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e-book: Mu, le continent perdu








Cet ouvrage a paru sous le titre original:
THE LOST CONTINENT OF MU
Pour mon ami William Niven qui, par ses découvertes et son aide précieuse,
m'a permis de concevoir et d'écrire ce livre.
Jack Churchward. 1959

TABLE DES MATIÉRES
Alpha — Le commencement
Le continent perdu
Le pays où apparut l'homme sur Terre
Souvenirs du continent perdu
Le volume sacré égyptien: Le livre des Morts
Mu, l'empire du soleil
L'âge de la civilisation de Mu
La première religion de l'Homme
Symboles
La place de l'Amérique du Nord dans les anciennes civilisations
Les villes mexicaines enfouies de Niven
La place du Yucatan dans les anciennes civilisation
L'histoire géologique de Mu
L'origine de la sauvagerie
Anciennes conceptions religieuses
Omega — La clef de voûte


PRÉFACE

La traduction de deux séries de tablettes anciennes est à la base de toutes les questions scientifiques que traite cet ouvrage: les tablettes Naacal que j'ai découvertes en Inde il y a de nombreuses années, et une importante collection de pierres gravées, plus de 2 500, plus récemment découvertes par William Niven, au Mexique.
Ces divers documents ont la même origine; ce sont des extraits des Ecritures Inspirées et Sacrées de Mu.
Les tablettes Naacal portent les symboles et les caractères Naga et, selon la légende, ont été rédigées dans la Mère-patrie même, apportées en Birmanie et de là en Inde. Leur extrême antiquité est attestée par le fait historique que les Naacals ont quitté la Birmanie il y a plus de 15 000 ans.
Le lieu où ont été écrites les tablettes mexicaines est problématique. Elles portent les symboles et les caractères du nord, ou Uighur. L'écriture elle-même, sur ces deux documents, est celle de Mu. la Mère-patrie. Je ne puis dire si elles ont été rédigées au Mexique ou dans la Mère-patrie mais elles sont en tout cas vieilles de plus de 12 000 ans, comme l'indiquent certaines d'entre elles. Parmi les tablettes mexicaines plusieurs parlent de Mu et d'autres apportent des détails qui manquent dans le récit de la Création Naacal, objet d'une précédente édition. Je les ai ajoutés au texte de cette nouvelle édition, en donnant leur explication et leur traduction.
Les tablettes américaines ont pour sujet un récit de la Création, dans ses plus infimes détails, la Vie et son origine ainsi que les origines et les influences des « Quatre grandes forces cosmiques ». Plus de mille tablettes sont consacrées à ce sujet ainsi qu'à la création de la femme.
Les tablettes Naacal que j'ai trouvées en Orient sont beaucoup moins complètes et celles du Mexique les confirment tout en les complétant.
J'ai passé de nombreuses années à prouver autant que faire se peut l'authenticité des faits révélés dans ces tablettes. J'ai consacré cinquante ans de ma vie à des enquêtes, des recherches et des explorations afin de découvrir la preuve que les récits portés sur ces tablettes Naacal étaient parfaitement authentiques. Je n'en ai pas trouvé une seule en flagrant délit de mensonge.
Les Mexicaines, comme les Naacal, établissent indubitablement qu'il a existé sur la terre,
dans la nuit des temps, une civilisation qui était, par bien des aspects, supérieure à la nôtre, et très en avance sur tout ce qui touche aux choses essentielles de la vie que le monde moderne apprend seulement à connaître. Ces tablettes, ainsi que d'autres documents très anciens, témoignent du fait stupéfiant que les civilisations de l'Inde, de Babylone, de la Perse, de l'Egypte et du Yucatan n'étaient que les derniers feux rougeoyants de la première grande civilisation.
Les tablettes Naacal à l'origine de la première édition de cet ouvrage représentent une merveilleuse histoire de l'homme des temps enfuis. Les pierres mexicaines de Niven sont aussi merveilleuses et instructives, sinon plus. Elles confirment ma théorie, selon laquelle les plus anciens vestiges de la présence de l'homme sur la terre ne se trouvent pas en Egypte ni dans la vallée de l'Euphrate, mais en Amérique du Nord et en Orient. où Mu fonda ses premières colonies


1
ALPHA — LE COMMENCEMENT


Le Jardin d'Eden n'était pas en Asie mais sur un continent aujourd'hui englouti au fond de l'océan Pacifique. Le récit biblique de la Création — les sept jours et les sept nuits — n'a pas pris naissance sur les bords du Nil ni dans la vallée de l'Euphrate mais sur ce continent disparu, Mu, la Mère-patrie de l'Homme.
Ces affirmations sont prouvées par la documentation complexe que j'ai découverte grâce aux tablettes sacrées de l'Inde, longtemps oubliées, et à divers écrits provenant de plusieurs pays. Ils parlent tous de cette étrange nation de 64 000 000 d'habitants qui. il y a 50 000 ans, avait fondé une civilisation supérieure à la nôtre par bien des côtés. Ils décrivent, entre autres, la création de l'Homme dans le mystérieux pays de Mu.
En comparant ces écrits avec des documents sur d'autres civilisations anciennes, récits, ruines préhistoriques ou phénomènes géologiques, j'ai découvert que tous ces centres de civilisation tenaient leur culture d'une source commune, Mu.
Nous pouvons donc être certains que le récit biblique de la Création tel que nous le connaissons aujourd'hui a été tiré de l'impressionnante histoire racontée dans ces tablettes, l'histoire de Mu, une histoire remontant à 500 siècles.
Pour savoir comment le récit originel de la création a été connu, il faut remonter dans le temps, à plus de cinquante ans.
Il y avait une famine en Inde. J'y étais alors pour contribuer aux secours, associant mes efforts avec ceux du grand prêtre d'un temple scolaire. J'appris bientôt qu'il s'intéressait beaucoup à l'archéologie et aux anciens écrits, et qu'il était plus savant dans ce domaine qu'aucun autre homme vivant.
Quand il vit un jour que j'essayais de déchiffrer un curieux bas-relief, il s'intéressa à moi, et ce fut une des plus sincères amitiés que j'ai eu le bonheur de connaître. Il me montra comment résoudre le mystère de ce bas-relief et proposa de me donner des leçons qui me permettraient de m'attaquer à un travail beaucoup plus ardu.
Pendant plus de deux ans, j'étudiai consciencieusement une langue morte qui, d'après mon érudit ami, était la langue originelle de l'humanité. Il m'apprit que cette langue n'était connue que de deux autres grands prêtres de l'Inde. Ce qui accroissait la difficulté, c'était que, apparemment, les inscriptions les plus simples avaient des sens cachés destinés aux Frères Sacrés — les Naacals — une confrérie religieuse envoyée de la Mère-patrie aux colonies pour enseigner les écritures saintes, la religion et les sciences.
Un jour, étant d'humeur bavarde, il me dit qu'il y avait de très anciennes tablettes dans les archives secrètes du temple. Il ne savait pas de quoi il s'agissait, car il n'avait vu que les coffrets qui les contenaient. Bien qu'il eût le droit d'examiner ces écrits il ne l'avait jamais fait, car ils étaient sacrés et ne devaient pas être touchés.
Il ajouta quelques mots qui piquèrent au plus haut point ma curiosité. Il m'avait déjà parlé de la légendaire Mère-patrie de l'Homme, le mystérieux pays de Mu, mais il me stupéfia alors en m'apprenant que l'on croyait que ces précieuses tablettes avaient été écrites par les Naacals, soit en Birmanie soit dans la Mère-patrie.
Jour après jour, je tentai de découvrir un moyen d'obtenir l'accès aux trésors cachés, mais mon ami, bien que courtois, refusait catégoriquement.
Six mois passèrent. Je finis par lui faire observer que ces tablettes inestimables n'étaient peut-être pas bien rangées dans leurs coffrets, qu'elles risquaient de se détériorer et que nous pourrions au moins nous assurer qu'elles étaient en bon état. Le souci, ou la curiosité, eurent enfin raison des réticences du prêtre car un soir, en arrivant dans sa chambre, je vis deux des tablettes, devant lui, posées sur une étoffe.
Je les examinai avec le plus grand intérêt. Elles étaient en terre cuite, semblait-il, et extrêmement poussiéreuses. Avec le plus grand soin, je les nettoyai et entrepris de déchiffrer les caractères, qui étaient ceux de cette langue morte que j'avais étudiée avec mon ami. La chance était avec moi ce soir-là car ces deux précieuses tablettes de terre cuite révélèrent des faits d'une telle importance que nous comprîmes tous deux qu'il s'agissait en effet des archives authentiques de Mu. Le récit, cependant, s'interrompait brusquement au moment le plus intéressant, au bas de la seconde tablette. Le grand prêtre lui-même ne put contenir son désir de voir le reste. — Nous ne pouvons pas nous arrêter là, mon fils, me dit-il. Je vous apporterai les suivantes demain.
Heureusement, les premières tablettes que nous examinâmes ensuite n'appartenaient pas à la même série, mais concernaient un tout autre sujet, aussi afin de trouver la suite du premier récit il fallut tout déballer. Ce fut heureux car de nombreuses tablettes avaient été si mal emballées qu'elles étaient cassées. Nous les réparâmes en les recollant. Quand je les remballai, j'enveloppai chacune d'elles dans du papier de soie et du coton. — Mon fils, me dit le prêtre, j'ai l'impression que vous avez été l'interprète d'un commandement divin m'ordonnant de sauvegarder ces reliques.
Je passai ensuite des mois à traduire les tablettes mais le résultat justifia amplement mes efforts. Les écrits racontaient en détail la création de la terre et de l'homme, et l'endroit où il était apparu pour la première fois: Mu.
Je voulus alors étudier les écrits de toutes les civilisations anciennes, pour les comparer avec la légende de Mu. Je découvris que les civilisations de la Grèce antique, de la Chaldée, de Babylone, de la Perse, de l'Egypte et de l'Inde avaient été très nettement précédées par la civilisation de Mu.
Poursuivant mes recherches, je découvris que ce continent perdu s'était étendu depuis le nord de Hawaii jusqu'aux îles Fidji d'une part et l'île de Pâques d'autre part. Il avait été incontestablement la demeure originelle de l'homme. J'appris que dans ce beau pays avait vécu un peuple qui avait colonisé la terre et que le continent avait été englouti à la suite de terribles tremblements de terre, disparaissant dans un effroyable tourbillon d'eau et de feu, il y a 12 000 ans.
J'appris aussi la véritable histoire de la création du monde. C'était sur le continent de Mu que l'homme avait fait sa première apparition.
J'ai suivi la trace de cette même histoire de Mu en Inde, où s'étaient établis les premiers colons du continent disparu, d'Inde en Egypte, de l'Egypte au temple du Sinaï où Moïse la copia, et de Moïse à la traduction erronée d'Ezra 800 ans plus tard. La véracité de ces faits sera évidente même pour ceux qui n'ont pas étudié le sujet avec soin, quand ils constateront l'étroite ressemblance entre l'histoire de la création telle que nous la connaissons et la tradition originaire de Mu.
Les tablettes abordaient plusieurs sujets, chacun étant développé sur plusieurs d'entre elles. Le plus court en exigeait deux, le plus long seize. Heureusement pour nous, nous découvrîmes deux tablettes qui donnaient la clef des divers symboles et hiéroglyphes. J'ai classé les tablettes comme suit:
Série 1. Une description de la création jusques et y compris l'apparition de l'homme.
Série 2. Le jaillissement des montagnes sous la poussée des « feux sous la terre » (les gaz) et des dispositions pour la suppression des gaz futurs.
Séries 3 et 4. Les origines et les influences de la grande force primaire de la terre, divisée en deux sections.
Série 5. L'origine et les influences de la grande force atomique de la terre, première section de la série précédente.
Série 6. L'origine de la force qui crée et entretient la vie, seconde section de la Série 4.
Série 7. Les origines de la vie, ce qu'elle est, son évolution.
Série 8. La création de l'homme, révélant ce qu'est l'Homme et comment il diffère des autres créatures.
Série 9. L'arrivée de l'homme sur la terre, le lieu de sa première apparition appelé dans les tablettes la « Mère-patrie de l'Homme ». Elles représentaient indiscutablement le commencement d'une longue série, sans doute la première Histoire de Mu.
Série 10. Elle était formée de deux tablettes, beaucoup plus grandes que les autres, servant de clef aux écritures et aux symboles des autres tablettes.
C'est grâce à cette clef que nous avons pu traduire le document tout entier, car sans elle nos chances de déchiffrer ces signes auraient été bien minces. De plus notre travail était facilité par l'incroyable somme de connaissances du passé de ce grand prêtre. S'il déchiffrait la première ligne d'une tablette, il savait aussitôt de quoi il s'agissait et ce qu'elle contenait.
En les classant dans leur bon ordre, les tablettes commencent ainsi:
« A l'origine, l'univers n'était qu'une âme ou esprit. Tout était inanimé, sans vie, calme, silencieux, sourd. L'immensité de l'espace était néant et ténèbres. Seul l'Esprit Suprême, le Grand Pouvoir, le Créateur, le Serpent à Sept Têtes, existait dans cet abîme de ténèbres. Le désir lui vint de créer des mondes et Il créa des mondes; et le désir Lui vint de créer la terre, habitée d'êtres vivants, et Il créa la terre et tout ce qu'elle contient. »
Et voici comment la terre et tout ce qu'elle contient ont été créés: « Les sept intelligences superlatives du Serpent à Sept têtes donnèrent sept commandements.
Le premier commandement intellectuel était: «Que les gaz qui sont sans forme et répandus dans l'espace soient réunis pour former la terre: les gaz se rassemblèrent alors en forme de tourbillon. »
Le deuxième commandement était:
«Que les gaz se solidifient pour former la terre: les gaz se solidifièrent alors, avec des volumes laissés au-dehors qui devaient former les eaux et l'atmosphère; et les volumes furent enveloppés dans le nouveau monde. Les ténèbres régnaient et il n'y avait aucun son, car ni l'atmosphère ni les eaux n'étaient encore formées. »
Vint ensuite le troisième commandement:
«Que les gaz de l'extérieur se séparent et qu'ils forment l'atmosphère et les eaux: et les gaz se séparèrent; une partie forma les eaux, et les eaux se répandirent sur la surface de la terre et la couvrirent si bien qu'aucune île n'apparaissait nulle part. Les gaz qui ne formèrent pas les eaux firent l'atmosphère et la lumière fut contenue dans cette atmosphère ».
«Et les rayons du soleil rencontrèrent les rayons de lumière dans l'atmosphère et formèrent le jour. Ainsi, la lumière fut. Et la chaleur était contenue aussi dans l'atmosphère.
« Et les rayons du soleil rencontrèrent les rayons de chaleur et lui apportèrent la vie. »
Le quatrième commandement:
«Que les gaz qui sont enfermés dans l'intérieur de la terre la soulèvent au-dessus de la surface des eaux: alors les feux du centre de la terre soulevèrent des îles et des continents, et les eaux s'écartèrent. 
Le cinquième commandement fut:
«Que la vie apparaisse dans les eaux: et les rayons du soleil rencontrèrent les rayons de la terre dans la boue des eaux et il s'y forma des oeufs cosmiques (germes de vie) parmi les cellules de la boue. Et la vie jaillit de ces oeufs cosmiques selon le commandement. »
Le sixième commandement fut:
«Que la vie apparaisse sur la terre: et les rayons du soleil rencontrèrent les rayons de la terre dans la poussière et il s'y forma des oeufs cosmiques; et de ces oeufs cosmiques la vie jaillit, selon le commandement. »
Et quand tout cela fut fait, le septième commandement fut donné:
«Créons un homme à notre image et donnons-lui le pouvoir de régner sur cette terre.
« Ainsi Narayana, l'Intelligence à Sept têtes. le Créateur de toutes les choses de l'univers, créa l'homme et plaça dans son corps un esprit vivant et impérissable, et l'homme devint comme Narayana une intelligence. Et la création était parfaite. »
Les sept commandements indiquent sans aucun doute, sept différentes périodes. Une période ne peut se mesurer en nombre d'années spécifiques. Cela peut signifier un jour, une année, des millions d'années. Ainsi, les tablettes n'indiquent pas le temps qu'a demandé la création. Elle a pu se faire en dix millions ou cent millions d'années. Il est simplement déclaré que la terre a été créée en sept périodes de temps, et non en sept jours comme le dit la Bible.
Mais la ressemblance entre le début des tablettes Naacal et la Genèse est remarquable, tout comme sont remarquables les divergences avec la Bible qui viennent ensuite. Parmi tous les peuples de la terre il existe une légende de la création et dans tous les cas j'ai été frappé par la similitude de ces légendes, et je n'ai pu qu'en conclure qu'elles avaient une origine commune, et que leur genèse était Mu.
Le septième commandement fut le plus difficile à traduire. Le déchiffrage en soi fut assez facile mais nous nous trouvâmes dans l'impossibilité de découvrir des mots dans nos langues modernes ayant exactement la même signification que ceux de cette langue morte. Par exemple, « âme » et « esprit » ont été les plus proches que nous ayons pu donner à « ce qui a été placé dans le corps de l'homme »; le mot vivant » n'est peut-être pas exactement ce qu'ont pensé les auteurs du texte original. Le mot «impérissable» est, sans nul doute, absolument correct. Mais que veut dire au juste « à notre image »? Certainement pas une ressemblance physique. Cela se réfère probablement aux pouvoirs mentaux et mystiques, confirmés par cette phrase: « Donnons-lui le pouvoir de régner sur la terre. »
La Bible emploie un bon symbole quand elle parle du « souffle de Dieu ». Quoi qu'il en soit, il est clair que cela signifie des pouvoirs spéciaux reçus de Dieu, l'homme pouvant être ainsi considéré comme une partie de Dieu, comme la feuille fait partie de l'arbre. L'homme est venu de Dieu et doit y retourner.
Au commencement de notre étude, mon ami m'apprit qu'il serait impossible de déchiffrer les tablettes et les inscriptions anciennes si l'on ne connaissait pas ce qu'il appelait la langue Naga-Maya, car tous les anciens écrits ayant trait à Mu sont dans cette langue et parce que tous les documents Naacal ont des sens ésotériques (ou cachés) connus des seuls Naacals et de ceux qu'ils enseignaient. Il avait la clef de cette langue mystique, et quand il me l'eût apprise, elle se révéla un vrai sésame qui m'ouvrit bien des portes mystérieuses.
Pendant près de deux ans, j'étudiai cette langue ancienne et m'en servis pour déchiffrer les tablettes.
Lorsque nous eûmes complété notre tâche, mon vieil ami et maître Hindou observa:
— Mon fils, nous connaissons maintenant le sens général mais pas les détails.
Je dois franchement avouer que sans ce vieil ami jamais je n'aurais pu déchiffrer ces tablettes.
J'ai découvert le reflet de leurs enseignements dans la vieille littérature hindoue et dans d'autres documents. Par exemple:
Le Manava Dharma Sastra, Livre 2, sloka 74: « Au commencement il n'existait que l'infini appelé Adite. » Livre 1, sloka 8: « Ce germe devint un oeuf. » Livre 1, sloka 10: « Au commencement régnaient les ténèbres. » Livre 1, sloka 9: « Il créa d'abord les eaux et y déposa un oeuf. »
Rig Veda, (2000-2500 av. J.C.), Livre 3, pp. 316-317: « Dans cet oeuf fut reproduit l'intellect de l'Etre Suprême sous la forme de Bouddha, dont l'union avec la déesse Maya, bonne mère de tous les dieux et de tous les hommes... » (Ceci correspond à Adam et Eve, 1700 ans plus tard.) Page 3: « En dehors de Lui, rien n'existait; les ténèbres régnaient. » Page 4: « Celui qui mesure la lumière de l'air. »
Personne ne met en doute, et l'histoire comme la légende l'attestent, que ces livres ont été écrits d'après de très anciennes archives de temples, que les Naacals sont les auteurs de ces archives, et qu'ils enseignaient la religion et les sciences.
Il y a de nombreuses variantes de l'histoire de la création dans les diverses parties du monde, ce qui est dû sans aucun doute à la façon par laquelle elle a été transmise de génération en génération. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la version la plus scientifique— et celle qui, plus que toutes les autres, à part celle des Naacals, peut être confirmée par la géologie — est celle que l'on trouve chez les races à demi sauvages des îles du Pacifique, aux Marquises en particulier.
Les Hindous, les Chaldéens, les Egyptiens, les Mayas et les Grecs plus tard, ont éliminé les côtés scientifiques, dans leurs récits de la création, et relaté au moyen de symboles les faits simples, sans les pourquoi ni les comment. La raison en est donnée par Clément d'Alexandrie qui dit:
« Les Egyptiens gardaient le secret de leurs mystères et ne dégradaient pas leur connaissance des choses divines en les confiant aux profanes; ils les réservaient pour l'héritier du trône, et pour les prêtres qui excellaient en vertu et en sagesse. »
Autrement dit, les significations ésotériques n'étaient pas rendues publiques.
Il est absolument certain que la légende égyptienne de la création, d'après laquelle Moïse a écrit la Genèse, était venue de l'Inde quand les Naacals allèrent en Egypte comme missionnaires, pour y enseigner les sept écritures inspirées et sacrées, la religion et les sciences. Par conséquent. l'histoire racontée aux enfants à l'école du dimanche et au catéchisme dans tout le monde chrétien d'aujourd'hui a son origine dans le continent perdu de Mu.
Je ne veux pas terminer ce chapitre sans révéler un lien entre le récit de la création Naacal et les tablettes découvertes au Mexique par Niven.


Tablette N° 1231
 C'est une des plus intéressantes, et par tous ses aspects une des plus précieuses parmi la collection de plus de 2 600 tablettes de Niven, car elle est la clef du mouvement de l'univers.

C'est un symbole des Quatre Forces Sacrées, qui sous d'innombrables noms et aspects différents, ont joué un rôle important dans la conception humaine du Créateur et de la création, depuis l'aube des temps jusqu'à ce jour.
Les écrits Naacal nous disent que les Quatre étaient l'agent des commandements du Créateur qui établirent l'ordre et la loi dans le chaos universel. Quand elles eurent accompli leur tâche elles furent chargées de l'univers physique. Les tablettes mexicaines disent exactement la même chose.
Les documents Naacal leur attribuent des noms symboliques. La tablette qui pourrait nous dire ce qu'étaient les Quatre Sacrées, en dehors du fait qu'elles étaient l'agent des premiers grands commandements de la création, nous manque. Comme les Quatre Sacrées étaient l'agent des commandements, il y avait naturellement quelque chose à exécuter. Mais quoi? Jusqu'ici je n'avais rien trouvé dans les anciennes inscriptions et documents qui puisse nous éclairer... mais cette tablette nous apporte cette révélation.
Au cas où l'on penserait que c'est simple hypothèse de ma part, je donne ici une dissection, un décryptage et une traduction de cette tablette N° 1231.


1. La figure centrale est un cercle, représentant le soleil en tant que Ra. C'est le symbole monothéiste du Créateur. C'est un des trois premiers symboles employés dans l'enseignement religieux. Le plus sacré de tous.
2. Dans ce cercle se trouve la lettre hiératique H de l'alphabet de la Mère-patrie. C'est le symbole alphabétique des Quatre Sacrées. Comme elle est dans le cercle, cela signifie qu'elles sont dans le Créateur. Ainsi les Quatre Sacrées sont dans le Créateur et sortent de Sa bouche. Les Quatre Sacrées — les quatre grandes forces primaires — sont ainsi montrées sortant directement du Créateur, exécutant comme disaient les anciens, « Ses désirs », « Ses vœux », « Ses commandements ».
3. C'est le symbole d'une Force; la base indique le lieu d'origine de la force, et la direction qu'elle prend. Dans cette vignette, elle va d'Ouest en Est.
4. Chacune des Quatre Forces porte une flèche, une lance, ou une pointe de javelot. C'est le symbole de l'activité, montrant que cette force n'est pas morte, mais demeure active et continue dans sa direction d'ouest en est.
Les anciens le comprenaient qui disaient « et quand cela fut accompli, elles reçurent la charge de l'univers physique ».
5. Cet hiéroglyphe forme le mot Géomètre. Ce mot est inscrit à l'intérieur de chacune des Quatre Forces. Ce sont donc les Quatre Grands Géomètres, les Quatre Grandes Forces Primaires. Ce sont des forces primaires parce qu'elles sont représentées comme venant directement du Créateur.
6. Ce symbole est formé en croisant les quatre forces. Elles se déplacent toutes d'ouest en est. Les pointes forment un cercle symbolisant l'univers.
Elles gouvernent par conséquent les mouvements de tous les corps dans l'univers. Cela démontre que tous les corps tournent d'ouest en est et que tous les circuits formés par les corps en mouvement vont d'ouest en est, tournant autour d'un centre. Le symbole démontre que ce centre est la Force Primaire, c'est-à-dire le Grand Infini, ou le Tout-Puissant.
Etant symboliquement démontré, ce centre ne représente pas un point particulier de l'univers; c'est Lui, Il est le centre, à qui obéissent tous les mouvements directs ou indirects des corps, c'est-à-dire les forces subsidiaires produites par les influences des autres forces, peut-être ce que nous appelons la force atomique.
Parmi les 2 600 tablettes de Niven, 1 000 ont trait aux Quatre Forces Primaires.
Le dernier hiéroglyphe, le N° 6, est courant. J'attends encore le premier archéologue qui ne le confondra pas avec la svastika, ou croix gammée.

Tablette N° 339, de la collection Niven.
Sur cette pierre, on voit un symbole assez artistique
de l'ancienne conception de l'Ordre et de la Loi,
représentée par un papillon.

L'ellipse suivant le contour de la pierre symbolise l'univers, un espace sans fin.

La tête du papillon est un cercle contenant quatre points. Ce cercle représente le Créateur et les points sont au nombre de 4, symbolisant les Quatre grandes forces. 4 et 1 égalent 5, le symbole numérique de Dieu.

Les deux antennes sur le front symbolisent la loi et l'ordre.

L'aile peut être déchiffrée de deux façons: cinq barres symbolisant Dieu et quatre espaces entre elles, les Quatre Sacrées.

Une langue traverse l'univers. La langue est le symbole de la parole et du commandement. Donc, le commandement a été donné pour que la loi et l'ordre soient établis dans tout l'univers. Le papillon transmet ce commandement.



L'explication: Obéissant à un commandement du créateur, les Quatre Sacrées établissent l'ordre et la loi dans tout l'univers.
Les tablettes Naacal, que j'ai déchiffrées, se terminent par la création de l'homme. La suite a été perdue. Il manque beaucoup de chaînons dans cette collection qui raconte un récit incomplet: elle ne parle pas de la création de la femme. On ne sait rien sur ce sujet. sinon ce qui est purement légendaire. Les légendes, cependant, sont nombreuses et universelles.

Tablette N° 1584. Cette tablette donne la suite des Ecritures inspirées et sacrées de Mu, la suite du Septième Commandement révélé dans les tablettes Naacal.
Il y a cependant une différence entre les tablettes orientales et mexicaines. Nous savons que les Naacals ont été directement copiées à partir des Ecritures inspirées et sacrées dans la Mère-patrie, mais nous ignorons où les tablettes mexicaines ont été rédigées. Le N° 1584 est un extrait des Ecritures sacrées, fait des dizaines de milliers d'années après les Naacals, mais par qui? Nul ne le sait, ni où, mais probablement en Amérique puisque toutes les tablettes rédigées dans la Mère-patrie sont en argile et celles du Mexique en pierre.

Le document mexicain, ayant été rédigé bien après l'oriental, pose une question: est-ce une copie identique de l'original, ou bien le temps avait-il déjà imposé une nouvelle cosmogonie, changeant ainsi quelques détails de l'original pour satisfaire un clergé plus moderne?


1. Tête humaine, symbolisant l'homme. Les yeux sont fermés, dans la mort qui est le sommeil mentionné par les anciens écrits. Les premiers hommes ne croyaient pas que l'homme pouvait réellement mourir (l'âme).
2. Les symboles des forces cosmiques sont ici représentés comme un des pouvoirs conférés à l'homme pour lui permettre de « régner sur la terre ».
3. Sortant de la tête, ce signe indique que ces pouvoirs sont intellectuels.
4. Le corps est formé par deux oeufs cosmiques. Celui du dessus est lié à la tête, celui du dessous au premier, ce qui signifie que le corps est double: un jumeau. Comme on le voit, l’œuf supérieur est en train de se détacher du second, ou vice versa.
5. De part et d'autre du cou il y a un cercle, le symbole du Créateur, indiquant ainsi que par certains aspects cette création fait partie du Créateur Lui-même. Comme ils sont placés très près de la tête, ils signifient aussi « intellectuellement ».
6. De chaque côté de l’œuf supérieur émerge une force et de ces deux forces descendent deux autres forces subsidiaires qui entrent en contact avec les oeufs cosmiques qui viennent d'éclore. Donc, une force les animera.
7. Comme je l'ai dit plus haut, la partie inférieure du corps est formée par un oeuf cosmique, d'où sortent quatre autres oeufs; ce symbole signifie donc que l’œuf inférieur est le principe féminin.
Le rapport entre les forces de l’œuf supérieur, le principe mâle puisqu'il ne lui pousse pas d’œufs cosmiques mais seulement des forces, et celles des oeufs cosmiques sortant de l’œuf -mère formant la partie inférieure du corps, nous indique que les forces cosmiques de l'homme se transmettent de père en fils. Les forces cosmiques de l'homme venant directement du Créateur se perpétuent ainsi dans toute l'humanité.
8. Cet hiéroglyphe représente une paire de cisailles, ou forces de division. On voit deux forces se refermant l'une sur l'autre, coupant et divisant ce qui se trouve entre elles. Ces deux forces sont les agents qui séparèrent le corps dans la mort, pour en faire un mâle et une femelle.

L'explication des divers symboles de cette pierre est la suivante:
Le premier homme fut créé double. Puis cette créature: le premier homme fut endormi (la mort que nous connaissons) et pendant son sommeil ses principes furent divisés, et le premier homme se dédoubla en un homme et une femme. Par la suite, par l'homme et par la femme, la reproduction perpétua la race. Le monde entier fut peuplé par ce couple.
C'est une légende effarante et, pour celui qui ne réfléchit pas, impossible. Cependant c'est cette légende qui a été répétée au cours des siècles et qui nous est parvenue.
Je choisis deux extraits de la Bible:
Genèse: chap. 2, verset 22: « Et de la côte qu'avait prise de l'homme le Seigneur, Il façonna une femme. »
Genèse: chap. 3, v. 20: « Et Adam appela sa femme Eve; car elle était la mère de tous les hommes. »
L'écriture biblique est symbolique, et non littérale; elle exprime dans une langue différente l'histoire racontée sur cette tablette. La Bible et le document mexicain ont donc eu la même origine, les Ecritures Sacrées et inspirées de Mu.
Une légende similaire existe chez les sauvages et demi-sauvages des îles Polynésiennes.
« Taaroa a créé l'homme de la terre rouge Araca et a soufflé dans ses narines. Il a créé la femme des os de l'homme et il l'a appelée Evi. » (1)
(1) (En polynésien, Evi se prononce Eve-i). On trouve des légendes semblables dans les écrits égyptiens

Platon, le grand philosophe grec a écrit: « L'être humain a été créé à l'origine avec l'homme et la femme ne formant qu'un seul corps. Chaque corps avait quatre bras et quatre jambes. Les corps étaient ronds, et ils roulaient partout, en se servant des bras et des jambes pour se mouvoir. Ils finirent par défier les dieux. Ils cessèrent de faire des sacrifices et ils menacèrent même de rouler jusqu'au sommet de l'Olympe pour attaquer et renverser les dieux. Un dieu dit alors « Tuons-les tous, ils sont trop dangereux! » Un autre dit: « Non, j'ai une meilleure idée. Nous allons les couper en deux; alors ils n'auront que deux bras et deux jambes; ils ne seront pas ronds. Ils ne pourront pas rouler; étant multipliés par deux, ils offriront deux fois plus de sacrifices et, ce qui est le plus important, chaque moitié sera si occupée à rechercher son autre moitié qu'ils n'auront plus le temps de nous défier. »
Ce second dieu était sage. Son idée a donné d'excellents résultats. Chaque moitié humaine, homme ou femme, a été et est toujours si occupée à chercher son autre moitié: l' âme sœur, qu'ils oublient le reste


Lao-tseu, dans Tao-tô king, écrivait, en Chine, en 500 av. J.C.: « Tao la Raison a créé Un. Un est devenu Deux. et Deux ont produit Trois, et Trois ont produit tous les êtres.
Les pays orientaux ont beaucoup de légendes sur la création du premier homme double. Beaucoup d'entre elles parlent de 1a séparation pendant le sommeil (la mort).
Je me garderai de tout commentaire sur cette cosmogonie. Je laisse au lecteur le soin d'en tirer ses propres conclusions.

