En 1974, une pectolite bleu-volcanique, connue sous le nom de Larimar
a été trouvée en République dominicaine
Le larimar, de son non savant le « pectolite bleu », appartient à la famille des quartz silicates dont la dureté est de 5 sur l’échelle de Mohs qui compte 10 graduations déterminant la dureté d’un minéral. Cette pierre est surtout considérée comme la Pierre de l’Atlantide depuis que le grand médium Edgar Cayce prophétisa sa découverte.
La chaîne de Baoruco est un massif montagneux situé à l'ouest de la République dominicaine près de la frontière avec Haïti. Cette chaîne de montagnes dont l'altitude moyenne est de 600 mètres, s'étend dans les provinces de Barahona, Independencia et Pedernales.
Cette pectolite bleue est présente dans les cavités de basaltes. on va la chercher aujourd’hui à plus de 80 mètres sous terre.
Historique de la description et appellations
Le 22 novembre 1916, le prêtre Miguel Domingo Fuertes de Loren, de la paroisse de Barahona, a demandé au ministère de la République dominicaine la permission d’explorer et d’exploiter une mine qu’il avait découvert et qui contenait une certaine roche bleue. Étant donné que personne ne connaissait ce dont il parlait, la demande a été refusée et la découverte de la pierre bleue a été retardée.
Le gisement de larimar fut retrouvé en 1974 mais n'a été exploité qu’à partir de 1976. Deux habitants du village de Los Chupaderos, à environ 10 km de la ville de Barahona, avaient remarqué une couleur bleu clair sur le sable de la plage et au fond du fleuve Bahoruco, qui se jette dans la mer des Caraïbes. En remontant le courant à pied, ils ont découvert le filon situé en amont, au sommet d’une montagne recouverte d’une végétation luxuriante de type tropical. Le nom «larimar» a été donné par Miguel Méndez en associant le nom de sa fille Larissa, et la mer "mar" en espagnol.
La mine de Los Chupaderos comporte deux parties : d’un côté l’exploitation faite par l’état est mécanisée, de l’autre de petits exploitants locaux qui travaillent avec des moyens archaïques.
Caractéristiques physico-chimiques
Le larimar est classé depuis 1979 comme pierre fine. On évalue sa qualité selon sa coloration : plus le bleu de la pierre est profond, plus elle est recherchée.
Des colorations verdâtres sont également connues mais ne sont pas bien considérées, à moins que le vert ne soit intense. La cristallisation de cette pectolite s’est faite à l’intérieur de cheminées volcaniques où la matière incandescente a été poussée par le gaz. L’exploitation du larimar dépend donc de la localisation de ces cheminées. On le trouve également associé à d'autres couleurs et d'autres minéraux. Les colorations rouges dans le larimar indiquent des traces de fer. Cette variété est photosensible, c’est pourquoi le larimar perd sa coloration bleue au fil des années.
Pouvoir du larimar
Ce minéral a un effet reconstituant sur tout le corps physique. Sa vibration douce est énergisante et harmonisante. La pierre stimule les centres vitaux et l’auto guérison. Le larimar stabilise le système nerveux et rend la joie de vivre et chasse aussi les peurs et les sentiments de culpabilité.
Le chakra correspondant est celui de la gorge. De nombreux thérapeutes l’utilisent sur des points d’acupunctures spécifiques comme les réflexologues plantaires. Le larimar est également utilisé au niveau du plexus solaire pour stimuler la sérénité et l’amour.
Il peut aussi être associé à d’autres pierres (cristal de roche, turquoise, calcédoine…) Les lithothérapeutes recommandent de porter la pierre en pendentif ou tout simplement «au plus près du corps» dans la poche gauche de préférence pour stimuler les énergies positives et gérer le stress et la tension.
Le larimar est la pierre du Bien-Être par excellence ! Le larimar faciliterait l’accouchement. Pierre d’une extrême douceur, elle apporte calme et équilibre
Le larimar se purifie à l’eau. On laisse la pierre sous un filet d’eau froide et on la régénère au soleil, de préférence au soleil levant au moment où les énergies solaires sont dynamisantes.
La légende
L’univers des pierres précieuses, fines ou dures, a cela de passionnant qu’il semble infini. La pierre de larimar fait partie de ces pierres que l’on dit nouvelle. Particulièrement rare, elle ne se trouve qu’en République Dominicaine. Elle était connue, semble t-il, des Taïnos, ce peuple qui fut exterminé par les colons européens. Redécouverte en 1976, le larimar fascine aujourd’hui de nombreux créateurs de bijoux. Cette pierre est au centre d’un mystère. Sa découverte fit l’objet d’une prophétie qui concerne la fin des temps et l’Atlantide…
Edgar Cayce (1877-1945) est sans doute le médium le plus célèbre du 20e siècle. Les prophéties de Cayce, révélées en état de transe hypnotique, sont au nombre de 1 920 et sont sensées préparer l’avènement de l’ère du Verseau. Cayce affirmait que l'Atlantide avait existé, qu’il s’agissait d’un vaste continent avec une technologie de pointe dont les réfugiés ont peuplé l'Égypte antique et les régions précolombiennes d'Amérique. D’après lui, la société atlante a été divisée en deux factions politiques d’une grande longévité: une «bonne» faction appelée les «fils de la loi d’Un», et une faction «mauvaise» appelée les «fils de Belial».
Il a prévu la découverte d'une certaine «pierre bleue» d'origine atlante, qui devait être trouvée sur «une île des Caraïbes» et devait avoir le pouvoir de guérir…
En 1974 soit plus de 29 ans après le décès du médium, une pectolite bleu-volcanique, connue sous le nom de larimar, a été trouvée en République dominicaine… Pour beaucoup il s’agit de la fameuse pierre évoquée par Edgar Cayce.
De fait, depuis une dizaine d’années cette pierre est utilisée en lithothérapie (soins par les pierres). L’origine de la lithothérapie nous vient de l’Inde et de sa médecine ayurvédique.
Voici trois chemins à explorer autour du cristal
des larmes de cristal!
canular ou miracle?
Un journaliste libanais a mené l'enquête
Un journaliste de Share International au Liban, Nabil Matraji, a voulu approfondir cette étonnante histoire et les confidences de la petite Hasnah et de sa famille, vont grandement l'étonner. Selon eux, les larmes de cristal seraient une volonté de Dieu et la petite fille aurait avoué avoir eu une vision : un chevalier blanc se serait présenté à elle comme un messager de Dieu.
Par ailleurs, des experts venant de l'Arabie Saoudite ont recueillis les cristaux pour les observer en laboratoire et ont certifié leur authenticité. Selon les révélations de la famille au journaliste, les autorités saoudiennes seraient entrés en contact avec le père de Hasnah et lui aurait proposé 50.000 dollars pour étouffer l'affaire qui commençait à faire grand bruits dans les médias. Le père de Hasnah, pauvre, aurait alors accepté de faire croire que cette vidéo était un canular.
Cependant, pour beaucoup cette histoire est classée dans les canulars, mais d'autres personnes s'interrogent encore sur les larmes de cristal de cette petite fille.
Canular ou miracle? A vous de juger en regardant la vidéo!
http://www.youtube.com/watch?v=IC7F4k6mbbk
http://www.youtube.com/watch?v=IC7F4k6mbbk
les crânes de cristal!
Une légende? Vérité qui nous dépasse? ou canular?
le crâne de Paris exposé au Musée du quai Branly à Paris |
L'Entité des Crânes de Cristal parle...
Selon une vieille légende indienne, il existe 13 crânes de cristal, dont on raconte qu'ils parlent ou qu'ils chantent. Ces crânes, dit-on, renferment d'importantes informations sur les origines de l'humanité, sur sa finalité et son Destin...Séance de "channeling" entre Carole Wilson (une des médiums les plus connus au Canada) et le crâne de cristal de Anne Mitchell-Hedges... propos enregistrés de l'entité du crâne à la fin des années 90:
Vous cherchez à connaître les origines de ce réceptacle que vous appelez "le crâne de cristal"... Je vous dirai qu'il a été façonné il y a de nombreux milliers d'années par des êtres d'une intelligence supérieure... Il a été formé par une civilisation qui a précédé ceux que vous appelez les "Mayas". Â de nombreux égards notre niveau de civilisation était, "à l'époque" comme vous dites, très en avance sur celle que vous avez aujourd'hui...
Ce réceptacle contient les esprits de beaucoup et les esprits d'un seul... Il n'a pas été fait par des moyens que voue appelez "matériels". Il a été moulé dans sa forme présente par la pensée. Les pensées et la connaissance sont cristallisées dans ce réceptacle... Ce réceptacle est cristallisé au moyen de la pensée... Ainsi l'information a été cristallisée dans ce réceptacle...
Nous avons placé une forme de pensée en langage pur dans ce crâne...
Une grande part du monde que nous avons créé, nous l'avons créé avec l'esprit. L'esprit créé la matière. Vous comprendrez cela et la technologie du cristal sera offerte en plus amples détails à ceux qui la comprennent... car le cristal est une substance vivante et l'on peut infuser l'esprit dans la matière...
Ce réceptacle a été cristallisé parce que vous, dans la troisième dimension, vous avez besoin de voir, d'entendre et de toucher... Sa forme permet plus aisément à l'esprit de s'attacher à l'esprit, sans passer par ce que vous appelez la personnalité... Mais vous respectez la personnalité, la tête, l'enceinte de votre cerveau... aussi cette forme de réceptacle a-t-elle été conservée pendant de nombreuses ères... La vie terrestre de ce réceptacle est de 17000 ans... Il s'est transmis de génération en génération, il a été poli avec du sable et du crin... et nul mal ne viendra à lui.
Vous cherchez des informations sur les autres réceptacles de l'esprit... Il y aura d'autres réceptacles découverts... car ils sont nombreux... car toute la connaissance n'a pas été donnée à un seul homme et à un seul esprit... Chacun des réceptacles contient l'information sur l'endroit où sont les autres...
Nous pourrions vous en donner un là où nous avons laissé des marques sur la terre [certains se sont demandé s'il ne s'agissait pas des lignes de Nazca au Pérou, encore qu'il y ait évidemment bien d'autres possibilités]... et haut dans la montagne... Il y en aura un bleu dans la région que vous appelez "Amérique du Sud"... Un autre sera découvert quand la civilisation perdue que vous appelez "Atlantide" émergera pour vous... et nous pourrions vous presser d'explorer le lit de l'océan... nous pourrions vous presser d'explorer les découvertes faites dans la région que vous appelez "Bimini"... Mais nous vous guiderons... nous vous montrerons ce que vous appelez un "temple"... C'était une région de communication entre la Terre et d'autres systèmes (solaires? dimensionnels? NDONCT)... Quand tous les réceptacles seront réunis vous serez les gardiens d'une merveilleuse connaissance... La lumière et le son seront la clef ; quand se produira la bonne vibration (le changement de pôle annoncé par tant d'autres ? NDONCT), vous aurez l'information que vous désirez... Mais le temps n'est pas encore venu... Il en est quelques-uns qui n'ont pas encore reçu de forme... et d'autres qui demeurent sous le fond de l'océan... Mais vous ne les trouverez pas tous "dans ce temps" comme vous dites... Il serait trop dangereux pour l'homme d'avoir cette information... trop tôt dans son évolution... car l'humanité cherche encore à dépasser la destruction originale de notre époque.
Le réceptacle a reçu cette forme pour encourager l'esprit à l'unité et réduire votre désir de séparation (NDONCT : l'orientation spirituelle vers le Service-Envers-Soi ?)... Votre esprit cherche la séparation... Nous avons voulu vous léguer la notion d'unité, mais votre esprit ne cherche que la séparation. Comme vous dites, "ce que vous cherchez, vous le trouvez". Et déjà le processus de séparation a commencé.(...) Vous avez un désir de séparer qui mènera à votre propre destruction. (...) Il y a beaucoup de violence sur votre planète. Violence contre les hommes, violence contre la nature... violence contre la Terre.
Nous comprenons que vous soyez en quête des débuts de l'humanité. Nous voulons vous dire que vos propres origines ont été pensées dans leur forme et que vous devez diriger vos yeux vers le haut et non vers le bas. Il y aura de nombreuse découvertes dans le sens de cette reconnaissance au cours des 5, 10, 15 prochaines années... Et les origines de ce que vous appelez votre civilisation se situent à plus de 15000 ans avant la reconnaissance de l'Atlantide. Car il reste encore bien des signes de notre civilisation sous vos océans. Déjà il y a eu les découvertes près de Bimini. Mais il y en aura bien d'autres au cours des 5, 10, 15 prochaines années, qui vous indiqueront la bonne direction... Il y aura d'autres découvertes en Amérique du Sud, en Australie et en Egypte. Dans ce que vous appelez vos déserts, vous trouverez de grandes connaissances. Mais vous trouverez des traces de notre civilisation sur la plupart de vos continents et il y en a beaucoup sous vos mers, spécialement sous les océans que vous appelez "Atantique" et "Indien" et sous ce que vous nommez la "mer morte". Là, tout près de la surface de votre terre, et proches d'être découverts, il y a des vestiges de notre civilisation... Ces découvertes causeront beaucoup de désaccords, cependant elles seront nécessaires pour réduire l'esprit de séparation.
Mais beaucoup de ces découvertes ne seront pas permises dans ce temps. Nous ne pouvons autoriser que celles qui ne causeront pas trop de trouble dans vos esprits. Nous sommes venus sur votre Terre d'un monde différent. Nous sommes venus d'autres dimensions. Nous sommes venus pour connaître. Il nous fallait connaître la densité. Celle que nous avions à l'origine n'avait rien de la densité ce que vous appelez "un corps". La vie sur ce plan terrestre était primitive dans sa forme, mais nous avons pris la forme physique qui vous est reconnaissable. Nous ne cherchions qu'à connaître la densité matérielle et à apporter le savoir et la lumière. Mais nous ne nous sommes pas confinés dans un seul "lieu géographique", comme vous dites. Ils étaient nombreux, et beaucoup de nos vestiges et de nos enseignements restent encore à découvrir au sein de vos masses terrestres et océaniques.
Mais ils sont encore nombreux parmi vous, ceux qui cherchent à savoir où nous trouver dans votre univers. Pourtant vous vous accrochez à l'idée que nous sommes de la 3ème dimension et vous ne parvenez pas à comprendre que nous venons d'autres dimensions, au-delà de votre relativité rudimentaire de l'espace-temps.
Nous pourrions vous dire que l'essence du temps est une illusion. En fait, le temps a été créé par une intelligence supérieure comme une forme de contrôle sur le cerveau et une fonction de l'image du corps. C'est une garantie contre la corruption de la matière, mais en essence, il est non existant. La pensée existe indépendamment du corps et du cerveau, mais le temps est la création de la matière. La pensée est intemporelle. Le mécanisme du temps n'a été introduit que dans le métal ordinaire et matériel, non dans la pensée ou dans l'esprit, pour vous confiner dans la 3ème dimension et dans le périmètre de cette petite planète que vous appelez "Terre". Nous voudrions vous inciter à explorer avec sincérité et compréhension ce que l'esprit est capable de comprendre et non ce à quoi le cerveau est réduit.
Vous êtes attachés au temps comme au nombre. Nous vous disons que les nombres et le temps n'ont aucune profondeur. Ils sont simplement programmés dans le mental ordinaire comme garde-fou pour vous retenir dans le temps et dans l'espace. Ils ne sont pas vraiment une fonction de l'esprit, amis plutôt du cerveau. Et ils sont en réalité une dysfonction du cerveau qui vous relie aux paramètres physiques du monde tridimensionnel. Les relativités que vous appelez "nombres", "temps" et "espace" sont une fonction du cerveau qui se rattache uniquement à la troisième dimension. Cet esprit actuel vous garde prisonniers du temps et de l'espace, de la matière, du monde physique que vous nommez réalité. Mais l'illusion du temps doit encore perdurer un moment. Comprenez-vous ?
Nous sommes venus vous mettre en garde car la séparation est déjà entamée. La destruction commence à se mettre en place. L'esprit de séparation a assuré son emprise et des choses graves se sont déjà produites. Car vous avec votre savoir primitif, vous avez mis en branle quelque chose que vous ne pouvez plus maîtriser. Ce sont vos scientifiques qui ont commencé à jouer avec les ondes sonores et lumineuses de votre atmosphère et avec ce que vous appelez "les particules" (NDONCT: la bombe atomique ressemble à cette description). Vous aurez remarqué que, maintenant de nombreux rayonnements destructeurs frappent votre planète. Il y aura d'autres destructions liées à l'atmosphère, aux changements météorologiques et climatiques, et il y aura aussi des mouvements de vos blocs continentaux.
Nous voulons vous dire que votre civilisation a grossièrement méconnu l'utilisation de la lumière, du son et de la matière. C'est pourquoi vous n'avez découvert que ce qui est le plus près de vous. Mais en ce moment même vos scientifiques et vos gouvernements jouent avec des jouets qu'ils ne comprennent pas. Ils jouent avec la lumière et le son, et avec ce que vous nommez "particules" et "radiations", et ils feront pleuvoir des désastres. Mais comme la réaction n'est pas immédiate, comme elle ne vous touche pas directement, vous continuez encore et encore jusqu'à ce que cette planète soit détruite.
Ainsi que nous l'avons dit, votre esprit actuel ne cherche que la séparation. Vous avez un désir de séparer qui vous mènera à votre propre destruction. Car c'est ce même esprit qui a causé le Déluge et la destruction antérieure de nombreuses terres. Mais le processus de destruction a déjà commencé. Et nous sentons déjà l'influence de cette séparation dans notre monde.
Pour l'instant, vous n'en avez pas conscience car c'est de votre propre fait. Mais nous vous le disons : votre Terre connaîtra de grands changements...
Le corps même de votre planète changera, ainsi que le temps et tout ce que vous connaissez aujourd'hui de votre Terre. Il y aura des changements sur cette Terre dans les formes humaines et animales, et dans cette forme que vous nommez «végétation», celle que vous nommez «blocs continentaux» et celle que vous nommer «atmosphère».
