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Météo Las Galeras

l'or est sale! boycottez-le!

Mes amies qui aimaient l'or, qui en portaient,
qui en recevaient en cadeaux, 
qui l'admiraient, 
lisez-donc ceci, vous regarderez votre or d'une autre façon!


Or et mercure. Un dangereux mélange.


Beau, toxique et illégal d’exportation dans la plupart des pays, le Mercure est un sujet de polémique ancien mais qui demeure toujours d’actualité. Pourquoi ce métal apparait-il de plus en plus dans les villes minières du monde entier ?

Connu depuis l’Antiquité, le Mercure est un métal argenté brillant qui possède l’étrange particularité d’exister sous forme liquide à des conditions normales de températures et de pression, conditions dans lesquelles il se vaporise toutefois assez aisément. Capacité qui lui donna le nom latin d’hydragyrum qui signifie « argent liquide ». Métal noble et relativement rare, le Mercure est aussi un agent biologiquement nocif. Puissant neurotoxique et reprotoxique, il est reconnu pour être un des agents actifs de plusieurs maladies telles que : l’hydrargisme (ou Maladie de Minamata), Alzheimer, le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie et autres maladies à caractère chroniques.

Pourtant, le commerce de cette matière aux allures extra-terrestres s’est vu très florissant ces dernières années, et pour cause, cette matière est utilisée dans des amalgames inter-métalliques avec l’Or, un autre métal à grande notoriété. Dans le cadre de l’extraction de l’or, le mercure joue un rôle chimique primordiale. L’or est extrait des mines sous formes de minerais ; des morceaux de pierre dans lesquels sont coincés de fins et petits fragments d’or ; puis ces derniers sont broyés et mélangés avec du mercure et de l’eau. L’interaction or-mercure fera en sorte que la même quantité de matière de l’un et de l’autre s’amalgame – un équilibre qui reste toutefois variable selon les cas. On obtiendra une substance visqueuse qui sera ensuite façonnée sous forme de petites boules de la taille d’une balle de golf. Suite à cela, elles seront exposées à une source de chaleur (400°C – 500°C) car sachant que le point d’ébullition du mercure est relativement bas, les particules de ce dernier s’évaporeront, laissant derrière elles le métal tant apprécié et convoité : l’or http://www.loretlargent.info/or/or-et-mercure-un-dangereux-melange/6100/

Le travail des enfants pour extraire l'or!!

La plupart des mines artisanales ne sont guère plus que des trous dans le sol, mais il en existe des milliers, en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Réunies, elles produisent le cinquième de l’or dans le monde, selon les Nations Unies. Et là où on trouve ces mines, on trouve aussi des enfants qui y travaillent, selon ces mêmes rapports de l’ONU et des experts. Si vous portez une bague en or, écrivez avec un stylo à plume en or, ou avez de l’or dans votre portefeuille d’investissements, il se peut que votre vie soit liée à ces enfants. L’un d’entre eux s’appelle Saliou Diallo. Il est âgé de 12 ans et mesure moins de 1,20 mètre. Saliou et ses amis, Hassane Diallo, âgé de 12 ans (pas de la même famille), et Momodou Ba, âgé de 13 ans, ont quitté l’école, en 2005, lorsque le seul instituteur de leur village de Guinée est parti. Ils sont partis travailler dans les champs de leurs pères. En 2007, les cours de l’or ont atteint leur record depuis vingt-six ans, et un étranger a abordé les enfants. Ils racontent qu’il leur a proposé de les emmener dans un endroit de l’autre côté de la frontière, au Sénégal, leur disant que l’argent s’y cachait sous terre. Les prix élevés de l’or, ces sept dernières années, ont attiré un nombre croissants de pauvres, y compris des enfants, dans ces mines artisanales. L’agence pour le travail des Nations Unies estime qu’il y a maintenant entre 100000 et 250000 enfants-mineurs rien qu’en Afrique de l’ouest. Le recruteur de Saliou et de ses amis leur a promis deux dollars par jour. Ce qui semblait beaucoup d’argent à des enfants qui n’en avaient pas du tout. Dans une région où les enfants âgés de quatre ans transportent de l’eau et s’occupent des chèvres, on attend des garçons de l’âge de Saliou qu’ils gagnent de l’argent pour leur famille. Le Sénégal interdit les travaux dangereux aux moins de 18 ans, et le travail de la mine est l’un des plus dangereux. Mais les lois sont rarement appliquées. Saliou a fait ses bagages, a posé son ballot de vêtements sur sa tête et s’est éclipsé avant l’aube.