2
LE CONTINENT PERDU


Le récit de la destruction de Mu, la Mère-patrie de l'Homme, est bien étrange, en vérité. Il nous donne la solution du mystère des races blanches des Mers du Sud et nous apprend comment une grande civilisation s'est épanouie au. centre du Pacifique, pour être complètement effacée en une nuit. Il y a quelques lustres, les savants auraient douté de la possibilité de l'existence en plein centre du Pacifique d'un vaste continent comme Mu. Mais, depuis lors, des documents ont été découverts, des comparaisons faites, qui prouvent que ce continent a existé. Les preuves sont diverses.
Premièrement il y a, comme je l'ai expliqué au chapitre précédent, les tablettes sacrées découvertes dans ce temple indien et déchiffrées avec l'aide d'un prêtre érudit. Ces tablettes m'ont donné un premier aperçu de Mu et m'ont lancé dans une quête à travers le monde entier. Elles ont été écrites par les Naacals, soit en Birmanie, soit dans la Mère-Patrie. Elles racontent comment les Naacals sont venus de ce continent au milieu du Pacifique. Elles racontent aussi l'histoire de la création de l'homme sur cette terre. Des documents moins anciens écrits à Mayax, en Egypte et en Inde nous décrivent la destruction de cette terre de Mu, quand la croûte terrestre s'est ouverte pour plonger tout le continent dans un abîme d'eau et de feu. Puis les eaux du Pacifique se sont refermées sur ce qui avait été une puissante civilisation.
Ensuite, il y a une confirmation de l'existence de Mu dans d'autres anciens manuscrits, parmi lesquels un classique comme l'épopée hindoue Ramayana, écrite par l'historien Valmiki sous la dictée de Narana. grand-prêtre des temples Rishi (sacrés) à Ayhodia, qui lui lisait les anciennes archives du temple. Valmiki dit que les Naacals sont « venus en Birmanie de leur terre natale à l'Est », c'est-à-dire de l'océan Pacifique. Un autre document confirme le récit des tablettes sacrées et de Valmiki; c'est le Manuscrit Troano qui se trouve aujourd'hui au British Museum. Il s'agit d'un très ancien livre Maya écrit au Yucatan. Il y est question de la « Terre de Mu », employant les mêmes symboles de Mu que nous trouvons en Inde, en Birmanie et en Egypte. Nous avons encore une référence avec le Codex Cortesianus, un livre Maya à peu près contemporain du Manuscrit Troano. Et puis il y a le Document de Lhassa, des centaines d'écrits de Grèce, d'Amérique Centrale, du Mexique, et les peintures rupestres dans les grottes troglodytes de nos Etats de l'Ouest.
Enfin, il existe des ruines qui, par leur situation et les symboles qui les décorent, nous parlent du continent de Mu, la Mère-patrie de l'Homme.
Dans des îles des Mers du Sud, notamment à Mangaia, Tonga-tabou, Panape, les Mariannes et l'île de Pâques, on trouve aujourd'hui des vestiges d'anciens temples de pierre et d'autres restes monolithiques remontant à l'époque de Mu. A Uxmal, au Yucatan, un temple en ruine porte des inscriptions commémoratives des « Terres de l'Ouest, d'où nous venons »; et l'extraordinaire pyramide mexicaine, au sud-ouest de Mexico, a été élevée, selon ses inscriptions, comme un monument commémorant la destruction de ces mêmes « Terres de l'Ouest ».
Et puis il y a l'universalité de certains anciens symboles et coutumes découverts en Egypte, en Birmanie, en Inde, au Japon, en Chine. dans les îles du Pacifique, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et chez certaines tribus d'Amérique du Nord. Ces symboles et coutumes sont si semblables qu'il ne fait pas de doute qu'ils n'aient une source commune: Mu. Tout cela nous permet de suivre le récit de la destruction de Mu.
Ce continent était une immense plaine vallonnée, s'étendant du nord de Hawaii vers le sud. Une ligne tracée entre l'île de Pâques et les Fidjis formait sa limite méridionale. Son étendue était de plus de huit mille kilomètres d'est en ouest, et de plus de cinq mille du nord au sud. Le continent était formé de trois terres, divisées par d'étroits chenaux ou détroits.
En me fiant aux divers documents que j'ai consultés (Manuscrit Troano, tablette de l'île de Pâques, Document Grec, Document de Lhassa et autres) je vais essayer de le décrire tel qu'il était.
Il y a longtemps, très longtemps, dans des temps très anciens — plusieurs milliers d'années — mais au bord de ce que nous appelons les temps historiques, il existait un vaste continent au milieu de l'océan Pacifique où nous ne voyons aujourd'hui « que la mer et le ciel » et de petits archipels, que nous appelons les îles des Mers du Sud.
C'était un très beau pays tropical, couvert de vastes plaines. Les vallées et les plaines étaient fertiles, de l'herbe croissait et il y avait des champs cultivés, alors que les collines étaient ombragées par une belle végétation tropicale. Aucune montagne ne se dressait dans ce paradis terrestre, car les montagnes n'avaient pas encore été poussées des entrailles de la terre.
Ce grand pays riche était arrosé de nombreux fleuves, rivières et ruisseaux, qui serpentaient entre les collines basses et les plaines fertiles. La végétation luxuriante couvrait toute la contrée d'une magnifique parure verte. Mille fleurs odorantes s'épanouissaient sur les arbres et les buissons; les plages étaient bordées de grands palmiers et le long des rivières de hautes fougères se balançaient à la brise. Dans les vallées, les rivières formaient des lacs autour desquels fleurissait le lotus sacré. Des papillons aux mille couleurs voletaient sous les arbres et des oiseaux-mouches bourdonnaient de fleur en fleur, brillant comme des joyaux ailés au soleil.
Dans les forêts vierges erraient des troupeaux de puissants mastodontes et d'éléphants, agitant leurs immenses oreilles pour chasser les insectes importuns.
Le grand continent grouillait d'une vie heureuse sur laquelle « 64 000 000 d'êtres humains » (manuscrit Troano) régnaient en maîtres. De larges routes allaient dans toutes les directions, « comme une toile d'araignée », et les pierres qui les pavaient étaient si bien jointes que l'herbe ne pouvait pousser entre les dalles (tablette de l'île de Pâques).
A cette époque, les 64 000 000 d'habitants formaient dix tribus, ou « peuples » distincts les uns des autres, mais sous le même gouvernement.
Bien des générations auparavant, le peuple s'était choisi un roi et avait ajouté le préfixe Ra à son nom. Il devint alors le chef hiératique et l'empereur sous le nom de « Ra Mu ». L'empire s'appela l'Empire du Soleil.
Tout le monde professait la même religion, adorant la Divinité sous forme de symboles. Tous croyaient à l'immortalité de l'âme, qui retournait éventuellement à la « grande source d'où elle était venue ».
Si grand était leur respect de la Divinité qu'ils ne prononçaient jamais Son nom et dans leurs prières et leurs supplications s'adressaient toujours à Lui par l'entremise d'un symbole. « Ra le Soleil » était le symbole collectif de tous Ses attributs. Grand-prêtre Ra Mu était le représentant de la Divinité. Il était bien entendu que Ra Mu ne devait pas être adoré, car il n'était qu'un représentant.
A cette époque, le peuple de Mu était hautement éclairé et civilisé. II n'y avait pas de sauvagerie sur terre, et il n'y en avait jamais eu, car tous les peuples de la terre étaient enfants de Mu et sous la suzeraineté de la mère-patrie.
La race dominante, sur la terre de Mu, était une race blanche; le peuple était très beau, avec une peau claire ou légèrement dorée, de grands yeux très doux de couleur sombre, et des cheveux noirs raides. En dehors de cette race blanche. il y en avait d'autres, à peau jaune, brune ou noire. Mais elles ne dominaient pas.
Ces habitants de Mu étaient de hardis marins et navigateurs qui parcouraient le monde à bord de leurs vaisseaux « de l'océan de l'est à celui de l'ouest et des mers du nord à celles du sud... » Ils étaient également de grands architectes qui bâtissaient des temples immenses et des palais en pierre. Ils sculptaient et dressaient aussi de gigantesques monolithes, comme monuments.
Il y avait sur la terre de Mu sept villes principales, sièges de la religion, des sciences et de l'érudition. Et beaucoup d'autres grandes villes et agglomérations étaient disséminées sur les trois terres.
De nombreux ports étaient construits à l'embouchure des fleuves d'où les navires partaient pour tous les horizons, et où le commerce était florissant. La terre de Mu était le grand centre de la civilisation et du commerce; tous les autres pays du monde n'étaient que ses colonies. Ses navires transportaient sans cesse des passagers et des marchandises vers les diverses colonies.
Alors que cette nation puissante était à son zénith, couverte d'innombrables temples et monuments, elle fut la victime d'un cataclysme.
Des grondements montant des entrailles de la terre suivis de secousses telluriques et d'éruptions volcaniques secouèrent sa partie méridionale. Tout le long des côtes, d'immenses raz de marée recouvrirent les plaines et engloutirent les villes superbes. Les volcans crachèrent des flammes, de la fumée et de la lave. Le pays étant plat, la lave ne s'écoula pas mais s'amoncela, formant des pyramides qui devinrent plus tard des rochers, et que l'on peut voir aujourd'hui sur certaines des îles du Sud. Enfin, les volcans se calmèrent et s'éteignirent.
Après la catastrophe, le peuple de Mu surmonta sa frayeur. Les villes détruites furent reconstruites et la vie continua.
Plusieurs générations après ce cataclysme, alors que le phénomène était presque oublié, Mu fut une nouvelle fois victime de tremblements de terre. « Tout le continent se souleva et roula comme les vagues de l'océan. La terre trembla et se secoua comme les feuilles des arbres dans un orage. Temples et palais s'écroulèrent, monuments et statues furent renversés. Les villes n'étaient plus que ruines. » (Manuscrit Troano, Codex Cortesianus et Document de Lhassa).
Tandis que la terre se soulevait et retombait, frémissait et tanguait, les feux souterrains jaillirent, perçant les nuages dans un brasier grondant de cinq kilomètres de diamètre. (Volcans de Hawaii, Ninafou, etc.) Les flammes rejoignaient les éclairs qui zébraient le ciel. Une épaisse fumée couvrait le continent. De nouveau, des raz de marée gigantesques déferlèrent sur les plaines. Les villes et tous leurs habitants disparurent dans les flots. « Les cris de détresse de la multitude s'élevaient vers le ciel. Le peuple se réfugia dans les temples et les citadelles, mais en fut chassé par le feu et la fumée, et les hommes et les femmes, revêtus de leurs vêtements précieux, couverts de bijoux, hurlaient: « Mu sauve nous! »
Quand le soleil couchant apparut à l'horizon sous la chape de fumée noire qui recouvrait tout le continent, on crut voir une boule de feu, incandescente et furieuse. Lorsqu'il eut sombré derrière l'horizon, les ténèbres opaques régnèrent, dissipées de temps en temps par les éclairs.
Pendant la nuit, Mu fut complètement détruite. Dans un fracas d'apocalypse, la terre condamnée sombra, au plus profond des flammes de l'enfer « dans un océan de feu » qui prenait ainsi possession de sa victime. Mu et ses 64 000 000 d'habitants furent sacrifiés.
Tandis que Mu sombrait dans son abîme ardent, une autre force s'attaquait à elle, cent trente millions de mètres cubes d'eau! De tous côtés, les gigantesques vagues venaient s'écraser. Elles se rencontrèrent au centre de la terre engloutie, et ce fut un bouillonnement dantesque.
Mu, la Mère-patrie de l'Homme, avec ses villes orgueilleuses. ses temples et ses palais, ses arts, ses sciences et sa culture, n'était plus qu'un rêve du passé. L'eau était son linceul. Cette catastrophe fut le premier pas de la destruction de la première grande civilisation de la Terre.
Pendant près de 13 000 ans, la destruction de Mu a jeté un voile épais sur cette partie de la Terre. On commence à lever ce voile, mais il reste encore bien des régions cachées.
Quand le continent fut déchiré et englouti pour des raisons géologiques qui seront expliquées plus tard, des hauteurs et des bandes de terre demeurèrent à la surface des eaux. Elles formèrent des îles et des archipels, mais elles étaient déchiquetées par les éruptions volcaniques.
Après avoir recouvert la terre et tout ce qu'elle contenait, les eaux se calmèrent, comme satisfaites de leur oeuvre destructrice, et ces eaux s'appellent aujourd'hui l'océan Pacifique. Jamais nom n'a été plus ironiquement attribué!
Sur ces îles, perdues dans la mer tourmentée, les survivants de la population de Mu se tassaient, attendant avec angoisse la fin des terribles secousses. Ils avaient vu leurs temples et leurs palais, leurs navires et leurs routes disparaître à jamais. Presque toute la population avait été engloutie. Les quelques rescapés de la Mère-patrie de l'Homme s'aperçurent qu'ils n'avaient rien, pas d'outils, pas de vêtements, pas d'abris, peu de terre, pas de nourriture. La mer bouillonnait tout autour de leurs refuges et au-dessus de leurs têtes des nuages de fumée, de vapeur et de cendre cachaient le soleil amical, éteignaient toute lumière. Les cris de désespoir de leurs compatriotes résonnaient encore à leurs oreilles. C'était un tableau d'horreur pour ceux qui en avaient réchappé mais qui étaient condamnés à mourir de faim et de froid. Rares furent ceux qui purent survivre à l'effroyable épreuve et nombreux furent ceux qui moururent misérablement.
Les îles des Mers du Sud sont tout ce qui reste de ces terres sauvées, et certains de leurs habitants peuvent prétendre être les descendants directs du peuple de Mu.
Au bout de quelques jours, la fumée et les vapeurs sulfureuses se dissipèrent enfin. Le soleil perça le voile de nuages. Les nouvelles îles étaient hantées par des hommes et des femmes terrifiés, ceux qui avaient eu assez de chance pour ne pas mourir. Ils devaient être bien pitoyables, ces survivants de la plus grande catastrophe du monde!
Dans ces circonstances, il est assez facile d'imaginer ce qui arriva. Nombreux étaient ceux que l'horreur avait rendus fous, d'autres priaient que la mort les délivrât de leurs souffrances intolérables. Pour exister, simplement, il ne leur restait qu'un recours: descendre au plus profond de la sauvagerie et, pour un temps du moins, se nourrir les uns des autres.
Les peaux des bêtes, s'il en restait, et les feuilles des arbres allaient être à l'avenir leurs seuls vêtements. Des pierres, des lances et des flèches seraient leurs armes de défense. Ils devaient fabriquer leurs outils avec les coquillages et les silex. Mais le principal, n'était-ce pas la nourriture? Sans aucun doute, beaucoup moururent de froid, de faim et de peur, et à leur mort leurs corps servaient d'aliments aux survivants. Ainsi débutèrent le cannibalisme et la sauvagerie. Ainsi, les survivants de la plus grande civilisation du monde tombèrent dans la plus basse sauvagerie, qui s'est perpétuée presque jusqu'à nos jours.
On peut imaginer le dégoût et la répugnance de ces êtres évolués et cultivés, contraints de manger de tels aliments, et il est permis de penser que nombreux furent ceux qui préférèrent se laisser mourir de faim. Cependant, petit à petit, tandis que les générations se succédaient, les pauvres habitants des îles tombèrent de plus en plus bas, jusqu'à ce que les traditions même de leur passé qui, au début, étaient religieusement transmises de père en fils, fussent oubliées. Leur grandeur passée était effacée de leurs esprits aussi complètement que les eaux traîtresses du Pacifique avaient effacé Mu, mais, tout oublié que soit ce passé dans les esprits des indigènes de ces îles, des traces sont restées pour en conserver le souvenir.
J'ai dit qu'un voile de ténèbres avait été jeté sur l'humanité par la destruction de Mu; j'entends cela simplement dans un sens de comparaison. Les empires coloniaux conservèrent encore un temps la civilisation de la Mère-patrie, mais sans son aide ils ne tardèrent pas à décliner et à disparaître.
C'est de ces cendres que sont jaillies les nouvelles civilisations, parmi lesquelles la nôtre.


3
LE PAYS Où APPARUT L'HOMME SUR TERRE


Il est incontestable que c'est sur la terre de Mu que l'homme a fait son apparition sur la Terre. Divers documents nous prouvent que ce pays était le Jardin d'Eden de la Bible, et que Mu s'étendait à l'ouest de l'Amérique et à l'est de l'Asie. c'est-à-dire au milieu de l'océan Pacifique.
Des écrits ne sont pas seuls à prouver qu'il y avait un continent dans le Pacifique, car on trouve encore aujourd'hui des restes de ce continent perdu. Sur les parties qui ne furent pas submergées demeurent des vestiges de temples, des traditions, des statues et des symboles sacrés, dont les inscriptions indiquent que ce sont là des souvenirs de la race disparue de Mu. L'authenticité de ces vestiges est confirmée de toutes les façons possibles, par d'autres écrits, des sculptures, des coutumes, des langues et. enfin, par des traditions.

Ces preuves indiscutables m'ont permis de situer le lieu d'une civilisation préhistorique. Certaines sont parfaitement concrètes, sous forme de monuments de pierre, temples, statues, pierres taillées assemblées dans l'attente de leur expédition et carrières d'où venaient ces rocs. On a découvert dans ces carrières des statues inachevées et comme toutes ces découvertes ont été faites dans les îles du Pacifique cela démontre sans l'ombre d'un doute qu'elles faisaient jadis partie du continent englouti.



Les renseignements et les textes basés sur l'ancienneté du Manuscrit de Troano établissent que la terre de Mu a existé jusqu'au tout début des temps historiques, c'est-à-dire jusqu'à environ 12 000 à 12 500 ans de nous. En prenant comme point de départ les îles sur lesquelles on a découvert des vestiges, j'ai dessiné une carte indiquant la situation de Mu dans l'océan Pacifique. Rien ne subsiste qui permette de tracer une côte ouest et nord. Selon certains documents, il semblerait que ce continent était fait de trois terres séparées par des détroits, mais rien ne reste qui permette de déterminer leur emplacement sauf, peut-être, un hiéroglyphe égyptien représentant trois longues terres étroites, disposées d'est en ouest.
Pour diverses raisons, la principale étant la colonisation, je pense que le continent s'étendait beaucoup plus au nord que sur mon croquis. J'ai placé l'île de Pâques à l'extrémité sud-est, Tonga-tabou à l'extrémité nord-ouest et Hawaii au nord, sans pouvoir tracer une extrémité nord-est. J'ai dessiné de nombreux estuaires et golfes, parce que les documents indiquent que le pays était plat, sans montagnes, avec d'immenses plaines, laissant supposer une ligne côtière semblable à celle que j'ai tracée.
Partout où nous trouvons de petites terres émergées, avec des preuves inéluctables de ressources continentales, nous pouvons être doublement certains que ces îlots sont les restes d'un continent. Il s'agit, comme je l'ai dit, de petites îles peuplées d'indigènes. Elles se trouvent à des milliers de milles de tout continent, et apportent ainsi la preuve, plus irréfutable que tout document, qu'avant les temps préhistoriques il existait un continent et que ce continent était peuplé d'êtres civilisés.
Les anciens documents et les vestiges des îles des Mers du Sud nous apprennent que l'homme a été créé civilisé, mais sans culture. Il a été créé avec une connaissance de son âme et il croyait à une Divinité, qu'il adorait. La présence de certains dessins employés comme symboles révèlent que l'homme, en général, se trouvait intellectuellement sous-développé, et la simplicité des premiers symboles sacrés s'imposait afin de lui faire comprendre les choses les plus élémentaires. Cependant, quand nous entrons en contact avec cet homme, des milliers et des milliers d'années après son apparition sur la terre, nous découvrons qu'il était déjà hautement éclairé et civilisé, et cela se passait il y a plus de 50 000 ans!
Certains archéologues ont, dans leurs ouvrages, abordé le sujet de Mu et des Terres de l'Ouest(1) encore appelées Lémurie mais, comme ils ne se sont jamais donné la peine de comparer les documents qu'ils avaient entre les mains, ils n'ont fait que des suppositions. Il est grand temps que les lecteurs intéressés par la première apparition de l'homme sur la Terre soient à même de connaître certains faits positifs sur lesquels j'ai fondé mes enquêtes.
Schliemann, sur la foi de deux documents seulement, celui de Lhassa et le Manuscrit Troano, affirme que l'Atlantide était la terre de Mu. Ces documents n'indiquent absolument pas que l'Atlantide et Mu étaient un seul et même continent; c'est simplement une supposition de la part de Schliemann. D'autres documents qu'il aurait pu consulter lui auraient clairement appris que Mu se trouvait à l'ouest de l'Amérique et non à l'est, qui est la position géographique de l'Atlantide. Cependant, il est exact que l'Atlantide, comme Mu, a été détruite par des éruptions volcaniques et engloutie dans les flots. La science l'a prouvé sans l'ombre d'un doute.
Le Plongeon a avancé l'hypothèse que l'Amérique Centrale était la Terre de l'Ouest et que par conséquent ce ne pouvait être que la terre de Mu, oubliant que Mu avait été englouti alors que l'Amérique Centrale est encore à ce jour bien visible. C'est aussi plausible que de déclarer qu'un homme est mort alors qu'il est en train de discuter avec vous.
Certaines de ces erreurs viennent sans doute du fait que certains documents étudiés en Europe avaient été écrits en Amérique, et les lecteurs, sans réfléchir, ont fait partir leurs calculs d'Europe, et non d'Amérique; cela s'accordait avec l'allusion à l'Atlantide de l'ancien philosophe grec: « La terre au-delà de la Mer — le continent Saturnien. » Le continent Saturnien était un des anciens noms de l'Atlantide.
La différence entre les documents est simple: les Terres de l'Ouest. pour l'Amérique. et la Terre au-delà de la Mer, pour l'Europe. Il est évident que l'auteur du document grec a voulu éviter les erreurs, puisqu'il a donné un qualificatif à cette terre au-delà de la mer en l'appelant clairement le continent Saturnien, qui était l'Atlantide. Il me semble que c'est assez clair pour satisfaire les plus incrédules!
Le Manuscrit Troano situe l'engloutissement du continent de Mu à 12 000 ans dans le temps (je crois que 12 500 serait plus exact). Cependant, ces chiffres ne peuvent être qu'approximatifs, car la date du Manuscrit Troano nous est inconnue.
Souchis, grand-prêtre du temple de Saïs, dit à Solon que l'Atlantide était engloutie depuis 11 500 ans et que le passage vers les Terres de l'Ouest avait été coupé par la disparition de ce grand continent. Cela élimine la possibilité que l'Atlantide ait pu être ces Terres de l'Ouest.


Tous ceux qui ont évoqué jusqu'ici la terre de Mu ont négligé les plus importants documents en rapport avec le continent perdu, à savoir les vestiges des îles du Pacifique et les inscriptions sur les murs du Temple des Mystères Sacrés à Uxmal, Yucatan, auxquelles on peut ajouter les stupéfiantes traditions trouvées chez les indigènes du Pacifique.
Des vestiges découverts dans ces archipels, confirmés par des écrits et des légendes, il ressort que les indigènes des Mers du Sud, en dépit de leur état actuel assez primitif, n'ont pas toujours été ainsi; il est nettement établi qu'ils sont les descendants d'ancêtres hautement civilisés. En les voyant aujourd'hui, il semble évident que dans un lointain passé préhistorique, une grande calamité s'est abattue sur leurs ancêtres.
Dans leur désir farouche de confirmer leur thèse du singe, les savants ont tenté de prouver que l'homme n'est pas apparu sur la terre avant le début du pléistocène, mais un coup d'épingle peut faire éclater cette bulle scientifique. Des vestiges de l'homme ont été découverts dans les couches de gravier d'Europe, faites par les sédiments des eaux du dernier grand cataclysme magnétique, l'ère glaciaire préhistorique, événement qui marqua la fin du pléistocène. Les hommes des cavernes du Nebraska furent également éliminés par cette même catastrophe.
Les savants ont toujours tenté de faire accréditer la théorie suivant laquelle les races blanches étaient originaires d'Asie, mais ils n'ont pas l'ombre d'une preuve, pas un seul document. pas un vestige. Leurs affirmations ne sont que suppositions. Je vais démontrer dans cet ouvrage quelle est leur origine, et je les retracerai jusqu'en Europe.
Une de mes constatations les plus ahurissantes, c'est que les indigènes polynésiens sont une race blanche. De plus, ils sont extraordinairement beaux, un lien qui les rapproche de toutes les races blanches de la terre.
Comme je l'ai démontré, les documents nous indiquent que l'homme a indiscutablement fait sa première apparition sur la terre sur le continent de Mu, et les îles polynésiennes sont les restes déchiquetés de cette terre malheureuse. Des documents prouvent aussi que le Mexique et l'Amérique Centrale ont été colonisés par des peuples venus de Mu. Les traditions confirment le fait que ces premiers colons de Mu étaient des blancs-blonds, que ces blancs-blonds ont été chassés du pays par une autre race blanche plus brune, que les blancs-blonds se sont enfuis à bord de leurs navires dans la direction du soleil levant — à l'est — et se sont établis dans le nord de l'Europe, la Scandinavie d'aujourd'hui. Il est aussi clairement déterminé par ces mêmes documents que le sud de l'Europe. l'Asie Mineure et l'Afrique du Nord ont été colonisés par la race blanche-brune, en passant par Mayax, l'Amérique Centrale et l'Atlantide.
Si nous laissons les Polynésiens blancs pour aller rendre visite à une des races brunes plus à l'ouest, dans la Micronésie, nous trouvons que cette race est tout aussi belle.


Les hommes ressemblent aux plus parfaites statues grecques; les indigènes des Fidjis, de race brune, sont, dit-on, les plus habiles artisans des Mers du Sud.
J'ai dans mes collections une photo d'une personne de cette race brune, Arawali, indigène de l'île Arorai dans l'archipel des Gilbert qui se trouve à 4 000 milles au sud-ouest de Hawaii. Cette photo représente une jeune fille aux traits parfaits, à l'expression douce et souriante. C'était la fille du roi d'Arorai. On disait d'elle qu'elle était « très douce et très aimable, mais d'un caractère vif et jaloux, tout en restant digne dans son triste milieu
La tête et le visage d'Arawali appartiennent à une représentante de la plus haute civilisation bien que ses vêtements soient ceux d'une sauvage. Pauvre Arawali! Elle faisait partie d'une tribu de cannibales, mais, chose curieuse, elle n'avait jamais goûté au « long cochon l'euphémisme par lequel les indigènes désignaient la chair humaine. Elle tenait à la main un éventail. dont la décoration n'est autre que le sceau royal de Mu, l'empire du Soleil.
Aucun document millénaire n'a été découvert qui mentionne l'existence de la sauvagerie sur un point quelconque de la terre, avant la destruction de Mu. Alors pourquoi d'aussi magnifiques hommes que les ancêtres des indigènes des Mers du Sud sont-ils devenus des cannibales dégénérés? Notre histoire de la grande calamité qui frappa la première race humaine répond à cette question.


Oiseaux-symboles du Créateur. Des oiseaux symbolisant les attributs créateurs de la Divinité semblent avoir été le plus important symbole des Forces Créatrices chez les peuples vivant dans le nord-est de la Mère-patrie. Le symbole de l'oiseau se trouvait au sud jusqu'à l'emplacement actuel de Hawaii et peut-être plus loin encore.


C'était sans aucun doute un symbole sacré de tous les peuples de Mu. On trouve de nombreux vestiges de l'oiseau sacré dans tous les pays orientaux, ainsi qu'en Egypte, à Babylone et au Mexique, comme le prouvent les tablettes de pierre de Niven. Il conserve encore aujourd'hui une grande importance chez les Indiens d'Amérique du Nord qui l'appellent l'Oiseau Tonnerre. La légende indienne dit que «l'éclair est le clignement d'yeux de l'Oiseau Tonnerre, et le tonnerre est le battement de ses ailes, et la pluie vient d'un lac situé au milieu du dos de l'Oiseau Tonnerre».


Ce motif provient des indiens Nootka, qui vivent sur la côte occidentale de l'île de Vancouver, en Colombie britannique, au Canada.
Alors qu'il existe des centaines d'écrits racontant la destruction de Mu, et des multitudes de symboles dans les anciens documents Maya, tels que le Manuscrit Troano, le Codex Borgien, le Codex Cortesianus, je n'ai trouvé de par le monde que deux images représentant cette destruction. Une égyptienne, et cette tablette indienne d'Amérique du Nord. Il y a cependant une différence marquée entre les deux. L'égyptienne décrit Mu tombant dans un abîme de feu, l'indienne représente les eaux déferlant sur le continent pour l'engloutir; ce sont deux phases de sa destruction, si bien que les deux images sont exactes. Ces deux peuples sont aujourd'hui pratiquement aux antipodes l'un de l'autre pourtant, à cette époque, ils connaissaient tous les deux les causes réelles de la destruction de Mu.
De nombreux symboles formant l'image indienne sont ceux de Mu, alors que d'autres sont moins familiers.
Ce qui diffère le plus des écrits originels de Mu, c'est le symbole employé par les Indiens pour représenter les eaux. Chez les Nagas, les Uighurs, les Karians, les Mayas américains, etc.. on employait un serpent sans ornements, appelé Khanab, son corps formé en général d'ondes rappelant les vagues de l'océan. Mais ces vieux Indiens ont fait mieux que leurs voisins du Sud; ils ont divisé les eaux, utilisant le plus gros des poissons pour symboliser les océans et la ligne ondée du serpent pour représenter les eaux moins importantes; ils appellent leur symbole de l'océan la baleine tueuse. On trouve ce symbole dans de nombreuses tribus indiennes du nord-ouest sinon dans toutes; son origine est donc commune. Elle a probablement été qualifiée de « tueuse » parce que l'océan avait déferlé et tué des millions d'habitants de Mu.
L'image comporte trois motifs: un serpent, un oiseau, un poisson.
En haut: le Serpent. Ce serpent est couronné de plumes; c'est par conséquent un serpent orné. C'est une stylisation de Quetzalcoatl, le serpent à plumes des peuples du nord de la Mère-patrie. Chez tous les anciens peuples, le serpent orné avait été le symbole de la Divinité créatrice.
Au centre, on voit un oiseau stylisé, celui que les Indiens appellent Oiseau-Tonnerre.
J'ai découvert qu'à Mu les oiseaux étaient utilisés dans le nord, pour symboliser les Quatre Sacrées — les quatre grandes forces primaires et créatrices — exécutrices des sept grands commandements du Créateur. L'emploi de ces oiseaux-symboles devait être courant dans la Mère-Patrie car nous en trouvons des vestiges à Hawaii dans le Pacifique, sur les tablettes de Niven au Mexique, en Egypte avec le dieu Seb et dans tout l'Orient. En plus des oiseaux, les croix symbolisaient aussi les Quatre Sacrées. A en juger par ce que j'ai découvert, la croix était universellement employée. Il y a 70 000 ans déjà, la croix simple apparaît dans les Ecritures Sacrées de Mu pour symboliser les quatre forces.
En bas: la baleine. Les Indiens d'Amérique du Nord sont les seuls peuples, à ma connaissance. qui emploient un poisson pour symboliser les eaux. et pourtant quoi de plus naturel? On s'étonne que ce symbole ne se soit pas imposé pour tous les peuples.
L'Oiseau-Tonnerre symbolisant les Grandes Forces est dépeint debout sur la baleine, qui représente l'océan, les serres enfoncées dans le dos du poisson, montrant qu'il domine les eaux, et les forces.
La baleine (les eaux de l'océan) est morte, car sa nuque a été brisée par les forces; par conséquent elle ne peut plus tuer. La tragédie s'est accomplie.
Cela est indiqué par les Forces Magnétiques tombant des ailes de l'Oiseau-Tonnerre et formant un abîme.


N° 1. — L’œil de la baleine est formé de deux carrés imbriqués, et d'un troisième carré plein symbolisant la pupille. Les deux carrés représentent la mère et la terre, c'est-à-dire la Mère-patrie. Le carré plein, la pupille, symbolise l'obscurité, aucun soleil ne brille dessus. Cela,s'ajoutant à la nuque brisée et à l'abîme dessous, signifie que la Mère-patrie a été engloutie dans un abîme de ténèbres.
On peut voir la contrepartie exacte de cet oeil dans la tablette mexicaine de Niven N° 1430.
Ensuite, la lecture devient facile. Il ne reste qu'à déchiffrer des symboles utilisés couramment dans la Mère-patrie et ses colonies.
N° 2. — On voit de l'eau entrer par la bouche de la baleine, qui y transporte quelque chose.
N° 3. — A l'extrémité de la bouche, c'est la gorge, avec un passage menant au Centre. Au-delà de la bouche se trouve le symbole N° 4, la lettre hiératique U de l'alphabet de la Mère-patrie. La signification ésotérique de cette lettre est abîme. Nous voyons donc que la Mère-patrie a été entraînée dans un abîme liquide, c'est-à-dire engloutie, submergée.
N° 5. — Sous l'abîme se trouvent quatre barres, qui représentent le symbole numérique des Quatre Forces Sacrées.
N° 6. — Sur le dos de la baleine on voit quatre disques, encore une fois le nombre quatre.
N° 7. — Au-dessus il y a cinq barres — le nombre cinq — symbolisant Dieu, le Créateur
et ses Quatre forces.
Cette image explique que la Mère-patrie a été indirectement détruite par l'entremise des Quatre Grandes Forces, un fait mentionné dans tous les écrits relatant la destruction de Mu.
Explication: Le Créateur a désiré la destruction de la Mère-patrie de l'Homme. Les Quatre Grandes Forces, exécutrices des commandements du Créateur, ont plongé le continent dans les eaux qui l'ont submergé.
Nous avons donc un récit purement américain de cette destruction, qui vient s'ajouter aux pierres gravées du Nevada. Vraiment, notre Amérique de l'Ouest apporte plus de souvenirs d'un passé très ancien que tout le reste du monde réuni.
Les Indiens Algonquins ont une tradition, sur le Déluge et la submersion de Mu, appelé Pan. Il s'agit en fait de deux traditions.
« Les Indiens Algonquins furent avertis du Déluge et ils construisirent des bateaux pour y échapper. 138 bateaux du déluge quittèrent le continent de Pan. Le même jour, les portes de la terre et du ciel furent ouvertes. »
« Et la terre se balança comme un bateau sur la mer, et la pluie tomba à torrent, et de grands tonnerres (éruptions volcaniques et secousses telluriques) montèrent des profondeurs de la terre. Et la terre se brisa! Un puissant continent fut coupé de ses amarres et les flammes de la terre jaillirent parmi des nuages noirs dans un bruit de tonnerre. Et la terre tangua et roula comme un bateau. Et des tourbillons arrivèrent de tous côtés et leur pression pesa sur la terre qui plongea au fond des eaux, pour ne plus jamais reparaître.»

4
SOUVENIRS DU CONTINENT PERDU

Les souvenirs du continent de Mu sont aussi nombreux que variés. Parmi les documents écrits, certains nous parlent de l'apparition de l'homme sur la terre, comme les tablettes Naacal.
D'autres nous donnent la position géographique du continent perdu.
Les manuscrits américains, qui sont nombreux, nous expliquent que la terre de Mu se trouvait à l'ouest de l'Amérique. Les documents asiatiques disent tous que Mu, la Mère-patrie, se trouvait à l'est de l'Asie, vers « le soleil levant ». Par conséquent, la Mère-patrie de l'homme, se trouvant entre l'Amérique et l'Asie, s'étendait au milieu de l'océan Pacifique, et sur les îles nous trouvons des vestiges de pierre de ses villes et de ses temples, ainsi qu'une race blanche.
Je commencerai par les écrits américains, le Manuscrit Troano en premier; c'est un très ancien livre Maya écrit au Yucatan. On estime qu'il remonte à une date variant entre 1 500 et 5 000 ans. Je pense qu'il a entre 1 500 et 3 000 ans. Je formule cette hypothèse en me fondant sur la forme de son écriture.


Quelques extraits de ce Manuscrit Troano que je présente ici prouveront l'exactitude de ma théorie concernant l'existence de Mu

Extrait 1. — « Dans l'année 6 Kan. le 11 Muluc du mois de Zac, il se produisit de terribles tremblements de terre qui se poursuivirent jusqu'au 13 Chuen sans interruption. Le pays des collines de terre — la terre de Mu — fut sacrifié. Deux fois soulevé, il disparut pendant la nuit. après avoir été constamment secoué par les feux des abîmes. Comme ils étaient enfermés, la terre se souleva et se noya plusieurs fois en divers endroits. Enfin la surface se brisa et les dix pays (ou tribus) furent dispersés et déchirés. Le pays sombra avec ses 64 000 000 d'habitants il y a 8 060 ans avant la rédaction de ce livre. »
Géologiquement. la description du « pays des collines de terre est absolument exacte et explique les carrières de pierre de l'île de Pâques.
Extrait 2. — « Le lieu de naissance des mystères sacrés. Mu: les Terres de l'Ouest. Ce pays de Kui. La Mère-patrie des dieux. »
Il a déjà été démontré que le nom géographique de la Mère-patrie de l'Homme était « Les Terres de l'Ouest » ou Lémurie et comme le Manuscrit Troano a été écrit en .Amérique, il est évident que les Terres de l'Ouest étaient situées à l'ouest de l'Amérique. Je ferai état de nombreux autres documents confirmant que le continent de Mu se trouvait à l'ouest de l'Amérique.
« Ce pays de Kui » signifie le pays des âmes disparues. Le Ka égyptien avec ses significations diverses vient du Kui maya. »
Dans les temps anciens, « dieu » ne signifiait pas la Divinité. Il s'agissait de l'âme d'un mort. Ainsi dans ce manuscrit, la Mère-patrie des dieux signifie la Mère-patrie de l'Homme.
Sir Gardner Wilkinson, le grand égyptologue, nous dit dans son ouvrage Manners and Customs, Volume II, page 70:
« Le pays de Kui était, dans le langage Maya, la terre natale de la déesse Maya, la mère des dieux, et de l'homme.»