Ce sera un désastre de grande ampleur. Mais, en essence, votre «désastre», comme vous l'appelleriez, a déjà commencé. Vous verrez beaucoup de morts parmi ce qui vit sur votre planète. Vous verrez que ce qui croient dans le sol entraînera de grands changements et vous verrez que ce qui se nourrit du sol connaîtra de nombreuses morts.. Vous verrez des destructions dues à ce que vous appelez «radiation» et vous découvrirez une grande pestilence dans ce qui vole aujourd'hui sur votre planète. Il y aura des éruptions et des perturbations de votre climat, et une grave séparation des atmosphères. Vous aurez de grand vent... Et votre bétail mourra en grand nombre. Vos eaux monteront plus haut qu'elle ne devrait et vos terres s'enfonceront sous les vagues. Les continents disparaîtront et les mers et les océans s'élèveront.
Il y aura une grande rupture de la Terre... De l'intérieur de la Terre.
Le champ magnétique basculera et bascule déjà maintenant. La Terre s'ouvrira et ses entrailles se répandront à sa surface et dans l'atmosphère. L'atmosphère entre déjà dans un état de pollution dangereux. Voilà ce que vous faites sur Terre avec vos énergies négatives.
Et c'est pourquoi nous vous avons laissé ces réceptacles, il y a de cela longtemps dans votre temps, quand nous avons compris que beaucoup avait oublié l'intention originale de leur incarnation dans cette dimension physique. Quand nous avons compris que l'esprit de séparation étendrait son emprise et qu'il y aurait une grande catastrophe sur cette Terre, nous avons choisi de retourner à notre dimension originale. Et nous avons laissé derrière nous des héritages nos esprits. Nous savions qu'il y aurait ceux qui savent et qui cherchent, et que leur progression spirituelle les guiderait sur cette voie. Nous savions qu'à cause du désastre qui frapperait cette planète, certains seraient nécessaires pour faire appel à leur mémoire réincarnée, pour guérir, pour conseiller et pour aimer un monde devenu fou, un monde sans connaissance, un monde sans espoir où les feux de la destruction régneraient.
Mais quand le temps viendra, le devoir de tous ceux qui cherchent la connaissance spirituelle sera d'instruire les autres au moment où la Terre basculera sur son axe. Dans ce réceptacle et les autres que nous vous avons laissés, il y a ce dont vous aurez besoin.
Notre savoir, cristallisé ici, sera partagé quand le moment viendra. Il a été prévu que, par ses réceptacles, les esprits d'un seul seraient activé et se présenteraient d'eux-même lorsque votre Terre en aurait besoin. Et c'est ce qui commence à se produire, «en ce temps» et «en ce lieu», comme vous dites. Nous sommes ici pour vous révéler ce qui est... Ce qui sera... Et qui a déjà commencé, un grand changement dans le sein de votre mère la Terre. Nous vous pressons de faire connaître à l'humanité les choses que nous vous avons à vous offrir dans l'espoir que l'holocauste pourra être réduit. Car si ce qui est donné ne peut plus maintenant être changé, ces effets peuvent encore être grandement atténués.
Sources
Le Mystère des Crânes de Cristal de Chris Morton & Ceri Louise Thomas
Editions du Rocher, pages 80-86.
les boules de cristal!
Pierre de lumière, le cristal est depuis toujours la pierre de l'Occultisme Universel. Sa puissance vibratoire agit directement sur le troisième œil (ajna chakra). Elle provoque une forte accélération des vibrations du troisième œil, et, de ce fait, sensibilise l'esprit aux dimensions supérieures.
Le cristal permet de rentrer en contact avec les Etres de Lumière, et de recevoir leur puissance. Le cristal de roche ou de synthèse a une action analogue ; on peut utiliser l'un comme l'autre indifféremment. On emploie d'habitude une sphère de cristal dénuée de toute imperfection, sans tache ni bulle. Sa grandeur est variable suivant les usages.
Pour une utilisation personnelle, un diamètre de sept centimètres est largement suffisant, mais pour un emploi collectif, le diamètre minimal sera de dix centimètres.
La puissance du cristal est utilisée lors de séances de clairvoyance et lors d' Evocations aux Entités de Splendeur. Quand nous faisons appel au cristal, il s'illumine et nous livre les secrets du passé, du présent et du futur.
Prophéties d'Edgar Cayce
Au début du XXème siècle, il parlait déjà de la planète Pluton (bien avant sa découverte), de l'énergie atomique, de la télévision et du rayon laser (bien avant leur invention), ainsi que de l’aura et des glandes endocrines (dont l'importance était alors totalement sous-estimée). On commence d’ailleurs à s'apercevoir qu'il était non seulement un grand guérisseur et un extraordinaire visionnaire, mais aussi un véritable Initié de la Science ésotérique.
Dorothée Koechlin de Bizemont a consacré une partie de sa vie à traduire les 14.256 lectures d’Edgar Cayce et à faire connaître le message de cet être hors du commun auprès du public francophone. Or, plus les années passent et plus on s’aperçoit que les pièces du « puzzle prophétique » qu’il construisit dans les années 1920 – 1930, se mettent désormais en place avec une précision déconcertante.
Elles concernent notamment le dérèglement climatique et ses conséquences immédiates avec la perspective d’un basculement des pôles au cours des prochaines années, hypothèse aujourd’hui reprise par de nombreux scientifiques.
Voici quelques extraits de son article paru récemment à ce sujet dans le numéro 12 de l’excellente et toute nouvelle revue « Sacrée Planète » (anciennement « Stargate »).
Visions d’Edgar Cayce sur les grands bouleversements climatiques
Edgar Cayce a annoncé en 1936 : « Le glissement de l'axe des pôles, c'est-à-dire le commencement d'un nouveau cycle, se fera d'abord en douceur. Puis, il viendra un temps où, le processus s'accélérant, il deviendra violent, sous forme d'éruptions volcaniques, séismes, pluies diluviennes, tsunamis, etc. » (lecture 826-8 du 11 août 1936)
Lors du tsunami de décembre 2004, le bon sens populaire a parfaitement compris que quelque chose venait de changer et que bien d'autres choses étaient sur le point de changer.
Mais pour les lecteurs d'Edgar Cayce, il n'y avait pas de surprise. Il l'avait prophétisé depuis longtemps ! « Le renversement de l'axe des pôles aura comme conséquence que les pays à climat froid et semi-tropical deviendront tropicaux, avec des mousses et des fougères » (lecture 3976-15)
Les zones climatiques, en effet, sont la conséquence de l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport au plan de son écliptique. Autrement dit, l'axe des pôles n'est pas à angle droit de l'écliptique (c'est-à-dire du trajet de la Terre dans sa course autour du Soleil. Si cet axe se met à bouger, les saisons vont se télescoper ! Le changement, d'ailleurs, ne se fera pas d'un seul coup, mais progressivement, au moins au début.
La Terre est normalement inclinée sur le plan de l'écliptique, c'est-à-dire son trajet autour du Soleil, et c'est cette inclinaison (actuellement de 22°27) qui provoque les «ceintures climatiques», c'est-à-dire les saisons. Mais si l'axe des pôles Nord/Sud change de position, plus rien ne sera pareil.
« II y a dans chaque être humain, des forces profondes qui font écho aux forces créatrices du monde de la matière - Cela commencera dans les années 58 à 98 lorsque viendront les temps où la lumière du Christ pourra être vue sur les nuages … » (lecture 281-5)
En effet, les géophysiciens constatent déjà depuis quelques années que le pôle Nord magnétique se déplace. Il n'est plus à l'endroit où il était il y a cinquante ans. On sait que la migration des pôles (tant géographiques que magnétiques) est un phénomène connu depuis longtemps en géophysique, car le pôle géographique tend naturellement à s'aligner vers le pôle magnétique.
On a retrouvé des fossiles de palmiers et de fougères géantes sous la place de la Concorde, du temps où Paris était une lagune tropicale, il y a de cela, des millions d'années. Donc les pôles sont baladeurs... et ce n'est nullement de la science-fiction, c'est une réalité scientifique.
Quant à la partie de cette prophétie qui évoque le visage du Christ « sur les nuages », elle s'est réalisée pendant la guerre de Corée. De très nombreux habitants de Séoul, observant un combat aérien qui se déroulait au-dessus de leurs têtes, ont aperçu dans le ciel un gigantesque visage du Christ dessiné par les nuages (un visage ressemblant étrangement à celui du suaire de Turin). J'ai vu les photos qui en ont été prises, et ont paru dans les journaux américains, coréens et japonais, dont j'ai encore les coupures. C'est très spectaculaire.
« la Terre se rompra dans l'ouest de l'Amérique. La plus grande partie du Japon doit s'effondrer dans la mer. La partie supérieure de l'Europe se trouvera changée en un clin d'œil. De la terre ferme apparaîtra au large des côtes est de l'Amérique. Il y aura des soulèvements dans l'Arctique et l’Antarctique, ce qui amènera des éruptions volcaniques dans les régions torrides. » (même lecture 3976-15)
D'autres prophéties confirment celle-ci, annonçant entre autres, le grand tsunami qui doit ravager New-York (également prophétisé par les Frères de Lumière à Sarlat en mars 2005 (Cf. le site des Êtres de Lumière), et par Ned Dougherty (Cf. notre page Raz-de-marée sur la côte est des Etats-Unis).
Edgar Cayce ajoute : « Si vous constatez une activité accrue du Vésuve, ou de la Montagne pelée en Martinique, alors la côte Sud de la Californie et le pays compris entre Salt Lake City et le sud du Nevada peuvent s'attendre à une prochaine inondation due à des tremblements de terre... (lecture 270-35 du 21 janvier 1936). Il conseille aussi de surveiller l'Etna de près.
Ces catastrophes sont-elles inéluctables et inéluctablement apocalyptiques ? D'après Edgar Cayce, ce qui les aggraverait, c'est la négativité des humains. Il rend l'humanité responsable d'une grande partie des cataclysmes. Lorsque l'on voit la pollution galopante, la mer souillée par les hydrocarbures, les rivières transformées en égouts, on comprend une partie de ce qu'il voulait dire, mais une partie seulement. Car ce sont nos pensées et nos projections mentales et émotionnelles qui sont la principale cause des catastrophes passées, présentes et à venir.
« Comme nous l'avons si souvent indiqué ici, ce n'est pas le monde, la Terre, les conditions géologiques ni même les influences planétaires qui régissent l'homme. C'est plutôt l'homme qui, par sa soumission aux lois divines, est capable de mettre de l'ordre dans le chaos ; ou s'il les méprise, s'il refuse de s'y associer, peut créer le chaos et ouvrir la porte aux forces qui détruiront son milieu de vie...» (lecture 416-7)
C'est évidemment ce que nous faisons à l'heure actuelle. La course à la consommation a pour résultat de détruire les forêts. Votre table de cuisine était peut-être il n’y pas si longtemps un arbre qui faisait partie du territoire d'un Indien d'Amazonie qui se retrouve aujourd'hui dans un bidonville. Notre faune est décimée par les pesticides qui amènent la disparition des cigognes, des hirondelles, des moineaux et de nos derniers rapaces et qui nous rendent malades (pourquoi avons-nous de plus en plus de cancers ?)
« Quand ces changements géologiques deviendront-ils apparents ? » avait demandé un consultant d'Edgar Cayce visiblement inquiet.
« Lorsque se produiront les premières cassures dans les mers du Sud, et dans le sud Pacifique, ces bouleversements entraîneront des submersions, et au contraire, des émergences de terres à l'autre bout du monde, c'est-à-dire en Méditerranée, dans la zone de l'Etna. Alors vous saurez que cela a commencé. » (lecture 311-8, avril 1932)
Faut-il pour autant céder à la panique ? Mais sûrement pas. Déjà, pour commencer, les gens peuvent être avertis. On l'a bien vu en Thaïlande, lors du récent tsunami. Certains, plus à l'écoute de la nature que d'autres, ont compris ce qui se préparait, ce qui leur a sauvé la vie. Ils ont observé les animaux, ils ont respecté leur intuition profonde, et ont ainsi utilisé les quelques minutes de répit dont ils disposaient pour gagner des lieux en hauteur, échappant ainsi en partie aux flots.
« En pareil cas, » préconise Edgar Cayce, « il faut entrer dans son moi profond, en s'ouvrant aux perspectives spirituelles par la méditation telle que nous vous l'avons enseignée ici. Il faut entourer son moi de la Conscience christique, et celle-ci vous servira de guide dans ce qui vous sera ainsi dévoilé. Ces puissances d'intuition, qui surgissent dans les profondeurs du moi lors de la méditation, vous donneront beaucoup d'informations et vous guideront.» (lecture 513-1)5
Dans mon dernier ouvrage, "Edgar Cayce, la mémoire spirituelle de la matière", j'ai raconté l'histoire merveilleuse de ce soldat japonais, oublié par les siens, à la fin de la guerre du Pacifique, sur une île déserte. N'ayant personne à qui parler, le malheureux avait fini par établir un dialogue avec les arbres et les plantes de son entourage. Et quel dialogue ! Subtil, intelligent, amical ! Les plantes lui indiquaient quels fruits manger, quelles racines utiliser pour se soigner... C'était comme si elles veillaient sur lui ! Un matin en se réveillant, il leur trouva l'air triste. « Qu'avez-vous, chères amies ? » demanda-t-il. « C'est que voilà arrivé le jour de notre séparation ! Aujourd'hui des hommes vont venir te chercher, et tu vas nous quitter pour toujours... »
Incrédule, le soldat japonais décida néanmoins d'aller sur le rivage, et là, il aperçut un bateau japonais. Il fit de grands signes. On le vit et l'on vint le chercher.
De retour au Japon, il fut longuement interrogé par des enquêteurs scientifiques sur la façon dont il avait survécu. « C'est grâce aux plantes » expliqua-t-il aux psychologues « Elles me parlaient. »
- « Que voulez-vous dire ? »
- « Ce que je vous dis, c'est que littéralement, elles me parlaient. Elles me disaient quoi manger, quoi éviter, comment me soigner. »
Et il donna de nombreux exemples très concrets. Il apprit alors que des milliers d'autres soldats japonais avaient été comme lui, oubliés sur un îlot du Pacifique, lors de la dernière défaite, puis de la retraite des armées impériales. Bien des années après la fin de la guerre du Pacifique, on les retrouva. Ils étaient tous dans une surprenante forme physique et mentale ! Et tous, ils racontèrent la même histoire : ils avaient été sauvés, guéris, pris en charge en somme, par ces dévas végétaux des jungles isolées du Pacifique.
Dans la plupart des catastrophes, il y a des survivants, ce qui n'est nullement un hasard. Souvent les rescapés disent avoir reçu une sorte de prémonition, d'avertissement intérieur, et avoir eu la vie sauve grâce au fait qu'ils ont écouté et pris au sérieux les signes que leur envoyait notre mère la nature.
Vous souvenez-vous du terrible tremblement de terre qui avait ravagé le Caucase il y quelques années ? Une école entière avait été détruite, et tous les enfants étaient morts.., tous sauf ceux d'une classe que leur maîtresse avait fait sortir dans la cour avant l'heure.
« Pourquoi avez-vous fait sortir les enfants en récréation, à ce moment-là ? » lui demanda-t-on.
- « Je ne pouvais plus obtenir leur attention. Ils mettaient tous la main à l'oreille en me disant qu'ils entendaient un bruit bizarre. Je leur ai demandé ce qui leur arrivait. »
- «On ne sait pas, » m'ont-ils répondu, «un bruit comme on n'en a jamais entendu, ça gronde, ça siffle ... on a peur...»
L'institutrice n'entendait rien. Mais comme les enfants avaient la tête ailleurs, elle décida de les envoyer jouer dehors avant l'heure prévue. Cinq minutes plus tard, l'école était secouée par le séisme et son toit s'effondrait sur les autres classes..
"Ceux qui pratiquent la méditation auront les moyens de se protéger, tels ces Atlantes sauvés lors de la grande catastrophe qui engloutit leur continent : « Leur sauveur était un Guide Atlante, un Initié, gardien des informations secrètes. C'est à lui qu'étaient confiés les messages des visiteurs d'autres sphères. C'est lui qui transmettait ces messages. Ce fut lui qui reçut l'information annonçant que les enfants de la Loi du Un devaient émigrer dans d'autres pays. Il fut l'organisateur des expéditions qui quittèrent l'Atlantide juste avant son effondrement." (lecture 1681-1, extrait de "L'Univers d'Edgar Cayce").
Alors, chers amis lecteurs, inutile de se faire une grande frayeur à l'avance ! Ceux qui doivent être prévenus le seront. Ceux qui feront ce qu'il faut à ce moment-là seront préservés. Mais ne comptez pas sur la télé pour vous dire quoi faire, bien au contraire !
Dorothée Koechlin de Bizemont pour le compte du magazine "Sacrée Planète"
Ceux qui doivent être prévenus le seront. Le message viendra du ciel !
Les scientifiques donnent raison à Edgar Cayce
Le basculement des pôles ? Certains vous diront : « Vous plaisantez ? C'est de la science-fiction ! » Mais en réalité, c'est une vieille histoire qui intéresse depuis longtemps les savants. Les géologues ont mis en évidence ce qu'ils appellent "la migration" des pôles magnétiques au cours des âges. On a trouvé, par exemple, que dans les coulées de lave sortant des volcans, les particules ferromagnétiques s'orientent - pendant le refroidissement de la coulée - selon le champ magnétique terrestre. Elles indiquent le Nord magnétique au moment de l'éruption. On s'est aperçu en étudiant les coulées anciennes que le Nord magnétique a beaucoup voyagé !
Le même phénomène a pu être identifié dans des poteries préhistoriques qui sont restées à la place où elles avaient été cuites. On a pu observer que les particules métalliques contenues dans l'argile se sont orientées pendant la cuisson et le refroidissement vers le Nord magnétique de l'époque, qui, dans bien des cas, n'était pas au même endroit que l'actuel. Ainsi, on a la preuve scientifique du déplacement du pôle Nord magnétique.
Est-ce pour autant la preuve que le pôle nord géographique s'est, lui aussi déplacé ? La Terre est un gigantesque aimant qui, comme tous les aimants, comporte un pôle négatif et un pôle positif. Les boussoles indiquent le pôle nord magnétique et non le pôle nord géographique qui n'est jamais très loin. Les scientifiques ont longtemps pensé que ces déplacements du nord magnétique étaient simplement dus aux variations naturelles du champ magnétique de la Terre et ne pouvaient en aucun cas déclencher une catastrophe géographique. Mais les plus éminents spécialistes ne sont désormais plus de cet avis...