Des paillettes d’or

Le recruteur a fait marcher les trois garçons pendant une semaine, sur plus de 160 km. Les lanières de leurs sandales en plastique s’incrustaient dans leurs chevilles jusqu’à ce que leurs pieds gonflent. Les garçons ont entendu la mine avant de la voir, le bruit des marteaux transformant les cailloux en poussière. Les herbes hautes avaient été coupées. A leur place s’élevaient des centaines de huttes en forme de cône avec des toits d’herbe séchée. Tenkoto, autrefois une tête d’épingle dans le paysage, s’était transformé en village d’orpailleurs, hébergeant 10000 personnes. C’est là que les journalistes d’Associated Press ont rencontré les garçons, vivant dans ces huttes où ils dormaient, coincés entre des adultes, sur de simples matelas. Toutes les nuits, avant de s’endormir, Saliou essaie de se souvenir d’un verset du Coran. Il ne sait pas ce que les mots signifient, mais on lui a dit qu’ils le protégeraient.
Momodou Ba est âgé de 13 ans.
Il verse du mercure directement dans sa main pour extraire de l’or,
à la mine de Tenkoto, au Sénégal

A dix kilomètres du village, des hommes et des adolescents, dont certains sont âgés de 14 ans, descendent dans des puits à 30 ou 50 mètres de profondeur. Les puits sont de la taille d’un homme. Les adolescents plus jeunes remontent les pierres avec une poulie. Le patron de Saliou achète des sacs de gravier à ces hommes. La terre a déjà été passée au crible, mais il reste en général quelques miettes de métal précieux. Les garçons comme Saliou et ses amis se relaient à différentes tâches pour récupérer ces miettes. Ils poussent des wagonnets de terre sur des chemins défoncés, concassent la terre avec des pilons de bois pendant des heures jusqu’à ce qu’elle soit aussi fine que de la farine. Ils la rincent dans une vaste tamis. Puis ils s’accroupissent près d’une bassine en plastique, versent du mercure dans leurs mains nues, et le frottent dans la boue comme une femme ferait la lessive sur des rochers. Le mercure attire l’or comme un aimant. Mais il attaque aussi le cerveau et peu provoquer des tremblements, des problèmes d’élocution, des maladies rénales, et rendre aveugle. De la bassine de Saliou sort une bille argentée de la taille d’un M&M. Il la donne à son patron, qui relève ses lunettes de soleil pour l’examiner. Puis il la chauffe sur un feu de charbon pour que le mercure s’évapore, laissant derrière lui une particule d’or. Toucher le mercure est dangereux, mais respirer ses émanations est encore pire. Les enfants ne le savent pas. Ils se pressent pour regarder la minuscule pépite d’or, alors que son enveloppe argentée s’évapore lentement. A l’heure du repas, Saliou se lave les mains dans une mare boueuse où les résidus de mercure ont été déversés. Il prend une poignée de riz à pleines mains avant de se lécher les doigts.

Ce procédé bien que correct chimiquement parlant s’avère d’autant plus toxique car de cette façon le mercure est directement vaporisé dans l’air et ses particules peuvent alors s’étendre sur de grandes distances. De plus, sous cette forme là, le mercure est invisible et devient alors particulièrement dangereux tant pour les usagers que pour les personnes avoisinantes. Il faut savoir aussi que le mercure est un métal éco-toxique dans toutes ses formes, quelles soient organiques comme dérivées. Et ce genre de procédé ne fait que polluer d’avantage l’atmosphère dans laquelle nous vivons, la rendant toxique pour tous ses habitants : la faune, la flore et nous, les humains.

Malheureusement, les dangers du mercure n’éloignent pas forcément les usagers habitués à ce dernier, qui ne dépendent que de cette matière pour nourrir leur famille et se permettre de vivre sous un toit. En Ségovie (Colombie), la situation devient critique. La plupart des commerces ou lieux de travail sont reliés aux mines, et particulièrement à l’extraction de l’or, ce qui sous-entend une manipulation certaine du mercure. L’atmosphère environnante est emplie de gaz néfastes et les taux de maladies dues au contact de ce métal lourd atteignent des sommets considérables. Des cas semblables ont été répertoriés tout autour du globe, que ce soit en Amérique Latine, en Afrique ou en Asie. Le commerce mondial de ce métal touche des populations de nationalités diverses et variées, n’ayant en commun que l’unique offre d’emploi disponible à eux : les mines.

Ainsi, nous pouvons constater que l’extraction de l’or est d’une certaine manière «sale». Elle engage des procédés polluants et toxiques qui mettent en danger l’écosystème de notre planète et la santé de ceux qui y habitent. C’est pourquoi les grandes enseignes qui travaillent dans ce domaine-là tentent une approche « eco-friendly » du sujet, qui devient un phénomène de masse dans lequel la population s’y reconnait le plus.

Par exemple, le label Oro Verde s’engage à défendre un or vert et encourage une extraction propre de ce dernier, c’est-à-dire sans mercure ni cyanure. Il s’agit là d’une politique écologique basée sur la protection de l’environnement afin de permettre aux activités agricoles de continuer à se développer en parallèle aux activités aurifères. Cette politique reste néanmoins très localisée (dans la région de Choco en Colombie en l’occurrence). D’autres enseignes favorisent les droits humains lors de l’extraction de l’or, d’autres, l’utilisation de technologies avancées dans le processus de cette dernière.

Tous ces labels , ces certifications, ces chartes que l’on range communément sous l’appellation « d’or vert » ne sont pas toutes équivalentes et il est important d’en connaitre les origines et les critères de délivrabilité. Mais ce sont là autant de moyens, autant d’alternatives à l’extraction sale et nuisible de l’or. Si la matière référente qui confère de la valeur aux choses vient à avoir une production toxique envers notre environnement, envers nous, nous irions au-delà de grands problèmes. C’est pourquoi il faut persévérer dans cette voie protectrice de notre écosystème. Et même s’il s’agit d’un petit pas, cela reste une avancée. http://www.loretlargent.info/or/or-et-mercure-un-dangereux-melange/6100/

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