L'extrait 2 est en outre corroboré à maintes reprises par le Livre des Morts égyptien.
CODEX CORTESIANUS. Le Codex Cortesianus est un autre de ces anciens livres Maya qui échappèrent au regard fanatique de l'évêque espagnol Landa. Cet ouvrage se trouve aujourd'hui au musée national de Madrid. Les caractères, les figurines et les symboles indiqueraient qu'il est contemporain du Manuscrit Troano. Le langage du Codex Cortesianus, cependant, est beaucoup plus symbolique que celui du Manuscrit Troano. En voici quelques extraits, sur ce même sujet:
« Par son bras puissant Homen causa un tremblement de la terre au coucher du soleil et pendant la nuit, Mu, le pays des collines de terre, fut submergé. »
« Mu, la vie du bassin (les mers), fut submergé par Homen durant la nuit. »
« Le pays du chef mort est maintenant sans vie, il n'existe plus, après avoir à deux fois sauté de ses fondations; le roi des profondeurs, en voulant sortir de force, l'a secoué de haut en bas, l'a tué, l'a submergé. »
« A deux reprises, Mu sauta de ses fondations; il fut alors sacrifié par le feu. Il explosa, secoué violemment de haut en bas par des tremblements de terre. En lui donnant un coup de pied, Celui qui fait tout bouger comme une masse de vers, le sacrifia cette nuit même. »
Il est évident que le Codex Cortesianus et le Manuscrit Troano ont été écrits d'après les archives du même temple. Le Codex Cortesianus donne au continent son nom hiératique seul, alors que le Manuscrit Troano en donne à la fois le nom hiératique et le nom géographique.
LE DOCUMENT DE LHASSA. Ce document fut découvert par Schliemann dans le vieux temple bouddhique de Lhassa au Tibet. Schliemann le déchiffra et le traduisit. De toute évidence, il ne provient pas de la même source que les deux documents précédents. Il est plus moderne et n'est pas écrit en caractères Maya.
En voici un extrait intéressant:
« Quand l'étoile de Bal tomba sur le lieu qui n'est maintenant que ciel et mer, les sept villes avec leurs portes d'or et leurs temples transparents frémirent et furent secouées comme des feuilles dans la tempête; et un déluge de feu et de fumée s'éleva des palais. Les cris de la multitude montaient dans les airs. Le peuple cherchait un refuge dans ses temples et ses citadelles, et le sage Mu — le Ra Mu hiératique — se dressa et lui dit: « N'avais-je pas prédit cela? » Et les femmes et les hommes dans leurs beaux vêtements brillants brodés de pierreries se lamentaient « Mu sauve-nous! » Et Mu répliqua: « Vous allez tous mourir avec vos serviteurs et vos richesses, et de vos cendres de nouvelles nations surgiront. Et si elles oublient qu'elles sont supérieures non à cause de ce qu'elles se mettent sur le dos mais à cause de ce qu'elles font, le même sort leur sera réservé. » Les flammes et la fumée étouffèrent les paroles de Mu;la terre et tous ses habitants furent mis en pièces et engloutis dans les flots. »
Bal est un mot Maya signifiant Seigneur des champs. «Temples transparents» est sans aucun doute une erreur de traduction. Ces temples n'étaient pas en verre ni aucune autre substance transparente. Ils étaient ouverts, sans toits, de manière que les rayons de Ra, le soleil, puissent tomber sur les têtes des fidèles, comme dans les temples Parsis d'aujourd'hui.
Le Plongeon a découvert au Yucatan des documents déclarant que « la tête hiératique du Pays de Mu prophétisa sa destruction et certains, écoutant la prophétie, s'en allèrent dans les colonies et furent ainsi sauvés. »
Le Plongeon mourut bien des années avant que Schliemann publie le Document de Lhassa.
TEMPLE D'UXMAL. Ce temple se trouve à Uxmal, dans le Yucatan, et Le Plongeon l'a nommé le « Temple des Mystères Sacrés ». Sur ses murs on peut lire une importante inscription: « Cet édifice est un monument commémoratif dédié à la mémoire de Mu — Les Terres de l'Ouest — Ce pays de Kui — le pays natal de tous nos mystères sacrés. »
Ce temple est tourné face à l'ouest, où se trouvait jadis la Mère-patrie.
Cette inscription corrobore le deuxième extrait du Manuscrit Troano et confirme d'autres documents déclarant que la Mère-patrie se trouvait à l'ouest de l'Amérique. De plus — et c'est le plus important — elle nous dit que les enseignements religieux de ce temple venaient de là-bas. Ainsi, quoi que nous y 'trouvions, nous savons que cela vient de Mu, les Terres de l'Ouest. Avec ce renseignement, nous pouvons faire remonter la religion égyptienne à sa source.
PYRAMIDE DE XOCHICALO, MEXIQUE. Cette pyramide est située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mexico et elle précède de plusieurs milliers d'années les pyramides égyptiennes. Une de ses façades porte des inscriptions en forme de tableau divisé en deux sections. La plus haute — la corniche — relate la destruction de Mu, les Terres de l'Ouest, et l'origine des forces qui causèrent cette destruction.
Une grande partie de cette corniche a été détruite et ce qui reste est endommagé au point d'être illisible; je ne tenterai donc pas d'en donner la traduction exacte mais simplement le sens général.
La partie inférieure, et principale, de l'inscription est en assez bon état. bien que de nombreux passages aient été effacés par le temps. Il manque donc beaucoup de détails, mais le sens est clair.


Partie supérieure. La Corniche.
1. Un rectangle, la lettre hiératique M, symbole alphabétique de Mu, la Mère-patrie. D'un côté on distingue deux excroissances, les deux îles qui, avec Mu, formaient les Terres de l'Ouest.
2. Forces volcaniques bouillonnant à l'intérieur de Mu, et la déchirant.
3. Le symbole Maya « Tian Chihans » des Quatre Grandes Forces Primaires, sortant directement de l'Infini: Son « commandement », Son désir », Son « ordre », etc.
4. Tête ou pointe de flèche, de lance ou de javelot, symbole indiquant que ses forces sont actives. Un trait divise la pointe de flèche, symbole indiquant que ce n'est pas une des Forces Primaires mais une force subordonnée qui sort de la Primaire.
5. C'est un symbole complexe divisible comme suit: a. Rectangle symbole de Mu. b. Les quatre piliers qui la soutiennent. c. Les forces ont fait tomber les piliers et Mu est emportée dans l'abîme.
6. Une figure humaine, indiquant que des êtres humains ont été engloutis avec la terre.



Deuxième partie. La submersion.
1 a. Serpent stylisé, symbole des vastes eaux. Il est lové en forme de lettre hiératique U, symbole d'un abîme, un abîme d'eau.
1 b. Les yeux du serpent sont fermés. Ils symbolisent ainsi le sommeil, le repos. Les eaux sont au repos, ayant trouvé leur propre niveau.
2. Le nombre trois, symbole numérique de Mu.
3. Un des symboles des Terres de l'Ouest. Etant au-dessus des signes 2 et 3 cela signifie que Mu, les Terres de l'Ouest, a été submergée.
4. La queue du serpent, c'est-à-dire les eaux, est recourbée sur une figure humaine, signifiant ainsi que les habitants ont été engloutis avec la terre.

En ajoutant à ce qui précède d'autres inscriptions de la pyramide, je vais en donner sa traduction:
Cette pyramide a été érigée pour être un monument à mu, la Mère-patrie de l'Homme, les Terres de l'Ouest, afin de conserver pour l'humanité à venir le souvenir de son existence et de sa destruction. Les piliers qui la soutenaient furent attaqués par de puissantes forces, ils s'écroulèrent et Mu et tous ses habitants furent engloutis dans les abîmes des eaux.
Dans le Timée de Platon on lit que cette pyramide mexicaine est une reproduction exacte de la Colline Sacrée de l'Atlantide où se dressait le temple de Poséidon.
Platon vivait au quatrième siècle avant Jésus Christ, et on veut nous apprendre que Christophe Colomb a découvert l'Amérique!
Akad-Dzib. Dans la ville de Chichen Itza, il y a une pierre qui forme le linteau de la porte de la chambre intérieure d'un bâtiment appelé Akad-Dzib. Elle représente les Terres de l'Ouest détruites par des tremblements de terre et englouties.
Traditions Mayas. Les Mayas du Yucatan considéraient l'Ouest comme une « région de ténèbres, le lieu où les âmes des morts retournaient dans le sein de leurs ancêtres », selon le Codex Cortesianus.
Valmiki, « Ramayana », Vol. I, page 342: « Les adeptes Mayas, les Naacals, partant de la terre de leur naissance à l'est pour propager la religion et les sciences, se rendirent d'abord en Birmanie et enseignèrent les Nagas. De Birmanie, ils allèrent en Inde. dans le Deccan, d'où ils portèrent leur religion et leurs connaissances à Babylone puis en Egypte. »
Birmanie. A Angkor Thom, au Cambodge, on peut voir les animaux stylisés que les archéologues ont baptisés « lions ». Ils sont tous placés face à l'est, tournés vers l'ancien emplacement de la Mère-patrie. Il est indiscutable que ces animaux font allusion à mu, car ils prononcent son nom, ainsi que le démontrent leurs gueules stylisées en forme de rectangles, une des formes de la lettre hiératique M dans l'alphabet de Mu, et un de ses symboles.
Je vais maintenant examiner les îles du Pacifique et les vestiges de pierre qui y ont été découverts, ainsi que les extraordinaires légendes des sauvages de ces régions.
En quittant l'Amérique pour le Pacifique, nous allons nous diriger vers l'ouest; nous serons donc à l'ouest du Yucatan, ce que le lecteur est prié de ne pas oublier, car cela lui permettra de comprendre des documents dont nous ferons état plus loin.
Dans tous les archipels de la Polynésie et de l'Indonésie, nous allons découvrir des preuves, formant un lien entre la civilisation d'Amérique, aux temps préhistoriques, avec les civilisations de l'Asie du Sud et de l'Est et, éventuellement, d'autres civilisations de par le monde. Le voyage sera long, mais fertile en surprises et en révélations. Et c'est sur des îles qui, de mémoire d'homme, ont été habitées par des sauvages et des cannibales, que nous trouverons les restes d'une antique civilisation.
Cependant ces cannibales, comme je l'ai démontré, sont les descendants d'un peuple hautement civilisé. Les ancêtres des Polynésiens d'aujourd'hui, devenus sauvages, vivaient jadis dans le centre même de la civilisation mondiale.
Les grands vestiges de pierre des îles du Pacifique.
Dans cet éparpillement d'îles et d'îlots on peut découvrir les souvenirs d'une grande civilisation. Il y a de gigantesques temples de pierre. des murs de pierre cyclopéens, des canaux, des routes pavées, d'innombrables monolithes, des statues, oeuvres qui ont exigé des ressources continentales et des ouvriers habiles. Ces vestiges, nous ne les trouvons pas sur un grand continent, mais au contraire sur de minuscules îles habitées par des sauvages.
Ces grandes ruines ne peuvent être, aux yeux du profane comme du savant, que les travaux d'une grande civilisation disparue qui existait il y a des millénaires, et de laquelle nous ne savons rien.
Ces souvenirs sont nombreux, éparpillés, et il est difficile de savoir par où commencer leur description. Il faudrait des volumes pour les évoquer toutes. Je ne puis en donner qu'un bref aperçu.
Le mieux est, je crois, de commencer par les mystérieuses statues de l'île de Pâques, qui sont mieux connues que les autres vestiges.
îLE DE PAQUES. Cette île est située à l'extrémité sud-est de la Polynésie, à 2 100 milles de la côte d'Amérique du Sud. Sa superficie est seulement de 118 km2. Or, on y trouve environ 550 pierres taillées, statues colossales. et d'autres exemples de l'art d'une grande race préhistorique.


W. J. Thomson, qui est, je crois, la plus haute autorité sur les statues de l'île de Pâques, nous dit: « La plus grande effigie se trouve dans une des carrières; elle est inachevée et mesure plus de 21 mètres de haut. Nous avons découvert la plus petite dans une grotte, haute d'un mètre environ. La plupart sont hautes de 5 à 7 mètres. On suppose que ces effigies représentent des personnalités auxquelles on élevait des monuments. »
Ces immenses monolithes sont surmontés de sphères rouges, presque toutes taillées dans la roche rouge des volcans éteints. Une de ces sphères a quatre mètres de diamètre. Elle se trouve dans la carrière des monts Terrai. A part les statues, on trouve à l'île de Pâques plusieurs immenses plates-formes de pierre taillée. Elles sont hautes de dix mètres et longues de soixante à cent mètres. Ces masses de pierre taillée attendaient d'être expédiées dans d'autres parties du continent, pour la construction des temples et des palais.
Les vestiges d'un grand temple de pierre se dressent près des volcans éteints de Ran Roraka et de Rana Rao. L'écroulement des pierres trace un quadrilatère d'environ .30 mètres de long sur 7 de large. Les murs qui ne sont pas écroulés sont hauts d'un mètre trente et larges d'un mètre cinquante. Certaines des pierres de cette construction sont gravées de figures, les symboles sacrés de la première religion de l'humanité.
W. J. Thomson: « Il existe environ 7 tablettes, tout ce qui reste d'un vaste nombre, portant l'histoire écrite de l'île de Pâques. »
Thomson, avec l'aide d'un vieil indigène, le seul de l'île qui connût la signification des symboles de ces tablettes, en déchiffra et traduisit quelques-unes. Voici la traduction par Thomson de deux de ces tablettes:
Tablette N° 1. « Quand cette île a été crée et a été connue de nos ancêtres, la terre était traversée de belles routes pavées de pierres plates. Ces pierres étaient si parfaitement jointes et posées qu'on ne voyait pas les bords. Des caféiers (erreur de traduction) bordaient les routes et les ombrageaient, formant un tunnel de leurs branches entrelacées.
« Heke était le constructeur de ces routes, et c'est lui qui s'asseyait à la place d'honneur, où les routes se séparaient pour aller dans toutes les directions.
« Dans ce pays heureux, ce beau pays où Romaha vivait jadis avec Hangarva sa bien-aimée, Turaki écoutait les voix des oiseaux et leur donnait à manger. »
On peut voir encore aujourd'hui des vestiges de ces routes sur l'île de Pâques et bien d'autres archipels des Mers du Sud.
Tablette 2, appelée « Le Grand Roi », raconte l'histoire suivante:
« Cette petite île a fait partie jadis d'un vaste continent, traversé par de nombreuses routes, merveilleusement pavées de belles pierres plates. Les routes étaient si adroitement conçues qu'elles formaient une toile d'araignée, et aucun homme ne pouvait en découvrir le commencement ni la fin. »
W. J. Thomson: « A l'extrémité sud de l'île il y a 80 à 100 maisons de pierre, bien rangées le long d'une terrasse de roche ou de terre, qui forme par endroits l'adossement des constructions. Les murs de ces curieuses maisons sont épais d'un mètre cinquante et hauts d'un mètre trente. Les portes sont minuscules, larges de quarante centimètres et hautes de quarante-deux. Les murs sont formés par des couches de pierres irrégulières, qui sont souvent peintes en rouge, en blanc, et en noir, représentant des oiseaux et des visages. »
« Près des maisons, les rochers de la falaise plongeant dans la mer sont sculptés de formes étranges, ressemblant à des figures humaines, à des tortues, des oiseaux, des poissons, des animaux mythiques. »
Depuis sa découverte par l'homme blanc l'histoire de l'île de Pâques est une longue suite de tragédies.

ARCHIPEL COOK. Cet archipel est situé à 40 degrés au sud de Hawaii, à mi-chemin entre Tahiti et les Fidjis, mais au sud. Je retiens deux îles de ce groupe:
RAROTONGA. Sur cette île, on trouve un petit morceau de la route dont il est question dans la tablette de l'île de Pâques, et dans la légende.
MANGAïA. C'est l'île la plus méridionale de l'archipel, moitié moins grande que Pâques. On y trouve des vestiges similaires. Comme il n'y a pas de carrières, et aucune preuve permettant de penser que les pierres ont été taillées là, tout porte à croire qu'elles ont été apportées de loin.

TONGATABU. C'est un atoll de corail appartenant à l'archipel Tonga. Il n'y a pas la moindre parcelle de pierre sur cette île, rien que des coraux. Et pourtant nous y trouvons un immense monument de pierre, en forme d'arche composée de deux énormes piliers pesant chacun au moins 70 tonnes, reliés par une autre pierre pesant environ 2.5 tonnes.
Comme il n'y a pas de pierre sur l'île et que les pierres les plus proches se trouvent à plus de 200 milles, on peut se demander quels navires les hommes de la préhistoire possédaient, pour transporter des poids aussi considérables, comment ils les chargeaient sur les bateaux et quel était le matériel dont ils disposaient pour les dresser là où nous les voyons aujourd'hui.

îLES GILBERT ET MARSHALL. On trouve sur plusieurs des îles formant ces deux archipels de hautes et fines pyramides de pierre.
Les indigènes se servent des symboles sacrés de la Mère-patrie comme ornements, sans savoir comment ils connaissent ces dessins, ni ce qu'ils signifient. J'ai évoqué plus haut l'éventail de la princesse Arawali de l'île d'Arorai, portant le blason royal de Mu.

LES CAROLINES. Dans tout l'océan Pacifique, on ne trouve nulle part de ruines aussi stupéfiantes que celles des îles Carolines. Le plus troublant, c'est qu'elles sont situées à une lune vers le soleil levant (en venant de Birmanie) là où, selon les tablettes Naacal et Valmiki, s'étendait jadis la Mère-patrie, d'où étaient partis les premiers colons de l'Inde et de la Birmanie.

PANAPE. C'est là, je crois, que se trouvent les vestiges les plus importants des Mers du Sud. Il s'agit des ruines d'un vaste temple, une construction de cent mètres de long sur vingt de large, dont les murs se dressaient encore en 1874 à dix mètres de haut, épais d'un mètre cinquante à la base.
On voit sur les murs des vestiges de sculptures représentant de nombreux symboles sacrés de la Mère-patrie.
Le temple possède des caves, des cryptes. des passages et des plates-formes, et il est entouré de canaux et d'ouvrages défensifs en terre. La construction est en basalte.
Sous le pavage du grand quadrilatère, à deux extrémités opposées, il y a deux passages, ou portes, d'environ dix mètres de côté, percés dans le mur extérieur et conduisant vers le canal. A l'intérieur du vaste rectangle il y a une salle centrale pyramidale, sans aucun doute le saint des saints.
Selon les indigènes, ce temple a été occupé il y a de nombreuses générations par l'équipage naufragé d'un vaisseau flibustier espagnol. On trouve encore des souvenirs de ces hors-la-loi dans une des caves qui servait sans doute d'entrepôt.
Il est impossible de persuader les indigènes de s'approcher des ruines, parce qu'ils disent qu'elles sont hantées par des fantômes et des esprits mauvais, qu'ils appellent mauli.
Panape contient aussi d'autres ruines, certaines près de la mer, d'autres au sommet des collines, ou dans des clairières au centre de l'île, mais qui toutes offrent un panorama de la mer. Dans une des clairières il y a un monceau de pierres couvrant un hectare ou deux, sur un plateau. Il semble y avoir autour les restes d'un fossé ou d'un canal. Aux quatre points cardinaux, les ruines sont plus hautes, indiquant par leur position que la construction était carrée.
A mon avis, les ruines de Panape sont celles d'une des capitales de la Mère-patrie, une des Sept Villes Sacrées. Il est impossible d'en déterminer la population mais elle devait être assez importante, au moins cent mille âmes.

SWALLOW. 120 milles à l'est de Panape. Sur cette petite île se trouve une pyramide semblable à celles de Guam et de Tinian. A l'ouest de l'île, on voit un vaste quadrilatère de pierre, contenant plusieurs monticules. Sans doute, si l'on grattait la terre et le guano qui les recouvrent on découvrirait un édifice.

KUSAI, à l'extrémité sud-est de l'archipel Marshall. Là et dans les îlots environnants on peut voir des ruines semblables à celles de Panape, mais moins importantes. Au sud du port de cette île s'étendent plusieurs canaux bordés de pierre. Ils s'entrecroisent à angle droit. Entre ces croisements il y a des îles artificielles, qui portaient des constructions autrefois. Une tour demeure, d'environ douze mètres de haut.
Les légendes indigènes de cette île nous apprennent que « le peuple qui vivait ici était jadis très puissant. Ils avaient de grands vaisseaux pour voyager au loin, à l'est et à l'ouest, et il fallait de nombreuses lunes pour arriver à destination. » Est-ce que cela ne concorde pas étrangement avec Valmiki qui dit: « Les Mayas étaient de puissants navigateurs, dont les vaisseaux parcouraient les océans de l'est et de l'ouest et les mers du sud et du nord »?

LELE. Cette île est séparée de Kusai par un étroit chenal. On peut y voir une colline conique entourée d'un mur d'une épaisseur considérable, haut de six à sept mètres. L'île entière présente une suite de portes et d'enclos cyclopéens. Certains de ces enclos sont des parallélogrammes de 70 sur 30 mètres. Le plus grand mesure entre 100 et 150 mètres de long sur 50 de large. Les murs sont généralement épais de quatre mètres et entourent des caves, des grottes artificielles et des passages secrets.
Les indigènes de cette partie des Carolines sont extrêmement hostiles à l'homme blanc et, en 1874, ils étaient encore cannibales. Depuis ils se sont civilisés.

KINGSMILL. Sur l'île Tapiteau de ce groupe on trouve les mêmes hautes et fines pyramides de pierre que dans les archipels Gilbert et Marshall.

LES MARIANNES. Sur ces îles, dont Guam les vestiges ont un caractère différent. Ce sont de hautes colonnes de pierre massive, tronquées, surmontées d'une pierre hémisphérique. Souvent, ces pierres sont au sol, au pied de la colonne. comme si elles avaient été jetées à terre par une secousse tellurique. Sur l'île de Tinian elles sont encore disposées en colonnades.

HAWAII. A une cinquantaine de kilomètres de Hilo il y a sur une colline une vaste ruine appelée Kukii. Il n'y a pas la moindre pierre sur cette éminence, en dehors de celles qui y ont été apportées.
Le sommet avait été aplani, et la construction orientée sur les quatre points cardinaux; le sol était pavé. Deux blocs de pierre dressés, à cinq ou six mètres l'un de l'autre, sont disposés d'est en ouest, avec une parfaite exactitude.
Le sommet de la colline était en terrasse, ces terrasses pavées de pierres taillées de forme carrée, plus ou moins grandes. Chaque pierre était polie sur tous ses côtés, de façon à ce qu'elles puissent bien se joindre. Il reste encore une dizaine de mètres de pavage sur la terrasse inférieure.
A l'ouest, un escalier montait au sommet, une hauteur de cent mètres environ.
On trouve une autre ruine à Kona.

LES MARQUISES. Il y a plusieurs ruines remarquables dans cet archipel. Apparemment. personne n'a eu l'idée de les étudier. Je crois même que personne n'a jamais encore révélé leur présence.

Je viens d'énumérer là une longue liste de vestiges titanesques, et pourtant je n'ai pas évoqué la moitié de ce que l'on peut trouver dans les îles du Pacifique. Devant ces preuves tangibles, l'esprit logique ne peut formuler qu'une conclusion, à savoir qu'à un moment de l'histoire de la Terre il a existé un vaste continent au milieu de l'océan Pacifique, embrassant tous les groupes d'îles sur lesquels on peut trouver des vestiges préhistoriques. Et que ce continent connaissait une très haute civilisation.

NOUVELLE-ZéLANDE. Les Maoris, indigènes de la Nouvelle-Zélande, sont riches de légendes et de traditions du lointain passé.
On trouve aussi chez eux beaucoup des anciens symboles sacrés. Le plus frappant est le Tat, ou Totem, qu'ils érigent à l'entrée de leurs villages. En employant le mot Tat, je me réfère au vocable égyptien. Ces piliers étaient utilisés par les Mayas, les Incas, les Atlantes, les Egyptiens, les Chaldéens et d'autres peuples anciens.

AUSTRALIE. L'Australie paraît particulièrement pauvre en anciens documents, légendes et traditions, et cela n'a rien d'étonnant si mes déductions géologiques au sujet de ce continent sont exactes.
On a tout de même découvert des figures géométriques grossièrement gravées sur certains boomerangs des tribus du nord. L'aborigène de l'Australie du nord est certainement le type d'humanité le plus bas de la terre, plus bas que les bêtes des forêts.
Mais on a trouvé une peinture rupestre australienne qui, sans aucun doute, précède leur sauvagerie actuelle.
Il y a trois remarquables signes dans cette peinture; d'abord Ra, le soleil, puis le chiffre 3, symbole de Mu, montré deux fois, et enfin une hache.
Quand les Anglais s'établirent en Australie. la hache était parfaitement inconnue des indigènes.
Cependant, je n'ai jamais entendu parler de légendes ou de traditions découvertes chez les aborigènes de l'Australie.
Les gigantesques monuments de pierre des îles du Pacifique ont toujours été une énigme pour les ethnologues. Cependant, ils ont tous été convaincus qu'une grande civilisation avait dû exister dans ces régions.
On a supposé que les Polynésiens blancs descendaient de la race blanche originelle et il semblerait que les documents et traditions découverts dans diverses régions du globe (au Mexique, en Amérique Centrale, en Inde et en Egypte) le confirment.
En Amérique Centrale et au Mexique la tradition veut que les premiers habitants de ces pays aient été de race blanche. Les Mayas, ou Mayax, qui ont bâti les immenses édifices dont les ruines parsèment aujourd'hui le pays, étaient de race blanche. Des inscriptions dans les temples du Yucatan révèlent qu'ils étaient venus là des terres qui s'étendaient à l'ouest de l'Amérique, c'est-à-dire la Polynésie.
La tradition guatémaltèque fait également état d'une race blanche partant de l'Amérique, vers l'est.
Des documents indiens nous disent que la partie centrale de l'Inde, le Deccan, fut d'abord colonisée par une race blanche appelée Maya, qui était venue par la Birmanie, et que leur patrie se trouvait à une lune vers le soleil levant, à l'est de la Birmanie, c'est-à-dire en Polynésie. Il est ainsi démontré que ceux qui arrivaient en Amérique venaient de l'ouest, et ceux qui venaient en Inde arrivaient de l'est. C'est une preuve irréfutable que le pays de cette race blanche était un continent qui s'étendait entre l'Amérique et l'Asie.
Chez ces peuples, j'ai trouvé une tradition de la Création, correspondant dans ses moindres détails avec celle des peuples anciens du monde entier:
Ellis, Polynesian Researches, Vol. I, page 100: « Aux îles Sandwich on dit qu'au commencement la terre n'était que de l'eau, mais un grand oiseau descendit du ciel et pondit un oeuf dans la mer; l’œuf en éclosant donna naissance à Hawaii. »
Telle était la cosmogonie des anciens. Tous disaient que l'eau recouvrait la surface de la terre, et que la vie débuta par un oeuf cosmique pondu dans la mer.

SAMOA: Les indigènes de Samoa ont une tradition selon laquelle « au commencement toute la terre était recouverte d'eau ».
Le Déluge. O'Brien écrit dans Mystic Isles of the South Pacific: « Dans la plupart des îles polynésiennes il existe des légendes d'un déluge universel auquel très peu d'hommes échappèrent. »
Adam et Eve. « Les Polynésiens se font une idée très précise de l'origine de l'univers et de celle de l'homme. »
HAWAII. « Taaroa a fait Araea avec de la terre rouge et il a soufflé dans ses narines. II a fait la femme de l'os de l'homme et il l'a appelée Eve. »
Cain et Abel. Une tradition Tonga déclare que « le fils du premier homme a tué son frère ».
NOUVELLE-ZéLANDE. Une tradition des états Maoris affirme que « le fils du premier homme a tué son frère ».
Tour de Babel. « A Fidji, on montre encore le site où l'immense tour a été construite parce que les Fidjiens étaient curieux et voulaient voir la lune de près pour savoir si elle était habitée. »
Cosmogonie polynésienne. Tahiti: « Taaroa, dont le nom s'épelle différemment selon les archipels, était le père de la cosmogonie tahitienne. Sa femme était Hina, la terre, et son fils Oro, le seigneur du monde. »
Cela correspond à la cosmogonie la plus ancienne, c'est-à-dire à la Trinité.

FORCES MYSTIQUES. Au temps de la première civilisation de la terre, beaucoup de sciences abstruses étaient connues qui sont aujourd'hui oubliées, perdues entre les deux civilisations.
Les adeptes de l'ancienne culture pouvaient marcher dans le feu sans se brûler, comme le relate la Bible et le Popol Vuh.
Il est bien connu que certains indigènes des îles du Pacifique peuvent marcher sur des charbons ardents sans se brûler. On peut voir cela à Hawaii et aux îles Fidji.
Il y a quelques années. on a annoncé qu'à Samoa les aveugles pouvaient voir avec leur peau. Les savants ont ricané, et le grand public a considéré cela comme une fable, une invention de journaliste.
L'extrait suivant d'un reportage du New York World, de son correspondant de Paris relatant le même phénomène, donne je crois un démenti aux rires des savants qui n'ont pas voulu croire la même histoire des indigènes de Samoa. Voici cet article:
« Non seulement nous avons des yeux derrière la tête mais aussi sur tout le corps, et ils peuvent être utilisés si l'on sait s'en servir.
« C'est une conclusion à laquelle sont parvenus plusieurs savants qui ont été témoins, ici, des expériences de Jules Romains, auteur d'un livre sur ce sujet. Ils affirment, avec M. Romains, que sous la peau se trouvent des « ocelles » (organes microscopiques reliés au système nerveux) et qui ne sont autres que des yeux atrophiés.
« M. Jules Romains, dit-on, a réussi à entraîner plusieurs personnes à se servir de ces yeux. Ils peuvent distinguer les couleurs et lire avec un épais bandeau sur les yeux. Certains peuvent voir avec la joue ou le bout des doigts, d'autres avec le nez. Un sujet a été capable de « voir » un chapeau à quatre mètres.
« Ces résultats sont obtenus après que le sujet ait été placé par hypnotisme dans un état de grande concentration mentale.
« Si les premières expériences n'ont pas été parfaitement concluantes, les suivantes ont révélé chez certains sujets la faculté de reconnaître des cartes à jouer au bout de trois heures de concentration, les yeux bandés. Les facultés des sujets, paraît-il, s'accroissent à chaque nouvelle expérience. »
Ainsi, il est démontré que les aveugles peuvent être entraînés à voir avec la peau, mais cela se pratiquait à Samoa il y a des milliers d'années.
Toutes ces légendes et traditions sont stupéfiantes. et on a peine à y croire, car chez des sauvages qui, jusqu'à deux ou trois siècles de nous, étaient coupés de l'ensemble du monde, nous devons constater qu'il existe des légendes et des traditions sur la création et les premières apparitions de l'homme qui concordent parfaitement avec la Bible.

GRèCE. On peut trouver quelques références à la Mère-patrie de l'Homme dans les écrits des philosophes de la Grèce antique. En 403 av. J.-C.. sous l'archontat d'Euclide, les grammairiens grecs recomposèrent l'alphabet athénien et lui donnèrent sa forme actuelle. L'alphabet grec d'aujourd'hui est composé de vocables mayas, formant un récit de la destruction de Mu. La traduction est la suivante:
Lourdement les eaux se brisent sur les plaines. Elles recouvrent les basses terres. Où il y a des obstacles des plages se forment et des tourbillons d'eau frappent la terre; les eaux s'étendent sur tout ce qui vit et qui bouge, les fondations cèdent et la terre de Mu est submergée. Les sommets seuls apparaissent au-dessus de l'eau, des tourbillons soufflent et le vent fraîchit. A la place des vallées il y a de grandes profondeurs, des abîmes glacés. Dans les lieux circulaires des plaques de boue se forment. Une bouche s'ouvre, d'où jaillissent des vapeurs et des laves volcaniques.»


Ceci est écrit de gauche à droite. En général les anciens écrivaient de droite à gauche quand l'écriture suivait des lignes horizontales.

Grec Cara-Maya et signification
Alpha Al, lourd; pàa, briser; ha, eau
Beta Be, marcher; ta, où, lieu, plaine, sol
Gamma Kam, recevoir; ma, mère, terre
Delta Tel, profond, fond; ta, où, etc
Epsilon Ep, obstruction; zil, berges; onon , tourbillon
Zeta Ze, frapper; ta, où. terre, etc.
Eta Et, avec; ha, eau
Theta Thetheha, étendre; ha, eau
Iota Io, tout ce qui vit et bouge; ta, où, terre, etc
Kappa Ka, sédiment, obstruction: pàa, briser, boucher
Lambda Lam, submerger; be, aller, marcher; ta, où, terre, etc.
Mu Mu. Mu
Nu Nu , pointe, sommet, pic
Xi Xi, s'élever, apparaître au-dessus
Omikron Om, tourbillon; ik, vent; le, lieu; on, circulaire
Pi Pi, placer petit à petit
Rho La, jusqu'à; ho, venir
Sigma Zi, froid; ik, vent; ma, terre, mère, etc.
Tau Ta, où; u, fond, vallée, abîme. etc.
Upsilon U, abîme, etc.; pa, citerne; zi, froid; le, lieu; on, circulaire
Phi Pe, venir, etc.; hi, boue, argile
Chi Chi, bouche, ouverture
Psi Pe, venir, arriver, hors, etc.; si, vapeur, froid
Omega O, ici, là; mec, tournoyer; ka, sédiments



Origine de la croix grecque.
Telle qu'elle a toujours été connue, la croix grecque est une énigme qui a plongé dans la perplexité plus d'un savant, car elle est trouvée sur des multitudes d'inscriptions indéchiffrables pour nos archéologues. On la retrouve au Yucatan et en Amérique Centrale en particulier.
Winter, dans son ouvrage Guatemala, écrit à la page 156: « Le mystérieux symbole de la croix grecque, que l'on trouve aussi sur les pierres de Quiriga et de Copan, a été cause de bien des conjectures chez les érudits. » Apparemment, personne ne peut résoudre ce simple problème.
La croix grecque (fig.1) est le symbole central de ce blason royal de Mu, l'empire du Soleil. L'hiéroglyphe est une phrase entière, dans la langue de Mu, qui se lit U-luumil (prononcez Ou-lou-oum-il), ce qui signifie « la terre de, le pays de », et par extension « l'empire de » ou « le royaume de ». Si bien que dans toutes les inscriptions où elle apparaît elle représente une de ces phrases, suivant ce qui lui succède ou la précède.
La croix grecque confirme ma traduction de l'alphabet grec, et tous deux confirment l'existence de Mu, l'empire du Soleil, qui était la Mère patrie des Grecs.


5
LE VOLUME SACRÉ ÉGYPTIEN
LE LIVRE DES MORTS


Le Livre des Morts des Egyptiens contient beaucoup de passages prouvant l'existence de la Mère patrie de l'homme, le continent perdu de Mu. Il confirme que cette terre a bien été le premier pays de l'humanité, les autres n'étant que des satellites tournant autour d'un seul pôle d'attraction. le continent hautement civilisé de Mu, colonisateur des mondes qui l'entouraient. Il ne me paraît donc pas déplacé de dire quelques mots de ce Livre des Morts.
Ce nom est celui par lequel ce document est communément connu. En hiéroglyphes égyptiens, le nom s'écrit Per-m-hru. Selon les égyptologues, per signifie « arrivant », hru veut dire « jour » et m est une préposition signifiant « de ».