Immanuel Velikovsky, auteur de "Mondes en collision", a été le premier à soutenir, dès 1950, que la Terre avait eu une histoire des plus "sportives", parsemée de collisions avec d'autres corps célestes, de galipettes apocalyptiques... bref, de plaies et de bosses, sans douceur aucune ! Velikovsky a mené une recherche historique très approfondie, qui montre que la mémoire des peuples antiques conserve le souvenir d'un basculement de la Terre.
La Terre a probablement eu une histoire parsemée de collisions, de plaies et de bosses apocalyptiques.
Ainsi, dans un ouvrage de l'auteur latin Pomponius Melaque, il est écrit : « Les Égyptiens ont déjà vu la course des étoiles changer quatre fois de direction, et le Soleil s'est couché déjà deux fois dans la partie du ciel où il se lève aujourd'hui. »
Hérodote rapporte la même chose d'ailleurs - et Velikovsky de citer des textes indiens, chinois, mayas, sumériens, etc.
Bien entendu, le monde de la science tenta alors de le tourner en ridicule. Mais d'autres vinrent conforter son hypothèse, notamment Wegener, avec sa théorie de "la dérive des continents". Wegener, méprisé, rejeté, il y a encore quelques années commence enfin à être reconnu. Il croit, lui aussi, que la Terre a basculé jadis de façon brutale, ce qui aurait provoqué de vastes inondations, ce que l'on a appelé "le déluge".
Récemment, des observations plus précises ont confirmé que l'axe de la Terre n'était pas aussi stable qu'on l'avait cru. On a constaté que le pôle Nord géographique était sujet à différentes sortes d'oscillations encore mal connues. Si bien qu'au fond, le basculement subit de l'axe des pôles est la seule explication rationnelle qui rendrait compte de tout ce que les savants constatent sans pouvoir l'expliquer : les changements de climat, les glaciations, la dérive des continents et la tectonique des plaques, la surrection des chaînes alpines, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les raz-de-marée, tout !
L'homme est-il responsable oui ou non, de ce phénomène de basculement de l'axe des pôle? D'après les nombreux messages qui nous parviennent actuellement des mondes de Lumière, il semble qu'il y ait une sorte de cycle géophysique inévitable, mais aggravé par l'activité destructrice de l'homme. Cette activité s'exerce bien évidemment au plan physique mais aussi et même principalement au plan psychique.
Chacun d'entre nous est ainsi personnellement responsable de l'avenir de l'ensemble de l'humanité. Il est temps non seulement d'en prendre conscience, mais d'en tirer les conséquences.
Extraits du magazine "Sacrée Planète" N°12
Bibliographe – février 2006
http://www.bibliographe.com/nature/html/edgar_cayce_prophete.html
® A.R.E., 2002 Inc. All rights reserved. Edgar Cayce Readings © 1971, 1993, 1994, 1995, 1996 by the Edgar Cayce Foundation.
http://www.edgarcayce.org/en_francais/qui_fut_edgarcayce.html#to
Chaque année, des milliers de personnes, dans le monde entier, découvrent la vie et l’œuvre d’un homme qui ressembla à bien d’autres à de nombreux égards, tendre époux, père de deux enfants, photographe passionné et amateur de jardinage ; mais qui se distingua par son talent psychique[1], l’un des plus fiables et vastes de tous les temps. Cet homme se nommait Edgar Cayce.
Soucieux d’aider ses semblables, il effectua, pendant quarante-trois ans, ce que l’on appelle des « lectures ». Il s’allongeait sur un divan, croisait les mains au niveau du plexus solaire et se plongeait dans un sommeil auto-hypnotique. Une fois dans cet état de transe, il suffisait de lui indiquer le nom d’une personne et l’adresse où celle-ci se trouvait, pour qu’il pût parler d’elle et répondre aux questions qui lui étaient posées à son sujet. Cayce dissertait généralement de sa voix habituelle. Une sténographe notait ce qui se disait au cours de la séance, puis le dactylographiait, envoyait l’original à l’intéressé et en archivait le double.
Aujourd’hui, l’A.R.E. (Association for Research and Enlightenment, Inc.)[2], association qu’Edgar Cayce créa en 1931 à Virginia Beach, en Virginie, possède dans sa bibliothèque, à la disposition du public, 14 306 lectures réalisées par Cayce, auxquelles ont été joints les rapports, les commentaires et les témoignages correspondants. Ces lectures représentent l’ensemble le plus considérable de documents psychiques ayant une même provenance. L’A.R.E., qui ne comptait que quelques centaines de membres à la mort de Cayce en 1945, est actuellement une organisation d’envergure mondiale. Elle permet aux gens qui le souhaitent de transformer leur existence grâce à l’œuvre de cet homme très simple qui manifesta d’exceptionnelles facultés psychiques.
Edgar Cayce naquit près de Hopkinsville, dans l’État du Kentucky, le 18 mars 1877. Aîné de cinq enfants, il fut élevé avec ses quatre sœurs dans le cadre de la vie rurale de la fin du dix-neuvième siècle, entouré de ses grands-parents, oncles, tantes et cousins, qui habitaient aux environs. Il aimait à jouer avec de petits compagnons fictifs, lesquels disparurent au fur et à mesure qu’il grandissait. À cette époque, le pays traversait une renaissance religieuse dont l’ardeur pouvait expliquer, au moins partiellement, le profond attrait d’Edgar pour la Bible et son aspiration à devenir médecin missionnaire. Personne n’aurait alors soupçonné de quelle façon singulière son rêve s’accomplirait.
À six ou sept ans, il conta à ses parents qu’il avait des visions surnaturelles et conversait parfois avec son grand-père défunt. Ceux-ci n’y prêtèrent guère attention, pensant qu’il s’agissait du fruit d’un esprit chimérique. Edgar se réfugiait dans la lecture de la Bible, ce qui lui procurait tant de satisfaction qu’il résolut de lire les saintes Écritures du commencement à la fin une fois pour chaque année de sa vie. Les histoires et les personnages bibliques acquirent ainsi une place prépondérante dans son existence. À l’âge de treize ans, une apparition le marqua pour toujours : celle d’un être angélique, une belle dame, qui lui demanda ce qu’il désirait le plus. Edgar répondit qu’il souhaitait assister autrui, en particulier les enfants malades.
Peu après, il s’aperçut qu’il lui était possible de mémoriser ses manuels scolaires en dormant un moment la tête appuyée dessus, aptitude que l’on ne pouvait plus attribuer à une imagination débordante. Sans même les avoir lus, il était capable de s’endormir sur des livres ou des documents de n’importe quelle longueur ou complexité et, en s’éveillant, d’en répéter le contenu exact. Cette qualité le favorisa en classe, mais s’évanouit graduellement. Afin d’aider ses parents sur le plan financier, il quitta l’école à seize ans et alla travailler avec un oncle à la ferme de sa grand-mère.
L’année suivante, la famille s’installa à Hopkinsville. Edgar fut engagé dans une librairie. Quelques mois plus tard, il fit la connaissance de Gertrude Evans, dont il tomba amoureux. Le 14 mars 1897, quatre jours avant son vingtième anniversaire, il se fiança avec elle. Tous deux décidèrent de se marier dès qu’il aurait les moyens de fonder un foyer.
En juin 1898, Edgar perdit son poste et travailla pendant quelque temps dans un grand magasin. Il se rendit ensuite à Louisville, vaste cité commerçante du Kentucky où il avait obtenu un emploi mieux rémunéré dans une importante librairie. À Noël 1899, il revint à Hopkinsville et s’associa avec son père, Leslie Cayce, alors agent d’assurances. Edgar se mit à voyager de ville en ville, vendant des assurances ainsi que des livres et des articles de bureau. À vingt-trois ans, sa situation pécuniaire lui laissait entrevoir un mariage proche, lorsqu’il fut atteint d’une extinction de voix après avoir absorbé un sédatif. Il ne s’inquiéta pas immédiatement, croyant que l’affection passerait. Remarquant qu’elle persistait, il consulta en vain médecins et spécialistes.
Incapable de s’exprimer au-delà d’un murmure, il rechercha une activité professionnelle qui n’exigeât guère de parler. Il trouva à Hopkinsville une place idéale, comme apprenti-photographe. De la sorte, même si sa maladie s’avérait incurable, il serait près de Gertrude et des siens. Il regrettait souvent de ne pas avoir pu poursuivre ses études afin de devenir prêtre ou médecin, mais il se réconfortait en lisant la Bible et se réjouissait à l’idée de se marier et d’avoir des enfants.
Or l’hypnotisme et les spectacles théâtraux étaient très populaires à cette époque. Un hypnotiseur ambulant qui se faisait appeler « Hart, le roi du rire ! » parut au théâtre de Hopkinsville. Hart était consciencieux et avait du succès. Quand il fut au courant des ennuis de santé d’Edgar, il accepta d’essayer de le guérir. Dans une première séance, Hart l’hypnotisa et lui suggéra qu’il allait recouvrer la voix. À la grande surprise des personnes présentes, Edgar répondit d’un ton normal aux questions qu’on lui posa. Cependant, son cerveau n’obéit pas à la suggestion post-hypnotique de continuer à parler clairement après la séance. Hart réitéra la tentative à plusieurs reprises, obtenant toujours le même résultat : endormi, Edgar s’exprimait à la perfection ; éveillé, il retournait à son murmure antérieur. Les journaux locaux commentèrent l’événement, et lorsque Hart s’éloigna, pris par d’autres obligations, beaucoup de gens restèrent persuadés que l’hypnotisme était la solution au problème de Cayce.
Sachant que certains patients manifestaient sous hypnose des facultés de voyance, un spécialiste de New York, que le cas intéressait, conseilla de renouveler l’expérience mais, cette fois, en demandant à Edgar de se prononcer sur sa propre difficulté, au lieu de lui suggérer seulement de retrouver la voix. Ses parents s’y opposèrent parce que les séances avec Hart l’avaient affaibli et rendu extrêmement nerveux. Gertrude n’intervint pas, laissant son fiancé choisir lui-même, puisque Edgar aimait la photographie et que, de toute façon, ils pourraient vivre heureux ensemble.
Cayce décida de se soumettre à une ultime tentative sous la conduite d’un autodidacte de la localité, Al Layne, qui pratiquait l’hypnotisme et étudiait l’ostéopathie par correspondance. En outre, il proposa d’entrer dans un état analogue à celui qui lui permettait de mémoriser ses livres de classe dans son adolescence. Quand il fut endormi, Layne l’interrogea sur la cause de son mal et la manière d’y remédier. Et Cayce répondit ! Il définit le problème comme un trouble psychologique produisant un effet physique et recommanda que, pendant qu’il était inconscient, on lui suggérât d’intensifier la circulation sanguine dans la zone affectée. Layne s’exécuta. L’on put observer comment la partie supérieure de la poitrine et la gorge d’Edgar devinrent écarlates et chaudes au toucher. Edgar demeura ainsi une vingtaine de minutes, en silence. Il réclama ensuite qu’avant de l’éveiller, on lui intimât l’ordre de régulariser la circulation sanguine. Layne respecta ces instructions et, éveillé, Cayce s’exprimait parfaitement, rétabli de sa maladie qui avait duré un an. À cette date, le 31 mars 1901, Edgar Cayce avait donné sa première « lecture » psychique.
Aussi bien lui que ses parents et Gertrude se félicitèrent de cette issue inespérée. Maintenant, son but était de réussir dans la photographie et de se marier au plus tôt. Cayce, par conséquent, aurait négligé son don inappréciable, si Layne ne s’était pas intéressé à l’extraordinaire phénomène dont il avait été témoin. Depuis des années, Layne souffrait de l’estomac. Les docteurs se révélaient impuissants à soulager ses douleurs, et l’idée lui vint de solliciter une lecture à ce propos. Il était sûr que ses connaissances en médecine lui feraient identifier tout remède nuisible que pourrait indiquer Cayce. Malgré son scepticisme, celui-ci acquiesça, car il se sentait redevable envers Layne de l’avoir aidé à récupérer la voix. La lecture eut lieu de façon similaire à la précédente. Endormi, Edgar décrivit l’affection en détail et préconisa certaines plantes médicinales, un régime et des exercices physiques. En une semaine, Layne se portait tellement mieux qu’il s’enthousiasma davantage pour la faculté de Cayce et encouragea ce dernier à essayer de résoudre d’autres cas.
Edgar hésita, parce qu’il ne comprenait pas le phénomène et ne possédait aucune formation médicale. De plus, son seul objectif était de se marier, d’avoir des enfants et de mener une vie tranquille. Mais Layne lui répétait que si son talent s’avérait bénéfique, il avait la responsabilité morale de le vouer au service de l’humanité. Finalement, après avoir beaucoup discuté en famille, prié et examiné la Bible, Edgar accepta de poursuivre à deux conditions : d’une part, s’il émettait un jour quelque conseil dangereux, les lectures seraient aussitôt arrêtées ; d’autre part, il accorderait la priorité à son métier de photographe.
L’une des premières lectures fut réalisée pour une fillette de cinq ans nommée Amy Dietrich, gravement malade depuis déjà trois ans. À la suite d’une grippe, son cerveau ne se développait plus et de fréquentes convulsions agitaient son petit corps. En dépit des médecins et des spécialistes consultés, son état empirait. L’activité de son esprit paraissait nulle.
Layne dirigea la lecture et nota ce que dit Cayce en transe. Celui-ci déclara que le problème avait surgi peu avant que l’enfant ne s’enrhumât, lorsqu’elle s’était contusionné la colonne vertébrale dans une chute survenue en descendant d’une voiture à cheval (accident confirmé par la mère) ; des microbes de la grippe s’étaient logés dans la partie traumatisée de la moelle épinière, engendrant les convulsions. Edgar recommanda que Layne procédât à certaines manipulations ostéopathiques. Dans une lecture de contrôle, il mentionna que ces dernières n’avaient pas été correctement exécutées et donna de nouvelles instructions. Après plusieurs tentatives, Layne les accomplit de manière adéquate. Au bout de quelques jours, Amy appela par son nom une poupée avec laquelle elle jouait avant de tomber malade. Plus tard, elle reconnut d’autres objets et aussi ses parents. Les convulsions cessèrent complètement et, en moins de trois mois, l’enfant était florissante de santé, normale à tous égards.
Bien que ravi d’avoir pu se montrer utile, Cayce prétendait uniquement à une existence paisible. Cependant, l’enthousiasme de Layne, de son propre père et de gens tels que les parents d’Amy, l’empêcha de concrétiser son désir. Edgar continua à effectuer des lectures gratuites sous la supervision de Layne. Très vite, on découvrit qu’il n’avait besoin que du nom d’une personne et de l’endroit où elle se trouvait pour décrire son état général, diagnostiquer ses maux, prescrire un traitement et répondre aux questions la concernant. Si les lectures le troublaient, car il n’en saisissait guère le sens en lisant les notes de Layne, il n’oubliait jamais de remercier Dieu chaque fois que cette faculté lui permettait de secourir quelqu’un.
En ce temps-là, Edgar résidait à Bowling Green, à une centaine de kilomètres de Hopkinsville, et travaillait dans une librairie. Layne le rejoignait tous les dimanches afin d’obtenir des lectures pour ses patients. Le 17 juin 1903, après des fiançailles de plus de six ans, Gertrude Evans et Edgar Cayce célébrèrent leur mariage. Edgar ne s’habituait toujours pas aux lectures, mais sa vie le satisfaisait : il avait une épouse aimante, un foyer, un emploi bien rémunéré, et il enseignait le catéchisme. L’année suivante, il monta un studio photographique avec un associé.
Grâce à Cayce, Layne vit sa réputation et sa clientèle s’accroître à tel point qu’il décida de devenir ostéopathe professionnel. Il quitta Hopkinsville pour suivre les cours d’une école d’ostéopathie située dans le sud du Kentucky. Edgar se trompait en croyant que cela mettrait un terme aux lectures. En effet, il avait suscité la curiosité d’un groupe de médecins locaux. Ceux-ci pratiquèrent sur lui, parfois à son préjudice, des tests destinés à explorer la nature et l’origine de son pouvoir psychique.
Cayce se consacrait essentiellement à la photographie et excellait en son art. Le studio prospérait. Pourtant, lorsqu’un incendie détruisit une importante collection d’aquarelles et de gravures qu’il avait en dépôt, Edgar s’endetta. Neuf mois plus tard, un autre incendie dévasta le studio. Cayce le rouvrit en deux semaines. Il assuma seul les pertes parce que son associé s’était retiré de l’affaire. Gertrude retourna à Hopkinsville avec Hugh Lynn, leur fils né le 16 mars 1907. Edgar demeura à Bowling Green jusqu’à ce qu’il eût comblé son déficit. Il en partit ruiné en août 1909, et chercha un poste dans l’État de l’Alabama où les photographes étaient rares.
Pour Noël, il rendit visite à sa famille. Son père le présenta au docteur Wesley Ketchum, homéopathe récemment établi dans la ville. Ce dernier, qui avait entendu parler des lectures par l’un des patients de Layne, en sollicita une. Il venait de se diagnostiquer une appendicite et voulait savoir si Edgar serait capable de la détecter. Celui-ci décela un trouble très différent et proposa un traitement simple. Afin de le ridiculiser, Ketchum consulta un confrère, lequel corrobora les déclarations d’Edgar. Ainsi fut-il persuadé de la véracité des lectures.
Le docteur Ketchum commença à recourir à la faculté de Cayce dans les cas difficiles qu’il rencontrait. En 1910, il soumit un rapport à laSociété américaine de recherches cliniques, qualifiant Cayce de génie en médecine. Il en résulta que le 9 octobre, le journal The New York Times publia un long article intitulé : « Un homme inculte devient médecin sous hypnose. » Les requêtes pour des lectures affluant de toutes parts, le docteur Wesley Ketchum, Edgar Cayce, Leslie Cayce et Albert Noe, hôtelier fortuné, fondèrent la Psychic Reading Corporation(Société de lectures psychiques). Edgar revint à Hopkinsville, où il installa un studio photographique, le Studio d’art Cayce. Chaque jour, durant ses heures libres, il donnait des lectures psychiques sur des problèmes médicaux. Il était cependant beaucoup plus heureux dans ses activités de photographe, et il lui faudrait encore un an avant de changer d’attitude envers les lectures.
