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Météo Las Galeras

dimanche 26 août 2012

le troc serait-il la solution économique?


Le troc: le nouveau contrat de confiance

Vivre sans argent, c'est possible!

trois exemples de vie en dehors des clous!

Daniel Suelo
Un exemple type du renoncement à l’argent.

Il y a 12 ans, Daniel a tout simplement «arrêté l’Argent». Comme on arrête le tabac ou le sucre. Il vit exclusivement de ce qui est gratuit. Il tient aussi un blog de temps en temps. Il s’est installé dans une grotte, elle-même dans un canyon bordé de cascades, le tout dans le désert de Moab en Utah (USA).

En 2009, Daniel a accordé une interview au magazineThe Inquisitor et explique les raisons de son choix. «J’en ai simplement eu marre de reconnaître comme réel quelque chose qui ne l’est pas. C’est le comportement des gens qui donne sa valeur à l’Argent. L’argent n’est vrai que si vous croyez qu’il est vrai».

Daniel est un marginal, mais il nous prouve qu’il est encore possible de vivre et d’être heureux sans argent. Une belle leçon de vie, surtout lorsque, tous les jours, résonnent les problèmes financiers.


Heidemarie Schwermer
 une grand-mère allemande de 69 ans

L’expérience est une telle réussite, qu'un documentaire, Living Without Money en a même été tiré.

Un parcours exemplaire: il y a 23 ans, divorcée et avec deux enfants, elle débarque à Dortmund où elle voit beaucoup de misère. De plus, en exerçant les métiers d'enseignante et de psychothérapeute, elle constate que beaucoup de gens - riches comme pauvres - ont des problèmes dans leurs relations à l'argent. Les pauvres se sentent inférieurs, et les riches sont en quête perpétuelle du toujours plus. Elle trouve que l'argent détourne notre attention de l'essentiel : découvrir qui nous sommes vraiment, travailler sur notre croissance spirituelle, devenir de meilleurs êtres humains et prochains.

Tout a commencé il y a 22 ans, lorsqu’elle arrive à Dortmund (Allemagne) avec ses deux enfants et une valise. À l’époque Heidmarie sort d’un mariage difficile ; elle est enseignante et ne s’est jamais plaint de sa situation. Pourtant, l’allemande va être choquée par la crise industrielle de 1979 et va radicalement changer de vie. Le choc pétrolier qui a touché la Ruhr a précipité de nombreuses personnes dans la pauvreté. Heidmarie réalise alors que le problème ne vient pas fondamentalement d’un manque de ressources mais de leur mauvaise répartition. À son échelle, Heidmarie va complètement bouleverser le système. Voyant qu’elle possédait plus que le nécessaire et qu’elle ne s’épanouissait plus dans son travail, elle quitte tout pour devenir plongeuse. Parallèlement, elle ouvre sa boutique de troc.

C'est donc à Dortmund qu'elle crée son club de troc en 1994. Elle vise les sans-abris, mais ce sont surtout les chômeurs et les retraités qui accourent à l’association "gib und nimm". Lorsqu'elle se lance dans la vie complètement sans argent, elle a de l'expérience et un grand réseau.

Dans sa boutique, tout le monde est libre d’échanger toutes sortes d’objets ou de services. Les sans-abris sont les plus intéressés par le système. Cependant, les chômeurs et les retraités sont aussi nombreux à se presser dans la boutique. L’établissement est rapidement devenu un phénomène dans la ville.

Dans les premières années d’existence de "gib und nimm", il s'agit d'évaluer les services et la valeur des objets à échanger : combien de pommes de terres pour une coupe de cheveux, combien de nuitées contre combien de vitres lavées, etc. Petit à petit, elle s'est rendu compte que ce système de troc ressemblait trop au système monétaire. Aujourd'hui, Heidemarie donne ce qu'elle peut sans compter ; ce qu'elle reçoit ne vient pas nécessairement de ceux à qui elle donne.
"Si tu ne prends que ce dont tu as besoin, tu ne manqueras jamais de rien", assure Heidemarie qui a besoin de peu de temps pour trouver ce dont elle a besoin maintenant.

En 1995, l’allemande trouve qu’elle gagne encore « trop » d’argent. Ses enfants ont déménagé et tout ce dont elle a besoin semble se présenter à elle. Ainsi, Heidmarie vend sa maison, ferme son compte bancaire et résilie ses contrats d’assurance. Elle donne tout le reste de ses biens à ses amis ou à des connaissances. Mais pas question de vivre dehors, elle tire parti de son réseau de troqueurs passionnés. Ces derniers lui prêtent amicalement leurs maisons en échange de menus services. Pour manger elle récupère les invendus des supermarchés bios de Dortmund et s’habille avec des vêtements qu’elle a troqués au marché aux puces. Elle refuse aussi d’aller chez le médecin. Toute sa vie tient dans une petite valise, avec 200€ seulement en cas de besoin.

Ce changement de vie, la grand-mère l’a décidé parce qu’elle était «irritée par la société de consommation».