Mais les égyptologues ne sont pas tous d'accord sur la traduction exacte du titre du livre. Le professeur Pleyte, dans son ouvrage Chapitres supplémentaires du Livre des Morts, avance que le nom devrait se traduire « arrivant du jour ». Brugsch Bey, dans son Steinschrift und Bibelwort, page 257, affirme que la signification exacte est « Livre de l'arrivée de jour ». Lefébure, Maspero et Renouf penchent pour «Arrivant de jour ».
Laissons ces grands égyptologues à leur dispute, car lequel a raison? Il me semble que le seul moyen de résoudre le problème est de montrer quel est le sujet du livre et ce qu'il signifie; car tous les écrits qui le composent sont symboliques. et il est indispensable de savoir ce qu'ils symbolisent. Aucun égyptologue ne l'a encore démontré.
Le Livre des Morts est un mémorial sacré, dédié aux multitudes qui périrent dans la destruction de Mu, les ancêtres des Egyptiens et de toute l'humanité. Ce sont eux, les « morts » dont il est question. Ce sentiment d'amour et de vénération pour la Mère patrie, d'amour et de respect pour les ancêtres, est l'origine de ce culte des ancêtres si courant de par le monde, dans le passé et le présent. N'allons-nous pas déposer des fleurs sur les tombes de ceux qui nous ont quittés?
Je ne suis pas du tout d'accord avec les égyptologues sur la signification de Per-m-hru. Per veut dire «en allé », « parti »; hru signifie « le jour », et m n'est autre que Mu.
Cette lettre m que les égyptologues prennent pour une préposition, n'est rien de tel; c'est un symbole, la lettre symbolique et aussi le nom de Mu; par conséquent. Perm-hru veut dire « Mu est parti du jour ». Ce qui confirme ce que j'écrivais plus haut: le Livre des Morts est un mémorial sacré perpétuant le souvenir des 64 000 000 de personnes qui trouvèrent la mort dans la destruction de Mu.
Mes années d'études en Orient avec quelques'uns des plus grands érudits orientaux, m'ont permis de comprendre beaucoup de symboles ésotériques apparaissant dans le Livre des Morts; car il ne faut pas oublier qu'il y a un rapport étroit entre les anciennes sciences de l'Inde et celles de l'Egypte. La haute Egypte fut colonisée par les Mayas de l'Inde: un groupe de Naacals quitta l'Inde pour l'Egypte afin d'y enseigner les « Sept Ecritures Sacrées », la religion et les sciences; ainsi, ce que j'ai appris en Inde peut aussi s'appliquer à l'Egypte.
On ne sait à quelle date le Livre des Morts a été écrit; cependant, les premières copies semblent n'avoir contenu que quelques chapitres, auxquels d'autres furent ajoutés par la suite, jusqu'à ce que l'ouvrage prenne les proportions que nous connaissons. C'est ce qui s'est passé pour le livre hindou Maha Bharata, qui a commencé par quelques pages et qui s'est augmenté avec le temps.
Chaque chapitre du Livre des Morts fait allusion, directement ou indirectement, à Mu, et le livre est plein de symboles qui existaient à Mu avant que l'homme ait jamais foulé le sol de l'Egypte.
Comme je l'ai raconté, Mu fut détruite par des tremblements de terre et sombra en flammes dans les abîmes de l'océan.
J'ai choisi deux vignettes dans le Livre des Morts, que je vais déchiffrer et traduire, pour montrer le rapport indiscutable entre ce document et Mu, la Mère patrie.


Vignette 1
C'est un symbole égyptien complexe décrivant la destruction de Mu

1. Symbole égyptien des flammes.
2. La lettre hiératique M de la Mère patrie, et son symbole alphabétique et géométrique, un des plus usités pour la représenter.
3. Un très ancien symbole, représentant un abîme, une citerne ou un puits.
4. La citerne ou l'abîme rempli de feu.
La vignette signifie donc: « Mu a été plongée dans un abîme de feu, et tandis qu'elle s'engloutissait, des flammes jaillirent et l'enveloppèrent. Ceci est expliqué par les flammes qui entourent la fig. 2, Mu.
Un des symboles que l'on retrouve le plus souvent, c'est l'autel stylisé, surmonté d'un soleil couchant. lui-même surmonté d'un lotus fermé, ou mort.
Ce symbole complexe se retrouve à maintes reprises parmi les vignettes du Livre des Morts, et il est remarquable de constater que le lotus est invariablement fermé, ou mort.


Voici l'explication de cette petite vignette:

1. C'est l'autel stylisé classique des Egyptiens.
2. La fleur de lotus sacrée, symbole floral de Mu.
3. Le soleil sans rayon, symbolisant son coucher, il est descendu sous l'horizon. Etant placé sous Mu, le lotus, cela signifie que le soleil a plongé au-dessous des horizons de Mu. Le soleil s'est donc couché sur le continent mort. Tout est ténèbres. Mu est la région des ténèbres Avant la submersion, le symbole géographique de Mu était un signe à trois pointes signifiant Les terres de l'Ouest les trois terres composant le continent de Mu.
Après l'engloutissement de Mu, son site géographique fut appelé la région des ténèbres et elle était symbolisée par le soleil sans rayon au-dessus de la pointe centrale (fig. 6). Parfois la pointe centrale est supprimée et il ne reste que le soleil sans rayons (fig. 5).
La vignette du Chapitre 81. Les égyptologues décrivent cette vignette du Livre des Morts comme une «tête sortant d'un lotus».
On peut lire à la dernière ligne du chapitre 81: « Je suis un pur lotus jailli des champs du soleil. »
Voici comment se déchiffre cette vignette:
La tête représente un Egyptien, reconnaissable à la coiffure.
La tête sort d'un lotus.
Le lotus est fermé, mort.
Sur cette vignette le lotus représente le continent mort de Mu.
Et voici la traduction:
« Les Egyptiens viennent de Mu, une terre qui est morte et n'existe plus. »
La dernière ligne est le point culminant de tout le chapitre. « Je suis un pur lotus », cela signifie «Je suis un pur descendant du peuple de Mu».
« Jailli des champs du soleil » confirme encore cette traduction, les champs du soleil étant l'empire du Soleil, le nom impérial de Mu.
Mu, dans la langue de la Mère patrie signifiait: « mère, terre, champ, pays, empire » et aussi «bouche».
En traduction libre: Je suis un égyptien d'ascendance pure; mes ancêtres venaient de Mu la mère patrie, l'empire du Soleil, qui est maintenant morte et disparue.

Un dernier mot sur les traditions égyptiennes:

Tous les anciens peuples, y compris les Egyptiens, croyaient à la réincarnation de l'âme. Nos vieilles tablettes orientales nous démontrent que les anciens comprenaient les origines et les influences de toutes les forces: ils savaient que lorsqu'une force a accompli sa mission donnée. celle que lui a assignée la nature, elle s'épuise mais ne meurt pas. Une force ne peut pas plus mourir qu'un élément ne peut mourir. Une force épuisée retourne à sa source pour se régénérer, puis elle attend dans les entrepôts de la nature d'être appelée pour une nouvelle mission. C'est ce que nous expliquent ces tablettes millénaires.
L'âme de l'homme est la plus grande force de la terre, après la Divinité. L'âme de l'homme s'était incarnée dans le continent de Mu, les Terres de l'Ouest. Quand l'homme dort de son dernier sommeil, son corps se décompose mais son âme ne meurt pas, et. selon les anciens. elle retourne à l'endroit de son incarnation, Mu, pour y attendre sa réincarnation.
Depuis le temps de Ménès, quand la Haute et la Basse Egypte devinrent un seul royaume, jusqu'à environ 27v. J.C., il y avait deux religions en Egypte. le culte de l'Est et le culte de l'Ouest. En basse Egypte on croyait que l'âme voyageait vers l'ouest pour y chercher le lieu de sa réincarnation. En Haute Egypte, on pensait que l'âme devait partir vers l'est pour atteindre cette même destination, le paradis céleste. Les deux cultes affirmaient que l'âme devait suivre la même route qu'avaient suivie ses ancêtres pour arriver en Egypte.
En comparant ce qui précède avec les déductions faites par les égyptologues sur ces cultes diamétralement opposés, on est tenté de sourire, car je n'ai pas trouvé une seule autorité égyptienne qui explique l'origine et la cause de ces deux cultes; pourtant le problème est facile à résoudre, comme je vais le prouver.
La Basse Egypte avait été colonisée par la Mère patrie par la route de Mayax et de l'Atlantide, qui toutes deux se trouvaient à l'ouest de l'Egypte; par conséquent, pour atteindre le lieu de réincarnation. l'âme venant de la Basse Egypte devait suivre le même chemin qu'avaient emprunté ses pères, et repartir vers l'ouest.
Au contraire, les colons de la Mère patrie étaient arrivés en Haute Egypte en passant par l'Inde et la Birmanie. Ces deux pays se trouvant à l'est de l'Egypte, l'âme devait voyager dans cette direction pour arriver au lieu de la réincarnation en reprenant le chemin que les ancêtres avaient suivi. Les deux cultes avaient donc raison. bien qu'il fallut des centaines d'années pour le découvrir.
Donald A. Mackensie nous dit: La fusion se fit entre les deux anciens cultes de l'Egypte, celui d'Osiris qui croyait à un paradis à l'ouest,et celui des adorateurs du soleil qui imaginaient leur paradis céleste à l'est. Osiris. un ancien roi déifié, fut identifié avec les dieux du culte occidental. On trouve des échos de ce conflit entre les deux cultes dans les textes des morts. remontant à environ 2700 ans av. J.C.
Comme tous les égyptologues, Mackensie ne comprend pas grand-chose au symbolisme. Ils sont tous incapables de faire une distinction entre le symbole et ce qu'il représente. Ils oublient que les anciens employaient un symbole particulier pour chaque attribut de la Divinité. et que le soleil était le symbole collectif de tous ces attributs, représentant donc la Divinité elle-même.
Les habitants de la Haute Egypte n'adoraient pas le soleil. comme le prétend Mackensie. Ra, le soleil. était leur symbole collectif de la Divinité. Des temples étaient dédiés à Ra. qui représentait la Divinité, tout comme aujourd'hui la croix représente le Christ.
Mackensie affirme que Osiris est un ancien roi. Il ne dit pas sur quels peuples il régnait, mais en déduit que c'était le peuple égyptien; en quoi il se trompe encore car lorsque Thoth fonda la première colonie de Basse Egypte à saïs, il enseigna la religion osirienne comme le démontre divers papyrus, et cela se passait il y a 16 000 ans. Deux sources différentes que j'ai consultées déclarent que Osiris vivait en Atlantide il y a 18 000 ou 20 000 ans, et qu'il était un grand maître des religions.
Les deux cultes égyptiens apportent une nouvelle preuve de la première apparition de l'homme sur Mu et de la position géographique de ce continent à l'est de la Birmanie et à l'ouest de Mayax, c'est-à-dire en plein Pacifique.
La destruction de la Mère patrie était également commémorée dans leurs cérémonies religieuses. Le passage du novice du premier au deuxième degré se faisait en le plongeant symboliquement dans un abîme de feu pour lui rappeler le sort de ses ancêtres dans la Mère patrie bien-aimée et pour lui faire aussi comprendre où son âme devait aller pour sa réincarnation. Ceci nous est expliqué dans le Livre des Morts, au chapitre 22, en ces termes: « Je viens, je fais ce que mon cœur désire en ce jour du Feu, j'éteins les flammes dès qu'elles apparaissent.»

Avant de clore ce chapitre, je crois nécessaire de faire état de documents correspondants provenant des régions entourant l'océan Pacifique; cela permettra au lecteur de comprendre plus aisément la situation.
Commençons par le symbole primordial, le blason royal de Mu, l'empire du Soleil, représentant un soleil à huit rayons


Le dessin si dessus a été découvert sur la robe d'un Indien Kootenay vivant au Canada, en Colombie Britannique. La bordure de la robe d'un autre Indien Kootenay était composée d'une suite d'un des symboles de « Mu submergée » (voir page 47). Le vêtement portant le symbole du soleil est noir, le soleil jaune pâle entouré d'une zone rose rouge pâle avec les pointes tracées en indigo.
J'ai déjà montré une reproduction du blason royal de Mu peint sur l'éventail d'une indigène des îles Gilbert, à plus de 11 000 kilomètres du Canada. On retrouve ce symbole sur les totems des Indiens d'Amérique du Nord, des Maoris de Nouvelle-Zélande, au Nevada, au Mexique, dans des lieux incroyablement éloignés les uns des autres.


Une immense forêt impénétrable couvre la moitié sud du Yucatan et s'étend jusqu'au Guatemala et au Honduras. Ce n'est pas une forêt vierge. car à une époque cette terre fut habitée, de grandes villes s'y trouvaient, une population dense, des champs cultivés. Et dans cette jungle on trouve aujourd'hui de grandes ruines imposantes qui, si l'on peut en croire les traditions des Indiens Copans et Quiriguas, qui vivent à l'orée de cette luxuriante forêt, sont seulement des exemples de ruines plus immenses encore cachées dans les profondeurs de la jungle où l'homme blanc n'a jamais pénétré.
Je crois, personnellement, à la véracité de ces récits faits par les Indiens, car ils parlent de ces ruines avec une crainte superstitieuse. Et puis nous avons des documents égyptiens qui les confirment.
La forêt est une partie du « pays d'au-delà „ qui fut détruit et rendu « impassable » par de « grands flots cataclysmiques qui déferlèrent sur la terre », causant la mort de « presque tous les habitants ».
Cette civilisation fut anéantie et ses cités détruites il y a 11 500 à 11 750 ans, quand les ceintures de gaz qui passaient sous cette région furent créées, provoquant l'élévation des montagnes, tout cela peu de temps (relativement) avant la submersion de l'Atlantide.
En disant que le pays était « impassable » après de tels cataclysmes, les Egyptiens sont bien au-dessous de la vérité.
Dans le Honduras à Copan, à Quiriga dans le Guatemala, à Opico et Cirraca-Mecallo à San
Salvador, il y a d'énormes ruines préhistoriques. Partout on peut y trouver des symboles se référant à Mu.
A Quiriga on trouve de remarquables stèles et des obélisques sculptés de figures humaines portant une triple couronne, montrant ainsi leur allégeance à la Mère patrie.
Chacune de ces stèles porte un totem symbolique différent, indiquant qu'ils se réfèrent à diverses dynasties royales. Chacune des anciennes dynasties avait son totem. par exemple l'éléphant, le tigre ou le serpent.
Ainsi, tout le long des côtes occidentales de l'Amérique du Nord, de l'Amérique Centrale et de l'Amérique du Sud, une suite ininterrompue de vestiges nous révèle que Mu était la Mère patrie de ces régions.
J'ai relevé des symboles chez les indigènes des îles du Pacifique et sur les pierres de leurs ruines. Je suis allé ensuite en Nouvelle-Zélande si bien qu'il ne reste que l'Asie pour compléter ce tour de l'océan Pacifique. La Birmanie et l'Inde fourmillent de souvenirs de Mu. comme je l'ai déjà démontré. correspondant dans les moindres détails avec ceux de l'Amérique.
Je crois que les documents Uighurs suffiront à convaincre les esprits les plus sceptiques de l'existence de Mu, la Mère patrie, existence prouvée par les seuls symboles.
L'Uighur était le principal empire colonial de Mu, aux temps du Déluge biblique qui en détruisit la moitié orientale.
Les légendes chinoises nous disent que les Uighurs étaient au zénith de leur civilisation il y a environ 17 000 ans. Cette date concorde avec le phénomène géologique.
L'empire Uighur étendait sa puissance de l'océan Pacifique, à travers l'Asie centrale, jusqu'à l'Europe de l'est et au-delà de la mer Caspienne. Cela se passait avant que les îles Britanniques soient séparées du continent européen.
La frontière méridionale de l'empire Uighur suivait celles de la Cochinchine, de la Birmanie, de l'Inde et de la Perse, et cela se passait avant que l'Himalaya et le autres chaînes de montagnes d'Asie ne s'élèvent.
Sa frontière nord passait par la Sibérie mais aucun document ne permet de déterminer jus qu'où elle s'étendait. On a cependant découvert des vestiges de villes dans le sud de la Sibérie.
Eventuellement, les Uighurs s'établirent autour de la mer Caspienne, comme le relate un très ancien document hindou; de là ils poursuivirent leur conquête à travers l'Europe centrale jusqu'à sa limite occidentale, l'Irlande.
Ils s'installèrent dans le nord de l'Espagne et le sud de la France, et dans toute la région balkanique. Les plus récentes découvertes archéologiques en Moravie sont des vestiges uighurs et les preuves sur lesquelles les ethnologues fondent leur théorie de l'origine de l'homme en Asie sont les vestiges laissés en Europe par la conquête des Uighurs.
L'histoire des Uighurs est l'histoire des Ariens.
Les ethnologues ont déclaré certaines races blanches ariennes qui ne le sont pas du tout, mais appartiennent à une toute autre colonisation.
La capitale des Uighurs se trouvait à l'endroit où se dressent aujourd'hui les ruines de Khara Khota, dans le désert de Gobi. A l'époque de l'empire Uighur, le désert de Gobi était une terre extrêmement fertile.
Les Uighurs avaient atteint un très haut degré de civilisation et de culture; ils connaissaient l'astrologie, le travail de la mine, l'industrie textile, l'architecture, l'écriture, la lecture, la médecine, etc. Ils étaient d'habiles artistes, experts en décorations sur soie, sur métal et sur bois, et ils sculptaient des statues d'or, d'argent, de bronze et d'argile, et cela se passait avant que débutât l'histoire de 1'Egypte.
La moitié de l'empire Uighur fut détruite avant l'engloutissement de Mu. l'autre moitié après la disparition du continent.
Le professeur Kosloff a découvert une tombe à quinze mètres sous terre, à Khara Khota, et y a trouvé de merveilleux trésors, qu'il a photographiés car il n'avait pas le droit d'y toucher. Je ne crois pas me tromper en disant que ces objets ont été manufacturés il y a 16 000 à 18 000 ans. Ce sont des peintures sur soie représentant une reine et son consort, dans une position assise. La reine est coiffée d'une couronne à trois pointes avec un disque au centre portant trois séries de rayons. Derrière elle, il y a un autre grand disque: le soleil, et derrière sa tête un disque plus petit: un soleil inférieur. Le grand soleil symbolise Mu. le plus petit l'empire colonial Uighur. La couronne, un soleil portant des rayons d'un seul côté, c'est l'écusson d'un empire colonial. A la main gauche elle tient un sceptre en forme de trident, le symbole numérique 3 de la Mère patrie. Son siège est un lotus épanoui. symbole floral de la Mère patrie indiquant qu'elle est assise sur les genoux de Mu. qui la soutient.
Kosloff a photographié plusieurs sceptres qui portent tous les trois pointes symbolisant Mu. Ainsi nous constatons que les symboles de l'Asie, de l'Amérique, des îles du Pacifique et de la Nouvelle-Zélande racontent tous les mêmes récits. Que peut-il y avoir de plus irréfutable, de plus convaincant, sinon l'apparition de nos ancêtres surgissant de leurs tombes pour nous dire de vive voix ce qui leur est arrivé sur le continent de Mu?


6
MU, L'EMPIRE DU SOLEIL


Beaucoup d'étudiants de l'Antiquité ont remarqué que les rois et les empereurs des temps anciens adoptaient le titre de Fils du Soleil », mais ils ont toujours été incapables d'en donner la raison.
Pour trouver cette raison. nous devons remonter au premier empire de la terre, l'Empire du Soleil. la Mère-patrie de l'homme. pour lequel un emblème royal fut inventé.
L'emblème on blason royal de Mu



L'emblème royal de Mu, Empire du Soleil, n'était pas un simple dessin conçu au hasard car chaque trait avait une signification précise, comme l'indiquent le déchiffrage et sa traduction:
A. La forme de l'écusson représente la lettre stylisée M, une des lettres de l'alphabet hiératique de Mu. C'était sa lettre symbolique, et, en fait, c'était même son nom, car cette lettre se prononçait Mu (ou Mou).
B. Cet hiéroglyphe est la figurine centrale de l'écusson et se lit U-luumil (Ou-lou-oum-il) ce qui veut dire « Empire de ».
C. Le cercle autour de cet hiéroglyphe est une image du soleil, si bien qu'ensemble ils se lisent: « L'Empire du Soleil. » La forme de l'écusson étant un préfixe, cela fait « Mu l'empire du Soleil.
D. Le soleil a huit rayons, symbolisant les huit points cardinaux. signifiant ainsi que la terre entière est dominée par Mu.
E. Le trait encerclant les rayons est un symbole de l'univers, l'univers étant appliqué à l'homme. c'est-à-dire la terre. Les rayons de l'influence de Mu, donc, touchent toute l'humanité.

Ainsi, le blason royal de Mu nous révèle que toute l'humanité de la terre était sous sa domination. Mu était maîtresse de tout le globe, et cela est confirmé par le Codex Cortesianus, dans lequel Mu est appelée Chef.
Les traditions nous apprennent que lorsque Mu devint un empire le chef hiératique fut choisi pour devenir roi, ou empereur. Le chef hiératique représentait la Divinité, dans l'enseignement religieux. Le soleil, appelé Ra, était le symbole collectif, et le plus haut, de la Divinité et, par conséquent, le symbole du « Roi des Rois ».
Choisi pour être roi, le chef hiératique prit le titre de Ra, symbole à la fois du soleil et du monarque. Il y ajouta le nom de la terre de Mu, si bien que le roi s'appelait Ra Mu, ou Soleil Mu. Alors un nouveau nom fut conféré à la Terre, qui s'appela l'empire du Soleil.
On ne sait à quelle date a été fondé l'empire du Soleil. Des royaumes et des empires sous sa suzeraineté ont été retracés au-delà de 35 000 ans si bien que la fondation de l'empire du Soleil remonte à beaucoup plus de 35 000 ans. Il pouvait aussi bien exister depuis mille ans que depuis des dizaines de milliers d'années. Aucun document, aucun vestige n'a pu nous éclairer sur ce point.
Apparemment, tandis que les diverses colonies de la Mère patrie s'étendaient et devenaient assez puissantes pour se gouverner elles-mêmes, elles étaient transformées en empires ou en royaumes, mais toujours sous la domination de la Mère patrie, si bien que toute la Terre n'était qu'une seule famille avec un seul chef.
Quand une colonie devenait empire ou royaume, le premier souverain appartenait à la famille royale de Mu. ou peut-être, dans certains cas, était-il élu. Quoi qu'il en soit, le nouveau roi prenait le titre de Fils du Soleil, ce qui ne signifiait pas qu'il était le fils de l'astre céleste mais le fils de la dynastie du Soleil de l'Empire du Soleil. ou fils de Mu.
L'emblème du nouveau roi demeurait le soleil, mais afin de montrer qu'il était sujet de la Mère patrie, ou n'en était qu'une partie, l'écusson ne portait qu'un soleil levant apparaissant à l'horizon avec des rayons au-dessus.
Valmiki, l'ancien historien hindou, dit en parlant des travaux des Mayas en Inde: Avant que le soleil se lève à l'horizon », signifiant que la colonie hindoue avait été transformée en empire.
Quand la colonie Maya du Deccan. en Inde, fut transformée en royaume, le premier roi s'appela Ra Ma. Son emblème était le soleil levant apparaissant à l'horizon. Il prit le titre de Fils du Soleil.
On dit que les maharadjahs d'Udipoor sont les descendants directs de Ra Ma. Dans ce cas, leurs ancêtres étaient rois il y a plus de 30 000 ans. Sans aucun doute, c'est la plus vieille dynastie royale du monde.
Le soleil levant est aujourd'hui l'emblème de diverses nations, parmi lesquelles le Japon, la Perse et certaines républiques d'Amérique Centrale.
Pour distinguer le soleil couchant du soleil levant, les anciens avaient l'habitude de dépeindre le second avec des rayons et le premier sous forme d'un simple disque.
Après la disparition tragique de Mu, chaque fois que le soleil est représenté en se référant à Mu, c'est invariablement sous forme de soleil couchant.

SYMBOLES REPRESENTANT MU EMPLOYES
DANS LES ANCIENS ECRITS
(voir illustration ci dessous)

A. C'est une vignette Maya, racontant l'engloutissement de Mu, les Terres de l'Ouest. Traduction



Fig. 1: Les trois pointes au sommet de l'hiéroglyphe sont le symbole numérique re Mu. par conséquent l'écrit qui suit concerne Mu.
Fig. 2: La couronne à trois pointes est la couronne impériale de Mu. l'empire du Soleil.
Fig. 3: Le soleil sans rayon: par conséquent Mu est dans une région de ténèbres.
Fig. 4: Ce symbole montre Mu engloutie et dans les ténèbres, « quelques sommets seulement apparaissent ».
Fig. 5: C'est l'antique symbole de l'abîme, des profondeurs, du puits.
Fig. 6: Ces deux symboles représentent les deux autres Terres de l'Ouest englouties avec Mu dans « l'abîme de feu ». Traduction libre:
Mu, l'empire du Soleil, est tombé dans un abîme; il est dans une région de ténèbres, où le soleil ne brille jamais. Les autres Terres de l'Ouest ont été englouties avec lui. Sa couronne ne règne plus sur la Terre. »
La forme de l'hiéroglyphe est, en soi, un abîme stylisé.



B. Lettre hiératique signifiant « Mu, les Terres de l'Ouest ».
C. Le symbole numérique de la Mère patrie — trois — représentant Mu.
D. Lettre hiératique M de l'alphabet de la Mère-patrie. C'est aussi une figure géométrique. C'était le symbole de Mu, tant alphabétique que géométrique.
E. Figure géométrique à trois pointes. le symbole employé pour représenter Mu, indiquant sa position géographique.
F. Symbole de Mu après sa submersion.
G. Même symbole.
H. Fleur de lotus stylisée. symbole floral de Mu.
1. Vignette Maya racontant la submersion des Terres de l'Ouest.
K. Autre forme du lotus symbolisant Mu.
L. Lotus fermé, mort. symbolisant la disparition de Mu.
M. Bouton de lotus, servant d'ornement.
N. Vignette Maya racontant la submersion de la terre de Kui.
0. Lettre hiératique signifiant « Terre de Kui ».
P. Vignette égyptienne symbolisant la destruction de Mu.

7
L'ÂGE DE LA CIVILISATION DE MU


J'ai affirmé que la civilisation de Mu date de plus de 50 000 ans. Voyons maintenant sur quelles preuves je me fonde pour déterminer cette date.
Le Plongeon a découvert au centre du mausolée de Cay, grand-prêtre et fils aîné du roi Can, à Chichen Itza. au Yucatan, une sculpture d'un serpent à douze têtes. portant une inscription disant que ce serpent était le symbole des douze dynasties Mayas qui avaient régné sur Mayax avant la dynastie Can, leurs règnes additionnés couvrant une période de 18 000 ans.
Le dernier roi Can vivait il y a 16 000 ans. comme le prouve le Manuscrit Troano. Ajoutez 16 000 à 18 000, et vous découvrirez que des rois régnaient à Mayax il y a 34 000 ans.
On ignore la durée de la dynastie Can. Mais il y eut au moins six rois, et il peut y en avoir eu douze ou davantage, si bien que le temps approximatif de 35 000 ans peut être raisonnablement avancé comme étant l'époque à laquelle régna le premier roi de Mayax.
Mayax était un des empires coloniaux de Mu, ayant débuté comme simple petite colonie. Pour en arriver là il faut du temps, alors il est bien évident que la civilisation de Mu est bien plus vieille que 35 000 ans.
Ces douze dynasties de rois régnant pendant 18 000 ans sont confirmées dans le livre chinois Tchi.
Le Japon possède aussi des documents indiquant que douze dynasties de rois régnèrent il y a 18 000 ans, et une ancienne tablette hindoue fait état de douze dynasties de rois dont les règnes couvrirent 18 000 ans; le même fait est mentionné dans un manuscrit hindou.
En plus de ces documents nous avons de nombreuses légendes, tant en Inde qu'en Chine, qui
parlent de ces douze dynasties dont les règnes couvrirent 18 000 ans. Pas un de ces documents, pas une de ces légendes, à part l'inscription de Chichen Itza. ne donne la moindre idée du lieu où régnaient ces rois.
Maneto, l'historien prêtre égyptien, écrit dans 1 un de ses papyrus: Le règne des Sages de l'Atlantide a duré 13 900 ans. »
L'« Atlantide a été engloutie il y a 11 500_ ans. Ajoutons maintenant 11 500 à 13 900 et nous découvrons que l'Atlantide était gouvernée par des rois il y a 25 000 ans. Le premier roi de l'Atlantide monta sur le trône il y a 25 400 ans, et le premier roi de Mayax il y a 34 000 ans. 8 600 ans les séparent. En estimant que le même laps de temps s'est écoulé entre le premier empereur de Mu et le premier roi de Mayax, nous pouvons calculer approximativement que Mu était au faîte de sa magnificence il y a 50 000 ans et plus.
Le monde scientifique estimera sans doute que tout cela n'est qu'hypothèses. alors appelons la géologie à notre secours.
Quand s'élevèrent les montagnes qui succédèrent au grand cataclysme magnétique? Si nous croyons aux mythes de la géologie, nous pouvons fixer la date à des centaines de millénaires de nous, pour certaines à des millions d'années.
Or, je vais démontrer que sept civilisations ont existé avant la création des montagnes, certaines d'entre elles des milliers et des milliers d'années avant que la première montagne apparaisse à la surface du globe. Alors, si l'on croit la géologie, ces civilisations originaires de Mu font remonter sa civilisation à des centaines de millénaires Mais ce n'est pas vrai et, comme toujours, la géologie se trompe.
A Smyrne, en Turquie à 150 mètres au-dessus du niveau de la mer, on peut voir les vestiges de trois civilisations préhistoriques, l'une au-dessus de l'autre. recouvertes, chacune, par des couches sédimentaires de roches, de sable et de gravier. Ces vestiges ne sont pas horizontaux, mais penchent sur un angle de 45 degrés.
Sans cette pente, qui suit celle de la montagne, les savants pourraient affirmer que ces villes préhistoriques avaient été construites au sommet de la colline. Mais la pente prouve sans l'ombre d'un doute que ces civilisations existaient avant la création de la montagne. Quel est l'âge de ces civilisations? Je laisse le soin de le dire au monde scientifique, ainsi que celui de déterminer l'âge des montagnes d'Asie Mineure
A 48 kilomètres au nord de Mexico, Niven a découvert trois civilisations, enfouies comme les autres et séparées par des couches de roches, de sable et de gravier. Ces villes sont à plus de 300 mètres au-dessus du niveau de la mer dont elles sont séparées par des montagnes dont les sommets atteignent 3 000 à 5 000 mètres d'altitude. J'ai trouvé les mêmes pierres composant ces couches dans une formation rocheuse de la côte occidentale du Mexique, et la source de ces roches est à une altitude de près de 2 000 mètres.
Est-ce qu'en ces temps très anciens l'océan pouvait avoir des vagues de 2 000 mètres de haut. alors que des multitudes allaient et venaient dans les rues de ces villes. pour charrier des roches de leur point de départ à leur destination? Ou bien le Mexique a-t-il emprunté un glacier pour cette occasion afin que ces pierres puissent être déposées là où on les trouve aujourd'hui?
Il est évident qu'il ne s'est rien passé de tel au Mexique. Ces villes, tout simplement, étaient construites avant l'érection des montagnes et. comme le prouvent les tablettes qui en viennent et que j'ai déchiffrées, elles étaient des colonies de Mu.
Géologiquement, la ville la plus profondément enfouie remonte à l'ère tertiaire et elle existait il y a plus de 50 000 ans, au temps où elle était une colonie de Mu. On trouvera plus loin des détails sur cette découverte archéologique.
Le dernier exemple est Tiahuanaco, au bord du lac Titicaca dans les Andes. On trouve des preuves irréfutables dans cette antique cité et alentour indiquant qu'elle avait été un port et que la terre sur laquelle se trouvent ses vestiges était jadis au bord de la mer. Aujourd'hui, ces ruines se trouvent à 3854 mètres d'altitude.
Ces faits sont des preuves formelles que la civilisation de Mu remonte à plus de 50 000 ans.