Quand George Dalton, riche entrepreneur de construction, se fractura la jambe et la rotule sur un chantier, plusieurs médecins lui dirent qu’il ne pourrait plus se déplacer normalement à cause de la gravité de la blessure au genou. Non satisfait du diagnostic, Dalton prit l’avis du docteur Ketchum. Dans une lecture, Edgar ordonna de consolider la rotule avec des clous. Une telle méthode était inconnue à l’époque, mais le docteur Ketchum eut confiance en Cayce et pratiqua l’opération chirurgicale. En quelques mois, Dalton marchait comme si l’accident n’était pas arrivé.
Gertrude et Edgar eurent un second fils en mars 1911, Milton Porter. Peu après la naissance, le bébé fut atteint de toux convulsive puis de colite. Malgré l’intervention de divers médecins, sa santé se détériora et les docteurs abandonnèrent tout espoir de le sauver. Cayce effectua alors une lecture. Il indiqua que Milton Porter était déjà trop malade et irrémédiablement perdu. L’enfant mourut en moins de deux mois.
Cayce et son épouse sombrèrent dans une profonde dépression. Lui se reprochait de ne pas avoir pensé plus tôt aux lectures. Ceci aurait peut-être épargné la vie du bébé ; mais maintenant, il ne le saurait jamais. Quant à Gertrude, elle contracta une pleurésie qui, en empirant, l’obligea à garder le lit.
Vers la fin de l’été, le médecin de Gertrude modifia son diagnostic et informa Edgar qu’elle avait la tuberculose et dépérissait. Un spécialiste confirma la terrible réalité et tous, excepté son mari, se résignèrent à sa mort imminente. Edgar en appela à une lecture. Celle-ci rendait espoir et recommandait qu’en plus de prendre certaine préparation pharmaceutique, Gertrude se décongestionnât les poumons en inhalant les vapeurs se dégageant d’un tonnelet de chêne partiellement rempli d’eau-de-vie de pomme. Les docteurs décrétèrent que le remède se révélerait inutile, pourtant Ketchum le prescrivit. Au bout de deux jours, la fièvre était tombée et Gertrude se sentait mieux. Son état continua de s’améliorer et, en novembre, même les médecins se montrèrent optimistes. En janvier 1912, Gertrude était presque totalement remise de sa maladie.
Cette année-là, un délégué de l’université de Harvard, le docteur Hugo Münsterberg, se présenta à Hopkinsville pour s’enquérir du talent psychique de Cayce. Il envisageait de ternir sa réputation en prouvant son charlatanisme. Lorsqu’il partit, il était convaincu de la légitimité et de l’efficacité des lectures. Il incita Edgar à exercer son don hors du commun qui apaisait tant de souffrances.
Cayce rompit son association avec Ketchum et Noe, et alla travailler comme photographe à Selma, en Alabama. L’année suivante, il acheta lui-même le studio dont il était gérant et fit venir Gertrude et Hugh Lynn. Là, il put échapper à sa notoriété grandissante et mener une vie tranquille en famille. Toutefois, cela ne dura guère. Un jour, son fils se brûla sévèrement les yeux en jouant dans le studio avec de la poudre de magnésium servant au flash. Les médecins affirmèrent que l’enfant ne recouvrerait pas la vue et préconisèrent l’ablation d’un œil. Dans une lecture, Cayce assura que Hugh Lynn n’avait point perdu la vue ; celui-ci devait rester dans une chambre obscure pendant deux semaines, en ayant constamment sur les yeux des compresses imprégnées de la solution spécifiée par les docteurs, additionnée d’un ingrédient. Il n’y eut pas d’intervention chirurgicale et, quand on lui ôta les bandages, l’enfant voyait ! Les journaux locaux relatèrent l’épisode, de sorte que Cayce, à nouveau renommé, donna des lectures en plus de s’occuper du studio photographique. Par ailleurs, comme dans toutes les villes où il avait vécu, il participait aux activités de la paroisse et enseignait le catéchisme. Le 9 février 1918, Gertrude et Edgar eurent un autre fils, Edgar Evans.
Le nombre croissant de requêtes pour des lectures fit apparaître une difficulté : beaucoup de gens ne trouvaient pas de médecins disposés à observer les instructions d’un homme qui leur était inconnu et qui diagnostiquait, dans un état d’auto-hypnose, les maladies de patients que souvent lui-même n’avait jamais vus. Cayce commença à songer à un hôpital où docteurs, infirmiers et thérapeutes appliqueraient les traitements mentionnés dans les lectures.
Ce rêve de l’hôpital l’amena à s’associer avec des hommes cherchant du pétrole au Texas. Edgar se rendit là-bas dans le dessein de procéder à des lectures sur de possibles sites d’exploitation. On édifia un derrick et fora un puits ; néanmoins, on ne put atteindre le gisement à cause de multiples obstacles. Tout en précisant que les renseignements qu’elles fournissaient ne devaient pas être employés à des fins personnelles, les lectures signalèrent que certains associés de Cayce ne partageaient point son ambition de créer un hôpital et désiraient uniquement s’enrichir.
Après cette tentative décevante qui avait duré quatre ans, Edgar retourna à Selma. Il reprit son existence là où il l’avait laissée, avec son épouse, ses deux enfants, son travail et sa fonction à l’Église. Ses leçons de catéchisme devinrent les plus populaires de la région, car il savait animer les personnages et les récits bibliques. En septembre 1923, il engagea une secrétaire du nom de Gladys Davis pour transcrire ce qui se disait au cours des lectures, alors conduites par Gertrude.
Jusqu’à ce moment, l’information psychique communiquée par Cayce concernait exclusivement la médecine. Cependant, Arthur Lammers, imprimeur de la ville de Dayton, en Ohio, passionné de philosophie et de métaphysique, sollicita une lecture sur son horoscope.[3] Dans la partie finale, Edgar fit une curieuse déclaration : « Il fut moine dans le passé », posant ainsi l’hypothèse de la réincarnation et ouvrant la porte à de nouvelles perspectives.
Cette révélation constitua un dilemme pour Cayce : s’il ne doutait pas de l’utilité et de l’exactitude des lectures en matière de santé, une telle référence directe à la réincarnation lui semblait s’opposer aux principes chrétiens traditionnels. Il pria à cet égard, interrogea son être intérieur, effectua des lectures et relut entièrement la Bible sous l’angle de la réincarnation. De cette manière, il acquit une sublime vision d’unité entre les grandes religions du monde, centrée sur le judéo-christianisme.
Edgar Cayce découvrit que le concept de la réincarnation s’appuyait sur les notions philosophiques suivantes : la vie est éternelle et possède un but ; tout ce qui existe émane de Dieu et fait partie de Dieu ; en tant qu’âmes, nous sommes enfants du Créateur et, par conséquent, égaux ; nous avons reçu le libre arbitre — un jour, nous choisissons le chemin de l’altruisme. Cayce s’aperçut que la réincarnation, compatible avec n’importe quelle religion, s’accordait avec les enseignements du Christ tels qu’il les comprenait.
À partir de cette date, Edgar réalisa des lectures, non plus sur le seul corps physique, mais aussi sur l’esprit et l’âme. Il pouvait indiquer aux gens qui le consultaient quelles avaient été leurs vies antérieures et comment celles-ci se répercutaient sur leur incarnation actuelle. Ces exposés furent appelés « lectures de vie ». Avec le temps, l’information transmise se diversifia et embrassa une vaste gamme de sujets. Elle aborda, entre autres, des préceptes mentaux et spirituels, des considérations inédites sur la psychologie et la parapsychologie, des conseils destinés à améliorer les relations humaines, l’histoire de la Création, les civilisations disparues, une description fascinante de la vie de Jésus.
Les lectures étant de plus en plus demandées, Cayce abandonna son studio photographique afin de s’y consacrer pleinement et de rechercher des investisseurs pour la construction de l’hôpital. Il se mit à accepter les rémunérations, sans jamais toutefois refuser d’aider ceux qui ne pouvaient payer ses services. En vertu de l’indiscutable bienfait des lectures, plusieurs personnes s’offrirent à commanditer l’hôpital dont il rêvait. Néanmoins, un groupe voulait le bâtir à Chicago, un autre à Dayton, tandis que les lectures spécifiaient Virginia Beach ou les alentours. Finalement, Morton Blumenthal, agent de change à la Bourse de New York, consentit à financer le projet à l’endroit préconisé.
En septembre 1925, la famille Cayce, accompagnée de Gladys Davis, s’installa à Virginia Beach, en Virginie. Une organisation, Association of National Investigators, Inc. (Association de chercheurs nationaux), fut fondée en 1927. Sa mission était d’analyser et d’expérimenter l’information contenue dans les lectures ; sa devise :« Rendons manifeste notre amour pour Dieu et l’humanité. » L’année d’après, le 11 novembre 1928, l’Hôpital Edgar Cayce fut inauguré. Des patients venaient de tout le pays, désireux d’obtenir des lectures et de recevoir les soins d’un personnel compétent. Lors des lectures, Cayce diagnostiquait les maladies et prescrivait différents modes de traitement, depuis un changement de régime alimentaire jusqu’à une intervention chirurgicale. Il ne favorisait aucune branche de la médecine, mais les recommandait toutes, sélectionnant dans chaque cas les plus appropriées à l’état du patient.
Le krach boursier d’octobre 1929 marqua l’aube de la grande crise économique. Malgré cela, une université à vocation humanitaire, Atlantic University (Université Atlantique), débuta ses cours en 1930. En février 1931, l’hôpital dut fermer et l’organisation se dissoudre, par manque de ressources financières. L’université parvint à survivre jusqu’à Noël.
En juin de la même année, l’A.R.E., Association for Research and Enlightenment, Inc. (Association pour la recherche et l’éclairement), fut créée dans le but d’étudier et de diffuser les lectures de Cayce. L’association se concentra essentiellement sur la médecine holistique ; la réincarnation ; les rêves et leur interprétation ; les phénomènes psychiques ; le pouvoir de la pensée ; la prière et la méditation ; les principes philosophiques et spirituels.
De nombreuses personnes souhaitant développer leur perception extrasensorielle s’adressaient à Edgar Cayce. Celui-ci leur répliquait qu’elles devaient d’abord s’efforcer d’élever leur niveau de conscience, puisque les aptitudes paranormales provenaient de l’âme. Il leur assurait que si elles cultivaient les valeurs spirituelles, leurs facultés psychiques s’accentueraient naturellement, selon leurs besoins et le motif de leur présente incarnation. Cayce leur expliquait que si elles étaient disposées à incorporer les préceptes des lectures à leurs croyances religieuses ou philosophiques, elles obtiendraient des résultats favorables. Dans le cas contraire, il leur enjoignait d’ignorer les lectures.
Au fil des ans, les pouvoirs psychiques de Cayce s’amplifièrent. Un jour, il sortit en courant de la pièce où il se trouvait, terriblement angoissé car il avait vu que trois jeunes soldats auxquels il songeait ne rentreraient pas de la guerre. En outre, il distinguait les auras, définies comme le champ d’énergie lumineuse existant autour de tout ce qui vit. Il percevait ainsi la condition physique et émotionnelle des gens.
À mesure que sa réputation s’étendait, davantage de sceptiques arrivaient à Virginia Beach dans l’unique dessein de l’accuser de fraude. Tôt ou tard, ils étaient convaincus de sa sincérité et de l’authenticité de son œuvre ; beaucoup sollicitaient même des lectures. Parmi eux, l’écrivain Thomas Sugrue, catholique fervent venu avec l’intention de mettre en évidence ce qu’il estimait être une imposture, rédigea la biographie « Il est un fleuve », publiée en 1943 du vivant de Cayce. De façon analogue, la revue Coronet, très populaire à cette époque, divulgua les conclusions de son enquête dans un article intitulé : « L’homme prodigieux de Virginia Beach ». Ce reportage eut tellement de succès que Cayce devint plus célèbre que jamais.
Durant la seconde guerre mondiale, Edgar Cayce recevait des sacs de courrier. Pour tenter de satisfaire aux requêtes croissantes, il porta le nombre de lectures quotidiennes à six, au mépris de ses lectures personnelles qui l’avertissaient du danger d’en effectuer plus de deux par jour. En dépit de cela, il fallait demander une lecture deux ans à l’avance.
Au printemps 1944, Edgar commença à perdre ses forces. Les lectures lui conseillaient le repos, néanmoins il se sentait obligé de continuer à assister ceux qui recouraient à lui. Finalement, il tomba d’épuisement et, comme il avait réalisé sa première lecture pour lui-même en 1901, il se donna la dernière, en septembre 1944. Celle-ci l’exhortait à suspendre ses activités ; lorsque Gertrude s’enquit pendant combien de temps, la réponse fut : « Jusqu’à ce qu’il se rétablisse ou décède. » Ce mois-là, il eut une attaque d’apoplexie et resta partiellement paralysé. Vers la fin de l’année, ses amis redoutèrent le pire. Edgar leur dit qu’il « guérirait » après le nouvel an, mais ils comprirent qu’il annonçait en réalité sa mort, laquelle se produisit le 3 janvier 1945. Jusqu’alors, personne n’avait remarqué que Gertrude était malade, tant elle se montrait courageuse et cachait ses propres tourments. Elle s’éteignit trois mois plus tard, le dimanche de Pâques.
En attendant que les enfants de Cayce revinssent de la guerre, Gladys Davis s’occupa d’archiver, de classer et de cataloguer le contenu des lectures qu’elle-même avait, en bonne partie, notées puis recopiées avec effort et patience. Elle termina le projet en 1971, un quart de siècle après l’avoir entrepris ! Au cours de son travail, elle put apprécier l’importance et la variété des thèmes mentionnés dans les lectures. Celles-ci couvrent quelque dix mille sujets différents et répondent à presque toutes les questions imaginables au temps de Cayce. En plus d’assumer cette tâche considérable, Gladys fut secrétaire des organisations liées à l’œuvre de Cayce, jusqu’à sa mort en 1986 à l’âge de quatre-vingt-un ans.
Hugh Lynn Cayce se chargea de l’A.R.E. Il éveilla l’intérêt de bien des gens pour les concepts holistiques des lectures et le rôle de l’association. Quand il décéda en 1982, les membres étaient passés de seulement quelques centaines à des dizaines de milliers. Aujourd’hui, d’innombrables personnes dans le monde bénéficient du legs d’Edgar Cayce sur la santé, la réincarnation, les rêves, la perception extrasensorielle, la méditation, la croissance spirituelle, l’étude comparative des religions, la vie dans l’au-delà, l’astrologie, les prophéties, les problèmes mondiaux, et davantage.
D’où provenait le savoir transmis dans les lectures ? Cayce acquérait en général ses éléments de deux manières distinctes : en entrant en contact avec le subconscient de ceux pour qui il effectuait les lectures ; et en puisant dans « les annales akashiques », qu’il appelait aussi « le livre de la mémoire de Dieu », archives complètes pour toutes les âmes depuis leur création, inscrites dans les coordonnées espace-temps. Ayant accès aux sources universelles de connaissance, Cayce était capable de disserter sur n’importe quelle matière.
Actuellement, diverses organisations exploitent les renseignements fournis par Edgar Cayce. A.R.E., Association for Research and Enlightenment, Inc. (Association pour la recherche et l’éclairement), est une association d’envergure mondiale qui continue à approfondir et à documenter les lectures. Elle en communique les préceptes au moyen de publications, de conférences, de séminaires, de réunions, ainsi que d’activités éducatives, culturelles et sociales pour adultes et jeunes.E.C.F., Edgar Cayce Foundation (Fondation Edgar Cayce), est une organisation autonome légalement responsable des lectures. Elle examine les rapports entre les notions transmises par Cayce et celles procédant d’autres tendances. A.U., Atlantic University (Université Atlantique), qui avait fermé ses portes en 1931, les rouvrit en 1985. Parmi les disciplines enseignées dans son programme de maîtrise figurent la philosophie des lectures d’Edgar Cayce, la vie intérieure, la parapsychologie et les religions comparées. The Cayce-Reilly School of Massotherapy (l’École de massage Cayce-Reilly) forme masseurs et thérapeutes selon les principes holistiques des lectures. H.R.C., Health and Rejuvenation Center (Centre de santé et de rajeunissement), utilise de tels concepts dans ses thérapies naturelles. Département de santé de l'A.R.E., ledit centre aide des patients et explore les sujets médicaux abordés par Cayce, en tenant compte des progrès de la médecine moderne.
L’existence de toutes ces organisations témoigne que l’information psychique contenue dans les lectures d’Edgar Cayce, photographe du début du vingtième siècle originaire de la campagne, a subi avec succès l’épreuve de l’intense investigation dont elle fait l’objet depuis de nombreuses années.
http://www.edgarcayce.org/en_francais/qui_fut_edgarcayce.html#to
[1] Le mot « psychic » a en anglais un sens très large : il recouvre à la fois ce que le français sépare en « psychique » et « parapsychique ». Mais parce qu’il est constamment utilisé pour qualifier le don d’Edgar Cayce sous ses différents aspects, nous l’employons en maintes occasions en anglais, même lorsqu’il se réfère au paranormal.
[2] Traduction possible : Association pour la recherche l’approfondissement spirituels
[3] Lecture 5717-1
Prophéties d'Edgar Cayce
Au début du XXème siècle, il parlait déjà de la planète Pluton (bien avant sa découverte), de l'énergie atomique, de la télévision et du rayon laser (bien avant leur invention), ainsi que de l’aura et des glandes endocrines (dont l'importance était alors totalement sous-estimée). On commence d’ailleurs à s'apercevoir qu'il était non seulement un grand guérisseur et un extraordinaire visionnaire, mais aussi un véritable Initié de la Science ésotérique.
Dorothée Koechlin de Bizemont a consacré une partie de sa vie à traduire les 14.256 lectures d’Edgar Cayce et à faire connaître le message de cet être hors du commun auprès du public francophone. Or, plus les années passent et plus on s’aperçoit que les pièces du « puzzle prophétique » qu’il construisit dans les années 1920 – 1930, se mettent désormais en place avec une précision déconcertante.