Elle est devenue une célébrité en Allemagne. Elle a publié trois livres au sujet de son expérience et l’argent qu’elle en a retiré a à chaque fois été reversé à des associations caritatives. «Vivre sans argent m’a donné qualité de vie, bonne santé intérieure et liberté»,indique-t-elle espérant entraîner d'autres personnes à faire comme elle.http://www.slate.fr/lien/54861/heidemarie-schwermer-sans-argent-depuis-16-ans

Heidemarie Schwermer reçoit Le Petit Journal.com en sirotant un thé dans un appartement turinois qui appartient à des amis d'amis. "Vous pensez sans doute que je suis une vieille folle", dit-elle avec un regard espiègle. "Folle" est loin d'être le pire adjectif collé à cette femme de presque 70 ans qui a l'habitude des controverses. En tant que fondatrice du premier club de troc d’Allemagne, "gib und nimm" (donner et prendre), elle est devenue un phénomène médiatique dans son pays. Certains la voient comme un gourou, d’autres se fâchent ou se moquent d’elle dans des émissions de divertissement.

Ses cheveux blancs sont lisses et bien entretenus. Svelte, grande et d'allure droite et digne, elle s’habille en lin avec des tons doux et a des perles aux oreilles ; elle n’a rien d’une clocharde. "Je veux montrer que même sans argent on a beaucoup de valeur", dévoile-t-elle (photo Martin Bruckmanns)

Malgré une forte phobie des caméras, elle a accepté de laisser le metteur en scène norvégien Line Halvorsen et son équipe turinoise la suivre de près lorsqu’elle se déplace de maison en maison avec sa petite valise. Elle semble oublier la caméra lorsqu’elle fait ses méditations, s'occupe de sa petite-fille, résout des conflits avec ses copines, obtient des fruits et légumes gratuits au marché de porta Palazzo, etc.

Avec respect, la caméra de Line Halvorsen nous fait découvrir cette femme émotive, spirituelle et humoristique, cette ancienne psychothérapeute qui passe la majorité de son temps à donner des conférences gratuites, à écouter et à soutenir les autres. Les gens font presque la queue pour la recevoir, pour lui donner un lit et un repas en échange de son temps et de son engagement dans le moment présent. Parfois elle aide un peu en faisant le ménage ou, quand elle a besoin d'un peu de solitude, elle garde des maisons avec ou sans chat lorsque les propriétaires partent en voyage.

Un parasite, ou la recette du bonheur ?
Ses critiques estiment qu'elle ne vit pas sans argent comme elle le prétend, mais qu’elle est un parasite qui vit sur l'argent des autres ... "Ceux qui me nourrissent et blanchissent sont encore bien trempés dans le système monétaire, parce qu'il est impossible de supprimer tout le système monétaire d'un seul coup. Il faut commencer quelque part. Mon espoir reste que de plus en plus de gens vivront comme moi", nous confie-t-elle.(photo Martin Bruckmanns)




Son portable sonne. Car oui, elle a un vieil appareil qui ne sert qu'aux appels entrants. C'est l'éditeur de son livre, enthousiaste face aux chiffres de vente, qui parle même d’une nouvelle édition. Ce discours de vendeur fait naître un sourire indulgent sur les lèvres de Heidemarie qui est soulagée de ne plus avoir à stresser avec tout ça. Certes, elle est contente que le livre soit disponible pour plus de gens, mais l'aspect commercial lui est complètement égal. Très cool et comme si de rien n'était, elle me ressert du thé, peu importe s'il est servi dans des tasses empruntées.


"Quand je reçois de l'argent pour le livre, je le donne", rappelle-t-elle. Elle a hésité un moment à s'engager dans la vente du livre, afin de pouvoir donner plus d'argent aux pauvres, mais elle a décidé que ce serait une erreur. Elle souhaite davantage pour les pauvres - et pour nous tous ; elle veut nous libérer de la totalité du système monétaire. Elle constate que les relations entre les gens changent quand aucune transaction d'argent n'a lieu. "Souvent, les gens commencent à parler avec le cœur au lieu d’utiliser la tête", assure-t-elle.« L’argent nous détourne de l’essentiel »


Depuis un an, Karl Rabeder
ancien homme d’affaires, vit avec moins de 1 000 € par mois.

Il a choisi de se débarrasser de toute sa fortune qui «le rendait malheureux». L’autrichien s’est confié au Daily Telegraph. «Pendant longtemps j’ai cru que la richesse et le luxe amenaient automatiquement au bonheur. Finalement, j’avais vraiment l’impression de travailler comme un esclave pour des choses que je ne voulais pas et dont je n’avais pas besoin». Il a fallut un choc psychologique à l’autrichien pour qu’il se débarrasse de tous ses biens. Lors de vacances à Hawaï, il dépense sans compter, achète tout ce qui est possible. «Ca a été le plus grand choc de ma vie quand je me suis rendu compte combien le style de vie Cinq Étoiles pouvait être sans âme et sans sentiments». Tous les biens de Karl ont été vendus au profit de ses associations caritatives qu’il a créées en Amérique centrale et latine. L’homme vit désormais dans une cabane en bois dans les montagnes autrichiennes. Au journal le Spiegel-Online, il déclare que cette nouvelle vie dépasse ses espérances et lui apporte plus de bonheur que ce à quoi il s’attendait. Pour ceux qui veulent en savoir plus, il vient de publier son premier livre : Celui qui n’a rien peut tout donner..

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