8
LA PREMIÈRE RELIGION DE L'HOMME

Comment l'homme a-t-il appris la religion? Et quelle était la forme de cette première religion? Telles sont les questions qui se posent. L'histoire des temps anciens nous donne la réponse.
L'esprit de l'homme primitif était si inculte qu'il ne pouvait comprendre la signification de mots abstraits tels que « infini », « éternité »,
tout-puissant », sans un enseignement spécial. Pour permettre à l'homme de comprendre ces mots, il lui fut d'abord enseigné l'existence d'une Divinité et d'un paradis dans l'au-delà. qu'il avait une âme immortelle, que la Divinité avait de nombreux attributs, qu'elle était toute-puissante et éternelle. Des symboles, que l'homme primitif était capable de comprendre, furent alors choisis pour représenter la Divinité et chacun de Ses attributs, ainsi que le ciel. Ainsi furent posées les fondations des nombreux panthéons, possédant chacun leurs symboles, qui se sont insinués dans toutes les religions au cours des âges, et jusque dans la chrétienté moderne.
Les formes les plus primitives de symboles étaient les lignes droites et les figures géométriques. Au début, il y en eut peu, mais avec le temps leur nombre s'accrut, ils devinrent plus complexes, jusqu'à ce que nous arrivions à l'ère égyptienne où ils devinrent si nombreux et compliqués que la moitié seulement des prêtres égyptiens les comprenaient.
Moïse a conçu la doctrine du monothéisme, fille de la religion d'Osiris, mais il a continué d'utiliser de nombreux symboles originels dans ses enseignements; on en trouve même quelques-uns aujourd'hui dans les synagogues.
Le Christ enseignait par paraboles. Il a distinctement expliqué qu'Il prêchait par paraboles parce que c'était le seul moyen de faire comprendre Sa parole au peuple. Les paraboles sont des symboles verbaux.
Quand l'homme primitif avait recours à un symbole cela ne représentait pas pour lui l'objet qu'il voyait mais sa signification spirituelle. Cette vieille et primitive coutume nous est toujours chère; nous employons aussi des symboles, comme la Croix pour représenter le Christ.
Les symboles sur les murs du temple des Mystères Sacrés à Uxmal, Yucatan, nous sont extrêmement précieux car une inscription nous apprend qu'ils viennent de la Mère-patrie, les Terres de l'Ouest, la terre natale de l'homme. par conséquent, nous pouvons affirmer sans crainte que ces symboles sont des copies de ceux qui étaient employés à l'origine dans les enseignements religieux de l'homme, hypothèse confirmée par le fait que l'on en trouve beaucoup sur les murs des ruines dans les îles du Pacifique. Ces symboles relient l'homme, de par le monde, à la Mère patrie de l'humanité. « cette terre de Kui », c'est-à-dire Mu.
Le lecteur doit bien comprendre que ces figures cosmogoniques complexes n'ont pu être imaginées avant que l'esprit de l'homme soit suffisamment cultivé pour les comprendre. Des milliers et des milliers d'années se sont sans doute écoulées entre le temps où l'homme primitif apprit que le cercle représentait l'infini et celui où les symboles complexes furent intelligibles pour un esprit plus éclairé. Nous découvrons ainsi qu'il y a des dizaines de millénaires l'homme était si avancé, intellectuellement, qu'il pouvait comprendre ces symboles compliqués.
Leur diversité et leurs significations communes prouvent qu'ils ont une même origine. Les documents et les inscriptions du Yucatan nous disent qu'ils venaient des Terres de l'Ouest, alors que les documents égyptiens, hindous et autres écrits orientaux indiquent qu'ils venaient de la Mère-patrie à l'est.
En conséquence, je crois bien avoir donné la preuve irréfutable que la terre de Mu, les Terres de l'Ouest, la terre de Kui et le jardin d'Eden de la Bible ne font qu'un.
Dans ce chapitre, je vais expliquer plusieurs symboles sacrés, en donnant leur origine et leur première signification. Ils intéresseront les franc-maçons car non seulement ils révèlent les origines de la franc-maçonnerie mais aussi sa grande antiquité.
On n'a encore jamais déterminé l'origine de cette confrérie; elle a été retracée jusqu'en Egypte vers 5000 av. J-C. Mais la question est de savoir d'où les Egyptiens tenaient cette doctrine. C'est une page de l'histoire de la religion qui n'a encore jamais été tournée. Elle va l'être maintenant.
On croit généralement que la franc-maçonnerie a débuté en Egypte, et que les symboles qu'elle utilise dans ses cérémonies sont d'origine égyptienne. C'est une erreur; nous devons remonter encore dans le temps, à des dizaines de milliers d'années avant que l'homme ait mis le pied sur la terre d'Egypte, pour arriver à l'origine de ce que l'on appelle aujourd'hui la franc-maçonnerie.
Les Ecritures Sacrées de la Mère-patrie, portées par les Naacals aux colonies de Mu de par le monde il y a plus de 70 000 ans, si nous pouvons nous fier à l'exactitude des mouvements des corps célestes. sont les plus anciens écrits sur l'origine de la franc-maçonnerie. L'extrême antiquité de cette confrérie est attestée non seulement par les Ecritures Sacrées mais par divers écrits, inscriptions et temples orientaux, et confirmée par les tablettes mexicaines de Niven qui. comme le démontrent certaines, sont vieilles de plus de 12 000 ans.
Tous ces documents prouvent, sans qu'il soit possible de le nier, que notre franc-maçonnerie d'aujourd'hui est un fragment de la première religion de l'homme, la première expression de l'adoration du Père Céleste.
La base de cette religion était l'amour et l'adoration du Créateur, notre Père Céleste, et l'amour de tous les hommes, nos frères.
La première religion de l'homme était des plus simples par sa forme et la plus pure vénération du Grand Infini qui ait jamais été enseignée sur cette terre.
C'était une religion monothéiste, puisque l'on n'adorait qu'un seul Dieu. ou Créateur. qui avait de nombreux attributs, représentés chacun par un symbole. Mais, apparemment. on prenait les plus grandes précautions pour empêcher de donner l'impression qu'il y avait plus d'un Créateur, ou Divinité, car dans toutes les cérémonies le symbole Lahun est représenté, signifiant <« Deux en Un ou «Tout en Un».
Ces vestiges de la première religion de l'homme ont été transmis oralement de génération en génération pendant environ 12 000 ans depuis le temps de la disparition de Mu la Mère-patrie.
J'aimerais attirer l'attention des Maîtres Maçons sur un passage des Ecritures Sacrées: « Pour l'homme, le Créateur est incompréhensible; étant incompréhensible, il ne peut être représenté ni nommé, Il est le Sans Nom. »
Ce passage est extrait d'une copie Naga.
Lao Tseu écrivait en 604 av. J-C.: Le Tao qui peut être exprimé par des mots n'est pas le Tao éternel. Le nom qui peut être prononcé n'est pas Son nom éternel. Sans nom, Il est le commencement du ciel et de la terre. Incessant dans l'action. Il ne peut être nommé. Il est le Sans Nom.
Dans les anciens écrits numériques, le nombre 10 était assigné au Créateur. Ce nombre n'était jamais prononcé ni écrit, c'était un sacrilège que de prononcer ou de graver le nombre 10. Lorsque cela devenait nécessaire, le symbole Lahun était écrit à sa place.

1. Le cercle (voir p. 59).
Le cercle est un des trois premiers symboles employés pour l'enseignement religieux de l'homme. Il était considéré comme le plus sacré et représentait le soleil, appelé Ra; c'était le symbole monothéiste ou collectif de tous les attributs de la Divinité. Le soleil. en tant que Ra, était considéré uniquement comme un symbole. Ce n'était pas le soleil que l'on adorait, mais la divinité qu'il représentait.
La Divinité était si respectée que Son nom n'était jamais prononcé. Les Mayas, les Hindous, les Uighurs et tous les anciens peuples parlaient de Dieu comme de l'Etre sans nom. Le cercle n'a ni commencement ni fin. Quel symbole plus parfait aurait-on pu imaginer pour faire comprendre à un esprit inculte la signification de l'infini et de l'éternité?

Il est évident que si l'on a choisi le soleil comme emblème de la Divinité, c'est parce que c'était l'objet le plus puissant qui s'offrait à la vue et au raisonnement de l'homme primitif. Il représentait le Tout-puissant.
On trouve le soleil sur les pierres des ruines de Polynésie, sur les murs du temple des Mystères Sacrés, en Egypte, à Babylone, au Pérou, et dans tous les pays anciens; c'était un symbole universel.
Sur tous les symboles égyptiens représentant la Divinité, les têtes sont couronnées d'un disque, l'image du soleil Ra. Une sphère rouge était parfois employée pour couronner les piliers ou les statues érigées à la mémoire des disparus. Les sphères rouges trouvées à l'île de Pâques en sont un exemple. Elles représentent aussi Ra. le soleil. Les anciens utilisaient la sphère rouge comme les chrétiens d'aujourd'hui mettent des croix sur leurs tombeaux.
2. Le triangle équilatéral.
L'origine et la signification de cette figure géométrique sont extrêmement intéressantes. Le triangle équilatéral est un autre des trois premiers symboles employés pour l'enseignement religieux dans les premiers temps. Il remonte à plus de 50 000 ans. Il symbolisait à la fois une trinité et le paradis.
La légende veut qu'il ait eu pour origine la géographie de la Mère-patrie, composée de trois terres distinctes. Selon la légende, elles auraient surgi des flots séparément, en trois fois. Pour expliquer cela à l'esprit alors inculte de la plupart des hommes, il leur fut enseigné que trois attributs différents du Créateur avaient causé l'apparition des trois terres, mais qu'il n'y avait qu'un seul Créateur.
Le triangle équilatéral fut choisi pour faire comprendre à l'homme le concept de la Trinité.
Il symbolisait aussi les cieux. puisque le triangle était la Trinité de la Divinité. et que la Divinité habitait les cieux, il était ainsi évident que Dieu était au cieux.
3. Le carré.
C'est le troisième des trois premiers symboles employés pour les enseignements religieux Il symbolise la terre. Les quatre coins représentent les quatre points cardinaux.
On trouve ces trois symboles sacrés gravés sur les pierres dans les ruines des îles du Pacifique et chez tous les peuples anciens. Ils étaient universaux. Ils sont à la base de tous les symboles complexes qui se compliquèrent avec l'évolution de l'homme pour finir par les diagrammes cosmogoniques bien connus qui symbolisent l'ensemble des conceptions religieuses.
4. Triangle avec trois étoiles.
Cette figure symbolise les cieux avec la Trinité à l'intérieur.
5. Triangle avec cinq étoiles.
C'est le symbole de Dieu « au complet » le Créateur et les Quatre Forces Primaires qui obéissent à Son commandement pour apporter l'ordre et la loi dans le chaos de l'univers.
6. Triangle au-dessus d'un carré.
C'est un symbole déjà complexe formé du carré (la Terre) et du triangle équilatéral (la Divinité), signifiant les Cieux au-dessus de la Terre une très ancienne conception qui ne nous a jamais quittés. Naturellement au-dessus ne fait pas allusion à l'altitude mais à un niveau de perfection plus élevé.
7. Triangle à 3 étoiles au-dessus du carré.
On trouve ce symbole à l'extrémité de la Salle Nord. la chambre d'initiation du temple des Mystères Sacrés à Uxmal.


8. Triangle à 5 étoiles au-dessus du carré.
On peut voir ce symbole au fond de la salle Sud, dans le temple des Mystères Sacrés d'Uxmal. L'initié passait dans la Salle Sud, venant de la chambre d'initiation où on lui avait appris les mystères de la Trinité, et il était alors initié aux Mystères du nombre Cinq, Dieu et ses forces. Il était alors prêt à passer dans la chambre centrale, le saint des saints où il devenait adepte et maître.
9, 10. 11. Cercle avec figure centrale.
Ceci est le symbole du Créateur, chez les Nogas (n" 9), Uighurs (n° 11) et d'autres peuples'(n" 10).
12. Le Tau (voir p. 61).
Le Tau n'est pas seulement un des symboles les plus intéressants mais un des plus anciens.
On le trouve dans les premiers textes de la Mère-patrie, les Ecritures Sacrées. Il symbolise à la fois la résurrection et l'émergence, c'est-à-dire le renouveau de la vie et l'apparition de la terre au-dessus des eaux. C'est une image de la Croix du Sud. Quand la constellation apparaissait dans le ciel de Mu, elle apportait la pluie longtemps désirée. Avec la pluie, les graines germaient, le feuillage desséché se redressait et des bourgeons jaillissaient pour donner des fleurs et des fruits. Alors c'était le temps de l'abondance et des réjouissances, à Mu, la résurrection de la terre. On trouve le Tau aussi bien dans les anciennes tablettes Naacals que dans les pierres mexicaines de Niven. Dans les anciens écrits Mayas il est généralement représenté sous forme d'un arbre à deux branches, portant des fleurs et des fruits.


Ce symbole universel apparaît également dans les manuscrits hindous, chinois, chaldéens, incas, quichés. égyptiens, etc. Il jouait un rôle important dans les anciennes religions. Dans les temples. certains autels servant aux offrandes de fleurs et de fruits étaient en forme de tau_
Le nom et l'orthographe de ce symbole n'ont jamais changé. Il s'écrivait t, a, u dans la Mère-patrie et il s'écrit encore ainsi aujourd'hui. A Mu, chaque lettre était prononcée et l'on disait ta-ou. Les Polynésiens ont gardé la bonne prononciation.
13. L'équerre.
Cette figure est un des plus importants symboles de la franc-maçonnerie et son origine est extrêmement ancienne, remontant à l'époque où l'homme reçut son premier enseignement religieux. Quand était-ce? Je ne puis le dire, ni même le deviner.
Sur deux très anciennes tablettes Naacal. l'une trouvée au Tibet, l'autre en Inde, il est indiqué que l'homme fit son apparition sur la terre au pays de Mu il y a environ 200 000 ans; et dans d'autres écrits Naacal, tout semble indiquer que cette instruction religieuse suivit de près son arrivée, mais que veut dire de près ? Il est impossible de l'estimer et pour le savoir nous devons attendre que le sort le dévoile. Quoi qu'il en soit. que cette période soit de mille ou de dix mille ans. l'extrême antiquité de l'équerre est évidente. prouvant ainsi la haute antiquité de ce que nous appelons la franc-maçonnerie.


L'équerre est l'hiéroglyphe d'un ancien mot signifiant bâtisseur. Dans les enseignements
religieux, les Grandes Forces primaires étaient aussi assimilées à des bâtisseurs, qui construisaient l'univers et tout ce qu'il contenait.
On trouve aussi l'équerre en Egypte; au temps de Menés (environ 5000 av J-C.). En Amérique nous la voyons représentée il y a 12 000 ans et plus, 7 000 ans avant qu'elle apparaisse en Egypte. Et en Amérique, il y a 12 000 ans, elle était déjà très ancienne comme le prouvent les tablettes Naacals qui ont plus de 50 000 ans.
C'était un des symboles du dieu Ptah, le plus vieux des dieux égyptiens. Ptah avait beaucoup I de titres, parmi lesquels « le Bâtisseur ».
14. Le Ka.
Ce symbole, un squelette assis, si bien connu des francs-maçons, se trouve sur une corniche au-dessus de l'entrée du saint des saints du Temple des Mystères Sacrés à Uxmal. Ces symboles de la mortalité étaient employés dans les antiques cérémonies religieuses pour faire comprendre à l'adepte ce que serait sa fin et pour lui inculquer la nécessité d'une vie sans péché qui permettrait à l'âme de passer sans difficultés dans l'au-delà.
15. 16. Triangles avec figures centrales.
Ils symbolisent l' OEil omniscient » qui regarde du haut du ciel. Les Egyptiens en ont fait l’œil omniprésent d'Osiris.
17. 18, 19. Triangles entrelacés.
Ces deux triangles entrelacés à l'intérieur d'un cercle forment la figure centrale du diagramme cosmique de la Mère-patrie.
20. Le double triangle.
Les deux triangles réunis par leur base étaient l'ancien symbole de l'offrande. On le trouve souvent sur les autels de la Loi, dans les temples.
21. Le grand Y.
Tenant leurs conceptions religieuses des Uighurs. leurs ancêtres du côté paternel, les Chinois ont remplacé le triangle équilatéral par la figure Y au temps de Confucius. Ils l'appelaient le « Grand Terme », le « Grand Uni », le
Grand Y ». « L'Y n'a ni corps ni forme, tout ce qui possède un corps et une forme a été fait par celui qui n'a pas de forme. Le Grand Terme ou le Grand Uni est composé de Trois; Un est trois. et Trois est un. »
22, 23 Plumes.
Dès les premiers temps, la plume a joué un rôle considérable dans le symbolisme. Dans la Mère-patrie, la plume était le symbole de la vérité, de même qu'en Egypte, où elle était toujours bleue. Sauf dans les derniers temps de la civilisation égyptienne, une plume droite ornait toujours la couronne du roi ou la coiffure du grand-prêtre. A Mu, dans la Mère-patrie, on utilisait un panache de trois plumes jaunes. La plume d'autruche apparut plus tard en Egypte, sauf sur les têtes des anciens dieux qui conservaient la plume droite.

PILIERS

Les piliers servant d'emblèmes sacrés sont sans aucun doute d'une très ancienne origine. Je suis persuadé qu'ils remontent au premier temple érigé pour y adorer la Divinité.


Dans les anciens temps, les piliers étaient placés à l'entrée des temples. Leur rôle d'emblèmes sacrés nous est révélé par l'ouvrage de Niven: Cités enfouies du Mexique.
Voici l'entrée d'un temple, la tablette 50 de Niven, flanquée de deux piliers. D'après l'écriture numérique qui les orne ils symbolisent les Quatre Forces Sacrées. Ces signes sont confirmés par l'hiéroglyphe au sommet de l'arche, la lettre hiératique H dans l'alphabet de la Mère-patrie et le symbole alphabétique des Quatre. Le pilier était séparé en quatre parties, chacune en forme de cube. Ceux-ci étaient couronnés de symboles. Sur le pilier de gauche, on voit un carré. l'ancien symbole de la force. Le pilier de droite portait l'hiéroglyphe signifiant achèvement, c'est-à-dire qu'il était établi, terminé.


En tant qu'emblèmes sacrés, ces piliers symbolisaient les Quatre Grandes Forces primaires. les commandements du Créateur au commencement, et les deux symboles couronnant ces piliers expliquent qu'en suivant les commandements du Créateur l'univers connaîtra la force.
Ce furent cependant les Egyptiens qui allaient imaginer les formes les plus complexes pour leurs piliers. Ils poussaient le symbolisme à l'extrême. Mais dans tous leurs dessins, ils conservaient une figure marquante signifiant que ces piliers étaient des emblèmes des Quatre Forces Sacrées, généralement quatre barres au sommet. Dans leur mythologie, les Egyptiens plaçaient deux piliers à l'entrée de l'Amenti Ci-dessus quelques piliers égyptiens, dont les deux, magnifiques, qui encadraient l'entrée de l'Amenti, provenant du Papyrus Ani. Les N°s 3 et 4 viennent du Livre des Morts.
Les Egyptiens les appelaient Piliers Tat, mais ils sont plus connus dans le monde sous le nom de Totems. En fait. chez les Egyptiens, le premier pilier s'appelait Tat ce qui signifiait « en force », et le second Tattu, qui voulait dire « établir ». Ensemble, ces deux mots signifiaient que ce lieu avait été établi en force à jamais.
A l'entrée du Temple de Jérusalem deux piliers furent érigés (Rois I 7: 21, 22) : « Et Salomon érigea les piliers sur le porche du temple et il érigea le pilier droit et il l'appela Jachin; et il érigea le pilier gauche et il l'appela Boaz.
Or. en hébreu, le mot jachin veut dire « établir » et le mot boaz « en force ».
Ainsi les piliers de la Salle du Jugement d'Osiris et ceux du temple de Salomon portent le même nom, les mêmes décorations, jusqu'aux fleurs stylisées, ce qui démontre que Salomon a copié les piliers de l'Amenti pour son temple de Jérusalem.
En Nouvelle-Zélande, les Maoris érigeaient des piliers à l'entrée de leurs villages, et les Indiens d'Amérique du Nord en faisaient de même, dans le Nord-ouest.
Platon nous dit, parlant de l'Atlantide: « Là le peuple se réunissait tous les cinq ans ou tous les six ans, et, en sacrifiant des taureaux jurait d'observer les commandements sacrés, gravés sur les piliers du temple. »
Forbes. dans son ouvrage sur l'archipel Malais écrit: « A Java il existe une tribu appelée les Karangs on dit qu'ils sont les descendants des aborigènes de l'île; les vieillards et les adolescents se rendent secrètement en procession quatre fois par an, dans un bois sacré, les vieillards pour y faire leurs dévotions, les jeunes gens pour y apprendre les mystères de leurs ancêtres. Dans ce bois se trouvent les ruines de terrasses rectangulaires, bornées par des blocs de pierre. On voit ici et là des monuments, des piliers dressés, et en particulier un pilier érigé au milieu d'un carré. Ce peuple méprisé et secret observe alors les rites et les coutumes hérités de leurs lointains ancêtres, répétant avec une crainte respectueuse une litanie qu'ils ne comprennent pas. Cette même litanie se retrouve dans le Livre des Morts. »
Je souligne dans ce texte un pilier érigé au milieu d'un carré parce que cela aussi se retrouve dans le Livre des Morts.


a. L'ancien pilier. Le premier pilier dont j'ai eu connaissance est formé de quatre cubes placés les uns au-dessus des autres avec des symboles au sommet. Le pilier de gauche était carré, et surmonté d'un carré, celui de droite était rond et portait le symbole « établi ». Ils symbolisaient les Quatre Forces Sacrées qui établirent fortement la loi et l'ordre dans l'univers.
b. Le cube. Il intéresse tout spécialement les Maîtres de la franc-maçonnerie. On trouve un récit de sa découverte au 64e chapitre du Livre des Morts.
Traduction de Pierret (copie de Turin): « Ce chapitre a été découvert à Hermopolis sur une brique de terre cuite. écrit en bleu sous les pieds du dieu Thoth. La découverte fut faite au temps du roi Menkara dont la parole est vérité. par le prince Har-titi-f en cet endroit alors qu'il voyageait pour inspecter les temples. Cela reproduisait un hymne qui le plongea dans l'extase. Il l'emporta au char du roi dès qu'il eut vu ce qui était inscrit sur le cube: un grand mystère.»


Cube mexicain, tablette 151 de la collection Niven.



Ce cube de pierre fut trouvé par William Niven à Santiago Ahuizoctla, avec des centaines d'autres tablettes de pierre. Sa surface est de 26,5 cm de côté.
William Niven est un Maître de la franc-maçonnerie. Il a attiré mon attention sur cette pierre.
Au sommet de ce cube, il y a un symbole, la lettre hiératique H quadruplée et enroulée sur elle-même. Cela peut avoir deux significations: ou c'est un adjectif qui accentue, ou cela veut dire physiquement quadruplé.
Je penche pour cette seconde signification, car, au temps de ces écrits, quand on employait un adjectif c'était par un signe ajouté à la lettre.
Les Quatre Grandes Forces primaires.
Apparemment. ces Forces, appelées les Quatre Sacrées dans les écrits Naacals, ont joué un rôle primordial dans la religion de l'homme. Il semblerait bien que presque toute la théologie ancienne ait été fondée sur leurs influences et elles ont donné naissance à bien des idéologies.
Elles ne sont pas mortes, elles sont toujours parmi nous bien que, dès les premiers temps, leur aspect ait changé de temps en temps et qu'elles aient accumulé les symboles théologiques.
Dans les temps très anciens. il était courant de consacrer des temples à ces quatre forces. Dans les plans de temple trouvés sur les tablettes mexicaines de Niven on constate qu'ils sont tous, sans exception, dédiés aux Quatre Forces Sacrées, représentant le pouvoir du Créateur, et symboles de sa toute-puissance.
J'ai découvert le premier symbole des Quatre Sacrées dans les écrits Naacal d'il y a 70 000 ans. C'était une simple croix +. Avec le temps cette croix évolua et forma:
1. La svastika (ou croix gammée),
2. Une forme de la croix de Malte,
3. Le cercle ailé.
Toutes ces croix symbolisaient les Quatre Forces Sacrées.


Je crois que le moment est venu de donner une explication des Quatre Forces et de définir la différence entre elles et les Sept Grands Commandements de la Création, car je me suis aperçu que beaucoup de nos grands égyptologues s'étaient lourdement trompés à leur endroit. Les Quatre Sacrées étaient les exécutrices des sept commandements.
En un mot, le Créateur donna sept commandements que les Quatre Forces exécutèrent.
L'ancienne conception était la suivante: Au commencement, le chaos régnait dans l'univers, qui était plongé dans les ténèbres et le silence. Puis le Créateur. désirant créer des mondes, commanda à Ses Quatre Grandes Forces d'établir la loi et l'ordre dans l'univers afin que les créations puissent se faire. Lorsque la loi et l'ordre furent établis. les Quatre Sacrées exécutèrent les créations selon les désirs du Créateur.
Ce paragraphe est tiré d'un très ancien écrit Naacal, reproduit exactement dans les tablettes mexicaines, prouvant clairement que l'origine de ces tablettes est la même que celle des écrits Naacal, c'est-à-dire les Ecritures sacrées et inspirées de Mu.
Apparemment, tous les anciens peuples ont donné des noms différents aux Quatre Sacrées, selon leur langage; certains leur en donnaient plusieurs. On les appelait les Quatre Sacrées, les Quatre Grandes, les Quatre Puissances, les Quatre Forces, les Quatre Grands Rois, les Quatre Grands Maharadjas, les Quatre Grands Bâtisseurs. les Quatre Grands Architectes, les Quatre Grands Géomètres. etc.
Un peu plus tard, on les a appelées les Quatre Grands Piliers de l'univers, les Quatre Génies. etc., et plus tard encore les Amshaspands chez les Mazdéens, les Elohim et les Séraphins chez les Hébreux, les Rabiri et les Titons dans la théogonie d'Hésiode et, aujourd'hui, elles sont devenues les Archanges des chrétiens et des mahométans.
Non seulement les Quatre Grandes Forces furent appelées de divers noms, mais des symboles en forme de croix furent inventés pour les désigner. Les anciens Mexicains de Niven avaient donné libre cours à leur imagination et conçu quelques dessins ravissants (j'en possède plus de 100), mais la croix gammée était nettement leur préférée.
Chez beaucoup de peuples le cercle ailé devint l'expression favorite des Quatre Forces. Les Egyptiens imaginèrent de merveilleux dessins de ce cercle ailé.
La croix gammée, ou svastika. C'est un « porte-bonheur » populaire, un des nombreux symboles des Quatre Grandes Forces Primaires. un des plus appréciés par les anciens. Il fait partie des symboles maçonniques. Mais la vieille svastika a eu ses ennuis. Pendant longtemps, les anciens l'ont torturée pour l'améliorer. Voyons un peu par quelles phases elle est passée.


Fig 1. Symbole originel des Quatre Grandes Forces primaires.
Fig 2. Un changement a été fait, mais à quelle date ? Je ne puis le dire. Le cercle symbolise le Créateur, alors la croix, se trouvant dans le cercle, signifie que les Quatre Forces sont celles du Créateur.
Fig 3. Dans cette figure, les extrémités de la croix sortent du cercle. puis se plient à angle droit — dirigées vers l'ouest — avec le symbole du Créateur au centre. Ainsi, il ne pouvait être question des Grandes Forces sans parler aussi du Créateur.
Fig 4. Dans cette figure le symbole du Créateur a été supprimé, laissant un signe complexe fait des symboles des Quatre Grands Bâtisseurs, réunis de telle manière à former une croix, appelée la svastika, dont la forme est descendue jus-qu'à nous.
Les prêtres avaient une explication particulière de cette croix, qu'ils ne communiquaient pas aux profanes.
A. Signe signifiant Bâtisseur.
B. La croix démontée, montrant les Quatre Bâtisseurs.
C. Hiéroglyphe du Géomètre.
D. Hiéroglyphe de l'Architecte.
E. Signifie les trois marches du trône.
F. Les Quatre Bâtisseurs formant un carré.
L'ensemble signifie donc non seulement les Quatre Grands Bâtisseurs mais aussi les Quatre Puissances. Et c'est aussi le symbole originel de la terre, le carré.
Explication. Sur le commandement du Créateur les Quatre Grandes Forces primaires construisirent l'univers et tout ce qu'il contient. Elles (les Quatre Grands Bâtisseurs, les Architectes Célestes. les Géomètres, les Quatre Puissances) construisirent la terre et formèrent sa vie.


Le cercle ailé. à ailes de papillon Tablette mexicaine de Niven No 66. Le plus ancien cercle ailé connu — sans doute l'ancêtre de tous les cercles ailés — remontant à plus de 10 000 ans av. J. C.

C'est un des tout derniers symboles représentant les Quatre Forces, à moins que nous ne comptions notre conception actuelle, l'Archange, représenté comme un être de forme humaine, avec des ailes et une trompette. Toutes les ailes ornant les cercles, sur les illustrations suivantes, sont empennées.
Le plus ancien exemple de cercle ailé avec plumes, je l'ai découvert dans un vénérable manuscrit hindou, qui était une copie des Ecritures sacrées, si bien que son âge est inconnu. Il représentait une croix dans un cercle (deuxième figure de la svastika) portant une paire d'ailes à plumes.


Parmi les 2 600 tablettes trouvées par Niven au Mexique, il n'y a qu'un seul cercle ailé, et celui-ci ne ressemble pas du tout aux autres. Tous, en effet, ont des ailes d'oiseau mais celui du Mexique porte des ailes de papillon.
Pour trouver le cercle ailé sous sa forme la plus parfaite, il nous faut avancer dans le temps jusqu'aux Assyriens, aux Babyloniens. aux Chaldéens et aux Egyptiens, de 3000 av. J.-C. à 1000 av. J.-C.




Cercle ailé peint au fond de la chambre funéraire de la reine Hatshepsut, celle-là même qui, jeune princesse. découvrit Moïse dans son berceau d'osier, à la dérive sur le Nil. La courbe implique une protection exceptionnelle.


Un autre symbole, d'un âge inconnu, m'a été envoyé de Grèce.

9
SYMBOLES



Le Diagramme Cosmogonique de la terre de Mu fut le premier ouvrage écrit de la main de l'homme. Je le fais remonter à plus de 35 000 ans, mais il est impossible de dire depuis combien de temps, à cette époque. il était utilisé.
Tous les peuples anciens imitèrent le diagramme de la Mère-patrie. les Mayas du Yucatan, les Naga-Mayas de l'Inde, les Babyloniens, les Assyriens, les Egyptiens et les Indiens Pueblos du sud-ouest de l'Amérique du Nord.
Une seule de ces copies a conservé son caractère simple avec ses significations originelles, celle des Mayas du Yucatan. Les autres peuples, à part peut-être les Pueblos, y ajoutèrent des figures et élaborèrent des dogmes. Ils attribuèrent de nouvelles significations à certaines figures si bien que le simple et beau symbole de la Mère-patrie se déforma de façon navrante, par la faute, surtout, d'un clergé égyptien sans scrupules. Ils inventèrent d'abord le diable. puis ils durent lui trouver une habitation. aussi imaginèrent-ils l'enfer. II y a cinq mille ans, le diable et l'enfer étaient inconnus. Les prêtres de l'Inde, constatant l'effet que faisaient sur le peuple ces inventions, se hâtèrent de faire suivre Set de Siva.
A Mu, le novice devait apprendre cet ouvrage par cœur et le répéter comme un credo pour affirmer sa foi en Dieu et en l'au-delà.
En déchiffrant ce diagramme cosmique on verra qu'il y a un cercle central enfermé dans deux triangles équilatéraux entrelacés. Ils forment une seule figure car ils n'ont qu'une signification. Ces deux triangles sont contenus à leur tour dans un cercle externe, laissant douze espaces entre les deux cercles. Et ce cercle externe est lui-même entouré de douze festons. Un ruban divisé en huit parties tombe de cette figure.
Le cercle central représente Ra, le soleil, symbole collectif de la Divinité et comme la Divinité est au ciel. le cercle symbolise à la fois la Divinité et le Ciel.
Les douze espaces formés par les deux triangles entrelacés. entre les deux cercles. symbolisent les douze portes du ciel. Chaque porte représente une vertu. si bien que l'âme doit posséder les douze vertus afin de franchir les portes du ciel.
Le cercle extérieur est le symbole du monde intermédiaire, l'au-delà. 1'Amenti des Egyptiens.
Les douze festons entourant le monde intermédiaire symbolisent douze tentations. L'âme doit prouver qu'elle a surmonté les douze tentations terrestres avant de pouvoir atteindre les douze portes du ciel.
Le ruban qui tombe signifie que l'âme doit s'élever afin d'atteindre le ciel, se hausser à un plus grand niveau de perfection. Le ruban est divisé en huit parties. qui représentent les huit routes que l'homme doit parcourir avant que son âme puisse pénétrer dans le monde de l'au-delà.
Je n'ai pu découvrir quelles étaient les douze tentations et les douze vertus.
Cette très ancienne croyance religieuse du peuple de Mu signifie, en langue moderne:
« Je crois qu'il y a huit routes que je dois parcourir pour atteindre le ciel. Après avoir parcouru les huit routes (on les nommait), j'arrive aux douze portes menant au monde de l'au-delà. Je dois alors prouver que j'ai surmonté les douze tentations terrestres (on les nommait). Puis je passerai dans le monde de l'au-delà et j'atteindrai les portes du ciel. Là, je devrai prouver que j'ai appris et pratiqué les douze vertus sur la terre (en les nommant). Je serai alors conduit par les portes du ciel vers le trône de gloire, où je verrai le Roi Céleste. »
Parmi toutes nos sectes et nos religions, en est-il une seule qui soit plus simple et plus pure que celle du peuple perdu de la Mère-patrie de l'Homme?
Figures à plusieurs bras. Durant les années qui suivirent la traduction des tablettes Naacals, nous avons trouvé la solution d'énigmes posées par de nombreuses figures que nous n'avions pu déchiffrer sur les tablettes. En cherchant la clef des anciennes figures symboliques, que les auteurs et les archéologues appellent des « dieux grotesques », des « déesses grotesques », nous nous sommes aperçus que les symboles que nous n'avions pu déchiffrer se mêlaient si étroitement sur ces bas-reliefs que leur signification devenait évidente. Voici un de ces « dieux grotesques », avec une traduction des symboles révélant que l'allégorie représente l'apparition de l'homme sur la terre de Mu.
En Inde, plus particulièrement. on trouve énormément de sculptures et de peintures d'un personnage à plusieurs bras, sur les murs des temples, illustrant les anciens manuscrits hindous, et reproduit jusqu'à nos jours sur les ornements et les bijoux.
Ces personnages ne sont pas des idoles, mais des symboles sacrés du Grand Créateur et de Sa Création. Les allégories sont d'un caractère très complexe, comme on le constate souvent en étudiant les premiers écrits de l'homme. Elles symbolisent l'Infini. le Créateur, avec sept grandes forces ou attributs, pouvoirs, désirs. commandements, etc. J'ai trouvé ces mots employés dans divers documents anciens, par exemple « Le Serpent à sept têtes, qui sont des pouvoirs ou des commandements ». « Le Serpent couvert de plumes, dont les sept commandements ont créé le monde, et créé l'homme pour régner sur la terre. »
Les personnages aux bras multiples dont j'ai parlé plus haut sont indiscutablement originaires de la Mère-patrie. bien que je les ai rencontrés par la première fois chez les anciens brahmanes. C'est un fait bien connu, en Inde, que les brahmanes ont obtenu leur cosmogonie, leur science et leur civilisation des Nagas. Les Mayas de l'Inde, appelés d'abord Mayas puis Danavas. s'établirent dans ce pays. venant de la Mère parie. plusieurs milliers d'années avant que les Ariens y apparaissent. Les brahmanes et les Nagas utilisaient aussi le Serpent à sept têtes pour symboliser le Créateur. Une figurine humaine semble avoir été employée parfois. pour dépeindre quelque création particulière.

J'ai choisi un bas-relief représentant une de ces figures dans la crypte du temple d'Ajanta. près de Bombay. que je vais déchiffrer et traduire. Elle est singulièrement intéressante parce qu'elle symbolise l'érection de la Mère-patrie au-dessus des eaux. fertile et productrice, juste avant l'apparition de l'homme: la figure centrale est un homme, avec sept points saillants. sept étant le nombre de la création. Dans ce cas on a choisi un symbole plus élevé, un homme au lieu d'un serpent, car l'homme est une création spéciale, qui a reçu le pouvoir de régner sur la terre. Cela est confirmé par cette allégorie que je vais déchiffrer.


La figure centrale porte l'ancienne couronne sacrée, une couronne de perles, attribut de la Divinité indiquant qu'il s'agit d'un roi. Il est placé au milieu de la création, par conséquent il est le roi de la création. Dans la main supérieure gauche il porte un fruit et dans la main droite le lotus royal, fleur symbolique de la Mère-patrie, indiquant que Mu est habitable.
Le personnage est debout dans l'eau, deux symboles distincts nous l'indiquent, d'abord les lignes horizontales irrégulières sur ses jambes et le bas de son corps, ensuite le serpent à tête unique qu'il tient dans la main inférieure droite. On voit des graines tomber de la queue du serpent, symbolisant les oeufs cosmiques des anciens. Bientôt ces oeufs vont éclore. Nous voyons ainsi comment la vie apparaît et aussi qu'une terre habitable existe au-dessus des eaux. Quelle est cette terre? En bas à gauche nous voyons un cerf en train de bondir; or le cerf était le symbole ancien du premier homme. Par conséquent, l'allégorie représente la Mère-patrie, juste avant l'apparition de l'homme.
L'artiste a pris soin de faire une différence entre les créations de la nature et la création spéciale de l'homme, car celles de la nature sont montrées sous forme de graines prêtes à éclore alors que l'homme est représenté pleinement développé sans avoir à passer par les avatars évolutionnaires. Cela démontre que l'on ne considérait pas l'homme comme une création de la nature.
Ce merveilleux symbole ne ressemble pas du tout à une idole. pour qui le comprend. C'est une image qui confirme notre enseignement de la Bible. à cette différence près qu'il remonte à des milliers d'années avant le peuplement de l'Egypte.
Cette traduction n'est pas complète. cependant, à cause de la mutilation de la main inférieure gauche qui empêche de voir ce qu'elle tenait.