Voici quelques extraits de son article paru récemment à ce sujet dans le numéro 12 de l’excellente et toute nouvelle revue « Sacrée Planète » (anciennement « Stargate »).
Visions d’Edgar Cayce sur les grands bouleversements climatiques
Edgar Cayce a annoncé en 1936 : « Le glissement de l'axe des pôles, c'est-à-dire le commencement d'un nouveau cycle, se fera d'abord en douceur. Puis, il viendra un temps où, le processus s'accélérant, il deviendra violent, sous forme d'éruptions volcaniques, séismes, pluies diluviennes, tsunamis, etc. » (lecture 826-8 du 11 août 1936)
Lors du tsunami de décembre 2004, le bon sens populaire a parfaitement compris que quelque chose venait de changer et que bien d'autres choses étaient sur le point de changer.
Mais pour les lecteurs d'Edgar Cayce, il n'y avait pas de surprise. Il l'avait prophétisé depuis longtemps ! « Le renversement de l'axe des pôles aura comme conséquence que les pays à climat froid et semi-tropical deviendront tropicaux, avec des mousses et des fougères » (lecture 3976-15)
Les zones climatiques, en effet, sont la conséquence de l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport au plan de son écliptique. Autrement dit, l'axe des pôles n'est pas à angle droit de l'écliptique (c'est-à-dire du trajet de la Terre dans sa course autour du Soleil. Si cet axe se met à bouger, les saisons vont se télescoper ! Le changement, d'ailleurs, ne se fera pas d'un seul coup, mais progressivement, au moins au début.
La Terre est normalement inclinée sur le plan de l'écliptique, c'est-à-dire son trajet autour du Soleil, et c'est cette inclinaison (actuellement de 22°27) qui provoque les «ceintures climatiques», c'est-à-dire les saisons. Mais si l'axe des pôles Nord/Sud change de position, plus rien ne sera pareil.
« II y a dans chaque être humain, des forces profondes qui font écho aux forces créatrices du monde de la matière - Cela commencera dans les années 58 à 98 lorsque viendront les temps où la lumière du Christ pourra être vue sur les nuages … » (lecture 281-5)
En effet, les géophysiciens constatent déjà depuis quelques années que le pôle Nord magnétique se déplace. Il n'est plus à l'endroit où il était il y a cinquante ans. On sait que la migration des pôles (tant géographiques que magnétiques) est un phénomène connu depuis longtemps en géophysique, car le pôle géographique tend naturellement à s'aligner vers le pôle magnétique.
On a retrouvé des fossiles de palmiers et de fougères géantes sous la place de la Concorde, du temps où Paris était une lagune tropicale, il y a de cela, des millions d'années. Donc les pôles sont baladeurs... et ce n'est nullement de la science-fiction, c'est une réalité scientifique.
Quant à la partie de cette prophétie qui évoque le visage du Christ « sur les nuages », elle s'est réalisée pendant la guerre de Corée. De très nombreux habitants de Séoul, observant un combat aérien qui se déroulait au-dessus de leurs têtes, ont aperçu dans le ciel un gigantesque visage du Christ dessiné par les nuages (un visage ressemblant étrangement à celui du suaire de Turin). J'ai vu les photos qui en ont été prises, et ont paru dans les journaux américains, coréens et japonais, dont j'ai encore les coupures. C'est très spectaculaire.
« la Terre se rompra dans l'ouest de l'Amérique. La plus grande partie du Japon doit s'effondrer dans la mer. La partie supérieure de l'Europe se trouvera changée en un clin d'œil. De la terre ferme apparaîtra au large des côtes est de l'Amérique. Il y aura des soulèvements dans l'Arctique et l’Antarctique, ce qui amènera des éruptions volcaniques dans les régions torrides. » (même lecture 3976-15)
D'autres prophéties confirment celle-ci, annonçant entre autres, le grand tsunami qui doit ravager New-York (également prophétisé par les Frères de Lumière à Sarlat en mars 2005 (Cf. le site des Êtres de Lumière), et par Ned Dougherty (Cf. notre page Raz-de-marée sur la côte est des Etats-Unis).
Edgar Cayce ajoute : « Si vous constatez une activité accrue du Vésuve, ou de la Montagne pelée en Martinique, alors la côte Sud de la Californie et le pays compris entre Salt Lake City et le sud du Nevada peuvent s'attendre à une prochaine inondation due à des tremblements de terre... (lecture 270-35 du 21 janvier 1936). Il conseille aussi de surveiller l'Etna de près.
Ces catastrophes sont-elles inéluctables et inéluctablement apocalyptiques ? D'après Edgar Cayce, ce qui les aggraverait, c'est la négativité des humains. Il rend l'humanité responsable d'une grande partie des cataclysmes. Lorsque l'on voit la pollution galopante, la mer souillée par les hydrocarbures, les rivières transformées en égouts, on comprend une partie de ce qu'il voulait dire, mais une partie seulement. Car ce sont nos pensées et nos projections mentales et émotionnelles qui sont la principale cause des catastrophes passées, présentes et à venir.
« Comme nous l'avons si souvent indiqué ici, ce n'est pas le monde, la Terre, les conditions géologiques ni même les influences planétaires qui régissent l'homme. C'est plutôt l'homme qui, par sa soumission aux lois divines, est capable de mettre de l'ordre dans le chaos ; ou s'il les méprise, s'il refuse de s'y associer, peut créer le chaos et ouvrir la porte aux forces qui détruiront son milieu de vie...» (lecture 416-7)
C'est évidemment ce que nous faisons à l'heure actuelle. La course à la consommation a pour résultat de détruire les forêts. Votre table de cuisine était peut-être il n’y pas si longtemps un arbre qui faisait partie du territoire d'un Indien d'Amazonie qui se retrouve aujourd'hui dans un bidonville. Notre faune est décimée par les pesticides qui amènent la disparition des cigognes, des hirondelles, des moineaux et de nos derniers rapaces et qui nous rendent malades (pourquoi avons-nous de plus en plus de cancers ?)
« Quand ces changements géologiques deviendront-ils apparents ? » avait demandé un consultant d'Edgar Cayce visiblement inquiet.
« Lorsque se produiront les premières cassures dans les mers du Sud, et dans le sud Pacifique, ces bouleversements entraîneront des submersions, et au contraire, des émergences de terres à l'autre bout du monde, c'est-à-dire en Méditerranée, dans la zone de l'Etna. Alors vous saurez que cela a commencé. » (lecture 311-8, avril 1932)
Faut-il pour autant céder à la panique ? Mais sûrement pas. Déjà, pour commencer, les gens peuvent être avertis. On l'a bien vu en Thaïlande, lors du récent tsunami. Certains, plus à l'écoute de la nature que d'autres, ont compris ce qui se préparait, ce qui leur a sauvé la vie. Ils ont observé les animaux, ils ont respecté leur intuition profonde, et ont ainsi utilisé les quelques minutes de répit dont ils disposaient pour gagner des lieux en hauteur, échappant ainsi en partie aux flots.
« En pareil cas, » préconise Edgar Cayce, « il faut entrer dans son moi profond, en s'ouvrant aux perspectives spirituelles par la méditation telle que nous vous l'avons enseignée ici. Il faut entourer son moi de la Conscience christique, et celle-ci vous servira de guide dans ce qui vous sera ainsi dévoilé. Ces puissances d'intuition, qui surgissent dans les profondeurs du moi lors de la méditation, vous donneront beaucoup d'informations et vous guideront.» (lecture 513-1)5
Dans mon dernier ouvrage, "Edgar Cayce, la mémoire spirituelle de la matière", j'ai raconté l'histoire merveilleuse de ce soldat japonais, oublié par les siens, à la fin de la guerre du Pacifique, sur une île déserte. N'ayant personne à qui parler, le malheureux avait fini par établir un dialogue avec les arbres et les plantes de son entourage. Et quel dialogue ! Subtil, intelligent, amical ! Les plantes lui indiquaient quels fruits manger, quelles racines utiliser pour se soigner... C'était comme si elles veillaient sur lui ! Un matin en se réveillant, il leur trouva l'air triste. « Qu'avez-vous, chères amies ? » demanda-t-il. « C'est que voilà arrivé le jour de notre séparation ! Aujourd'hui des hommes vont venir te chercher, et tu vas nous quitter pour toujours... »
Incrédule, le soldat japonais décida néanmoins d'aller sur le rivage, et là, il aperçut un bateau japonais. Il fit de grands signes. On le vit et l'on vint le chercher.
De retour au Japon, il fut longuement interrogé par des enquêteurs scientifiques sur la façon dont il avait survécu. « C'est grâce aux plantes » expliqua-t-il aux psychologues « Elles me parlaient. »
- « Que voulez-vous dire ? »
- « Ce que je vous dis, c'est que littéralement, elles me parlaient. Elles me disaient quoi manger, quoi éviter, comment me soigner. »
Et il donna de nombreux exemples très concrets. Il apprit alors que des milliers d'autres soldats japonais avaient été comme lui, oubliés sur un îlot du Pacifique, lors de la dernière défaite, puis de la retraite des armées impériales. Bien des années après la fin de la guerre du Pacifique, on les retrouva. Ils étaient tous dans une surprenante forme physique et mentale ! Et tous, ils racontèrent la même histoire : ils avaient été sauvés, guéris, pris en charge en somme, par ces dévas végétaux des jungles isolées du Pacifique.
Dans la plupart des catastrophes, il y a des survivants, ce qui n'est nullement un hasard. Souvent les rescapés disent avoir reçu une sorte de prémonition, d'avertissement intérieur, et avoir eu la vie sauve grâce au fait qu'ils ont écouté et pris au sérieux les signes que leur envoyait notre mère la nature.
Vous souvenez-vous du terrible tremblement de terre qui avait ravagé le Caucase il y quelques années ? Une école entière avait été détruite, et tous les enfants étaient morts.., tous sauf ceux d'une classe que leur maîtresse avait fait sortir dans la cour avant l'heure.
« Pourquoi avez-vous fait sortir les enfants en récréation, à ce moment-là ? » lui demanda-t-on.
- « Je ne pouvais plus obtenir leur attention. Ils mettaient tous la main à l'oreille en me disant qu'ils entendaient un bruit bizarre. Je leur ai demandé ce qui leur arrivait. »
- «On ne sait pas, » m'ont-ils répondu, «un bruit comme on n'en a jamais entendu, ça gronde, ça siffle ... on a peur...»
L'institutrice n'entendait rien. Mais comme les enfants avaient la tête ailleurs, elle décida de les envoyer jouer dehors avant l'heure prévue. Cinq minutes plus tard, l'école était secouée par le séisme et son toit s'effondrait sur les autres classes..
"Ceux qui pratiquent la méditation auront les moyens de se protéger, tels ces Atlantes sauvés lors de la grande catastrophe qui engloutit leur continent : « Leur sauveur était un Guide Atlante, un Initié, gardien des informations secrètes. C'est à lui qu'étaient confiés les messages des visiteurs d'autres sphères. C'est lui qui transmettait ces messages. Ce fut lui qui reçut l'information annonçant que les enfants de la Loi du Un devaient émigrer dans d'autres pays. Il fut l'organisateur des expéditions qui quittèrent l'Atlantide juste avant son effondrement." (lecture 1681-1, extrait de "L'Univers d'Edgar Cayce").
Alors, chers amis lecteurs, inutile de se faire une grande frayeur à l'avance ! Ceux qui doivent être prévenus le seront. Ceux qui feront ce qu'il faut à ce moment-là seront préservés. Mais ne comptez pas sur la télé pour vous dire quoi faire, bien au contraire !
Dorothée Koechlin de Bizemont pour le compte du magazine "Sacrée Planète"
Ceux qui doivent être prévenus le seront. Le message viendra du ciel !
Les scientifiques donnent raison à Edgar Cayce
Le basculement des pôles ? Certains vous diront : « Vous plaisantez ? C'est de la science-fiction ! » Mais en réalité, c'est une vieille histoire qui intéresse depuis longtemps les savants. Les géologues ont mis en évidence ce qu'ils appellent "la migration" des pôles magnétiques au cours des âges. On a trouvé, par exemple, que dans les coulées de lave sortant des volcans, les particules ferromagnétiques s'orientent - pendant le refroidissement de la coulée - selon le champ magnétique terrestre. Elles indiquent le Nord magnétique au moment de l'éruption. On s'est aperçu en étudiant les coulées anciennes que le Nord magnétique a beaucoup voyagé !
Le même phénomène a pu être identifié dans des poteries préhistoriques qui sont restées à la place où elles avaient été cuites. On a pu observer que les particules métalliques contenues dans l'argile se sont orientées pendant la cuisson et le refroidissement vers le Nord magnétique de l'époque, qui, dans bien des cas, n'était pas au même endroit que l'actuel. Ainsi, on a la preuve scientifique du déplacement du pôle Nord magnétique.
Est-ce pour autant la preuve que le pôle nord géographique s'est, lui aussi déplacé ? La Terre est un gigantesque aimant qui, comme tous les aimants, comporte un pôle négatif et un pôle positif. Les boussoles indiquent le pôle nord magnétique et non le pôle nord géographique qui n'est jamais très loin. Les scientifiques ont longtemps pensé que ces déplacements du nord magnétique étaient simplement dus aux variations naturelles du champ magnétique de la Terre et ne pouvaient en aucun cas déclencher une catastrophe géographique. Mais les plus éminents spécialistes ne sont désormais plus de cet avis...
Immanuel Velikovsky, auteur de "Mondes en collision", a été le premier à soutenir, dès 1950, que la Terre avait eu une histoire des plus "sportives", parsemée de collisions avec d'autres corps célestes, de galipettes apocalyptiques... bref, de plaies et de bosses, sans douceur aucune ! Velikovsky a mené une recherche historique très approfondie, qui montre que la mémoire des peuples antiques conserve le souvenir d'un basculement de la Terre.
La Terre a probablement eu une histoire parsemée de collisions, de plaies et de bosses apocalyptiques.
Ainsi, dans un ouvrage de l'auteur latin Pomponius Melaque, il est écrit : « Les Égyptiens ont déjà vu la course des étoiles changer quatre fois de direction, et le Soleil s'est couché déjà deux fois dans la partie du ciel où il se lève aujourd'hui. »
Hérodote rapporte la même chose d'ailleurs - et Velikovsky de citer des textes indiens, chinois, mayas, sumériens, etc.
Bien entendu, le monde de la science tenta alors de le tourner en ridicule. Mais d'autres vinrent conforter son hypothèse, notamment Wegener, avec sa théorie de "la dérive des continents". Wegener, méprisé, rejeté, il y a encore quelques années commence enfin à être reconnu. Il croit, lui aussi, que la Terre a basculé jadis de façon brutale, ce qui aurait provoqué de vastes inondations, ce que l'on a appelé "le déluge".
Récemment, des observations plus précises ont confirmé que l'axe de la Terre n'était pas aussi stable qu'on l'avait cru. On a constaté que le pôle Nord géographique était sujet à différentes sortes d'oscillations encore mal connues. Si bien qu'au fond, le basculement subit de l'axe des pôles est la seule explication rationnelle qui rendrait compte de tout ce que les savants constatent sans pouvoir l'expliquer : les changements de climat, les glaciations, la dérive des continents et la tectonique des plaques, la surrection des chaînes alpines, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les raz-de-marée, tout !
L'homme est-il responsable oui ou non, de ce phénomène de basculement de l'axe des pôle? D'après les nombreux messages qui nous parviennent actuellement des mondes de Lumière, il semble qu'il y ait une sorte de cycle géophysique inévitable, mais aggravé par l'activité destructrice de l'homme. Cette activité s'exerce bien évidemment au plan physique mais aussi et même principalement au plan psychique.
Chacun d'entre nous est ainsi personnellement responsable de l'avenir de l'ensemble de l'humanité. Il est temps non seulement d'en prendre conscience, mais d'en tirer les conséquences.
Extraits du magazine "Sacrée Planète" N°12
Bibliographe – février 2006
http://www.bibliographe.com/nature/html/edgar_cayce_prophete.html
® A.R.E., 2002 Inc. All rights reserved. Edgar Cayce Readings © 1971, 1993, 1994, 1995, 1996 by the Edgar Cayce Foundation.
http://www.edgarcayce.org/en_francais/qui_fut_edgarcayce.html#to
Chaque année, des milliers de personnes, dans le monde entier, découvrent la vie et l’œuvre d’un homme qui ressembla à bien d’autres à de nombreux égards, tendre époux, père de deux enfants, photographe passionné et amateur de jardinage ; mais qui se distingua par son talent psychique[1], l’un des plus fiables et vastes de tous les temps. Cet homme se nommait Edgar Cayce.
Soucieux d’aider ses semblables, il effectua, pendant quarante-trois ans, ce que l’on appelle des « lectures ». Il s’allongeait sur un divan, croisait les mains au niveau du plexus solaire et se plongeait dans un sommeil auto-hypnotique. Une fois dans cet état de transe, il suffisait de lui indiquer le nom d’une personne et l’adresse où celle-ci se trouvait, pour qu’il pût parler d’elle et répondre aux questions qui lui étaient posées à son sujet. Cayce dissertait généralement de sa voix habituelle. Une sténographe notait ce qui se disait au cours de la séance, puis le dactylographiait, envoyait l’original à l’intéressé et en archivait le double.
Aujourd’hui, l’A.R.E. (Association for Research and Enlightenment, Inc.)[2], association qu’Edgar Cayce créa en 1931 à Virginia Beach, en Virginie, possède dans sa bibliothèque, à la disposition du public, 14 306 lectures réalisées par Cayce, auxquelles ont été joints les rapports, les commentaires et les témoignages correspondants. Ces lectures représentent l’ensemble le plus considérable de documents psychiques ayant une même provenance. L’A.R.E., qui ne comptait que quelques centaines de membres à la mort de Cayce en 1945, est actuellement une organisation d’envergure mondiale. Elle permet aux gens qui le souhaitent de transformer leur existence grâce à l’œuvre de cet homme très simple qui manifesta d’exceptionnelles facultés psychiques.
