Petite structure hôtelière à vendre à Las Galeras dans le village, tout près de la plage, à visiter grâce au lien ci-dessous:
http://www.expat-blog.com/fr/annonce/amerique-centrale/republique-dominicaine/160-fonds-de-commerce/154484-hotel-solazul-a-las-galeras-samana-republique-do.html
Faire de ma colline un havre de paix
Ces paysages méritent autant de bonheur que chacun d'entre nous. Les fleurs, les arbres, les insectes, les oiseaux, les ruminants, les animaux sauvages ou domestiques, l'herbe, la rosée, le vent, la pluie et la lumière forment un tout dans lequel évoluent les êtres humains.
Générer des pensées bonnes, calmes, généreuses, en accord avec ces paysages merveilleux, est certainement un noble but.
Faire un verger-potager (conuco)
Laissons la terre travailler pour notre santé, et travaillons pour la terre en bonne intelligence avec toutes les espèces qui la peuplent.
Donnons l'exemple d'une culture saine pour récolter des fruits, des légumes et des céréales riches et surtout sans apport chimique d'aucune sorte. Le seul engrais vient de la jument "Capricio" qui est en semi-liberté dans la propriété. Il m'a bien fallu protéger les parcelles ensemencées! Elle mange les herbes que je lui arrache, les plants de maïs et parfois le maïs lui-même lorsque l'épi est petit ou endommagé par une chenille verte ou noire.
Instinctivement, j'avais envie de laisser le verger-potager sauvage (appelé ici "conuco" mot utilisé par les Indiens Taïnos qui peuplaient l'île d'Hispaniola) c'est-à-dire laisser pousser certaines mauvaises herbes (juana la blanca surtout car elle est difficile à arracher et, de plus, les abeilles butinent sans arrêt les petites fleurs blanches; une petite ruche serait la bienvenue dans les parcelles du bas). Je laisse pousser les herbes, je coupe les branches basses des "guazumas" les ormes d'Amérique et je les débite en morceaux de 30 ou 50 cm que je répartis autour des plants de manioc et de maïs, le but étant d'étouffer les mauvaises herbes qui vont pourrir et nourrir le sol. Le seul travail qui me reste, c'est de couper à la machette les branches des guazumas et certaines herbes trop grandes.
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corossol (guanabana) |
Je récolte le maïs, les citrouilles énormes, les gombos, les fruits de la passion (ceux que Capricio ne voit pas), les citrons verts, les goyaves, les papayes des montagnes, un peu de tomates, les haricots verts, les radis (que je n'ai jamais arrosés), les fruits du copalier (véritable source de sucre naturel totalement délaissée par les Dominicains), l'aloès-véra (qui me sert à la fois de pommade pour la peau et de fortifiant lorsque je le mélange aux jus de fruits et de shampoing lorsque je le mélange aux feuilles de saponaire).
L'agriculture sauvage, naturelle, (donnons-lui le nom qu'il nous plaira) prend soin de notre mère la terre pour qu'elle nourrisse longtemps les enfants en bas-âge que nous sommes encore.
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fruits de la passion (chinola) |
Pour en savoir plus...
fr.ekopedia.org/agriculture_naturelle
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Capricio chef jardinier |
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l'abeille au travail |
Prenons exemple sur l'abeille! Sans elle pas de récolte! Sans travail pas d'avenir sain et honnête!
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Aloès et sa fleur |
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racines de noni |
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jardinier infatigable |
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la cigale chef d'orchestre |
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griffe de chat (pega-palo) |
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fruits et feuilles de noni, l'autre médecin |
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fruits de la passion "chinola" pour faire baisser la tension artérielle! |
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future maïzena pour de bons desserts |
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roucou colorant naturel |
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fleur et légume "molondron" gombo |
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grenadelle "palcha" |
La tisane de feuilles de noni enlève les douleurs musculaires en une demi-heure.
Avec le maïs récolté, je fais de la maïzena. J'écrase au mixeur le maïs cru avec un peu d'eau, je filtre et je récupère l'eau et la farine. Avec ce mélange je fais des crèmes (lait, chocolat, bananes, cannelle et très peu de sucre)
Le reste du maïs je le fais bouillir avec d'autres légumes pour faire une soupe.
Boutique de trocs
Le troc était naturel jusqu'à ce que l'argent fasse son apparition. Il était même un comportement social pour les populations Amérindiennes, alors? Pourquoi ne pas le remettre à l'ordre du jour sur une terre qui a appartenu justement aux Amérindiens?
Pour que ce commerce puisse devenir pérenne il faut choisir les biens qui vont être troqués et trouver un système de rémunération pour la personne qui sera présente dans la boutique.