Le serpent à sept têtes.


C'est un des plus anciens symboles et sans doute le plus intéressant. Il est originaire de la Mère-patrie et symbolise le Créateur et la Création.
On le retrouvera sous des noms différents dans de nombreux écrits, mais à chaque fois il sera fait allusion aux sept têtes. Je n'ai pas pu découvrir son nom originel dans la Mère-patrie mais dans les ouvrages hindous il est appelé Caisha et aussi Narayana. Les Mayas du Yucatan l'appelaient Ahac-chapat et aujourd'hui, au Cambodge. son nom est Naga. Cette dernière appellation est relativement récente, car elle donne au serpent le nom du peuple.
A Angkor-Thom (il ne faut pas oublier que le Cambodge faisait partie de l'ancienne Birmanie) on voit encore les vestiges d'un temple magnifique qui peut être classé parmi les merveilles du monde. Le Serpent à sept têtes apparaît dans de nombreux endroits, mais le principal se trouve près de l'entrée du temple. La grande allée est bordée de deux serpents à sept têtes, hauts de deux à trois mètres, dont la queue aboutit aux murs du temple.
Ils ont présenté une énigme pour presque tous les archéologues qui les ont examinés et qui, à l'unanimité ou presque, ont déclaré que les bâtisseurs de ce temple étaient des adorateurs de serpents! Une seule personne, qui ne prétend pas être archéologue, a presque percé instinctivement le mystère. Helen Churchill Candee, dans son ouvrage fascinant Angkor the Magnificent, écrit: « Ils sont Naga. Ils ne sont rien d'autre. Leur forme est le résultat de siècles de légendes et de croyances, la preuve tangible d'une histoire et d'une religion oubliées. Ces serpents ne sont pas la création fantastique d'un artiste ou d'un architecte, mais le symbole d'un demi-dieu. Ses attributs, son histoire doivent pouvoir se trouver dans les inscriptions. »
Mrs Candee a parfaitement raison, et tous les autres se trompent. Ces serpents sont des symboles, mais elle n'a pas été assez loin. Ils ne symbolisent pas un demi-dieu mais le Grand Créateur de tous les mondes.


Sur le cou et sur le dos, ils portent des symboles délicatement gravés de la Mère-patrie. J'ai pu faire des croquis de ces symboles il y a fort longtemps, c'était alors un long et pénible voyage pour arriver au temple. à travers la jungle, et il m'est arrivé bien des aventures; mais c'est le sort habituel des explorateurs

Symboles gravés sur le Grand Serpent à sept tètes
Symboles gravés sur le Grand Serpent à sept tètes
À ANGKOR THOM
À ANGKOR VAT
Figure centrale:
Fleur de lotus
Cercle externe:
Le soleil
Premier cercle:
Le soleil entouré de ses rayons
3 cercles internes:
Le nombre de Mu; aussi des colonies et empires coloniaux
Rayons
divisés en 3 sections. Symboles numériques de la terre de Mu
Figure centrale:
Le Lotus Royal, fleur symbolique de la terre de Mu, la Mère- patrie.


Pourquoi, au Cambodge. le Serpent à sept têtes s'appelle-t-il Naga? Je ne vois qu'une explication plausible: ce dessin est arrivé en Birmanie. venant de la Mère-patrie. il y a des dizaines de milliers d'années, apporté par les Nagas. Un cataclysme anéantit les Nagas. et quand leur terre redevint habitable un nouveau peuple s'y installa. Ils donnèrent au serpent le nom de Naga, en souvenir du peuple qui l'avait apporté.

Pendant que nous sommes à Angkor, examinons une autre sculpture. Les portes sont gardées par des animaux que les archéologues sans imagination ont baptisés lions ». Il est évident que ces bêtes stylisées sont symboliques si l'on observe la forme de leur bouche, un rectangle autre symbole de Mu. Ces bêtes sont debout, tournées vers l'est, la direction de la tombe de Mu. Dans tout Angkor. on trouve ce cri gravé dans la pierre: « Mu. Mu, la Mère-patrie »!
Voici Ganesha, ci-dessous


Ceux qui ne savaient pas qui il était l'ont traité de tous les noms. Les Hindous, cependant, savaient qui était ce dieu et ils ornaient ses images de fleurs, car Ganesha était le symbole du dieu qui veillait sur les fleurs et les récoltes et dont l'ancien nom était justement « Seigneur de la terre et des récoltes ».
Ce symbole vient de la terre de Mu. Je ne sais comment on l'appelait là-bas. mais sans doute Ra Ma (Dieu des Terres) ou Ra Mana (Seigneur des champs et des récoltes). Au Yucatan. la dynastie des rois PPeu l'avait pris comme symbole en proclamant qu'ils étaient les seigneurs et les propriétaires de la terre. Sur les bâtiments érigés au temps de la dynastie PPeu. on voit de nombreuses têtes d'éléphant.
Couteau Naga-Hindou. Je possède un couteau qui est. je crois, le plus vieux couteau du monde et qui aurait été porté jadis par un ancien roi Naga. Comme je l'ai déjà expliqué. les Nagas étaient des Mayas venus en Inde de la Mère-patrie en passant par la Birmanie. Ils s'installèrent dans le Deccan et ce comptoir devint par la suite un empire colonial de Mu appelé l'empire Naga. La capitale se trouvait sur l'emplacement actuel de Nagpour.


On ignore la date de la destruction de l'empire Naga, et si elle fut brutale ou progressive. Les légendes indiquent qu'il disparut il y a 5 000 ans. Il existe d'innombrables documents et traditions hindous. Valmiki dit bien que c'était le premier empire colonial de la Mère-patrie.
Un examen attentif de ce couteau révèle que la lame actuelle n'est pas celle qui était fixée à l'origine au manche. Cette lame n'est pas en acier mais en fer trempé. assujettie au manche par un rivet de cuivre. Pour que cette lame tienne bien on a rajouté une bague de cuivre. Tout indique que la lame originelle était en bronze ou en cuivre trempé et assez épaisse pour tenir sans bague. Le manche du couteau et le fourreau sont en argent richement ornés de symboles, d'hiéroglyphes et de caractères mayas. qui sont sans doute encore plus intéressants que l'extrême ancienneté de cette arme.
Les symboles du manche sont des allégories qui nous disent qui étaient les gens qui ont fabriqué ce couteau et d'où ils venaient.
La première est le symbole de Mu, la Mère-patrie, portant la lettre hiératique K indiquant les quatre points cardinaux, le rectangle, symboles de Mu, et entouré de lotus, la fleur symbolique de la Mère-patrie. De part et d'autre, des demi-soleils sans rayons indiquent une colonie. Il semble donc évident que le couteau remonte au temps de l'empire colonial Naga.




Symboles sur le manche et le fourreau du couteau

Sur le dessous du manche une allégorie représente Mu se dressant dans l'eau. avec deux poissons qui sautent à la surface, le premier se dirigeant vers l'est, le second vers l'ouest. Ce symbole indique que l'Inde était séparée de la Mère-patrie par une étendue d'eau et que les Nagas avaient franchi l'océan pour arriver en Inde: leur mode de transport est représenté de façon amusante par ces poissons qui ne nagent pas ne volent pas, mais sautent à la surface. Berosus. l'ancien prêtre et historien chaldéen disait des Akkad-Mayas qu'ils étaient moitié homme, moitié poisson.
Le reste du manche est gravé de motifs artistiques mayas.
Le sommet du fourreau porte cinq bandes de caractères mayas, et au-dessous une allégorie, un hiéroglyphe complexe qui stupéfiera tous les archéologues. J'ai moi-même été frappé de le trouver en Inde. La figure centrale est un scarabée s'élevant dans des rayons de gloire. Au-dessous on voit le symbole de la terre. la lettre hiératique M, entouré de feuilles pendantes, symboles de sa productivité. Sous la surface de la terre il y a deux jeunes scarabées qui ne connaissent pas encore la lumière. De part et d'autre du scarabée vertical on voit le symbole du premier homme, Keb, sous forme de cerf, en adoration. Cela montre le premier homme adorant le scarabée.
Que symbolise le scarabée?
C'est la première fois que je le trouve en Inde, que ce soit dans les écrits ou les sculptures. Le scarabée avait jusqu'ici été considéré comme un symbole purement égyptien, représentant le Créateur, appelé Kephera. Un scarabée orne toujours la couronne de Kephera.
Anana, scribe du roi et compagnon de Seti II donne, dans un de ses papyrus merveilleusement illustrés, la raison pour laquelle les Egyptiens ont choisi le scarabée pour symboliser le Dieu Créateur: « Le scarabée fait rouler de petites boules de terre avec ses pattes et dans ces boules il dépose ses oeufs. Les Egyptiens pensent que c'est un parfait exemple du Créateur faisant rouler le monde et lui faisant produire la vie. »
Cette phrase en italique serait stupéfiante pour le savant moderne s'il comprenait les origines et les influences des Forces. car elle démontre que les Egyptiens, il y a 3 000 ou 3 500 ans, les comprenaient parfaitement, ce que je vais entreprendre de démontrer grâce aux traductions hindoues. Anana nous emporte à 3 500 ans de nous seulement, mais les ornements de ce fourreau de couteau nous entraîneront bien plus loin dans le temps. avant que les Egyptiens mettent le pied en Egypte.
Le symbole sur le dessus du manche nous dit que ce manche et ce fourreau ont été fabriqués alors que les Nagas n'étaient qu'une colonie, en Inde.
Je vais maintenant tenter de fixer une date approximative de la colonie Naga avant qu'elle devienne empire colonial.
Un des personnages les plus importants de l'empire Naga. ou Maya, en Inde. était le prince Maya. Son époque est inconnue. Bien que j'aie examiné bien des documents où il est question de lui. pas un seul ne donne une date, mais selon les traditions, et elles sont aussi abondantes que les feuilles d'un arbre, le prince Maya vivait il y a 15 000 ou 20 000 ans.
Dans Ramayana, nous trouvons cette allusion à ce prince: « Dans les anciens temps il y avait un prince des Nagas et son nom était Maya.
Le prince Maya est l'auteur du Sourya Siddhanta le plus ancien traité d'astronomie de l'Inde. Son âge a été estimé à une période allant de 10 000 à 22 000 ans de nous.
Or, à l'époque de ce prince, les Nagas formaient un empire. Quand le manche et le fourreau de ce couteau ont été faits, ils formaient une colonie, précédant l'empire, ce qui est nettement indiqué par les demi-soleils sans rayons. Et cela prouve l'extrême antiquité de cette arme.
Tablette maya ancienne. Cette tablette est en grès très fin et très dur. Les hiéroglyphes sont en relief épais de deux millimètres environ. Le fond, à l'intérieur du cercle, est jaune pâle, le pied de la pierre couvert d'un vernis bleu. Les hiéroglyphes sont rouge foncé aussi brillants que du verre. Ce mélange de couleurs se retrouve souvent dans les anciennes reliques mayas.
La tablette est haute de huit centimètres environ. Le bas est élargi pour servir de base. C'était évidemment un bibelot fait pour être placé bien en vue dans la maison.
Pour moi. cette tablette est un mystère car elle n'est pas gravée des caractères hiératiques mayas, mais avec ceux des Mayas de la Mère-patrie. Cette forme d'écriture particulière n'était connue que des grands prêtres, si bien que ces symboles ne pouvaient être compris que de cette haute caste ou par l'héritier du trône initié aux mystères sacrés.


Je vais maintenant la déchiffrer et la traduire, et nous verrons quelle histoire elle nous raconte.

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1. Le symbole du Créateur — le Grand Chef — le Roi des Rois — qui s'appliquait à Mu, suzeraine de toute la terre. Le Codex Cortesianus emploie ce symbole.
2. La lettre hiératique U de l'alphabet de la Mère-patrie, symbole de profondeur, abîme.
3. Symbole complexe formé de la lettre U et du symbole indiquant un roulement. Employé chaque fois qu'il est question de la destruction de cette terre et de son engloutissement.
4. Symbole de roulement, de vagues de l'océan, ancien symbole représentant l'eau.
5. Symbole complexe composé de celui des feux des profondeurs et de celui d'une route souterraine.
6. C'est une expression: terre de Kui.
7. Cet hiéroglyphe forme: terre de Kui morte.
8. Cet hiéroglyphe forme une phrase: terre de Kui morte et submergée.
9. Symbole d'un pilier et d'un tremblement de terre.
10. Le Grand Chef tombe dans un abîme de feu.
Et voici l'explication:
La terre de Kui, grand chef de la terre, n'existe plus. Elle a été secouée par un tremblement de terre et la terre roulait comme les vagues de l'océan. Finalement les piliers qui la soutenaient ont cédé et elle s'est engloutie dans un abîme de feu. Tandis que le Grand Chef disparaissait, les flammes des profondeurs s'élevèrent et l'enveloppèrent. Puis les eaux la recouvrirent et la terre de Kui, le Grand Chef, fut submergée.
J'ai strictement suivi la signification des signes de la tablette et me suis contenté d'en traduire le texte en langue moderne, accessible au profane.

Le grand monolithe de Tiahuanaco, Bolivie.


Cette pierre immense est une des grandes énigmes que tous les archéologues se sont efforcés de déchiffrer. Pour eux, c'est une des merveilles du monde. Perchée sur les rives du lac Titicaca, à 3 800 mètres d'altitude, c'est le vestige d'un temple.
On a écrit beaucoup de choses sur cette pierre et les opinions des divers auteurs peuvent se résumer à ceci: Si seulement on pouvait la déchiffrer et la lire, quelle merveilleuse histoire elle pourrait nous raconter sur le lointain passé. »
Cette pierre raconte effectivement une merveilleuse histoire, car elle entraîne le lecteur à plus de 16000 ans de notre époque, au temps où Mu. la Mère-patrie. régnait encore sur la terre, avant qu'elle soit engloutie dans cet abîme de feu pour être pleurée par l'humanité pendant des milliers d'années. Elle raconte l'histoire des premières colonies d'Egypte, dans le delta du Nil. sous Thoth, à l'aube de l'histoire égyptienne.
Au temps où le temple fut construit avec ses magnifiques pierres sculptées. les Andes n'existaient pas, la Cordillère ne s'était pas encore dressée au milieu des plaines de l'ouest de l'Amérique du Sud. Ce fut l'érection de ces montagnes qui détruisit le pays, les populations et ce temple, et brisa en deux ce gigantesque monolithe.
Beaucoup d'auteurs attribuent cette pierre aux Incas. Les Incas arrivèrent au Pérou et en Bolivie 15 000 ans après la construction de ce temple. Quand les Incas (Quichés) arrivèrent au Pérou la Cordillère des Andes existait depuis plusieurs millénaires.
Cette pierre est vraiment une merveille car bien qu'un alphabet hiératique existât depuis longtemps pas une lettre n'apparaît dessus. Elle présente la première forme d'écriture du monde. une suite de symboles formant une allégorie. l'allégorie formant un texte. Il est extrêmement rare de trouver une sculpture de cette époque sans lettres hiératiques en formant une partie: et cependant sans ces lettres la pierre est aussi facile à lire qu'un livre d'aujourd'hui... à condition de connaître la signification des symboles.
En regardant la reproduction de cette pierre gravée, ce qui frappe avant tout c'est une tête humaine stylisée, et ce qui retient l'attention c'est le nombre de fois où le nombre trois y apparaît. Trois, comme je l'ai déjà dit. était le symbole numérique de Mu.
La tête est faite de trois couches superposées formant un écusson, celui du sommet portant la figure humaine. Au-dessus. il y a une couronne de trois plumes. et dessous un triple trône. Sur chaque joue, il y a trois points. Le pectoral. si on peut l'appeler ainsi, contient trois rectangles, symboles alphabétique et géométrique de Mu.
L'extrémité du sceptre est ornée de trois têtes d'oiseau. La forme de la bouche est symbolique aussi, en forme de rectangle. Donc, à neuf reprises. apparaît le nom de Mu. La tête est entourée de rayons, placés par groupes de quatre. Cela forme un cercle de rayons complet, une partie du symbole de Mu, l'empire du Soleil Chaque rayon se termine par un cercle: Ahau, le Roi des Rois, signifiant ainsi: « L'empereur de l'Empire du Soleil était le roi de tous les rois de la terre. »
Les têtes d'oiseaux, des aras, ornant le sceptre, sont un symbole colonial, le totem de la reine Moo de Mayax et, étant fixées au sceptre, elles indiquent que Mayax était un état vassal. ou un empire colonial.
Sur les rayons des coins supérieurs on voit une tête de léopard. ainsi que sur chaque côté de l'écusson. Le léopard était le totem du prince Coh, mari-frère de la reine Moo. Aux angles inférieurs, il y a des têtes de serpent, symboles de la dynastie Can. Ainsi, la figure centrale nous dit que la reine Moo, avec son mari Coh de la famille Can, régnait à Mayax et que Mayax était un empire colonial de Mu.
La reine Moo a rendu visite à la colonie Maya de Saïs dans le delta du Nil, pendant le premier siècle de l'existence de cette colonie. et y rencontra Thoth, son fondateur, selon le manuscrit Troano. La colonie du Nil fut fondée il y a 16 000 ans; par conséquent le grand monolithe de Tiahuanaco fut gravé il y a tout juste 16 000 ans.

10
LA PLACE OCCUPÉE PAR L'AMÉRIQUE DU NORD
PARMI LES ANCIENNES CIVILISATION

Quand l'homme a-t-il fait son apparition sur la terre? Et où?
Voilà deux des plus intéressantes questions que se posent à la fois le savant et le profane. Je puis répondre à la seconde, en donnant toutes les preuves possibles, consistant en documents, inscriptions sur des ruines historiques. traditions et phénomènes géologiques.
Il n'est pas possible, pour le moment, de répondre à la première de ces questions, et sans doute ne le pourra-t-on jamais car les documents et les preuves nécessaires sont aujourd'hui enfouis au fond d'un de nos plus profonds océans. II est possible, cependant, qu'en mettant au jour les ruines d'anciens temples hindous des villes Rishi, on découvre un jour une copie complète des Sept Ecritures Sacrées et Inspirées de Mu. Le septième chapitre donne la réponse et raconte l'histoire de l'homme depuis son apparition sur la terre.
La Bible nous dit que l'homme est apparu sur terre dans le jardin d'Eden mais personne n'est d'accord sur l'emplacement de ce jardin. J'affirme que le Jardin d'Eden était les Terres de l'Ouest des Egyptiens. la Terre de Kui des Mayas et la Mère-patrie des Hindous. Le nom hiératique de cette terre était Mu.
Je vais maintenant suivre par le monde l'homme des temps anciens et, par les documents écrits, qu'il a laissés. dans tous les pays, démontrer sans qu'il soit permis d'en douter la position géographique de Mu. Je vais commencer par les Etats-Unis d'Amérique. parce que l'Amérique du Nord et l'Asie orientale étaient les deux pays où l'homme établit ses premières colonies loin de la Mère-patrie.
Tout excités par la découverte de quelques vieux ossements humains. tels ceux de Neanderthal, de Piltdown et de Heidelberg, les savants d'Europe et d'Amérique ont complètement ignoré les restes des premiers hommes en Amérique du Nord. Il est évident que les restes européens sont ceux d'idiots et de dégénérés, à voir la forme de leur crâne. Sans aucun doute. ils étaient rejetés des communautés civilisées. Valmiki, des oeuvres druidiques, le Popol Vuh et d'autres documents anciens nous apprennent que de tels individus étaient conduits dans les forêts, pour y vivre et mourir comme des bêtes. Il semblerait, d'après de nombreux anciens écrits, que la méthode habituelle pour disposer des morts était l'incinération, par conséquent il reste peu de traces de ceux dont les ossements ont été consumés par le feu.
Les simples os d'un homme n'indiquent pas le degré de civilisation qu'il a atteint ni comment il vivait. mais ses oeuvres le montrent.
On trouve très peu d'ossements des premiers hommes en Amérique du Nord, mais ses oeuvres sont nombreuses.
Tous les savants qui se passionnent pour la découverte de vieux ossements en Europe s'accordent pour penser qu'ils datent du pléistocène, c'est-à-dire qu'ils sont postérieurs à l'ère glaciaire.
Les Américains du Nord étaient hautement civilisés, connaissaient les arts et les sciences des dizaines de milliers d'années avant qu'existassent en Europe des tribus dégénérées.
On a donné une gloire scientifique à l'Egypte, pour changer, en affirmant qu'elle était la mère des civilisations, alors qu'il existe de nombreux documents anciens qui nous révèlent que le sol de l'Egypte a été foulé pour la première fois par des colons venus d'Amérique et de l'Inde. et que ces colons apportaient avec eux « les sciences et la civilisation de la Mère-patrie ». Beaucoup de ces documents ont été écrits par les Egyptiens eux-mêmes. Comme l'a démontré Schliemann, la grande civilisation égyptienne a commencé à décliner quand elle a perdu le soutien de la Mère-patrie.
Nos savants sont maintenant complètement obnubilés par la théorie de l'évolution, thèse insoutenable si l'on tient compte des Ecritures Sacrées de Mu. Ce document nous dit ce qu'est la vie. comment elle a été créée et quelles forces la gouvernent. Bien qu'ils aient été écrits il y a plus de 50 000 ans, ces écrits nous informent de la nature de la force que les savants appellent l'électron. son origine, son influence. ce qu'elle fait.
Il y a en Amérique du Nord des vestiges d'hommes hautement civilisés qui remontent très avant dans l'ère tertiaire et sont antérieurs à l'ère glaciaire de plusieurs dizaines de milliers d'années.
Les Mystères Sacrés d'Egypte nous expliquent cette ère glaciaire. ce qui l'a provoquée, et donnent une description de tous les phénomènes la concernant.
Beaucoup de ces vestiges de l'Amérique du Nord sont antérieurs à l'érection de nos Montagnes Rocheuses.
Dans nos Etats de l'ouest. il y a des traces de quatre civilisations d'êtres humains qui occupaient la terre avant les Troglodytes et les Peaux-Rouges.


Il est fort possible que les Troglodytes actuels. les « Cliff Dwellers », et les Peaux-Rouges soient des races descendant des quelques êtres sauvés lors de l'érection des montagnes. Les quatre civilisations ont été révélées par leurs différentes formes d'écriture et les vestiges de leurs maisons. Ces écrits se trouvent sur des roches ou des falaises et nous donnent une histoire impérissable de la race qui les traça. Une histoire fragmentaire. certes, mais elle suffit pour que nous sachions d'où elle venait, comment elle était venue, quelle était sa religion et ce qu'elle a accompli.
Les clefs de ces écritures nous viennent de la Mère-patrie et elles constituent un alphabet hiératique et un système de symboles ou idéogrammes. Les images forment un alphabet de mots et non de lettres et elles sont faciles à lire avec l'aide des clefs et une connaissance de la langue dans laquelle les textes sont écrits.
Voici quelques-uns des vestiges les plus importants des plus anciennes civilisations d'Amérique du Nord:
Oregon. En Oregon, dans un lieu appelé Fossil Lake, on a découvert les traces d'une très ancienne civilisation. Fossil Lake est le lit desséché de ce qui fut une étendue d'eau. D'après les restes des animaux préhistoriques qu'on y a trouvés. il semble établi que ce lac existait à l'ère mésozoïque, ou secondaire.
Fossil Lake se trouve au milieu du grand désert de l'Oregon. jadis plaine fertile mais asséchée par l'érection des montagnes qui divisèrent les eaux. Le long de l'ancien lit du lac on a découvert, dans les couches les plus profondes, des os de dinosaures et autres animaux du secondaire, dans les couches supérieures des restes de mastodontes et autres mammifères du pléistocène. Parmi les ossements des mastodontes on a découvert des flèches et des pointes de lance en verre volcanique.
Nevada. Dans cet Etat. on a trouvé des vestiges précieux des premiers hommes de l'Amérique du Nord.
Des centaines, oui, des centaines de documents ont été découverts sur les rochers et les falaises de nos Etats de l'ouest, des symboles, des lettres hiératiques et des vignettes. J'en ai choisi quelques-uns provenant du Nevada. autant que je puis en donner dans cet ouvrage trop bref.
A. C'est un des symboles de Mu, l'empire du Soleil. Un soleil au milieu du ciel, entouré de rayons.
B. Symbole du soleil levant, employé par tous les anciens peuples.
C. Symbole du soleil à son zénith, communément utilisé par tous les anciens peuples.
D. Le soleil couché. plongé derrière l'horizon. En général il est représenté comme un simple cercle sans rayon. Dans ce cas, c'est un disque noir, indiquant qu'il se réfère à une chose à jamais éloignée des rayons du soleil.
E. Symbole de Mu plongée à jamais dans les ténèbres. Le nom de Mu est donné par son nombre symbolique, trois. placé au sommet du disque noir.
F. Idéogramme indiquant que Mu se trouve de l'autre côté de l'océan dans la direction du soleil couchant. Le serpent est Khan. symbole de l'océan Kanab, les grandes eaux. Le demi-cercle au-dessus du serpent est une image de l'horizon occidental. Là encore le nom de Mu est donné par son symbole numérique trois, trois plumes au-dessus de l'horizon.
G1. Hiéroglyphe se lisant U-luinrnil « l'empire de C'est la figure centrale du blason de Mu.
G2. Un serpent à tête unique, sans ornement, symbole des eaux chez tous les anciens peuples.
H1. Bouton de lotus, la fleur royale et sacrée de la Mère-patrie.
H2. Autre symbole représentant l'eau à la place du serpent.
1. Les anciens utilisaient parfois une croix au lieu du carré, symbole habituel des quatre points cardinaux.
K. Première lettre de l'alphabet hiératique de Mu, prononcée ah. C'est aussi le nombre un. prononcé hun. Sa signification s'étendait aussi au roi Ahau, le roi des rois.
L. La lettre n de l'alphabet hiératique.
M. Symbole de l'abîme, de la vallée, du trou.
N. La lettre x de l'alphabet hiératique.
0. La lettre u de l'alphabet hiératique, renversée.
P. On pourrait écrire des volumes sur ce symbole du serpent et de l'arbre. Il est apparu cependant après la submersion de Mu.
Q. Ce symbole a un sens à la fois simple et ésotérique. Il symbolise la création et aussi le nombre neuf.
R. Symbole religieux Uighur-Maya.
S. Lettre hiératique h des Uighurs.
T. Plume ou buisson? Je ne sais pas.
U. Le plus ancien symbole pour le nombre cent.
V. Symbole des montagnes, relativement peu ancien.
W. Symbole intéressant, car c'est une carte de la côte occidentale de l'Amérique du Nord. Centrale et du Sud.
X. Ce dessin n'a aucune signification symbolique. On trouve des mains peintes sur les parois des cavernes dans le monde entier.
Y. Cette croix représente les éléments actifs et passifs de la nature. Elle a aussi une signification ésotérique.
Z. Je doute que ce symbole exprime autre chose qu'un décor artistique.
AA. Une peau de bête.
BB. On trouve des têtes similaires en Egypte et ailleurs. Les cornes sont ornées. montrant que l'animal est destiné à une cérémonie ou sacrifice. Ce n'est pas un très ancien symbole.
CC. Figure à trois pointes symbolisant une multitude. On la voit généralement avec les pointes en bas.
DD. Poteau indicateur signalant au voyageur la direction à prendre et la durée du trajet.
Ces inscriptions des falaises prouvent que les auteurs venaient de la Mère-patrie et qu'ils avaient des rapports étroits avec les Mayas du Mexique et d'Amérique centrale, car leur langue est dérivée du maya.


1. Plan d'un temple.

2. Symbole de la submersion: terre ayant disparu avec ses millions d'habitants.

3. Symbole du soleil qui se couche pour toujours sur la terre submergée, formé de ceux du coucher de soleil, de la croix de vie et de la submersion.

Les détails du plan du temple indiquent (1): « Ce temple est érigé à la mémoire de Mu, la Mère-patrie de l'homme, qui a été submergée avec ses millions d'âmes.

La figure centrale (4) représente un sanctuaire, ou saint des saints. A l'intérieur du sanctuaire on peut voir un m renversé. symbole de Mu. indiquant à qui le temple est dédié et que la Mère-patrie n'existe plus. Elle est morte.
De part et d'autre de la figure centrale on voit trois taus — T — le symbole de la résurrection. C'était une façon habituelle de représenter la Mère-patrie, dans le monde entier.
Les trois divisions autour du sanctuaire représentent les trois salles où l'initié recevait les trois degrés de l'enseignement religieux. Tous les anciens temples étaient construits de cette façon. Les trois salles sont confirmées par une figure triple (5) marquant l'entrée. Le fond de toutes les salles était ainsi conçu, pour représenter le ciel et la terre. Dans la salle elle-même, le degré d'instruction religieuse est indiqué par le nombre d'étoiles dans le triangle.
Sur la droite du temple se trouve un hiéroglyphe (2). C'est un symbole complexe signifiant terre ou terres submergées La figure 2a est un symbole de multitude. Ainsi, nous apprenons qu'une multitude d'âmes ont été englouties dans les flots.
Sur la gauche il y a un autre symbole complexe (3) ; a est le soleil, b les terres submergées, ce qui signifie le soleil ne brille plus sur ces terres englouties Par conséquent, l'ensemble de l'allégorie veut dire; « Mu, avec des millions d'âmes, a été submergée. Le soleil ne brille plus sur elle. Elle est plongée dans les ténèbres. Elle est morte.


La seconde pierre a été trouvée à côté de la première. Elle représente une scène de sacrifice:
1. L'animal sur l'autel.
2. Les flammes le consument.
3. Le symbole de Mu submergée.
Je fais état de ce dessin pour corroborer le précédent, et fournir une preuve supplémentaire de la consécration du temple à Mu et de la submersion de la Mère-patrie.
Avant la destruction de Mu, il n'existait pas de sacrifices par le feu. Ces sacrifices firent plus tard l'objet de cérémonies religieuses pour commémorer Mu et ses habitants qui furent consumés par le feu et sombrèrent dans un abîme de flammes.
Les premiers colons d'Amérique du Nord s'établirent le long de la côte occidentale des Etats-Unis. Ces comptoirs furent anéantis par des cataclysmes au moment même où les colonies contemporaines du Mexique étaient également détruites. Ils remontaient à une période extrêmement ancienne. probablement à la dernière période de l'ère tertiaire, ou pliocène.
Une deuxième civilisation, et sans doute une troisième, leur succédèrent. Elles furent détruites par des cataclysmes et par l'érection des grandes chaînes de montagnes. Ce plissement de l'écorce terrestre eut aussi pour effet de transformer en désert des terres fertiles du Colorado. de l'Arizona et du Nevada. Les Cliff Dwellers ou Troglodytes, furent les derniers colons à venir de la terre de Mu. Lorsque les premières colonies furent fondées dans ce qui est aujourd'hui le sud-ouest des Etats-Unis- les montagnes n'existaient pas. Quand les Troglodytes arrivèrent en Amérique. les montagnes avaient sans doute été érigées. car nous trouvons leurs maisons dans les falaises et les précipices de ces montagnes.
Les Troglodytes parlaient la langue Maya du Yucatan. comme le démontre leur utilisation de l'alphabet hiératique maya sur les documents que j'ai trouvés au Nevada. A en juger par les lieux où des vestiges des Troglodytes ont été découverts dans le Colorado. leur port d'entrée en Amérique devait se trouver à l'embouchure du Colorado.
Tout indique qu'après avoir débarqué de la Mère-patrie ils ont remonté le fleuve. Des restes de cette race se retrouvent dans divers Etats, et aussi le long des affluents. Certains colons quittèrent même les rivières pour s'engager à l'intérieur des terres par des routes anciennes, comme la vieille piste Zuni. Mais en général, ils semblent avoir préféré suivre les cours d'eau.
En remontant le Colorado, ils sont passés par l'Arizona, où l'on trouve une multitude de vestiges. Leurs anciennes demeures indiquent qu'ils se sont aventurés le long de la Gila, du Petit Colorado et du Rio Grande. Au Nouveau Mexique. leurs vestiges sont également abondants.
Après avoir traversé l'Arizona, ils ont remonté dans l'Utah, puis ils ont suivi des affluents du Colorado au Nevada et au Wyoming, et ont fini sans doute par aller s'établir dans l'actuel Etat du Colorado, le plus riche en vestiges de cet ancien peuple.
Si l'on considère non seulement la possibilité mais la probabilité de ces routes, les grandes figures dressées et peintes sur les rochers, dans des positions étranges. avec des mains et des pieds extraordinaires, ne pouvaient être que des poteaux indicateurs; les signes qui les recouvrent indiquaient au voyageur sa destination, le chemin à parcourir et la longueur de son trajet. Je sais que cela est vrai, car j'ai déchiffré et traduit la plupart de ces inscriptions.
Toutes les régions bordant le Colorado sont littéralement pleines de souvenirs des anciens
Troglodytes. On trouve des maisons taillées dans le roc, des peintures rupestres, des inscriptions et divers instruments et ustensiles. Le fait que ces vestiges ne se trouvent que dans le voisinage du Colorado et de ses affluents prouve indiscutablement, à mes yeux, que l'embouchure de ce fleuve était le port d'entrée des Troglodytes et sans doute aussi de leurs prédécesseurs.
On ne sait trop quand ce peuple arriva en Amérique. Rien ne nous l'indique, rien ne nous permet de le deviner. Mais ils étaient là, eux ou leurs ancêtres, avant l'érection des montagnes, c'est-à-dire il y a plus de 12 500 ans.

Arizona. Le professeur Walter Hough, du Smithsonian Institute, a fait une étude des forêts pétrifiées de l'Arizona et assure y avoir trouvé des vestiges de quatre peuples distincts. Cette découverte correspond à celles que j'ai faites dans nos Etats de l'ouest et du sud-ouest, ainsi qu'au Mexique. Trois des civilisations de Hough existaient avant la création des montagnes.
J'ai moi-même examiné une copie d'une très ancienne peinture rupestre grossière découverte dans le Hava Supai Canyon, en Arizona. Elle a plus de 12 000 ans et démontre que l'homme vivait dans ce lieu au temps du mastodonte.