Edgar Cayce naquit près de Hopkinsville, dans l’État du Kentucky, le 18 mars 1877. Aîné de cinq enfants, il fut élevé avec ses quatre sœurs dans le cadre de la vie rurale de la fin du dix-neuvième siècle, entouré de ses grands-parents, oncles, tantes et cousins, qui habitaient aux environs. Il aimait à jouer avec de petits compagnons fictifs, lesquels disparurent au fur et à mesure qu’il grandissait. À cette époque, le pays traversait une renaissance religieuse dont l’ardeur pouvait expliquer, au moins partiellement, le profond attrait d’Edgar pour la Bible et son aspiration à devenir médecin missionnaire. Personne n’aurait alors soupçonné de quelle façon singulière son rêve s’accomplirait.
À six ou sept ans, il conta à ses parents qu’il avait des visions surnaturelles et conversait parfois avec son grand-père défunt. Ceux-ci n’y prêtèrent guère attention, pensant qu’il s’agissait du fruit d’un esprit chimérique. Edgar se réfugiait dans la lecture de la Bible, ce qui lui procurait tant de satisfaction qu’il résolut de lire les saintes Écritures du commencement à la fin une fois pour chaque année de sa vie. Les histoires et les personnages bibliques acquirent ainsi une place prépondérante dans son existence. À l’âge de treize ans, une apparition le marqua pour toujours : celle d’un être angélique, une belle dame, qui lui demanda ce qu’il désirait le plus. Edgar répondit qu’il souhaitait assister autrui, en particulier les enfants malades.
Peu après, il s’aperçut qu’il lui était possible de mémoriser ses manuels scolaires en dormant un moment la tête appuyée dessus, aptitude que l’on ne pouvait plus attribuer à une imagination débordante. Sans même les avoir lus, il était capable de s’endormir sur des livres ou des documents de n’importe quelle longueur ou complexité et, en s’éveillant, d’en répéter le contenu exact. Cette qualité le favorisa en classe, mais s’évanouit graduellement. Afin d’aider ses parents sur le plan financier, il quitta l’école à seize ans et alla travailler avec un oncle à la ferme de sa grand-mère.
L’année suivante, la famille s’installa à Hopkinsville. Edgar fut engagé dans une librairie. Quelques mois plus tard, il fit la connaissance de Gertrude Evans, dont il tomba amoureux. Le 14 mars 1897, quatre jours avant son vingtième anniversaire, il se fiança avec elle. Tous deux décidèrent de se marier dès qu’il aurait les moyens de fonder un foyer.
En juin 1898, Edgar perdit son poste et travailla pendant quelque temps dans un grand magasin. Il se rendit ensuite à Louisville, vaste cité commerçante du Kentucky où il avait obtenu un emploi mieux rémunéré dans une importante librairie. À Noël 1899, il revint à Hopkinsville et s’associa avec son père, Leslie Cayce, alors agent d’assurances. Edgar se mit à voyager de ville en ville, vendant des assurances ainsi que des livres et des articles de bureau. À vingt-trois ans, sa situation pécuniaire lui laissait entrevoir un mariage proche, lorsqu’il fut atteint d’une extinction de voix après avoir absorbé un sédatif. Il ne s’inquiéta pas immédiatement, croyant que l’affection passerait. Remarquant qu’elle persistait, il consulta en vain médecins et spécialistes.
Incapable de s’exprimer au-delà d’un murmure, il rechercha une activité professionnelle qui n’exigeât guère de parler. Il trouva à Hopkinsville une place idéale, comme apprenti-photographe. De la sorte, même si sa maladie s’avérait incurable, il serait près de Gertrude et des siens. Il regrettait souvent de ne pas avoir pu poursuivre ses études afin de devenir prêtre ou médecin, mais il se réconfortait en lisant la Bible et se réjouissait à l’idée de se marier et d’avoir des enfants.
Or l’hypnotisme et les spectacles théâtraux étaient très populaires à cette époque. Un hypnotiseur ambulant qui se faisait appeler « Hart, le roi du rire ! » parut au théâtre de Hopkinsville. Hart était consciencieux et avait du succès. Quand il fut au courant des ennuis de santé d’Edgar, il accepta d’essayer de le guérir. Dans une première séance, Hart l’hypnotisa et lui suggéra qu’il allait recouvrer la voix. À la grande surprise des personnes présentes, Edgar répondit d’un ton normal aux questions qu’on lui posa. Cependant, son cerveau n’obéit pas à la suggestion post-hypnotique de continuer à parler clairement après la séance. Hart réitéra la tentative à plusieurs reprises, obtenant toujours le même résultat : endormi, Edgar s’exprimait à la perfection ; éveillé, il retournait à son murmure antérieur. Les journaux locaux commentèrent l’événement, et lorsque Hart s’éloigna, pris par d’autres obligations, beaucoup de gens restèrent persuadés que l’hypnotisme était la solution au problème de Cayce.
Sachant que certains patients manifestaient sous hypnose des facultés de voyance, un spécialiste de New York, que le cas intéressait, conseilla de renouveler l’expérience mais, cette fois, en demandant à Edgar de se prononcer sur sa propre difficulté, au lieu de lui suggérer seulement de retrouver la voix. Ses parents s’y opposèrent parce que les séances avec Hart l’avaient affaibli et rendu extrêmement nerveux. Gertrude n’intervint pas, laissant son fiancé choisir lui-même, puisque Edgar aimait la photographie et que, de toute façon, ils pourraient vivre heureux ensemble.
Cayce décida de se soumettre à une ultime tentative sous la conduite d’un autodidacte de la localité, Al Layne, qui pratiquait l’hypnotisme et étudiait l’ostéopathie par correspondance. En outre, il proposa d’entrer dans un état analogue à celui qui lui permettait de mémoriser ses livres de classe dans son adolescence. Quand il fut endormi, Layne l’interrogea sur la cause de son mal et la manière d’y remédier. Et Cayce répondit ! Il définit le problème comme un trouble psychologique produisant un effet physique et recommanda que, pendant qu’il était inconscient, on lui suggérât d’intensifier la circulation sanguine dans la zone affectée. Layne s’exécuta. L’on put observer comment la partie supérieure de la poitrine et la gorge d’Edgar devinrent écarlates et chaudes au toucher. Edgar demeura ainsi une vingtaine de minutes, en silence. Il réclama ensuite qu’avant de l’éveiller, on lui intimât l’ordre de régulariser la circulation sanguine. Layne respecta ces instructions et, éveillé, Cayce s’exprimait parfaitement, rétabli de sa maladie qui avait duré un an. À cette date, le 31 mars 1901, Edgar Cayce avait donné sa première « lecture » psychique.
Aussi bien lui que ses parents et Gertrude se félicitèrent de cette issue inespérée. Maintenant, son but était de réussir dans la photographie et de se marier au plus tôt. Cayce, par conséquent, aurait négligé son don inappréciable, si Layne ne s’était pas intéressé à l’extraordinaire phénomène dont il avait été témoin. Depuis des années, Layne souffrait de l’estomac. Les docteurs se révélaient impuissants à soulager ses douleurs, et l’idée lui vint de solliciter une lecture à ce propos. Il était sûr que ses connaissances en médecine lui feraient identifier tout remède nuisible que pourrait indiquer Cayce. Malgré son scepticisme, celui-ci acquiesça, car il se sentait redevable envers Layne de l’avoir aidé à récupérer la voix. La lecture eut lieu de façon similaire à la précédente. Endormi, Edgar décrivit l’affection en détail et préconisa certaines plantes médicinales, un régime et des exercices physiques. En une semaine, Layne se portait tellement mieux qu’il s’enthousiasma davantage pour la faculté de Cayce et encouragea ce dernier à essayer de résoudre d’autres cas.
Edgar hésita, parce qu’il ne comprenait pas le phénomène et ne possédait aucune formation médicale. De plus, son seul objectif était de se marier, d’avoir des enfants et de mener une vie tranquille. Mais Layne lui répétait que si son talent s’avérait bénéfique, il avait la responsabilité morale de le vouer au service de l’humanité. Finalement, après avoir beaucoup discuté en famille, prié et examiné la Bible, Edgar accepta de poursuivre à deux conditions : d’une part, s’il émettait un jour quelque conseil dangereux, les lectures seraient aussitôt arrêtées ; d’autre part, il accorderait la priorité à son métier de photographe.
L’une des premières lectures fut réalisée pour une fillette de cinq ans nommée Amy Dietrich, gravement malade depuis déjà trois ans. À la suite d’une grippe, son cerveau ne se développait plus et de fréquentes convulsions agitaient son petit corps. En dépit des médecins et des spécialistes consultés, son état empirait. L’activité de son esprit paraissait nulle.
Layne dirigea la lecture et nota ce que dit Cayce en transe. Celui-ci déclara que le problème avait surgi peu avant que l’enfant ne s’enrhumât, lorsqu’elle s’était contusionné la colonne vertébrale dans une chute survenue en descendant d’une voiture à cheval (accident confirmé par la mère) ; des microbes de la grippe s’étaient logés dans la partie traumatisée de la moelle épinière, engendrant les convulsions. Edgar recommanda que Layne procédât à certaines manipulations ostéopathiques. Dans une lecture de contrôle, il mentionna que ces dernières n’avaient pas été correctement exécutées et donna de nouvelles instructions. Après plusieurs tentatives, Layne les accomplit de manière adéquate. Au bout de quelques jours, Amy appela par son nom une poupée avec laquelle elle jouait avant de tomber malade. Plus tard, elle reconnut d’autres objets et aussi ses parents. Les convulsions cessèrent complètement et, en moins de trois mois, l’enfant était florissante de santé, normale à tous égards.
Bien que ravi d’avoir pu se montrer utile, Cayce prétendait uniquement à une existence paisible. Cependant, l’enthousiasme de Layne, de son propre père et de gens tels que les parents d’Amy, l’empêcha de concrétiser son désir. Edgar continua à effectuer des lectures gratuites sous la supervision de Layne. Très vite, on découvrit qu’il n’avait besoin que du nom d’une personne et de l’endroit où elle se trouvait pour décrire son état général, diagnostiquer ses maux, prescrire un traitement et répondre aux questions la concernant. Si les lectures le troublaient, car il n’en saisissait guère le sens en lisant les notes de Layne, il n’oubliait jamais de remercier Dieu chaque fois que cette faculté lui permettait de secourir quelqu’un.
En ce temps-là, Edgar résidait à Bowling Green, à une centaine de kilomètres de Hopkinsville, et travaillait dans une librairie. Layne le rejoignait tous les dimanches afin d’obtenir des lectures pour ses patients. Le 17 juin 1903, après des fiançailles de plus de six ans, Gertrude Evans et Edgar Cayce célébrèrent leur mariage. Edgar ne s’habituait toujours pas aux lectures, mais sa vie le satisfaisait : il avait une épouse aimante, un foyer, un emploi bien rémunéré, et il enseignait le catéchisme. L’année suivante, il monta un studio photographique avec un associé.
Grâce à Cayce, Layne vit sa réputation et sa clientèle s’accroître à tel point qu’il décida de devenir ostéopathe professionnel. Il quitta Hopkinsville pour suivre les cours d’une école d’ostéopathie située dans le sud du Kentucky. Edgar se trompait en croyant que cela mettrait un terme aux lectures. En effet, il avait suscité la curiosité d’un groupe de médecins locaux. Ceux-ci pratiquèrent sur lui, parfois à son préjudice, des tests destinés à explorer la nature et l’origine de son pouvoir psychique.
Cayce se consacrait essentiellement à la photographie et excellait en son art. Le studio prospérait. Pourtant, lorsqu’un incendie détruisit une importante collection d’aquarelles et de gravures qu’il avait en dépôt, Edgar s’endetta. Neuf mois plus tard, un autre incendie dévasta le studio. Cayce le rouvrit en deux semaines. Il assuma seul les pertes parce que son associé s’était retiré de l’affaire. Gertrude retourna à Hopkinsville avec Hugh Lynn, leur fils né le 16 mars 1907. Edgar demeura à Bowling Green jusqu’à ce qu’il eût comblé son déficit. Il en partit ruiné en août 1909, et chercha un poste dans l’État de l’Alabama où les photographes étaient rares.
Pour Noël, il rendit visite à sa famille. Son père le présenta au docteur Wesley Ketchum, homéopathe récemment établi dans la ville. Ce dernier, qui avait entendu parler des lectures par l’un des patients de Layne, en sollicita une. Il venait de se diagnostiquer une appendicite et voulait savoir si Edgar serait capable de la détecter. Celui-ci décela un trouble très différent et proposa un traitement simple. Afin de le ridiculiser, Ketchum consulta un confrère, lequel corrobora les déclarations d’Edgar. Ainsi fut-il persuadé de la véracité des lectures.
Le docteur Ketchum commença à recourir à la faculté de Cayce dans les cas difficiles qu’il rencontrait. En 1910, il soumit un rapport à laSociété américaine de recherches cliniques, qualifiant Cayce de génie en médecine. Il en résulta que le 9 octobre, le journal The New York Times publia un long article intitulé : « Un homme inculte devient médecin sous hypnose. » Les requêtes pour des lectures affluant de toutes parts, le docteur Wesley Ketchum, Edgar Cayce, Leslie Cayce et Albert Noe, hôtelier fortuné, fondèrent la Psychic Reading Corporation(Société de lectures psychiques). Edgar revint à Hopkinsville, où il installa un studio photographique, le Studio d’art Cayce. Chaque jour, durant ses heures libres, il donnait des lectures psychiques sur des problèmes médicaux. Il était cependant beaucoup plus heureux dans ses activités de photographe, et il lui faudrait encore un an avant de changer d’attitude envers les lectures.
Quand George Dalton, riche entrepreneur de construction, se fractura la jambe et la rotule sur un chantier, plusieurs médecins lui dirent qu’il ne pourrait plus se déplacer normalement à cause de la gravité de la blessure au genou. Non satisfait du diagnostic, Dalton prit l’avis du docteur Ketchum. Dans une lecture, Edgar ordonna de consolider la rotule avec des clous. Une telle méthode était inconnue à l’époque, mais le docteur Ketchum eut confiance en Cayce et pratiqua l’opération chirurgicale. En quelques mois, Dalton marchait comme si l’accident n’était pas arrivé.
Gertrude et Edgar eurent un second fils en mars 1911, Milton Porter. Peu après la naissance, le bébé fut atteint de toux convulsive puis de colite. Malgré l’intervention de divers médecins, sa santé se détériora et les docteurs abandonnèrent tout espoir de le sauver. Cayce effectua alors une lecture. Il indiqua que Milton Porter était déjà trop malade et irrémédiablement perdu. L’enfant mourut en moins de deux mois.
Cayce et son épouse sombrèrent dans une profonde dépression. Lui se reprochait de ne pas avoir pensé plus tôt aux lectures. Ceci aurait peut-être épargné la vie du bébé ; mais maintenant, il ne le saurait jamais. Quant à Gertrude, elle contracta une pleurésie qui, en empirant, l’obligea à garder le lit.
Vers la fin de l’été, le médecin de Gertrude modifia son diagnostic et informa Edgar qu’elle avait la tuberculose et dépérissait. Un spécialiste confirma la terrible réalité et tous, excepté son mari, se résignèrent à sa mort imminente. Edgar en appela à une lecture. Celle-ci rendait espoir et recommandait qu’en plus de prendre certaine préparation pharmaceutique, Gertrude se décongestionnât les poumons en inhalant les vapeurs se dégageant d’un tonnelet de chêne partiellement rempli d’eau-de-vie de pomme. Les docteurs décrétèrent que le remède se révélerait inutile, pourtant Ketchum le prescrivit. Au bout de deux jours, la fièvre était tombée et Gertrude se sentait mieux. Son état continua de s’améliorer et, en novembre, même les médecins se montrèrent optimistes. En janvier 1912, Gertrude était presque totalement remise de sa maladie.
Cette année-là, un délégué de l’université de Harvard, le docteur Hugo Münsterberg, se présenta à Hopkinsville pour s’enquérir du talent psychique de Cayce. Il envisageait de ternir sa réputation en prouvant son charlatanisme. Lorsqu’il partit, il était convaincu de la légitimité et de l’efficacité des lectures. Il incita Edgar à exercer son don hors du commun qui apaisait tant de souffrances.
Cayce rompit son association avec Ketchum et Noe, et alla travailler comme photographe à Selma, en Alabama. L’année suivante, il acheta lui-même le studio dont il était gérant et fit venir Gertrude et Hugh Lynn. Là, il put échapper à sa notoriété grandissante et mener une vie tranquille en famille. Toutefois, cela ne dura guère. Un jour, son fils se brûla sévèrement les yeux en jouant dans le studio avec de la poudre de magnésium servant au flash. Les médecins affirmèrent que l’enfant ne recouvrerait pas la vue et préconisèrent l’ablation d’un œil. Dans une lecture, Cayce assura que Hugh Lynn n’avait point perdu la vue ; celui-ci devait rester dans une chambre obscure pendant deux semaines, en ayant constamment sur les yeux des compresses imprégnées de la solution spécifiée par les docteurs, additionnée d’un ingrédient. Il n’y eut pas d’intervention chirurgicale et, quand on lui ôta les bandages, l’enfant voyait ! Les journaux locaux relatèrent l’épisode, de sorte que Cayce, à nouveau renommé, donna des lectures en plus de s’occuper du studio photographique. Par ailleurs, comme dans toutes les villes où il avait vécu, il participait aux activités de la paroisse et enseignait le catéchisme. Le 9 février 1918, Gertrude et Edgar eurent un autre fils, Edgar Evans.
Le nombre croissant de requêtes pour des lectures fit apparaître une difficulté : beaucoup de gens ne trouvaient pas de médecins disposés à observer les instructions d’un homme qui leur était inconnu et qui diagnostiquait, dans un état d’auto-hypnose, les maladies de patients que souvent lui-même n’avait jamais vus. Cayce commença à songer à un hôpital où docteurs, infirmiers et thérapeutes appliqueraient les traitements mentionnés dans les lectures.