Ma première idée est qu'il faut impérativement des produits alimentaires de première nécessité qui puissent se conserver tels que le riz, les pâtes, l'huile, le sucre, le lait, le café. Viendraient ensuite les produits nettoyants élémentaires tels que le savon, la lessive, le chlore et tout le nécessaire pour l'hygiène corporelle.
En fait, ce serait un petit "colmado" (épicerie de produits de base) mais où personne n'achèterait mais déposerait un autre produit pour l'échanger. Le mot troc en espagnol est "trueque" alors la boutique pourrait s'appeler : "trueque colmado".
Au départ, il faudra investir un minimum de produits de base et trouver un local déjà loué par un autre commerce. Je pense à un colmado déjà existant qui accepterait de dédier un espace spécial au "trueque".
Pour la rémunération de la personne il me semble possible qu'elle puisse prélever chaque semaine la nourriture dont elle aurait besoin. Elle troquerait ainsi son travail contre de la nourriture.
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citrons verts rafraîchissants |
Qui viendra déposer des biens? Je pense aux agriculteurs et aux pêcheurs permanents ou occasionnels. Il en reste suffisamment à Las Galeras pour déposer leurs récoltes de fruits, de légumes et le produit de leur pêche.
Pour que l'échange soit équitable il faudra bien faire confiance au bon sens et à l'honnêteté de chacun, avec l'aide de la personne responsable de la boutique.
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créations avec les calebasses |
Si ce concept voit le jour et se développe, il pourrait déboucher sur un magasin et permettre ainsi à la population de faire ses courses sur place, ce qui entraînerait une nouvelle activité économique en plus du tourisme.
Il n'existe pas de marché de produits frais à Las Galeras. Le premier grand marché se trouve à Samana. Pourquoi ne pas en faire un avec ce même principe: trois livres de patates douces en échange de trois livres de manioc ou trois litres de lait de vache! Les "non-troqués" se retrouveraient dans le "colmado" en fin d'après-midi pour leur donner une chance de trouver preneur.
Des relations de respect se noueraient ainsi entre les producteurs et les consommateurs. Là où il y a reconnaissance du travail de l'autre, il y a respect mutuel.
Bureau "troc intérim"
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les projets c'est comme les mandarines,
il faut qu'ils mûrissent |
Puisqu'il y a beaucoup d'étrangers à Las Galeras il doit bien être possible d'échanger des cours d'anglais, d'allemand et de français contre une réparation d'électro-ménager, une coupe de cheveux ou un travail de maçonnerie ou de plomberie. Il suffit pour cela de mettre en contact les bonnes personnes, comme dans un bureau d'intérim: d'un côté, le savoir-faire et de l'autre, le savoir et vice-versa!
Dans ce cas, il n'y a pas besoin de local pour le stockage des biens de consommation courante, mais une personne qui a déjà un commerce (qui pourrait être le même colmado) et qui mettrait en contact les personnes intéressées.
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mata rosada entouré de balisiers pendula |
Utopique?.... Réalisable?.... Qui est prêt à prendre le risque de réussir?.....
Las Galeras mérite de se guérir de tous ses maux, à chacun de l'aider à trouver les bons remèdes.
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l'eau de la noix de coco verte étanche toutes les soifs! |
Artistes! à vos pinceaux, à vos appareils-photos, à vos pastels ou à vos aquarelles!
Il y a de nombreuses boutiques qui vendent des tableaux Haïtiens, certains faits sur place. Il n'y a pas de photographe installé dans le village (seuls travaillent les photographes dans l'enceinte de l'Hôtel tout inclus Grand Paradise Samana). La prolifération des téléphones portables n'empêchent pas, à mon avis, un commerce pour un photographe professionnel. Les Dominicains sont friands de photos pour immortaliser certaines fêtes ou anniversaires. Il n'y a pas non plus de portraitiste à ma connaissance. Les touristes pourraient être de bons clients. Ce pourrait être le même commerce d'ailleurs, à condition de trouver un endroit avec un loyer correct, ou bien dans une maison particulière où une pièce serait dédiée à ce travail.
Vente de fleurs tropicales à emporter sous emballage spécial avion
Il y a suffisamment de fleurs magnifiques (les balisiers, les oiseaux de paradis, les roses de porcelaine, les orchidées) pour développer ce commerce tranquillement, même de chez soi, il suffit d'un peu de terre, de l'eau et du soleil. Et un peu de travail quand même bien sûr! Ensuite choisir un point de vente ou proposer directement par un démarchage dans leurs locations ces créations florales. Un accord pourrait se passer avec l'Hôtel tout inclus pour avoir accès à leurs clients également..
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