Nouveau Mexique. L'histoire de cet Etat est celle des Indiens Pueblos, dont le passé constitue un des récits les plus fascinants jamais raconté sur les premiers hommes d'Amérique du Nord. Les Pueblos, quand ils y arrivèrent, étaient un peuple extrêmement éclairé et civilisé. Leurs traditions et leurs légendes le prouvent. Ils possèdent les plus anciennes traditions de tous les Américains du Nord venus de la Mère-patrie.
Dans nos Etats de l'ouest on trouve énormément de vestiges de villes, des peintures, des inscriptions, des fragments de poteries, des traditions. Nos fameux savants et archéologues refusent, avec une singulière timidité, de nous parler des peuples qui occupaient ce pays avant nous. Ils se contentent simplement de nous dire que ces inscriptions ont de 3 000 à 5 000 ans.
Ce sont les Indiens Hopis et Pueblos Zuni qui nous apportent le plus de renseignements. Pour moi, ces tribus sont les plus intéressantes de toutes les tribus Peau-Rouge qui subsistent, sans doute parce que je les connais mieux que les autres. Leur rapport avec la Mère-patrie a été parfaitement établi, et leurs traditions nous apprennent également qu'ils sont venus de Mu en Amérique. Toutes leurs croyances religieuses dérivent manifestement de la première religion de l'homme et leurs symboles sacrés sont virtuellement ceux de Mu.
Je possède un manteau de cérémonie pueblo, dont les ornements ne sont autres que les symboles sacrés de la Mère-patrie.
Leurs traditions sont passionnantes et d'une immense portée, comme par exemple celle de la création du premier homme et de la première femme: Adam et Eve. Elle est d'autant plus précieuse que l'on retrouve la langue de la Mère-patrie dans les significations ésotériques de certains mots.
Les Zunis et les Hopis ont deux dieux particuliers qui guident en principe les destinées de l'humanité. Ces dieux sont sacrés, mais ils ne sont pas adorés. Autrement dit, ils sont comparables à nos saints. Ces deux dieux s'appellent Ahaiinta et Matsailema. Ils étaient les premiers enfants du Dieu du Soleil.
Cette phrase mérite d'être soigneusement analysée. Les Indiens Hopis font une différence entre le soleil, leur symbole de Dieu, et Dieu lui-même. Ils déclarent que le premier homme et la première femme étaient les enfants de Dieu lui-même, et non les enfants de son symbole le soleil.
J'ai découvert dans d'anciens documents écrits, en particulier dans ceux des Hindous et des Egyptiens, des passages dans lesquels le soleil est appelé le père de la vie, et les eaux.. la mère de la vie, mais dans chaque cas ils parlent des produits de la nature et non de cette création spéciale appelée l'homme. Ils mentionnent aussi les forces du soleil agissant sur les forces de la terre.
Les Indiens Hopis croient que l'homme et la femme étaient les enfants de Dieu, le Grand Dieu qui commande au soleil; par conséquent, ils ne sont pas un produit de la nature. On trouve une confirmation dans la signification ésotérique des noms de l'homme et de la femme. Ils se composent de vocables de la Mère-patrie et, comme dans tous les anciens écrits religieux, ils ont un sens caché. Par exemple, Ahaiinta est formé par les mots de la Mère-patrie A-hai-in-ta, et Matsailema de Mat-sai-le-ma. Réunis. ils signifient: « Dieu a créé le premier homme et la première femme pour régner sur la terre. Ces premiers enfants de Dieu sont les parents de l'humanité. »
La langue des Indiens Pueblos contient, comme je l'ai fait observer, beaucoup de mots de la langue mère et beaucoup de racines de ce même langage. Ils ont aussi une autre légende:
« Nos ancêtres sont venus en Amérique dans leurs bateaux, d'une terre située au-delà de l'océan dans la direction du soleil couchant. »
Il est ainsi démontré qu'ils sont venus de l'ouest, par mer, et non par ce pont naturel de Béring dont on parle beaucoup trop.
Quand les Pueblos arrivèrent en Amérique, ils étaient hautement civilisés, comme le prouvent leur merveilleuse connaissance de la géologie, leur langue cultivée et leur emploi des symboles sacrés de la Mère-patrie.
J'ai découvert chez les Indiens Pueblos une curieuse coïncidence: ils avaient Sept Villes sacrées de Cibola. C'était une copie conforme de la Mère-patrie, et une coutume répandue dans tous ses empires coloniaux. Par exemple, la Mère-patrie avait sept villes sacrées de la religion et des sciences; l'Atlantide en avait le même nombre et l'Inde a ses sept Rishi, ou villes sacrées.
Le lieutenant Cushing a longtemps vécu chez les Indiens Hopis quand il traduisait ce qui a été appelé les Mythes Zuni, qui sont des mythes uniquement parce que les gens entre les mains desquels ils sont tombés n'ont pu les comprendre. Ces traditions des Pueblos ont été transmises oralement de père en fils pendant des milliers d'années, mais une tradition est de l'histoire, et non un mythe.
Voici quelques extraits des traductions du lieutenant Cushing qui, venant s'ajouter à ma connaissance personnelle des Pueblos, sont assez intéressants.
Nous avons par exemple une tradition Zuni qui dit: « Au commencement la terre était couverte d'eau, il n'y avait aucune terre. » Est-ce un mythe? Non, car ce fait est confirmé à la fois par les écritures sacrées de la Mère-patrie et par la géologie.
Une autre tradition Zuni déclare: « Juste avant l'apparition de l'homme sur la terre, le sol était si trempé et mouvant que l'homme n'aurait pu y marcher, ses pieds s'y seraient enfoncés. et il n'aurait donc pas pu y vivre. » Suit une description du genre de chaussures que l'homme aurait dû porter pour marcher sur ce sol trempé et mouvant sans s'y enfoncer; elle est très amusante.
Bien que les ouvrages géologiques ne fassent pas état d'un sol pareil, ne mentionnent pas qu'il ait jamais existé sur la terre, la preuve en est quand même donnée par la forme et le caractère des pattes des premiers animaux du Tertiaire, qui avaient de longs doigts palmés comme ceux de nos oiseaux aquatiques qui hantent les rives boueuses des rivières et des lacs
Voici un autre prétendu mythe Zuni. Cet ancien peuple, il y a des milliers et des milliers d'années, connaissait parfaitement les gigantesques reptiles monstrueux qui vécurent sur la terre depuis le carbonifère jusqu'à la fin du crétacé, c'est-à-dire de l'ère secondaire. Les traditions disent: C'étaient des monstres et des bêtes de proie; ils avaient des griffes et des dents terribles. Un couguar n'est qu'une puce à côté de ce qu'ils étaient. Puis Ceux d'En-Haut dirent à ces animaux: « Vous serez tous changés en pierre pour que vous ne soyez pas un danger pour l'homme mais que vous puissiez lui faire du bien. Ainsi nous vous changeons en pierre éternelle. Ainsi la surface de la terre se durcit et beaucoup de bêtes de toutes sortes furent changées en pierre. C'est pour cela que nous les trouvons dans le monde entier. Leurs tailles sont quelquefois gigantesques comme eux, d'autres fois ils sont déformés et réduits et nous voyons souvent dans les rochers beaucoup de bêtes qui n'existent plus, ce qui nous montre que tout était différent au temps où tout était neuf. »
Je crois que Cushing n'a pas donné la traduction exacte des mots que j'ai mis en italique. La mienne n'en altère cependant pas le sens.
Ce texte a été considéré comme un mythe Zuni. Cependant, si l'on veut prouver que ce n'est pas un mythe il suffit de se promener dans nos musées pour constater la véracité de la tradition de ces Indiens. Allez au Musée d'Histoire Naturelle de New York et contemplez le fossile du trachodonte à crête, ou visitez le National Museum de Washington et admirez le squelette parfait du dinosaure du Jurassique, du stegosaure aplati et brisé.
Certains lecteurs penseront que cela n'a aucun rapport avec les Pueblos et que cela ne prouve pas non plus que la tradition ne soit pas un mythe. Pour ces sceptiques, visitons le Hava Supai Canyon en Arizona. Là, dessiné et gravé dans le roc, on voit l'animal préhistorique le plus cruel qui exista jamais sur terre, le terrible tyrannosaure carnivore de la fin du crétacé. Ce dessin date probablement de plus de 12 000 ans.
Il y a seulement un peu plus d'un siècle que cette forme de reptile est connue des savants; Cuvier a trouvé un ossement et à partir de ce fragment il a recréé tout le squelette d'un lézard géant à quatre pattes. Je ne crois pas me tromper en disant qu'il y a un siècle à peine que la véritable forme du tyrannosaure est connue, bien qu'il ait été fidèlement représenté par des hommes dans des peintures rupestres il y a des milliers d'années.
Les Zunis possèdent aussi diverses traditions sur le « Déluge ». Je cite celle qui a été publiée par G.W. James:
« Au commencement des temps, les Zunis étaient très méchants et en dépit des avertissements de Ceux d'En-Haut, ils persévérèrent dans leurs péchés jusqu'à ce que le peuple des Ombres décide de les effacer de la surface de la terre. Ainsi, les deux grandes sources d'eau du monde furent ouvertes, le réservoir d'en haut d'où tombent les pluies, et le réservoir d'en bas qui alimente les sources, les ruisseaux et les fleuves.
« Les bondes furent enlevées et les pluies tombèrent et les fleuves débordèrent, jusqu'à ce que les Zunis comprennent que la colère des dieux les frappait. En hâte, ils se réfugièrent au sommet duTai-yo-al-la-ne (le Mont Tonnerre), où les plus jeunes des pécheurs et des méchants se moquèrent des frayeurs des autres, et refusèrent de croire que les flots du ciel et des profondeurs pussent monter les engloutir.
« Mais, lentement, les eaux montèrent, de plus en plus haut, et les rieurs eux-mêmes furent réduits au silence, et la peur envahit les âmes. En vain, les prêtres des diverses confréries chantèrent, dansèrent et firent de la grande fumée en offrant des sacrifices. Mais la colère de Ceux d'En-Haut ne pouvait être calmée. Enfin, le grand chef des prêtres se retira au sommet de la montagne, dans un endroit écarté, où il pouvait méditer et prier et plus particulièrement intercéder pour le peuple. Et quand il revint il dit que Ceux d'En-Haut ne pouvaient être calmés que d'une seule façon. Il fallait sacrifier le plus beau des jeunes gens et la plus ravissante des jeunes filles, qui seraient précipités dans les flots au cours d'une cérémonie. Ainsi la colère des dieux serait apaisée et détournée du peuple.
« Tristement, le peuple écouta puis il y eut des discussions, pour savoir qui serait choisi pour ce sacrifice nécessaire. Un jeune homme fut trouvé aussi beau qu'un dieu; il était fort, radieux, aux traits délicats et aimé de tous. Puis, bien que personne n'osât même le chuchoter, la pensée vint aux esprits de tous que la jeune fille digne d'être sacrifiée aux dieux n'était autre que la fille unique et bien-aimée de leur cacique vénéré. Quand il leva les yeux pour voir lesquels son peuple avait choisi, il n'y avait pas de jeune fille. Des larmes coulèrent de ses yeux. Il appela sa fille adorée et lui dit quelques mots; elle baissa la tête. Elle alla prendre place à côté du jeune homme et tout le monde comprit que le sacrifice était prêt. Ils habillèrent le jeune couple de leurs plus beaux atours, les couronnèrent, les ornèrent de bijoux, puis lentement, le chant de mort monta dans le ciel; après quoi le cacique les bénit tous les deux. Et, invoquant le pardon de Ceux d'En-Haut, gagné à un tel prix, il les précipita lui-même dans les flots bouillonnants.
« Il était temps, car déjà la multitude se serrait sur un minuscule plateau au sommet de la mesa, que les eaux entouraient.
« En moins d'une heure, l'eau commença à baisser. Mais des jours et des semaines passèrent avant que la vallée soit asséchée et que le peuple contrit puisse regagner ses demeures.
« Peu de temps après, un des jeunes gens qui avait été parmi les plus méchants se retourna par hasard vers Taiyoallane et y distingua deux silhouettes debout au sommet du plateau. Appelant le peuple il les leur montra et tout le monde contempla ces silhouettes avec une crainte respectueuse, en comprenant que Ceux d'En-Haut leur avait fait un signe. Cela fut confirmé quand le cacique les assura solennellement que c'était les images célestes des deux jeunes gens sacrifiés. La plus grande était le garçon, la plus petite la jeune fille. »
Il y a en fait six de ces pierres dressées sur le Mont Tonnerre, deux grandes et quatre petites. James, après avoir remercié le conteur Zuni, le lui fit observer, à quoi l'Indien répondit:
« Ah! Le jeune homme et la jeune fille se plaignirent à Ceux d'En-Haut qu'ils se sentaient seuls, alors les dieux les marièrent, et quatre enfants leur furent donnés, deux garçons et deux filles, pour faire leur bonheur. »
On remarquera dans cette tradition que le mot cacique est employé pour désigner le chef de la tribu. C'est un mot Quiché-Maya. signifiant « tête principale ». Au Pérou les Quichés, qui viennent d'Amérique Centrale, sont maintenant appelés Quichuans et leur mot pour désigner un chef ou une tête principale est cacique Il en est de même au Venezuela chez les descendants des Cara-Mayas d'Amérique Centrale
La tradition Zuni du déluge est un indice géologique précieux car elle prouve que les eaux du dernier cataclysme magnétique s'étendirent jusqu'en Amérique, bien au-delà de la ligne des alluvions.
Diverses traditions pueblos, la langue de ce peuple, ses symboles sacrés et d'autres indices prouvent que les Indiens Pueblos sont originaires de Mu. Comme je l'ai déjà expliqué. Mu a été submergée il y a 12 000 ans. Par conséquent, comme ces Indiens sont venus directement de Mu, ils doivent être établis en Amérique depuis au moins 12 000 ans.
La langue des Pueblos comporte beaucoup de mots quichés-mayas et de plus beaucoup de leurs concepts sont les mêmes que ceux des Quichés, indiquant que, soit dans la Mère-patrie, soit après leur arrivée en Amérique, ces deux peuples ont été proches voisins.
Les Pueblos ont peu subi l'influence de l'homme blanc d'aujourd'hui, et ils vivent comme leurs ancêtres ont vécu au cours des siècles, conservant avec grand soin non seulement leur langue, qu'ils enseignent à leurs enfants. mais aussi leurs coutumes, leurs traditions et les anciens rites et cérémonies. Un lien les rattache au très lointain passé, et aussi aux Quichés-Mayas, le serpent barbu Quetzalcoatl que l'on trouve principalement dans la région de Pajarito Park.
Comme pour confirmer tout ce qui précède, le professeur E.L. Hewitt, de l'université de Las Vegas, rapporte qu'il a découvert dans les demeures d'un ancien peuple des fossiles du mastodonte et du tigre à dents de sabre, ainsi que des ustensiles fabriqués en ivoire vif et non en ivoire fossile, corroborant ainsi la peinture de Hava Supai Canyon.

Désert du Colorado. On trouve dans ce désert de célèbres vestiges d'une grande civilisation passée. Ces restes ont toujours été une énigme pour les savants, mais ils confirment simplement l'histoire de l'homme de jadis et de sa terre originelle. Le désert du Colorado comme celui de l'Oregon et la plupart des autres déserts de l'ouest américain, était autrefois une terre fertile, asséchée par l'érection des montagnes. Ces vestiges prouvent donc que le peuple qui habitait cette région y vivait avant l'érection des Montagnes Rocheuses.

Nebraska. Le professeur R.W. Gilder, d'Omaha, Nebraska, a fait une des plus précieuses et remarquables découvertes archéologiques du monde. Elle prouve indiscutablement que l'homme vivait en Amérique du Nord, dans un état hautement civilisé, à l'ère tertiaire.
Gilder a découvert une civilisation qui a été anéantie par les eaux du dernier cataclysme magnétique, le Déluge de la Bible et l'ère glaciaire géologique. Il dit ceci: « Les bauges de bison familières du Far West n'ont pas été faites par des bisons; ces trous sont les entrées de demeures souterraines dans lesquelles, il y a des millénaires, vivait une race qui a disparu de la surface du globe. Rien ne permet de savoir quelle était cette race ni comment elle a été anéantie. »
« Le sol de ces bauges souterraines est jonché de bâtons calcinés, d'herbes sèches, de tiges d'osier et d'épis de maïs. Dans le sol de chaque grotte on trouve une cachette, où la plupart des ustensiles et les objets précieux étaient conservés. Il y en a parfois plusieurs dans une même grotte. Les ouvertures de ces cachettes sont bouchées avec des couches d'argile cuite recouvertes de cendres. Au-dessous, la cavité s'élargit, comme une bouteille après le goulot, le trou étant souvent grand comme une barrique. »
Ces grottes artificielles furent comblées par la terre et les alluvions apportés par les vagues du cataclysme qui déferla sur les plaines. Avec le temps. la terre se tassa. laissant un creux à l'entrée, que l'on a pris pour des bauges de bisons.
La civilisation de Gilder a été anéantie par le dernier cataclysme magnétique. Par conséquent, il s'agit d'une civilisation de l'ère tertiaire.

Kentucky. On trouve dans cet Etat des vestiges d'une civilisation contemporaine de celle de Gilder au Nebraska.
A Blue Lick Springs, il y a quelques années, on a procédé à des fouilles. A quatre mètres de la surface les ouvriers ont déterré les ossements d'un mastodonte; plus bas, ils ont trouvé une couche de gravier, et sous le gravier, un sol de pierre. Ce sol est composé de dalles équarries. La surface est polie, le dessous est resté rugueux. Le mastodonte appartenait au pléistocène, puisqu'il se trouvait au-dessus du gravier, lequel avait été formé par les eaux du dernier cataclysme ou déluge, et le sol dallé, se trouvant sous le gravier, indique que cette civilisation, comme celle de Gilder, existait à l'ère tertiaire.
George W. Ranck, l'historien du Kentucky. écrit dans son Histoire de Lexington:
« La ville de Lexington, Kentucky, est construite sur la poussière de la métropole morte d'une race disparue dont il ne reste pas le moindre vestige. Le simple fait qu'une telle ville et un tel peuple aient existé à l'emplacement de Lexington n'aurait sans doute jamais été connu sans les vestiges croulants de ruines découvertes par les premiers pionniers et les aventuriers de l'Elkhorn. Mais il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'une grande cité et un peuple puissant ont existé.
« Qui, alors, étaient ces êtres mystérieux? D'où venaient-ils? Quels étaient leur religion, leur gouvernement? Ces énigmes ne seront sans doute jamais résolues par les mortels, mais qui peut douter qu'ils aient vécu et prospéré des siècles avant l'Indien? Ils ont érigé ici leurs temples cyclopéens, leurs immenses villes, sans imaginer les hommes rouges qui allaient leur succéder et chasser le cerf et le bison au-dessus de leurs murs rasés recouverts de terre et d'herbe. Ici, ils ont vécu, ils ont travaillé et ils sont morts avant que Christophe Colomb plante l'étendard de la vieille Espagne sur les rives d'un nouveau monde, au temps où la Gaule, la Bretagne et l'Allemagne étaient envahies par des hordes barbares et, peut-être, bien avant que la Rome impériale atteigne le zénith de sa gloire et de sa grandeur. Mais ils ne possédaient pas de littérature et une fois morts ils furent complètement oubliés. Peut-être était-ce un grand peuple. mais rien ne reste de sa grandeur. Ils se fiaient au travail de leurs mains et, aujourd'hui, ils sont morts et oubliés, une race perdue. »
Le travail de leurs mains, oui, car les constructions sont dignes de Tyr et de Ninive », de plus leurs mains laissèrent d'autres souvenirs sur le roc impérissable, et c'est grâce à ces inscriptions que nous savons qu'ils étaient des colons venus de Mu la Mère-patrie.
Ainsi, grâce à toutes ces découvertes, nous avons la preuve formelle que tout l'ouest de l'Amérique du Nord était peuplé par des races hautement civilisées à la fin de l'ère tertiaire et avant l'ère glaciaire.


Des centaines d'inscriptions, confirmées par d'innombrables légendes, nous apprennent aussi que ces premières civilisations d'Amérique du Nord étaient originaires d'un pays appelé Mu, et que « Mu se trouvait à l'ouest de l'Amérique, au-delà de l'horizon de la grande eau ».
Ceci est indéniable, parce que les civilisations du Nebraska et du Kentucky existaient pendant le pliocène. L'Oregon, le Nevada, l'Utah, le Colorado, l'Arizona et le Nouveau Mexique possèdent des vestiges de civilisations qui existaient là avant l'érection des montagnes. Comme elles sont antérieures aux montagnes, elles remontent également à l'ère tertiaire. Au début, à la fin de cette ère, nul ne peut encore le savoir.
Ces anciens habitants de nos Etats de l'ouest appelés Troglodytes étaient représentés par plusieurs tribus distinctes et il est possible qu'au lieu d'être simplement des tribus elles aient été des nations différentes. Je déduis cela de leurs inscriptions et de leurs peintures, qui montrent qu'il existait divers langages. Les écrits portent aussi diverses formes de symboles et des alphabets différents.
Une étude poussée révèle que certaines inscriptions et peintures rupestres ont été attribuées aux Troglodytes alors qu'elles sont plus vieilles de quelques millénaires que d'autres qui se trouvent à côté. Ces très anciennes inscriptions furent tracées avant l'érection des montagnes comme le prouve le fait que certaines pierres qui les portent sont déplacées et fendues. Dans certains cas, la fente divise le texte et, dans d'autres, ce sont des caractères qui sont tranchés, une partie apparaissant d'un côté de la fissure, les autres de l'autre, ce qui indique que la pierre a été cassée et déplacée quand la terre s'est élevée. D'autres écrits, cependant, ont été manifestement tracés après le plissement de terrain.
Il est impossible de faire un examen détaillé de toutes les inscriptions et peintures trouvées en Amérique du Nord. J'ai dû me résoudre à n'en choisir que quelques-unes, qui prouvent deux points importants: premièrement, celles qui donnent une date approximative à la civilisation. deuxièmement, celles qui nous apprennent l'origine du peuple, d'où il venait et comment il est arrivé en Amérique.
Il est indiscutable que ceux que nous appelons les Troglodytes appartenaient en réalité à ce peuple, c'est-à-dire que ce qu'on leur attribue n'est pas du tout le fait des Troglodytes.
Il est certain qu'ils venaient aussi de Mu, car chacune de leur peinture servant de poteau indicateur contient une allusion à mu. En fait, les inscriptions et les peintures des Troglodytes, sauf celles qui ne sont qu'artistiques, sont pleines de descriptions de Mu, avant et après sa submersion. De plus. ils employaient les symboles courants dans le continent perdu.
J'ai trouvé dans ces inscriptions quatre différentes variantes de la langue maya et aussi la preuve que ces très anciens Américains employaient trois alphabets différents.

11
LES VILLES MEXICAINES ENFOUIES DE NIVEN

Quittant les Etats-Unis, nous allons maintenant visiter le Mexique.
Une des découvertes archéologiques les plus remarquables, et sans aucun doute la plus précieuse, a été faite par William Niven, géologue au Mexique, qui la révéla il y a quelques années; mais, comme toutes les autres découvertes américaines, elle ne fut pas prise en considération par le monde scientifique.
La découverte de Niven a une double signification; non seulement elle donne au monde des révélations sur l'homme préhistorique et fait remonter sa civilisation jusque très avant dans l'ère tertiaire, des millénaires avant l'érection des majestueuses chaînes de montagnes dominant les plaines, mais elle nous apprend aussi quand les grandes ceintures gazeuses ont été formées et les montagnes dressées. Elle démontre que des races extrêmement civilisées ont subi les plus terrifiantes éruptions volcaniques que la terre ait jamais connues. Elle démontre que l'homme existait et qu'il était civilisé des dizaines de milliers d'années avant l'ère glaciaire géologique et le préhominien européen du pléistocène. Elle ajoute aussi des maillons à l'enchaînement de preuves démontrant que la civilisation terrestre peut se diviser en deux parties, ou périodes: AVANT ET APRèS.
Avant et après quoi? L'avenir le révélera.
La découverte de Niven étant si précieuse, aussi bien géologiquement qu'archéologiquement, je ne puis mieux faire que de citer ce qu'il dit de ces ruines:
« Sur un périmètre de près de 6000 kilomètres carrés dans la vallée de Mexico, de Texcoco à Haluepantla, il existe des milliers, oui, des milliers de fosses d'argile.
« Après avoir servi à la ville de Mexico de carrières pendant plus de 300 ans, ces fosses m'ont permis de découvrir une immense ruine. Récemment, mes efforts ont été récompensés par de stupéfiantes découvertes qui semblent ouvrir un nouveau domaine à la recherche archéologique sur ce continent.
« Mes opérations se sont limitées à un secteur de quelque 32 kilomètres de long sur 16 de large, dans le nord-ouest de la grande vallée. J'y ai découvert les traces de deux civilisations et trois sols dallés bien conservés, sur lesquels s'étendaient à une époque de grande villes. Ces dallages se trouvent à des profondeurs de 2 à 8 mètres de la surface. Au-dessus du premier il y a un dépôt de petits rochers, de cailloux et de sable recouvert d'une épaisseur de trente centimètres de terre fertile de la vallée. Le grand âge de ce premier ou plus récent dallage doit être évident, même pour le profane, si l'on songe au nombre d'années qu'il faut pour que trente centimètres de terre se déposent sur une plaine. Dans ce dépôt de pierres et de sable au-dessus du premier dallage, j'ai trouvé d'innombrables fragments de poterie, de petites figurines de terre cuite, des perles de diorite, des pointes de lance et de flèche, des aiguilles et autres outils, presque tous brisés.
« Le deuxième sol dallé se trouve à près de 2 mètres au-dessous du premier, la différence de profondeur s'expliquant par le mauvais état du premier dallage, brisé par endroits à la suite, sans doute, de secousses telluriques. Dans cette couche séparant les deux sols je n'ai trouvé aucun fragment de poterie, rien qui indique que des êtres vivants ont vécu là.
« Sous le deuxième dallage, cependant, j'ai fait ma grande découverte. J'ai trouvé d'abord une couche très bien délimitée de cendres d'une épaisseur de soixante à quatre-vingt-dix centimètres, que des analyses ont révélées être d'origine volcanique. Juste au-dessous des cendres j'ai découvert la trace d'innombrables bâtiments, vastes mais réguliers, qui apparaissent dans plus de 100 fosses d'argile examinées au cours de mes fouilles récentes.


« Toutes ces maisons sont en ruine, écroulées et remplies de cendres et de débris. Au cours de la semaine passée, j'ai trouvé une porte de bois dont la matière s'est pétrifiée, changée en pierre. La porte était en plein cintre, avec un linteau en arc formé par un tronc d'arbre courbé d'environ dix centimètres de diamètre. C'était la première arche jamais trouvée dans les ruines du Mexique; et comme les murs de la maison étaient en pierres maintenues par un ciment blanc, cette arche de bois devait être placée là comme ornement. Après avoir découpé la porte, je me suis trouvé dans une salle d'environ dix mètres de côté, pleine de cendres volcaniques pures, apparemment la seule pièce de la maison assez solide pour supporter le terrible poids de terre, de pierres et de cendres qui la surmontaient. Le plafond, en ciment et en pierre, était en partie effondré, mais dans les coins de la pièce les dalles de pierre du plafond avaient formé des arches, de petites cavernes dans les cendres desquelles se trouvaient préservés les objets et ustensiles d'une race disparue. Parmi ces objets j'ai trouvé d'innombrables ossements humains, qui, au toucher, tombèrent en poussière.
« Au-dessus de leur tombeau, les eaux d'une gigantesque inondation avaient fait rage, anéantissant une autre civilisation, mais ni les eaux ni les rochers écroulés n'avaient troublé le sommeil de cette race puissante.
« Le seuil était profond de deux mètres, et, sur le sol, à quatre mètres de la porte, j'ai découvert l'installation d'un orfèvre. I1 y avait une cheminée de terre cuite haute de cinquante centimètres, effilée vers le haut. Sur le sol, autour du four auquel adhéraient encore des parcelles d'or pur, j'ai trouvé plus de 200 modèles, des moules de terre cuite pétrifiés. Ils représentaient tous des figurines et des idoles que j'ai découvertes plus tard dans la même maison. Il était évident qu'il s'agissait de la demeure d'un orfèvre ou d'un joaillier prospère appartenant aux classes supérieures de la ville enfouie.
« Certains des moules étaient d'une grande finesse, et devaient être employés pour la fabrication d'ornements d'or, d'argent et de cuivre: les statuettes avaient des bracelets aux bras et aux chevilles et des colliers indiquant ce que ces gens portaient. Chaque moule était recouvert d'une épaisse couche d'oxyde de fer, jaune vif, qui devait empêcher les métaux en fusion d'adhérer à la terre cuite dans le four. Plus tard. un mince pectoral d'or et des ornements couverts de caractères inconnus récompensèrent mes efforts. Le travail était d'une grande délicatesse, les objets merveilleusement polis, et tout cela indiquait une civilisation aussi grande sinon plus que celle des Aztèques lors de la conquête espagnole, quand Hernando Cortez envahit le Mexique.
« Mais ce qui me frappa le plus, ce que j'ai considéré comme la caractéristique la plus importante de la pièce, ce fut le décor mural.
« Il était évident qu'il existait une légère cloison la coupant en deux, et dans le fond on distinguait le contour d'une porte qui devait conduire dans une autre pièce, mais elle était tellement en ruine que l'on ne pouvait guère y trouver que des ossements.
« Sur le devant de la pièce actuelle l'orfèvre travaillait, alors que les pièces du fond étaient son habitation. Il y avait là des peintures murales aux belles couleurs rouges, bleues, jaunes, vertes et noires, qui peuvent rivaliser avec les plus belles fresques grecques, étrusques, ou égyptiennes.
« Le mur était peint en bleu pâle, et à douze centimètres d'un plafond de plus de quatre mètres de haut, il y avait une frise rouge foncé et noir qui faisait tout le tour de la pièce. Cette frise, du fait qu'elle avait été vernie avec une espèce de cire, était parfaitement conservée. Elle avait été brisée en trois endroits par des pierres du plafond, mais elle demeurait presque aussi lisible que le jour où elle avait été peinte. Elle dépeignait la vie d'une personne, un berger, apparemment, de sa naissance à sa mort.
« Sous la pièce, j'ai découvert le tombeau d'un personnage important, peut-être celui dont la vie est représentée sur la fresque. Dans cette crypte, qui n'a qu'un mètre de profondeur et qui est recouverte de ciment, j'ai trouvé soixante-quinze fragments d'os, tout ce qui reste d'un squelette. Un grand fragment de crâne contenait encore la lame d'une hache de cuivre martelé, qui avait évidemment donné la mort à l'occupant du tombeau et que les amis ou les parents n'avaient pas ôtée. Les os se sont effrités au toucher, mais il y avait là des objets bien plus intéressants.
« 125 petites statuettes, idoles, images et coupes étaient rangées autour du tombeau.
« La plus remarquable de ces figurines de terre cuite est reproduite plus loin, fig. 3. Elle représente un homme assis, les jambes croisées à la japonaise, les mains sur les genoux. Son type est fortement phénicien ou sémite. La tête est creuse et mobile, posée sur le cou au moyen d'une sorte de tenon habilement conçu qui s'engage dans une mortaise à la base du crâne.
« Il ne faut pas oublier que l'étude de cette pièce n'est qu'un pas vers la solution de l'énigme de cette immense ruine de plus de 5 000 kilomètres carrés, et ne révèle rien de l'histoire de ce peuple merveilleux qui a été complètement perdu.
« A moins de cinq kilomètres de cette localité que je viens de décrire j'ai trouvé un ancien lit de rivière, aujourd'hui asséché, et dans le sable et le gravier j'ai découvert des milliers de figurines de terre cuite et d'argile dont les visages représentent toutes les races de l'Asie méridionale.
« Il est raisonnable de supposer qu'un peuple d'une telle culture et à la population si importante, devait avoir des temples imposants et des édifices publics comparables à ceux de Mila. Palenque et Chichen Itza; quand ils seront découverts par une nouvelle génération d'archéologues, on trouvera que les cendres qui recouvrent l'immense ville ont préservé chaque ruine aussi parfaitement qu'elles l'ont fait pour Herculanum et Pompéi.
« Je suis persuadé que l'on découvrira ici des indices prouvant que les Aztèques sont la dernière race importante du Mexique, et sans doute la dernière à franchir les frontières de ce pays lors de cette merveilleuse émigration qui peupla l'Amérique du Nord dans des temps oubliés. »
Après avoir publié ce qui précède, Niven écrivit un autre ouvrage sur ces villes enfouies. Voici quelques notes qu'il prit en vue de ce livre:
Le petit Chinois. « Cette figurine prouve indiscutablement que le peuple qui vivait il y a des millénaires dans la vallée de Mexico connaissait bien le type mongoloïde. Les ruines dans les-quelles j'ai découvert le petit Chinois se trouvaient dans les restes de la troisième et plus profonde civilisation à dix mètres de la surface du sol, dans la fosse que j'ai creusée à San Miguel Amantla, près de Haluepantla, à trente kilomètres du palais national de Mexico. J'y ai trouvé une chambre, ou un tombeau, contenant les plus beaux objets que j'aie jamais découverts au Mexique. J'ai l'impression que cette pièce avait dix mètres de côté, et des murs faits de ciments; ils sont écroulés et il n'en reste qu'un amas de trente centimètres. Au-dessous, j'ai trouvé la tombe. Au centre. sur une plate-forme rectangulaire, en ciment aussi. se trouvaient le crâne et les ossements d'un homme qui ne devait pas mesurer plus d'un mètre cinquante-deux. Il avait des bras très longs, atteignant presque les genoux, et son crâne était nettement mongoloïde. Il portait au cou un collier de jade vert. Le jade vert n'est pas un minéral mexicain.
« A côté du corps il y avait un chapelet de 597 morceaux de coquillage. Je dis chapelet, car la fine courroie sur laquelle ils étaient enfilés était tombée en poussière depuis longtemps et le « wampum » (monnaie) était aligné comme s'il était tombé d'un chapelet. Au milieu se trouvait la plus belle des découvertes, le petit Chinois.
« C'est le premier de son espèce jamais trouvé au Mexique, bien que l'on trouve encore suffisamment de types mongoloïdes parmi les Indiens du Mexique pour convaincre les plus sceptiques que le sang indien de ce pays est originaire d'Asie.