Ce rêve de l’hôpital l’amena à s’associer avec des hommes cherchant du pétrole au Texas. Edgar se rendit là-bas dans le dessein de procéder à des lectures sur de possibles sites d’exploitation. On édifia un derrick et fora un puits ; néanmoins, on ne put atteindre le gisement à cause de multiples obstacles. Tout en précisant que les renseignements qu’elles fournissaient ne devaient pas être employés à des fins personnelles, les lectures signalèrent que certains associés de Cayce ne partageaient point son ambition de créer un hôpital et désiraient uniquement s’enrichir.
Après cette tentative décevante qui avait duré quatre ans, Edgar retourna à Selma. Il reprit son existence là où il l’avait laissée, avec son épouse, ses deux enfants, son travail et sa fonction à l’Église. Ses leçons de catéchisme devinrent les plus populaires de la région, car il savait animer les personnages et les récits bibliques. En septembre 1923, il engagea une secrétaire du nom de Gladys Davis pour transcrire ce qui se disait au cours des lectures, alors conduites par Gertrude.
Jusqu’à ce moment, l’information psychique communiquée par Cayce concernait exclusivement la médecine. Cependant, Arthur Lammers, imprimeur de la ville de Dayton, en Ohio, passionné de philosophie et de métaphysique, sollicita une lecture sur son horoscope.[3] Dans la partie finale, Edgar fit une curieuse déclaration : « Il fut moine dans le passé », posant ainsi l’hypothèse de la réincarnation et ouvrant la porte à de nouvelles perspectives.
Cette révélation constitua un dilemme pour Cayce : s’il ne doutait pas de l’utilité et de l’exactitude des lectures en matière de santé, une telle référence directe à la réincarnation lui semblait s’opposer aux principes chrétiens traditionnels. Il pria à cet égard, interrogea son être intérieur, effectua des lectures et relut entièrement la Bible sous l’angle de la réincarnation. De cette manière, il acquit une sublime vision d’unité entre les grandes religions du monde, centrée sur le judéo-christianisme.
Edgar Cayce découvrit que le concept de la réincarnation s’appuyait sur les notions philosophiques suivantes : la vie est éternelle et possède un but ; tout ce qui existe émane de Dieu et fait partie de Dieu ; en tant qu’âmes, nous sommes enfants du Créateur et, par conséquent, égaux ; nous avons reçu le libre arbitre — un jour, nous choisissons le chemin de l’altruisme. Cayce s’aperçut que la réincarnation, compatible avec n’importe quelle religion, s’accordait avec les enseignements du Christ tels qu’il les comprenait.
À partir de cette date, Edgar réalisa des lectures, non plus sur le seul corps physique, mais aussi sur l’esprit et l’âme. Il pouvait indiquer aux gens qui le consultaient quelles avaient été leurs vies antérieures et comment celles-ci se répercutaient sur leur incarnation actuelle. Ces exposés furent appelés « lectures de vie ». Avec le temps, l’information transmise se diversifia et embrassa une vaste gamme de sujets. Elle aborda, entre autres, des préceptes mentaux et spirituels, des considérations inédites sur la psychologie et la parapsychologie, des conseils destinés à améliorer les relations humaines, l’histoire de la Création, les civilisations disparues, une description fascinante de la vie de Jésus.
Les lectures étant de plus en plus demandées, Cayce abandonna son studio photographique afin de s’y consacrer pleinement et de rechercher des investisseurs pour la construction de l’hôpital. Il se mit à accepter les rémunérations, sans jamais toutefois refuser d’aider ceux qui ne pouvaient payer ses services. En vertu de l’indiscutable bienfait des lectures, plusieurs personnes s’offrirent à commanditer l’hôpital dont il rêvait. Néanmoins, un groupe voulait le bâtir à Chicago, un autre à Dayton, tandis que les lectures spécifiaient Virginia Beach ou les alentours. Finalement, Morton Blumenthal, agent de change à la Bourse de New York, consentit à financer le projet à l’endroit préconisé.
En septembre 1925, la famille Cayce, accompagnée de Gladys Davis, s’installa à Virginia Beach, en Virginie. Une organisation, Association of National Investigators, Inc. (Association de chercheurs nationaux), fut fondée en 1927. Sa mission était d’analyser et d’expérimenter l’information contenue dans les lectures ; sa devise :« Rendons manifeste notre amour pour Dieu et l’humanité. » L’année d’après, le 11 novembre 1928, l’Hôpital Edgar Cayce fut inauguré. Des patients venaient de tout le pays, désireux d’obtenir des lectures et de recevoir les soins d’un personnel compétent. Lors des lectures, Cayce diagnostiquait les maladies et prescrivait différents modes de traitement, depuis un changement de régime alimentaire jusqu’à une intervention chirurgicale. Il ne favorisait aucune branche de la médecine, mais les recommandait toutes, sélectionnant dans chaque cas les plus appropriées à l’état du patient.
Le krach boursier d’octobre 1929 marqua l’aube de la grande crise économique. Malgré cela, une université à vocation humanitaire, Atlantic University (Université Atlantique), débuta ses cours en 1930. En février 1931, l’hôpital dut fermer et l’organisation se dissoudre, par manque de ressources financières. L’université parvint à survivre jusqu’à Noël.
En juin de la même année, l’A.R.E., Association for Research and Enlightenment, Inc. (Association pour la recherche et l’éclairement), fut créée dans le but d’étudier et de diffuser les lectures de Cayce. L’association se concentra essentiellement sur la médecine holistique ; la réincarnation ; les rêves et leur interprétation ; les phénomènes psychiques ; le pouvoir de la pensée ; la prière et la méditation ; les principes philosophiques et spirituels.
De nombreuses personnes souhaitant développer leur perception extrasensorielle s’adressaient à Edgar Cayce. Celui-ci leur répliquait qu’elles devaient d’abord s’efforcer d’élever leur niveau de conscience, puisque les aptitudes paranormales provenaient de l’âme. Il leur assurait que si elles cultivaient les valeurs spirituelles, leurs facultés psychiques s’accentueraient naturellement, selon leurs besoins et le motif de leur présente incarnation. Cayce leur expliquait que si elles étaient disposées à incorporer les préceptes des lectures à leurs croyances religieuses ou philosophiques, elles obtiendraient des résultats favorables. Dans le cas contraire, il leur enjoignait d’ignorer les lectures.
Au fil des ans, les pouvoirs psychiques de Cayce s’amplifièrent. Un jour, il sortit en courant de la pièce où il se trouvait, terriblement angoissé car il avait vu que trois jeunes soldats auxquels il songeait ne rentreraient pas de la guerre. En outre, il distinguait les auras, définies comme le champ d’énergie lumineuse existant autour de tout ce qui vit. Il percevait ainsi la condition physique et émotionnelle des gens.
À mesure que sa réputation s’étendait, davantage de sceptiques arrivaient à Virginia Beach dans l’unique dessein de l’accuser de fraude. Tôt ou tard, ils étaient convaincus de sa sincérité et de l’authenticité de son œuvre ; beaucoup sollicitaient même des lectures. Parmi eux, l’écrivain Thomas Sugrue, catholique fervent venu avec l’intention de mettre en évidence ce qu’il estimait être une imposture, rédigea la biographie « Il est un fleuve », publiée en 1943 du vivant de Cayce. De façon analogue, la revue Coronet, très populaire à cette époque, divulgua les conclusions de son enquête dans un article intitulé : « L’homme prodigieux de Virginia Beach ». Ce reportage eut tellement de succès que Cayce devint plus célèbre que jamais.
Durant la seconde guerre mondiale, Edgar Cayce recevait des sacs de courrier. Pour tenter de satisfaire aux requêtes croissantes, il porta le nombre de lectures quotidiennes à six, au mépris de ses lectures personnelles qui l’avertissaient du danger d’en effectuer plus de deux par jour. En dépit de cela, il fallait demander une lecture deux ans à l’avance.
Au printemps 1944, Edgar commença à perdre ses forces. Les lectures lui conseillaient le repos, néanmoins il se sentait obligé de continuer à assister ceux qui recouraient à lui. Finalement, il tomba d’épuisement et, comme il avait réalisé sa première lecture pour lui-même en 1901, il se donna la dernière, en septembre 1944. Celle-ci l’exhortait à suspendre ses activités ; lorsque Gertrude s’enquit pendant combien de temps, la réponse fut : « Jusqu’à ce qu’il se rétablisse ou décède. » Ce mois-là, il eut une attaque d’apoplexie et resta partiellement paralysé. Vers la fin de l’année, ses amis redoutèrent le pire. Edgar leur dit qu’il « guérirait » après le nouvel an, mais ils comprirent qu’il annonçait en réalité sa mort, laquelle se produisit le 3 janvier 1945. Jusqu’alors, personne n’avait remarqué que Gertrude était malade, tant elle se montrait courageuse et cachait ses propres tourments. Elle s’éteignit trois mois plus tard, le dimanche de Pâques.
En attendant que les enfants de Cayce revinssent de la guerre, Gladys Davis s’occupa d’archiver, de classer et de cataloguer le contenu des lectures qu’elle-même avait, en bonne partie, notées puis recopiées avec effort et patience. Elle termina le projet en 1971, un quart de siècle après l’avoir entrepris ! Au cours de son travail, elle put apprécier l’importance et la variété des thèmes mentionnés dans les lectures. Celles-ci couvrent quelque dix mille sujets différents et répondent à presque toutes les questions imaginables au temps de Cayce. En plus d’assumer cette tâche considérable, Gladys fut secrétaire des organisations liées à l’œuvre de Cayce, jusqu’à sa mort en 1986 à l’âge de quatre-vingt-un ans.
Hugh Lynn Cayce se chargea de l’A.R.E. Il éveilla l’intérêt de bien des gens pour les concepts holistiques des lectures et le rôle de l’association. Quand il décéda en 1982, les membres étaient passés de seulement quelques centaines à des dizaines de milliers. Aujourd’hui, d’innombrables personnes dans le monde bénéficient du legs d’Edgar Cayce sur la santé, la réincarnation, les rêves, la perception extrasensorielle, la méditation, la croissance spirituelle, l’étude comparative des religions, la vie dans l’au-delà, l’astrologie, les prophéties, les problèmes mondiaux, et davantage.
D’où provenait le savoir transmis dans les lectures ? Cayce acquérait en général ses éléments de deux manières distinctes : en entrant en contact avec le subconscient de ceux pour qui il effectuait les lectures ; et en puisant dans « les annales akashiques », qu’il appelait aussi « le livre de la mémoire de Dieu », archives complètes pour toutes les âmes depuis leur création, inscrites dans les coordonnées espace-temps. Ayant accès aux sources universelles de connaissance, Cayce était capable de disserter sur n’importe quelle matière.
Actuellement, diverses organisations exploitent les renseignements fournis par Edgar Cayce. A.R.E., Association for Research and Enlightenment, Inc. (Association pour la recherche et l’éclairement), est une association d’envergure mondiale qui continue à approfondir et à documenter les lectures. Elle en communique les préceptes au moyen de publications, de conférences, de séminaires, de réunions, ainsi que d’activités éducatives, culturelles et sociales pour adultes et jeunes.E.C.F., Edgar Cayce Foundation (Fondation Edgar Cayce), est une organisation autonome légalement responsable des lectures. Elle examine les rapports entre les notions transmises par Cayce et celles procédant d’autres tendances. A.U., Atlantic University (Université Atlantique), qui avait fermé ses portes en 1931, les rouvrit en 1985. Parmi les disciplines enseignées dans son programme de maîtrise figurent la philosophie des lectures d’Edgar Cayce, la vie intérieure, la parapsychologie et les religions comparées. The Cayce-Reilly School of Massotherapy (l’École de massage Cayce-Reilly) forme masseurs et thérapeutes selon les principes holistiques des lectures. H.R.C., Health and Rejuvenation Center (Centre de santé et de rajeunissement), utilise de tels concepts dans ses thérapies naturelles. Département de santé de l'A.R.E., ledit centre aide des patients et explore les sujets médicaux abordés par Cayce, en tenant compte des progrès de la médecine moderne.
L’existence de toutes ces organisations témoigne que l’information psychique contenue dans les lectures d’Edgar Cayce, photographe du début du vingtième siècle originaire de la campagne, a subi avec succès l’épreuve de l’intense investigation dont elle fait l’objet depuis de nombreuses années.
http://www.edgarcayce.org/en_francais/qui_fut_edgarcayce.html#to
[1] Le mot « psychic » a en anglais un sens très large : il recouvre à la fois ce que le français sépare en « psychique » et « parapsychique ». Mais parce qu’il est constamment utilisé pour qualifier le don d’Edgar Cayce sous ses différents aspects, nous l’employons en maintes occasions en anglais, même lorsqu’il se réfère au paranormal.
[2] Traduction possible : Association pour la recherche l’approfondissement spirituels
[3] Lecture 5717-1
Vous souvenez-vous de cette chanson de Mort Shuman?
Le triangle des Bermudes
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Vous vous dirigez plein sud
Vers le triangle des Bermudes
Ici Papa Tango Charlie
Je vous entends très bien
Ici Papa Tango Charlie
Me laisserez-vous enfin
Je n´ai plus besoin de vous
Je vole par vent debout
Je vais noyer ma solitude
Dans le triangle des Bermudes
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Vous n´allez pas d´habitude
Vers le triangle des Bermudes
Ici Papa Tango Charlie
Je vous entends déjà moins bien
Ici Papa Tango Charlie
Auriez vous compris enfin
J´ai perdu celle que j´aimais
Je ne la retrouverai jamais
Je vais noyer ma solitude
Dans le triangle des Bermudes
Variations selon les auteurs du fameux triangle. © U.P.I New York
Comme vous pouvez le constatez sur la carte ci-dessus, la République Dominicaine, et particulièrement le Nord-Est, est dans la pointe sud du triangle des Bermudes.
Comment est né le mythe du triangle des Bermudes ?
La mauvaise réputation des Bermudes date de fort longtemps. C’est Juan de Bermúdez qui a découvert ces 300 petites îles en 1515. Malgré un climat agréable et de l’eau en abondance, cette zone a été dédaignée par les marins européens pendant près d’un siècle. Ils la disaient hantée par les démons.
Pourquoi cette défiance ? Probablement parce que de nombreux navires disparaissaient effectivement, mais pour des raisons parfaitement naturelles. Ouragans, tempêtes et trombes marines expliquent une grande partie des disparitions. De plus, l’influence du Gulf Stream, assez forte dans ces régions, peut facilement emporter un navire, et encore plus facilement un voilier, loin de sa route initiale et disperser l’épave en peu de temps.
Disparitions au cours du 20ème siècle
Au cours du 20ème siècle, on a enregistré près de 100 disparitions à l’intérieur du triangle des Bermudes qui est délimité par la péninsule de Floride, Puerto Rico et l’archipel des Bermudes. Il faut signaler que des accidents se produisent également dans les zones avoisinantes et dans une dizaine de zones maritimes à travers le monde.
Deux disparitions permettent d’aboutir à une solution scientifique.
En 1961, l’Albatross, un voilier école, sombra subitement au large de la Floride emportant avec lui 6 des 19 membres d’équipage. D’après les survivants, le voilier a été pris dans une tempête d’une incroyable violence. En soi, ce phénomène n’a rien d’extraordinaire. Mais, ce qui l’est plus, c’est que le temps était beau ce jour là. Le voilier avançait sur une mer calme quand subitement un coup de vent violent le renversa. Cela dura quelques minutes puis la mer redevint calme et lisse. Les marins ont surnommé ce phénomène imprévisible « le grain blanc ».
L'Albatross avant la tragédie
Le 5 décembre 1945, une disparition inexpliquée se produisit. Cinq avions de l’aéronavale américaine partent de la Floride et disparaissent sans laisser de trace. La marine envoie alors un avion de sauvetage qui explose en plein vol. L’enquête ne permit pas de retrouver les débris de cet appareil. Si, d’après les témoins, cet avion a explosé, il ne peut pas s’agir d’une rafale violente.
Le mystère du grain blanc
Le mystère du grain blanc est sur le point d’être résolu suite au crash d’un avion en 1975. Ce jour là, une rafale descendante se produisit juste au moment où l’avion survolait l’aéroport. Elle entraîna une violente turbulence atmosphérique. Quelques secondes plus tard, l’avion s’écrasait.
On appelle ce vent violent « rafale descendante ». C’est en fait une véritable avalanche d’air qui tombe d’un coup d’un nuage. Le vent qui peut être supérieur à 300 km/h souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins. L’étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer.
Photo d'une rafale descendante. © dinosoria
Sous l’effet du soleil, l’énergie thermique des eaux s’élève dans l’atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l’archipel des Bermudes et jusque dans le golf du Mexique. Les plus gros de ces cumulo-nimbus emmagasinent une vaste énergie thermique provenant de la mer.
On sait aujourd’hui que ce sont ces cumulo- nimbus qui provoquent les rafales descendantes. Si les rafales descendantes peuvent faire chavirer n’importe quel navire, même les plus gros, elles ne peuvent pas provoquer une explosion. Curieusement, c’est un accident sur une station de forage pétrolière qui permit d’établir une hypothèse assez fiable.
Lors d’un forage, une explosion eut lieu et un incendie ravagea la station. On se rendit compte que d’importantes quantités de méthane échappées du sous-sol marin étaient remontées à la surface pour s’enflammer. Tout ce gaz qui remonte en bouillonnant peut sans problème renverser une plate forme pétrolière.
D’après les scientifiques, voilà le scénario qui a aboutit à la disparition des avions:
Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l’hydrate de méthane reste stable Quand le fond des mers se fragmente sous l’effet d’un séisme par exemple, d’importantes quantités de méthane s’échappent L’hydrate de méthane remonte à la surface de l’eau en bouillonnant. Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule. Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l’eau, le gaz, plus léger que l’air, monte dans l’atmosphère. Quand le moteur de l’avion entre en contact avec le méthane, le gaz s’enflamme et l’appareil explose.
Les découvertes archéologiques sous-marines récentes vont peut-être donner un éclairage nouveau à ces légendes. En effet, sous l'océan gisent des murs, des pyramides, des ports, des ruines.
En 2000, Paulina Zelitski explore les fonds à l'ouest de Cuba quand elle découvre sur son sonar des formes géométriques à plus de 750 mètres de profondeur. Ces tracés réguliers s'étendent sur plus de 8 kilomètres carrés sous la Mer Caraïbe.
Les structures ont-elles été construites quand le lit actuel de l'océan était émergé ? Difficile à croire : une telle profondeur implique une ancienneté non acceptable pour l'archéologie. Pour Zelitski, pas de problème : ces structures mégalithiques proviennent d'une civilisation inconnue, qui vivait il y a des milliers d'années sur une terre reliant l'archipel de Cuba à la péninsule du Yucatan, 180 km plus loin.
En 2001, toujours dans la même zone, un robot sous-marin de poche équipé d'une caméra de plongée a filmé des structures datant d'au moins 6.000 ans, des pyramides et des cubes traversés par des ruelles, comme dans un gros centre urbain. Cette ville engloutie serait située au large de la péninsule de Guanahacabibes. La vidéo montre "une structure pyramidale de 150m de haut et de 300m de côté", mais elle reste assez floue, et d'aucuns parlent de supercherie.
D'autres expéditions ont été organisées, mais les preuves rapportées par les expéditions précédentes ne sont jamais corroborées sur le terrain, les ruines de temples disparaissent, le mystère s'épaissit… Faut-il y voir un effet du triangle des Bermudes ? Ou doit-on accuser des imaginations trop fertiles ?
En 2003, un programme spatial, le Bimini Satellite Project, a filmé un grand cercle sur les fonds marins. Du concret, du tangible, se félicitent Greg et Lora Little qui survolent le cercle et en font une vidéo digitale haute résolution. Ils filment plusieurs petits cercles "si nets qu'ils semblent avoir été taillés à l'emporte-pièce". Les cercles sont entourés de murs épais. Le grand cercle est surélevé d'un mètre environ par rapport au fond marin.
Il y a quelque chose dans ce coin-là, c'est évident. Plusieurs choses. Assez pour qu'on se prenne à rêver d'Atlantis… En ce qui concerne les bâtisseurs, c'est le mystère le plus total. Les archéologues mégotent sur l'ancienneté et parlent d'une civilisation contemporaine de Teotihuacan. A condition que l'ancienneté de Teotihuacan soit revue à la hausse dans des proportions drastiques. Elle est très sous-évaluée par le credo archéologique dominant. Teotihuacan est, à n'en pas douter, une construction pré-diluvienne : cette ancienne capitale atlante daterait de plus de 13.000 ans. Si les vestiges de Bimini remontent à la même époque, ce qui semble être le cas, alors ils sont atlantes.
Sur ce point aussi, on dirait que Cayce a vu juste. L'Atlantide a bien fait sa réapparition, près de Bimini, en 1968… http://eden-saga.com/fr/cayce-1968-bimini-bermudes-valentine-bauche-zink-l-atlantide-revient.html
Quelques explications pour nous éclairer, piochées dans différents sites internet:
Nord vrai et Nord magnétique
Parmi les phénomènes relatés dans le triangle des Bermudes, on cite souvent des problèmes de compas et des désorientations des pilotes et navigateurs. Ces phénomènes pourraient être liés à la situation magnétique particulière qu’à connu ce secteur de l’océan entre les années 1950 et 1980. En effet, le triangle des Bermudes, à cette époque, était traversé par la ligne de déclinaison magnétique nulle.
Qu’est ce que la déclinaison magnétique ?L’aiguille d’une boussole pointe toujours vers le Nord magnétique de la Terre (situé actuellement au Groenland), et non celle du Nord géographique (le Pôle Nord). Les deux points sont distants de plusieurs centaines de kilomètres. L’angle entre la direction du Nord magnétique et celle du Nord Géographique est appelé la déclinaison magnétique.
La déclinaison magnétique actuelle les lignes vertes indiquent une déclinaison magnétique nulle |
Les cartes sont toujours orientées en fonction du Nord géographique, appelé nord vrai. Par conséquent, il faut fournir sur la carte la valeur de la déclinaison magnétique afin de pouvoir s’orienter avec un compas.
La Terre est comme un aimant géant avec un pôle nord et un pôle sud. Cependant, le nord et le sud magnétique ne sont pas au même endroit que le nord et le sud géographique. Le nord géographique est défini par une latitude de 90°N et est sur l’axe de rotation de la Terre. Le nord magnétique est l’endroit ou les lignes de champ se rejoignent et où le champ magnétique pointe verticalement vers le bas.
Ligne de déclinaison magnétique nulleSelon l’endroit du globe où l’on se trouve, la déclinaison magnétique peut varier de 0° jusqu’à plusieurs dizaines de degrés. Aujourd’hui, la ligne de déclinaison magnétique nulle passe par le nord magnétique, le lac supérieur (Etats-Unis) et l’ouest de la Floride. Le long de cette ligne, le nord magnétique est égal au nord vrai. A l’Ouest de la ligne, un compas indiquera une direction à l’Est du nord vrai. Et à l’Est de la ligne, un compas indiquera une direction à l’Ouest du nord vrai.
Avec le temps, le nord magnétique se déplace vers le Nord Ouest. Entre les années 50 et 80, la ligne de déclinaison magnétique nulle traversait donc le triangle des Bermudes. Un navigateur ou un pilote qui ne le réalisait pas avait des chances d’être confus et désorienté.
Il y a 20 ans, la ligne de déclinaison magnétique nulle (en rouge)
traversait le triangle des Bermudes
Nuages électroniques
Les nuages électroniques seraient des nuages d’altitudes chargées magnétiquement. La cause de ce phénomène est mal connue, mais pourrait être liée à l’interaction de particules solaires avec l’atmosphère terrestre.
Bien que mal compris, ce phénomène a été observé plusieurs fois au dessus du triangle des Bermudes : d’étranges nuages en forme de spirales et entourés de brouillard ont été signalés. Ces nuages ne semblaient avoir aucune origine météorologiques, mais était pourtant bien visible. Les spirales et les queues en tire bouchon décrites seraient la conséquence de particules chargées tournant autour d’une ligne de champ magnétique. Traverser un tel nuage en avion induirait probablement de fortes perturbations des instruments.
Les queues en tire-bouchons sont clairement visibles
Les photos et description de ces nuages font penser étrangement au témoignage de Bruce Gernon, qui a décrit avoir volé dans un nuage mouvant en forme tunnel. Bruce aurait probablement volé le long d’une ligne de champ magnétique, expliquant pourquoi le tunnel restait ouvert. Le mouvement qui animait le nuage autour de lui serait du aux particules chargées tournoyant autour de la ligne de champ.
Orage magnétique
Un orage magnétique est une perturbation temporaire de la magnétosphère terrestre. Ces orages sont en général créer par l’interaction du vent solaire sur le champ magnétique terrestre, et peuvent durer 1 à 2 jours (et même plus dans de rares cas).
De tels orages provoquent de graves perturbations des équipements électroniques et des transmissions radio. Les satellites sont souvent impactés, provoquant, par exemple, la perte de la localisation GPS. Les communications radio et les instruments de navigation sont également fortement perturbés.
Phénomène lumineux caractérisé par des sortes de voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne, et provoqué par l'interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère.
L’empreinte magnétique du magma
Nous savons aujourd’hui que les pôles magnétiques de la Terre s’inversent tous les 500 000 ans environ (le sud devenant nord et vice versa suivant les époques). Ces inversions ont eu des conséquences apparentes sur la polarité du magma sortant des dorsales océaniques : une empreinte magnétique va s’incruster dans le magma au moment de la cristallisation des laves.
Ce magma et son empreinte magnétique se déplaceront ensuite grâce au phénomène de tectonique des plaques. Lorsque le champ magnétique s’inversera, le magma frais qui sortira des dorsales aura une empreinte magnétique différente. Il est donc normal d'observer des zones alternées de polarité magnétique opposée au fur et à mesure de l'écoulement du magma sur le plancher des océans.
Ainsi, les mesures magnétiques relevées transversalement à travers l'Atlantique suivent une forme en créneau, avec des plateaux d'intensités élevées régulièrement espacés par des intensités plus faibles.
Cette succession de roches dans les fonds marins du Triangle des Bermudes pourraient avoir une charge magnétique plus forte que dans le reste de l'océan, au point qu'elle dérèglerait les instruments de navigation.
Une comète engloutie
Une comète d’une composition inconnue se serait écrasée sur Terre il y a 11000 ans. Cette comète aurait percuté la Terre dans le triangle des Bermudes, avant d’être engloutie par l’océan puis recouverte par les fonds marins. Si cette théorie est vraie, il est probable que ce morceau de roche venu de l’espace possède des caractéristiques électromagnétiques particulières pouvant générer d’importantes perturbations du champ magnétique terrestre environnant.
Le Gulf Stream
Le Gulf Stream est un courant océanique chaud qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l'océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Ce courant marin est issu de la différence d'altitude entre la surface des eaux du golfe du Mexique et celle de l'Atlantique. Cette différence de hauteur est elle même due à diverses causes : rotation de la terre, circulation thermohaline, circulation atmosphérique (alizés), configuration de la côte.
Photo satellite montrant le gulf stream (en orange)
prenant sa source entre la Floride et les Bahamas puis traversant l'Atlantique
Ce courant peut-être assimilé à une rivière dans l’océan. De nombreux débris sont charriés par ce courant à travers l’Atlantique, ce qui pourrait expliquer dans certains cas pourquoi les épaves des navires ou avions disparus ne sont pas retrouvées.
L’effet Hutchison
Lorsque l’on touche aux limites de la science, certains phénomènes pourtant observés et reproduits ne trouvent pas d’explications avant de nombreuses années. C’est le cas de l’effet Hutchison, observé et filmé en laboratoire depuis quelques dizaines d’années, et qui laisse toujours les scientifiques perplexes. Ceux qui ont enquêté sur le triangle des Bermudes n’ont pas attendu les explications des scientifiques pour établir des liens entre cet effet et les disparitions inexpliquées.
L’effet Hutchison est un effet électromagnétique fortement anormal qui cause la gélatinisation ou la fusion de métaux à froid et la lévitation spontanée de substances communes comme le plastique, le bois ou le métal. Ces différents effets seraient le résultat de ce que l'on croit être une interaction d'ondes longitudinales très complexes avec des champs électromagnétique pulsés d'une façon très précise.
Métaux fondus par effet Hutchison
Cet effet n’est pas expliqué par la communauté scientifique, mais bel et bien observé. De nombreux témoins ont été surpris de voir des objets s’envoler dans le laboratoire du scientifique Hutchison, mais de nombreux mystère résident autour de ces expériences. D’abord, parce qu’elles ne marchent pas toujours (seuls 1% des 750 expériences ont abouti à quelques choses). Ensuite, parce que l’énergie utilisée pour réaliser l’expérimentation est beaucoup plus faible que l’énergie nécessaire pour soulever ou faire fondre les objets testés. Ce dernier point laisse perplexe les scientifiques : certains pensent que les interactions électromagnétiques réalisés permettraient d’obtenir de l’énergie venant d’ailleurs (création d’un vortex, …), d’autres invoquent un canular.
Beaucoup d’effets crée en laboratoire rappellent des phénomènes observés dans le triangle des Bermudes : nuage mouvant, anomalie électromagnétique. Il a également été observé un léger brouillard se déplaçant dans la pièce, similaire a se que décrivit Bruce Gernon lors de son vol entre l’île d’Andros et la Floride.
Si et effet existe, il est fort probable que la nature elle-même soit capable de le réaliser lorsque les bonnes conditions sont réunies. Et dans ce cas, un avion ou un navire se trouvant à proximité pourrait subir d’importants dommages, voir même se désintégrer. Peut-être est-ce là une explication aux forces mystérieuses souvent mentionné par les pilotes et les enquêteurs.
Métaux déformés par effet Hutchison
La Terre étant elle-même génératrice d’un champ magnétique, il existe peut-être un endroit sur notre planète ou ce champ interagit avec d’autres phénomènes (le vent solaire, par exemple) pour créer de telles perturbations. Peut-être que le triangle des Bermudes est situé dans un secteur où les températures, la météo et le champ électromagnétique sont propices à l’apparition de l’effet Hutchison.
L’expérience Philadelphie
La Seconde Guerre mondiale voit proliférer dans les deux camps ennemis des expériences destinées à mettre au point de nouvelles armes « définitives ». La plus étrange expérience qui était en fait un essai d’une nouvelle arme a été testée dans l’arsenal de Philadelphie, aux Etats-Unis, en 1943.
Les premières rumeurs concernant l’expérience se diffusent dans les années 50. L’US Navy dément aussitôt mais, par la suite, plusieurs enquêtes semblent montrer que quelque chose d’étrange s’est en effet produit en 1943 au large des côtes américaines.
Mais, ces enquêtes menées essentiellement par des auteurs, sont-elles fiables ?
Témoignage de Carl Allen
En 1955, le Dr Morris K.Jessup, un astrophysicien, publie un ouvrage sur les OVNI intitulé The Case for the UFO (le cas des OVNI). La même année, il est contacté par un certain Carlos Miguel Allende, qui révèle rapidement s’appeler en fait Carl Allen. Allen envoie à Jessup trois lettres, rédigées dans un style déroutant, dans lesquelles il prétend avoir été le témoin d’une étrange expérience de l’US Navy. Cette expérience fondée sur des travaux du savant Albert Einstein, se serait produite en octobre 1943, au large de Philadelphie.
D’après Allen, elle aurait eu pour but de rendre un escorteur invisible et de lui faire parcourir quasi instantanément la distance entre Philadelphie et la base navale de Norfolk. L’auteur des trois lettres rattache l’affaire aux OVNI, et s’adresse donc à Jessup, parce qu’il pense que c’est par un type de propulsion similaire que les vaisseaux spatiaux extraterrestres pourraient se déplacer.
Les conséquences de l’expérience Philadelphie
Allen révèle dans ses lettres les conséquences de cet essai. L’équipage de l’escorteur aurait été victime d’effets secondaires terribles. Certains seraient morts, d’autres seraient devenus fous et enfin certains se seraient volatilisés. Ces disparitions se seraient produites dans des conditions épouvantables comme la combustion lente du corps. Certaines personnes se seraient retrouvées en partie mélangées avec l'acier du navire, les cloisons ou le plancher. On peut traduire cette description par une occupation du même espace physique par les hommes et le navire.
extrait du film The Philadelphia Experiment
Certains de ces phénomènes, notamment des disparitions de marins qui se seraient volatilisés, se seraient produits longtemps après la fin de l’expérience.
Sur ce dernier point, il n’existe aucun rapport officiel ni écrit quelconque mais de simples témoignages oraux.
L’enquête du Dr Jessup
Le Dr Jessup enquête et arrive à la conclusion qu’un essai militaire a effectivement eu lieu en 1943, visant à tester l’effet d’un champ magnétique puissant sur un navire (l’Eldridge) et son équipage, et qu’il a été effectué dans un bassin du port militaire de Philadelphie. On utilisa à la fois des génératrices à courant pulsatoire et non-pulsatoire pour créer un énorme champ magnétique à bord du navire et dans ses alentours immédiats.
Dès le début de l’expérimentation, l’escorteur aurait été enveloppé dans un cocon de lumière verte et aurait commencé à disparaître jusqu’au niveau de sa ligne de flottaison.
Plus tard, le phénomène se serait répété, en pleine mer, cette fois, de manière plus complète, puisque l’escorteur aurait disparu complètement pendant quelques minutes.
C’est à ce spectacle qu’aurait assisté Carl Allen alors qu’il se trouvait sur un cargo, l’Andrew Furuseth, faisant parti d’un convoi escorté, entre autres, par l’Eldridge.
Toujours selon l’enquête de Jessup, des bruits auraient alors couru selon lesquels l’escorteur aurait surgi brièvement, tel un fantôme, en rade de Norfolk, à 400 kilomètres plus au sud.
Entre-temps l’US Navy convoque Jessup pour lui montrer un exemplaire de son livre envoyé par un expéditeur anonyme et annoté largement à la main. Ca et là se trouvent des références à l’expérience de 1943 et l’écriture est celle d’Allen.
L’US Navy tente de retrouver ce mystérieux Allen mais en vain. Elle propose une collaboration à Jessup, qui refuse. Ce dernier, en avril 1959, en proie à de graves problèmes personnels, se suicide.
Que s’est-il passé à Philadelphie ?
Après la mort de Jessup, l’enquête s’enlise. Cette affaire ne redevient d’actualité qu’à la fin des années 1970, sous l’impulsion de Charles Berlitz, auteur d’un ouvrage sur le triangle des Bermudes. Il est aidé de William L.Moore qui s’intéresse depuis longtemps aux OVNI.
Dans leur ouvrage, Operation Philadelphie, ils récapitulent les éléments connus, après avoir retrouvé, presque par hasard, l’énigmatique Carl Allen.
Leurs découvertes peuvent se résumer ainsi :
- Allen était bien marin sur l’Andrew Furuseth
- Le cargo était effectivement au large de Philadelphie à la date mentionnée
- L’Eldredge était également là
- De plus, même après si longtemps, un certain nombre de personnes, qui souhaitent garder l’anonymat, ont affirmé que des expériences bizarres ont effectivement eu lieu dans le port militaire de Philadelphie.
- Enfin, il apparaît qu’Einstein a bien en effet travaillé épisodiquement pour la Marine en 1943.
Cependant, la version concernant une expérience sur l’invisibilité et le déplacement instantané n’est pas la seule explication fournie par les témoins.
Les sources des deux auteurs parlent également d’un système révolutionnaire pour lutter contre les terribles mines magnétiques allemandes. Certaines dépositions évoquent une tentative d’invisibilité radar.
Tous les témoins se rejoignent pour dire qu’une catastrophe humaine a mis un terme à ces tentatives.
Effectivement, on sait aujourd’hui que les champs magnétiques puissants sont néfastes à la santé et à l’équilibre mental.
Cela pourrait expliquer le refus de l’US Navy de parler de l’expérience Philadelphie. L’US Navy a démenti officiellement toute expérience ou recherches sur l’invisibilité. Mais bien des zones d’ombres demeurent dans cette mystérieuse affaire.
En 1947, le projet Philadelphie aurait été réactivé sous le nom de projet Phénix. Le but était de comprendre la catastrophe humaine de 1943, mais surtout d'étudier les applications de ce projet pour rendre les navires et les avions invisibles au radar qui a probablement abouti à la technologie furtive.