« Ses yeux bridés, sa veste capitonnée, son large pantalon et ses pantoufles en font un Chinois de notre ère, à part la natte. Les Chinois, cependant, n'adoptèrent la natte qu'après avoir été conquis par les hordes tartares venues du nord.
« La petite statuette a environ quinze centimètres de haut; à la cassure des bras l'argile est rouge et friable au centre; à la surface, cependant, l'argile s'est pétrifiée et résiste aux coups de marteau. Aux oreilles, il y a de grands anneaux semblables à ceux que portaient les Chinois du siècle dernier, sur la tête une calotte avec un petit bouton au centre, exactement comme les calottes des mandarins de l'Empire.
Le manteau lâche comme ceux que portent encore les Chinois, est fermé par une soutache et un bouton, et sur la poitrine il y a un ornement circulaire, qui devait être recouvert d'or battu mais qui a été dénudé par son contact avec la terre d'âges inconnus. Les bras sont brisés à l'épaule, et j'ai eu beau chercher je ne les ai pas retrouvés dans la tombe. Cette figurine chinoise n'a pas été faite par des Aztèques. Elle était enfouie dans la terre de la vallée de Mexico depuis des milliers d'années quand les Aztèques vinrent fouler le sol du plateau. Les Aztèques sont des nouveaux venus dans l'histoire du Mexique, ils étaient des conquérants redoutables qui détruisirent par le fer et par le feu les cités construites par les Toltèques, les Olmèques et les Mayas. Les Aztèques ne bâtissaient pas; ils prenaient les constructions aux bâtisseurs par la force des armes.
Le petit Chinois nous apporte le lien que nous avons cherché. Il nous dit que les plus anciennes tribus du Mexique étaient des rejetons de Mongoloïdes.
« Près du squelette, à côté de la plate-forme, j'ai trouvé un vase à fleurs d'environ trente centimètres de haut, sans aucun doute plein de xochiti, la fleur jaune sacrée de presque toutes les anciennes races de ce pays. »
Niven paraît stupéfait de trouver des figurines de toutes les races de l'Asie méridionale. Il aurait été beaucoup plus stupéfiant qu'il n'en découvrît pas, car les peuples de l'Asie du sud et le peuple qui construisit ces villes, aujourd'hui enfouies, venaient du même pays, la Mère-patrie.
Niven note qu'il a trouvé un collier de jade vert et qu'il n'y a pas de jade vert au Mexique.
Le Plongeon a découvert dans le tombeau de la reine Moo de Mayax un ornement de jade vert appelé le « talisman de la reine Moo ». J'ai examiné cet ornement et je puis affirmer que ce n'est pas du jade de Nouvelle-Zélande, ce qui signifie que le jade vert trouvé au Mexique venait soit de Chine soit de la Mère-patrie.
Faute d'autres explications, Niven, comme tous les savants, se rabat sur la vieille théorie éculée selon laquelle les premiers hommes qui mirent le pied en Amérique venaient d'Asie.
Il nous dit que les plus anciennes tribus du Mexique sont des rejetons des Mongoloïdes ». On ne peut pas en rester là.
Le long des rives de la mer des Caraïbes, les premiers colons semblent avoir été de races mêlées, la mongoloïde prédominant. Dans tout le Yucatan et dans le centre de l'Amérique Centrale, une race blanche prédominait. On les appelait les Mayas, et il est facile de démontrer qu'ils sont à l'origine des races blanches d'Europe, d'Asie Mineure et d'Afrique du Nord. Dans le nord de la péninsule du Yucatan, tous les vestiges indiquent que la masse des premiers colons était mongoloïde. Eventuellement, cependant, les hordes de Mongols du nord envahirent et conquirent tout le Mexique et l'Amérique Centrale. Ils tuèrent les hommes et prirent les femmes pour esclaves si bien qu'aujourd'hui, comme le dit Niven, le sang mongol se retrouve chez tous les Indiens du Mexique.
Niven observe que des fleurs jaunes ont été découvertes dans la seconde tombe, et il affirme que c'était une coutume commune à toutes les anciennes races du Mexique. Le jaune a toujours été la couleur sacrée. Elle l'était chez la plupart des anciens peuples et encore parfois aujourd'hui.
Quand des cités préhistoriques sont découvertes, enfouies l'une au-dessus de l'autre, les archéologues emploient les termes première, deuxième et troisième civilisations pour désigner l'ordre dans lequel elles ont été trouvées. Cela peut parfois tromper le profane, car on pourrait supposer que la troisième est la plus récente, et la première la plus ancienne. Elles sont numérotées à partir de la surface; ainsi la première qui est découverte, celle qui est le plus près de la surface, est la civilisation la plus jeune, et la plus profonde est naturellement la plus ancienne. Encore une fois, le mot H civilisation » est faux, car le profane peut supposer qu'il y a eu plusieurs civilisations alors qu'il n'y en a eu que deux depuis la première apparition de l'homme sur la terre. Nous les appellerons la Première Grande civilisation, et la civilisation actuelle.
En général, les villes enfouies sont préhistoriques. Les villes préhistoriques appartiennent à la Première Grande Civilisation. Les villes mexicaines enfouies de Niven et la Troie antique de Schliemann sont des exemples de villes préhistoriques, Herculanum et Pompéi, deux exceptions. Bien qu'elles soient enfouies, leur histoire est connue, donc elles ne sont pas préhistoriques. Mais si beaucoup de villes de la première civilisation sont enterrées, il reste des vestiges d'autres cités au-dessus du sol: Baalbeck en Asie Mineure et les vieilles ruines Mayas du Yucatan, par exemple, ainsi que les vestiges de Polynésie.
Les villes préhistoriques de Niven appartiennent toutes à la Première Civilisation et se trouvent tout près de Mexico, construite pendant la civilisation actuelle.
Durant la première civilisation, la ville de Niven fut deux fois reconstruite. Je serais heureux que le lecteur notât cela, car je vais par la suite donner des citations de documents déclarant qu'une autre cité préhistorique, sise à quelques kilomètres seulement, a été deux fois reconstruite ». Ces documents expliquent pourquoi et comment la destruction de cette dernière ville se fit. L'un deux nous en donne la cause géologique; l'autre la mentionne et les deux écrits concordent jusqu'au moindre détail.
L'altitude de Mexico est de 2 257 mètres, en conséquence l'altitude des cités préhistoriques de Niven, tout à côté sur le plateau, est la même. Ainsi la découverte de ces villes pose un extraordinaire problème géologique. Il suffit de considérer les faits suivants pour comprendre
qu'une grande partie de nos manuels de géologie doit être révisée.
1. Une cité préhistorique se trouve à 2 257 mètres au-dessus du niveau de la mer.
2. Ces ruines se trouvent à dix mètres de la surface du sol.
3. Une couche de cendres volcaniques recouvre la ville.
4. La ville est située dans une plaine entourée de montagnes.
5. Les montagnes se dressent à plusieurs kilomètres de ce site.
6, Au-dessus des ruines de cette ville, on trouve les vestiges d'une autre cité.
7. Les deux cités sont recouvertes de roches, de gravier et de sable.
8. Au-dessus de ces cités, on découvre les ruines d'une troisième ville...
9… recouverte à son tour de roches, de gravier de sable.
Niven dit que la ville la plus profondément enfouie était recouverte de cendres volcaniques, mais il ne mentionne pas la présence de lave sous quelque forme que ce soit; il est donc permis de penser que la lave du volcan n'a pas atteint la ville la plus basse. Il est évident
ce ou ces volcans étaient tout proches, du fait que les cendres sont retombées en quantité suffisante pour ensevelir la ville.
Mais des cendres seules n'auraient pu causer une destruction telle que la dépeint Niven, alors 
nous devons chercher une autre cause pour expliquer les murs écroulés et les plafonds crevés. On pense tout naturellement au tremblement de terre, précédant et accompagnant l'éruption du volcan, qui fit onduler et se fendre la terre.
Le manuscrit Troano, décrivant les secousses telluriques d'une période plus récente de l'histoire terrestre, observe: Etant constamment secoués par les feux du sous-sol, et enfermés, (ils) soulevèrent et abaissèrent la terre plusieurs fois. » On trouve dans le Codex Cortesianus: N La terre trembla et se secoua comme les feuilles d'un arbre dans la tempête. » Le Document de Lhassa répète cette même phrase.
Voyons maintenant la deuxième ville enfouie à quatre ou cinq mètres de la surface. Elle est recouverte d'une couche de roches, de cailloux, de gravier, de sable d'une épaisseur d'un mètre à un mètre cinquante.
Dans son rapport, Niven omet de nous dire si la troisième ville recouverte de cendres volcaniques n'avait pas au-dessus d'elle une couche de gravier et de sable. Les volcans n'entassent certainement pas des roches, du gravier et du sable. Il faut donc demander à la géologie de nous dire quel élément a tendance à former des couches semblables.
La réponse est simple et il n'y en a qu'un: l'eau, les grands raz-de-marée qui charrient dans leurs rouleaux cataclysmiques les pierres des chemins et les entraînent jusqu'à ce que les vagues se brisent. Là, ces roches forment des alluvions, au fond les plus grosses, puis les cailloux, les graviers et enfin le sable. Cette couche recouvre la première et la deuxième des villes enfouies; il est évident qu'elle a été apportée là par des vagues gigantesques... de l'océan. Or, nous trouvons ces villes à plus de 2 000 mètres d'altitude, entourées de montagnes qui se dressent à plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Aucun cataclysme, aucun raz de marée n'a pu projeter des vagues d'une hauteur telle qu'elles atteindraient le plateau élevé qui forme la vallée de Mexico, et moins encore qui seraient capables de franchir les sommets entourant la plaine!
Or, nous avons deux couches alluvionnaires, donc un raz de marée a déferlé sur cette terre deux fois, sinon trois.
Les couches sédimentaires nous prouvent indiscutablement qu'à deux reprises, peut-être à des millénaires d'intervalle, des vagues gigantesques ont balayé cette terre, détruisant tout sur leur passage.
Je ne pense pas que l'on puisse découvrir aujourd'hui la trace du volcan qui recouvrit de ses cendres la ville basse, sinon par un hasard heureux. Le cratère a sans nul doute été rempli et effacé par les deux cataclysmes suivants.
Imaginons les pertes en vies humaines, lors de la destruction de la première ville, une cité de 518 kilomètres carrés. Des millions d'êtres ont dû périr dans la seule agglomération, sans compter tous ceux qui trouvèrent la mort dans la campagne et les villages environnants. La plus grande catastrophe du monde n'avait pas de reporter. et nous en ignorons tout.
Les vagues cataclysmiques qui déferlèrent sur les villes Un et Deux prirent leur départ fort loin de là car elles avaient perdu beaucoup de leur force quand elles les atteignirent. Ceci nous est démontré par la taille réduite des roches, et par la présence du sable dans la couche qui les recouvre. Eh bien, ces dépôts de petites roches, de gravier et de sable prouvent sans qu'il soit permis d'en douter qu'à l'époque de ce raz-de-marée la terre n'était qu'à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.
Au temps où ces villes étaient florissantes, il n'existait pas de montagnes, pas de sierras entre Mexico et les deux océans, et le plateau où se trouve aujourd'hui la capitale du Mexique n'avait pas été dressé à son altitude actuelle de plus de 2 000 mètres.
Il est vraisemblable qu'à cette époque tout le Mexique était une plaine, dont le plus haut sommet ne devait avoir qu'une cinquantaine de mètres.
Si les montagnes actuelles existaient au temps de ces villes, ou si la vallée de Mexico avait été à son altitude actuelle, il aurait été parfaitement impossible qu'un raz de marée ou une vague gigantesque les atteignît et moins encore qu'il eut assez de force pour charrier de quoi les enfouir.
Comme les anciennes villes du Mexique existaient avant l'érection des montagnes, il est évident qu'elles sont antérieures au pléistocène par conséquent, ce sont des villes de l'ère tertiaire. Si la dernière, la plus proche de la surface, a été construite et détruite avant l'aube du pléistocène, elle doit avoir, si les calculs des géologues sont justes (et j'en doute fort) plus de 200 000 ans. Si la ville supérieure a 200 000 ans, quel âge ont donc la ville intermédiaire et la plus enfouie? A mon avis, les trois cités remontent à l'ère tertiaire, et je pense que la plus basse doit avoir au moins 50 000 ans.
Il est généralement admis, comme nous l'avons observé, que les pré-hominiens d'Europe, l'homme de Heidelberg, l'homme de Néanderthal, l'homme de Piltdown, etc., vivaient au début du pléistocène, c'est-à-dire après l'existence de la ville supérieure de Niven. Ainsi ses découvertes nous démontrent de façon éblouissante que l'homme vivait en Amérique et qu'il était parfaitement civilisé des dizaines de millénaires avant l'apparition des anthropopithèques européens, et prouve sans conteste qu'ils étaient des individus et non des types.
Qu'est-il arrivé entre cette ancienne civilisation et la nôtre pour qu'il ne nous reste que d'infimes vestiges de ce grand passé? J'ai déjà répondu à cette question dans les précédents chapitres. Les découvertes de Niven ne font que confirmer ma thèse.
Deuxième grande découverte de Niven. Dans une région rurale située à sept ou huit kilomètres au nord-ouest de Mexico, Niven a fait une découverte qui, par certains côtés, est encore plus importante que celle dont je viens de parler; parmi les objets qu'il déterra, il y avait 2 600 tablettes de pierre ayant plus de 12 000 ans.


Dans cette incroyable collection, j'en ai trouvé plusieurs qui font directement allusion à Mu; en voici quelques-unes, avec leur traduction.
N° 4. Peinture d'autel. Cette peinture se trouve sur une pierre de 2,13 m de haut, 1,52 m de large et 0,458 m d'épaisseur; elle pèse plus d'une tonne. Niven assure qu'elle formait une partie d'un autel. Les inscriptions qu'elle porte sont une consécration aux Quatre Forces Sacrées
C'est un chef-d’œuvre de symbolisation, car les auteurs ont réussi à donner une double signification à presque chaque ligne.
Elle n'est pas du tout difficile à lire.
Pour faciliter la compréhension, je vais la déchiffrer avant d'en donner la traduction.
La couronne. La couronne est composée de quatre carreaux numérotés 1, 2, 3 et 4. Les bords de la couronne reposent sur la lettre hiératique H, marquée A et B. La couronne est rouge.
H est le symbole alphabétique des Quatre Sacrées.
Quatre est le symbole numérique des Quatre Sacrées.
Donc, la couronne symbolise les Quatre Forces Sacrées, les grandes forces primaires émanant du Créateur.
C. Le panache. C'est un ornement posé sur le devant de la couronne, composé de 7 plumes ou rayons jaunes. Les plumes jaunes étaient l'apanage de la royauté, ainsi la couleur de ce panache indique qu'il appartient à un roi.
D. Le corps. Le corps est formé d'un rectangle représentant la lettre hiératique M, symbole alphabétique de Mu; ainsi le corps, qui est peint en jaune, est celui de Mu.
E. La tête. Ce rectangle est surmonté d'une tête stylisée, celle de Ra Mu, le Prêtre-Roi de Mu. Son nom est révélé par les anneaux des oreilles, qui sont des soleils entourés de rayons.
F. Colliers. Ce collier est formé de trois soleils à rayons. Trois est le symbole numérique de Mu, et le soleil avec rayons le symbole figurant sur son écusson.
G. Les bras. Les bras stylisés, peints en rouge, forment l'hiéroglyphe signifiant bâtisseur.
H. La ceinture. Une large ceinture jaune sépare le corps des membres inférieurs. Les doigts de la main sont posés sur les genoux, cinq barres; cinq est le symbole numérique de Dieu.
I. La jupe. La jupe est divisée entre les genoux par l'hiéroglyphe signifiant Grand Maître ou Maître Bâtisseur.
K. La lettre hiératique H. C'est le symbole des Quatre Grandes Forces Primaires. Il est peint en jaune.
L. Trois cercles. C'est l'hiéroglyphe Naga du nombre trois, le symbole de Mu. Ils sont rouges. Sous le corps, les pieds dépassent; on voit cinq orteils qui ont la même signification que les cinq doigts de la main.
M. Le manteau. Le corps est enveloppé d'un manteau rouge. Ses bords forment trois festons, un symbole numérique signifiant encore une fois Mu.
Traduction. Ce temple est consacré au Grand Créateur qui commande aux Grandes Forces Primaires, émanant de Lui, d'instaurer la loi et l'ordre dans tout l'univers, et qui a créé toutes choses. Le temple est placé sous la juridiction de Ra Mu, le Prêtre-Roi de la Mère-patrie.

C'est une inscription particulièrement intéressante car elle nous apprend que cette civilisation florissait au temps où Mu existait encore, puisque ce temple était placé sous la juridiction de Ra Mu. Ainsi, à cette époque, le continent perdu n'était pas encore submergé.
Mu fut englouti vers 10 000 av. J.-C. Nous avons donc ici la preuve formelle que cette grande civilisation américaine remonte à plus de 12 000 ans.
Tablette de pierre mexicaine de Niven. Le dessin figurant sur cette pierre représente une figure humaine stylisée. Elle a été découverte par Niven à l'Hacienda Le6n. Le contour du visage suit celui de la pierre.


C'est une petite merveille. Les symboles qu'elle porte sont ceux de Mu, la Mère-patrie, et nous disent « Mu, la Mère-patrie, les Terres de l'Ouest. »
Le texte est composé uniquement de signes Nagas; il n'y a pas un seul caractère Uighur (ou du nord). Ce sont les mêmes caractères que l'on retrouve dans les écritures sacrées de Mu.
Voici comment elle se déchiffre:


1. Le nez et les deux yeux, deux lettres M.
2. Un des yeux, un rectangle qui est la lettre hiératique M, dans l'alphabet de Mu.
3. La bouche, composée de deux rectangles, deux lettres M, l'une dans l'autre. Ce symbole ainsi tracé a une double signification. Un des M symbolise Mu, l'autre la Mère.
4. Le menton est formé d'un carré, le premier symbole de la terre, pouvant représenter à la fois le monde entier et un continent ou une terre en particulier.
Les deux yeux et la bouche sont formés par trois M. Trois est le symbole numérique de Mu; il peut être utilisé comme adjectif pour souligner le fait que les trois M expriment chacun le nom de Mu, ou bien ils représentent les « Terres de l'Ouest », le nombre 3 étant le symbole numérique des deux. Ainsi, les symboles de cette figure disent: « Mu, la Mère-patrie. Mu, les Terres de l'Ouest.»


Tablette N° 1055
Fig. 1. C'est un symbole Uighur (ou nordique) du soleil Ra, représentant le Créateur, la Divinité.
Fig. 2. Figure à trois pointes, un des principaux symboles de Mu. Son symbole numérique. Fig. 3. Voir la cinquième figure.
Fig. 4. Une langue, symbole de la parole. Cette langue sort de Ra, par conséquent c'est la parole de la Divinité.
Fig. 5. C'est une autre langue, mais elle est reliée à la fois à Ra et à mu, ce qui signifie que le Créateur, la Divinité, parle par la bouche de Mu.
Traduction. Le Créateur parle par la bouche de Mu.


Tablette N° 1780
Fig. 1. La coiffure d'un grand-prêtre, ornée de trois plumes, le symbole numérique de Mu. La plume est en outre le symbole de la vérité.
Fig. 2. Comme l'ornement est composé de trois plumes, il a une signification complexe. Seuls le roi et le grand-prêtre avaient le droit de porter trois plumes. A Mu, le roi était également grand-prêtre, ainsi cette figure est celle de Ra Mu. le roi-prêtre.
Fig. 3. C'est la bouche du grand prêtre.
Fig. 4. Une ligne relie la bouche à l’œil gauche.
Fig. 5. Un grand cercle entoure l’œil gauche, qui est le soleil, le symbole du Créateur, le Tout-puissant. Cet oeil étant relié à la bouche, le Créateur parle par la bouche de Ra Mu.
Fig. 6. Autour de l’œil droit, un petit cercle symbolise la lune, la nuit.
Traduction. De jour et de nuit, les yeux du Créateur voient les petites choses, et il exprime la Vérité par la bouche de Ra Mu.


Tablette N° 51
Fig. 1. La coiffure porte un Tau, symbole de la résurrection et de l'émersion.
Fig. 2. La barre transversale du Tau forme la lettre hiératique M, le symbole alphabétique de Mu.
Fig. 3. Des lignes pendent de chaque côté de la coiffure. au nombre de trois, le symbole numérique de Mu.
Fig. 4. Les yeux sont fermés, aveugles. Comme la figure est humaine, cela signifie que les yeux de l'homme n'ont pas encore contemplé la terre. L'homme n'est pas encore apparu.
Fig. 5. Sous le menton, on voit l'ancien symbole du centre de la terre, « les feux des profondeurs » des gaz volcaniques qui nous expliquent que la terre s'est dressée au-dessus des eaux grâce à ces gaz. Cet hiéroglyphe apparaît avec la même signification dans les Ecritures Sacrées de Mu.
Fig. 6. La figure porte de chaque côté un symbole Naga représentant le Créateur, ce qui signifie que c’est à la demande du Créateur que cette terre a surgi des eaux.
Fig. 7. Les carrés et l'écusson avec des lignes symbolisant les Quatre Grandes Forces Primaires.
Traduction. Sur les commandements du Grand Créateur, le Sans-Nom dont le symbole est Ra le Soleil, les Quatre Forces Sacrées qui émanent de ses désirs ont attisé les feux des profondeurs afin de soulever le lit de l'océan jusqu'à ce qu'il surgisse des eaux pour que l'homme, qui allait être créé, puisse y vivre.
La terre fut soulevée et l'homme créé, et le nom de cette terre était Mu.


Tablette N° 1
Sur cette tablette on voit le plan d'un temple. Elle a été trouvée à San Miguel Amantla, tout près de Santiago Ahuizoctla où fut découverte la pierre d'autel décrite plus haut. La proximité de ces deux découvertes semble indiquer que ce plan était celui du temple où se dressait l'autel, d'autant que le temple est consacré aux Quatre Forces Sacrées. Cependant, rien n'est certain car il existe plusieurs plans de temples dans la collection de Niven, qui sont tous dédiés aux Quatre Sacrées.
Cette pierre porte deux inscriptions. Elle est extrêmement rare. Archéologiquement. elle comporte trois parties permettant le déchiffrage. chacune étant indépendante de l'autre.


Première partie
Fig. 1. Tout en haut au centre on voit une figure humaine qui est celle de Ra Mu.
Fig. 2 a et b. Ce sont deux mains étendues pour bénir.
Fig. 3. C'est le symbole du soleil, Ra, représentant le Créateur, indiquant ainsi que la bénédiction est celle de l'Infini.
Fig. 4. Symbole du soleil mais sous sa forme concrète ou Kui, l'astre céleste.
Le symbole N° 3 était aussi celui du Roi des Rois. Suivi de celui de Kui, cela signifie qu'il s'agit du roi des rois terrestre. Ainsi, nous pouvons lire: « Bénédictions pour votre temple et pour le peuple, de Ra Mu le Roi-Prêtre de l'empire du Soleil, le porte-parole du Roi des Rois. le Créateur, le Tout-puissant.»


Deuxième partie
Fig. 1. C'est le plan d'un temple avec ses quatre murs, comportant quatre salles de part et d'autre de la nef centrale qui est le saint des saints.
Fig. 2. Pilier carré à gauche de l'entrée du temple. Le carré est le symbole de la force. Ainsi ce pilier signifie « force ».
Fig. 3. Pilier rond situé à droite de l'entrée du temple. Le cercle est le symbole de l'établissement et de l'accomplissement. Ainsi il symbolise « établissement ».
A l'intérieur de chacun de ces piliers sont tracées cinq lignes, traversées par une barre qui souligne leur signification. Cinq était le symbole numérique du Créateur et de ses Quatre Forces.
Ainsi, les piliers disent: « Ce temple est établi par la force du Créateur, le Tout-puissant. » 
Fig. 4. Ce hiéroglyphe est placé dans le saint des saints. C'est un caractère Uighur (du nord) qui veut dire: « Un temple de vérité, consacré au Soleil (la Divinité) et placé sous la juridiction de la Mère-patrie.»


Troisième partie
Fig. 1. Contour d'un cartouche placé à l'entrée du temple, entre les deux piliers.
Fig. 2. Hiéroglyphe complexe formé des deux lettres T et M, la seconde étant le symbole hiératique de Mu, les Terres de l'Ouest, le premier étant une préposition. Cela se lit simplement « Mu, les Terres de l'Ouest ».
Fig. 3. Un soleil levant à l'horizon, sans rayon, l'ancien symbole de la colonie. Quand il y a des rayons, cela représente un empire colonial. Ainsi, il nous est indiqué que cette terre était une colonie de Mu.
Fig. 4. Un nom est fixé au contour du soleil levant, le nom de la colonie. Comme je ne puis pas le déchiffrer je laisserai ce nom en blanc. L'inscription sur le cartouche est la suivante: « Ceci est la terre de... une colonie de Mu, les Terres de l'Ouest.»

12
LA PLACE DU YUCATAN
PARMI LES ANCIENNES CIVILISATIONS

Abandonnant les trésors de Niven, je vais maintenant vous emmener dans cette région du Mexique appelée le Yucatan.
Cette presqu'île est située au sud-est du Mexique. Elle est bordée au nord par le golfe du Mexique et à l'est et au sud-est par la mer des Caraïbes.
Le Yucatan fourmille littéralement de vestiges d'anciennes civilisations, postérieures cependant aux cités enfouies de Niven. L'Amérique Centrale était une des premières colonies de la Mère-patrie, qui devint alors un empire, et prit le nom de Mayax.
Pour nous guider, disons que tous les bâtiments portant des sculptures du serpent à plumes (Kukul Khan) sont vieux de 15 000 ans ou davantage. La dynastie Can se termina avec la reine Moo, qui vivait au premier siècle de l'histoire de l'Egypte.
Le professeur Le Plongeon et sa femme furent les premiers archéologues à s'intéresser aux ruines enfouies du Yucatan. Ils publièrent des ouvrages dans lesquels ils donnent beaucoup de détails intéressants sur leurs découvertes. Mais leur oeuvre resta inachevée. Avant sa mort, le professeur me confia ses notes, si bien que ce que je raconte sur le Yucatan est le résultat des douze ans de travaux de Le Plongeon, confirmé par mes recherches personnelles.
Mes premières notes sur les vestiges du Yucatan concernant certaines découvertes de Plongeon.
Le temple des Mystères Sacrés.
A Uxmal, il existe un ancien temple Maya que Le Plongeon a appelé le temple des Mystères Sacrés.
Les inscriptions murales et la profusion de symboles sacrés forment un chapitre de l'histoire préhistorique. Ces sculptures établissent un lien étroit entre les premiers hommes et les débuts de Babylone et de l'Egypte.
Ce bâtiment, un emblème des Terres de l'Ouest, est composé de trois corps. La porte de la salle centrale, le saint des saints, est tournée vers l'ouest, dans la direction du lieu où se trouvait jadis la Mère-patrie, tout comme à Angkor les statues et les animaux symboliques sont tournés vers l'est, du côté du continent disparu.
De la salle centrale, un petit escalier monte à une terrasse surmontant ce sanctuaire. Les portes des deux autres salles donnent à l'est.
Le symbole le plus remarquable découvert dans le temple des Mystères Sacrés est un diagramme cosmogonique de Mu (chapitre IX, page 156), le diagramme de la première religion de l'homme. Ce temple a plus de 11 500 ans, ce qui sera confirmé par ce qui suit.
Plutarque rapporte que les prêtres d'Egypte dirent à Solon que les communications avec les Terres de l'Ouest avaient été coupées 9 000 ans plus tôt, à la suite de l'engloutissement de l'Atlantide, qui rendit l'océan Atlantique impraticable à cause de la boue et des algues, et de la destruction du pays au-delà par de terribles cataclysmes.
Solon visita l'Egypte en 600 av. J.-C. L'Atlantide fut engloutie 9 000 ans plus tôt. Ainsi, en additionnant 2 000 ans de notre ère à 600 av. J.-C. plus 9 000, on obtient la date de 11 600 ans avant notre ère.
D'autres preuves de ce cataclysme destructeur nous sont apportées par les ouvrages d'un historien espagnol. le professeur Aguilar: « Dans un livre que je pris aux idolâtres il y avait le récit d'une inondation à laquelle ils avaient donné le nom d'Unuycit (déluge). » Cela est confirmé par les couches sédimentaires à la base de ces anciennes constructions.
Depuis combien de temps le temple des Mystères Sacrés existait-il avant la date que je lui ai attribuée, nul ne peut le dire, mais je pense qu'il était assez récent car il commémore la disparition des Terres de l'Ouest, qui furent englouties assez peu de temps avant l'Atlantide.
Le Plongeon a trouvé une inscription sur les murs du temple, qui dit: « Cet édifice est un monument commémorant la destruction de Mu, les Terres de l'Ouest, d'où sont venus nos mystères sacrés. »
Etant un monument, un emblème aux Terres de l'Ouest, il est évident que ce temple fut érigé après la disparition de Mu.
Le Plongeon a aussi trouvé une inscription sur un des corps de bâtiment, disant: « Uxmal a été détruite par trois tremblements de terre et trois fois reconstruite. » Les indigènes éclairés l'appellent aujourd'hui la « ville trois fois construite ».
Les villes enfouies de Niven sont relativement voisines d'Uxmal, aussi est-il fort probable que les cataclysmes qui les détruisirent furent les mêmes qui frappèrent Uxmal.
Certains de nos savants qui s'en vont pique-niquer à Chichen Itza reviennent en déclarant que ces ruines datent de 1 500 ans.
En fait, ces bâtiments ont été construits il y a 11 500 ans et certains plus tôt encore, par exemple ceux de la dynastie PPeu. qui précéda la dynastie Can.
L'évêque Landa, qui accompagna Cortez, au XVle siècle, fait autorité sur l'antiquité des mines Maya du Yucatan. Dans son ouvrage Relacion de las Cosas, écrit il y a 400 ans, on peut lire à la page 328:
« Les anciens bâtiments des Mayas étaient déjà, au temps de l'arrivée des Espagnols, des amas de ruines, objets de crainte et de vénération de la part des indigènes. Ceux-là avaient perdu le souvenir de ceux qui les avaient construits et de l'objet qui procéda à leur érection.
« Les prêtres mayas ont écrit des livres sur leurs sciences et ont communiqué leur savoir à d'autres qu'ils considéraient dignes d'être éclairés.
« Ils avaient des livres contenant toute l'histoire de leur nation et celle des autres peuples avec qui ils avaient eu des relations amicales ou avec qui ils avaient été en guerre.
« Dans ces volumes on trouve les récits de diverses guerres, inondations, épidémies, pestes, famines et tous les événements importants. »
Landa brûla des milliers de ces livres et vingt-sept grands manuscrits sur parchemin. Il détruisit 5 000 statues et 197 vases.
Cogolludo, dans son Historia de Yucatan, livre IV, chapitre III, page 177, écrit: « Sur tous les peuples qui s'installèrent dans ce royaume du Yucatan, ou sur leur ancienne histoire, j'ai été incapable d'obtenir d'autres renseignements que ceux qui suivent:
« Les chroniques espagnoles ne nous donnent pas une ligne valable sur les coutumes des constructeurs des grands édifices antiques qui étaient pour eux des objets d'admiration, comme ils le sont maintenant pour les voyageurs modernes.
« A toutes les questions des Espagnols qui voulaient savoir qui avaient été ces constructeurs, les indigènes ne donnaient qu'une réponse: « Nous ne savons pas. » On ignore qui étaient ces bâtisseurs et les Indiens eux-mêmes n'ont aucune tradition à ce sujet. »
Lizana (Historia de Nuestra Senora de Ytzamal, chapitre II) : « Quand les Espagnols arrivèrent dans ce pays, bien que certains des monuments eussent l'air neufs, comme s'ils avaient été bâtis il y a vingt ans à peine, les Indiens n'y vivaient pas, mais s'en servaient comme de temples et de sanctuaires, leur offrant parfois des sacrifices humains, hommes, femmes et enfants, et leur construction remonte à la plus grande antiquité. »
Le Plongeon: « Ces bâtiments ne furent pas construits par la race présente ni par ses ancêtres. » « Parmi les symboles sculptés sur les défenses des mastodontes qui, à une période très reculée de l'histoire des Mayas, ornaient les façades de tous les édifices publics et religieux, on retrouve parfois ces signes qui signifient Chaac ou tonnerre. »
Les grands édifices mayas ne s'écroulèrent pas sous le poids des ans, pas plus que la main de l'homme ne fut responsable de leur ruine. Leur destruction est due avant tout aux secousses volcaniques, et fut achevée par les eaux.
Certains anciens papyrus égyptiens parlent de ces cataclysmes, ainsi que les philosophes grecs Platon et Plutarque (la Vie de Solon, de Plutarque.)
Après les ravages de ces cataclysmes qui détruisirent toutes les constructions du Yucatan et d'Amérique Centrale et anéantirent les populations, le pays resta longtemps inhabitable. Mais dès qu'il fut de nouveau propice à l'homme, les peuples voisins l'envahirent et en prirent possession. C'étaient les races brunes qui parlaient la langue maya. Ces races brunes, ou rouges, n'avaient aucun rapport avec les Mayas, une race blanche. Bien qu'ils parlassent la langue, ils étaient radicalement différents, et venaient sans doute de très loin. C'étaient de nouveaux colons, ce qui explique qu'il n'y ait pas eu de traditions chez eux au temps où les Espagnols firent la conquête du Mexique.
Ces nouveaux venus n'étaient ni des Nahuatls ni des Aztèques.
Les Nahuatls vinrent du sud et les conquirent. Les Aztèques vinrent aussi du sud, et conquirent le pays à leur tour.
Les races brunes d'Amérique Centrale et du Yucatan que nous voyons aujourd'hui sont les descendantes de ces divers peuples, un mélange de trois tribus, en majorité mongoles.
Les principales constructions de Chichen Itza sont encore debout, mais en ruine; elles furent érigées au temps des dynasties PPeu et Can. Les structures de la dynastie PPeu sont assez facilement reconnaissables par le totem PPeu qui les orne, un éléphant ou une tête d'éléphant.
Sur tous les bâtiments érigés durant la dynastie Can, leur emblème, le serpent à plumes, est gravé un peu partout. On trouve d'innombrables serpents à plumes à Chichen Itza.


A la guerre et lors des cérémonies, le serpent à plumes figurait sur l'étendard royal. On voit (page120), par exemple, une peinture du prince Coh, le plus jeune fils du dernier roi Can, combattant avec le serpent à plumes qui l'entoure et le protège. C'est une des fresques de la chambre funèbre, à Chichen Itza. Dans cette salle la vie du prince Coh est représentée, de sa naissance à sa mort.
Ici donc, au Yucatan, nous retrouvons une coutume observée par Niven dans la plus profonde de ses villes enfouies, cette frise représentant la vie d'un homme.
Partout où l'on voit une sculpture ou une peinture du serpent à plumes, on peut être certain que ce bâtiment avait un rapport quelconque avec la famille royale Can. Cette dynastie fut la dernière des monarques Mayas de Mayax, et la reine Moo fut sa dernière représentante. Elle visita la colonie Maya du Nil en Egypte pendant le premier siècle de son existence, il y a 16 000 ans, comme le relate le Manuscrit Troano.
Les indigènes actuels du Yucatan ne sont pas de sang pur. Les survivants du grand cataclysme qui détruisit le pays et décima les Mayas furent conquis par des Mongols. Les hommes furent égorgés, les femmes prises pour esclaves et les mariages forcés donnèrent une race de sang mêlé. Ainsi, quand le pays fut de nouveau habité, après le cataclysme, ce fut par des peuples qui ignoraient tout des imposants édifices qu'ils trouvaient partout, et de leurs bâtisseurs. Cela est confirmé par l'évêque Landa, qui accompagna Cortez, lequel demanda aux indigènes quand il envahit le Yucatan: « Qui a construit ces ruines? » Et on lui répondit « Les Toltèques ». Toltec est un mot maya qui signifie constructeur. Par conséquent, la réponse était « Les constructeurs ». Mais ils ignoraient qui étaient ces constructeurs, comme l'écrit Landa. Il est important de bien noter que Toltèque ne s'applique pas à une race, mais signifie seulement « constructeur ».
Au Mexique, une très ancienne tradition aztèque veut que N les premiers habitants du Mexique étaient de race blanche ». Et la tradition ajoute: Cette race blanche fut conquise par une race de peau foncée, et les plus bruns chassèrent les blancs de la terre. Le peuple blanc se sauva dans ses bateaux et s'enfuit vers une terre à l'est, vers le soleil levant, et ils s'y établirent. »
Une prophétie accompagne la tradition: Dans les temps futurs, cette race blanche reviendra et reconquerra le pays. »
Rider Haggard a dû connaître cette tradition car dans La Fille de Montezuma il écrit: Quetzal, ou plus exactement Quetzalcoatl, était la divinité dont la légende dit qu'elle enseigna aux indigènes d'Anahuac tous les arts utiles, y compris ceux du gouvernement et de la politique. Il avait la peau blanche et les cheveux clairs.
Finalement, il quitta les rives d'Anahuac pour le pays fabuleux de Hapallan dans une barque en peaux de serpents. »
La tradition guatémaltèque sur cette race blanche blonde, les premiers habitants de l'Amérique, est sans aucun doute la plus claire, parce que la capitale de Quetzal était au Guatemala. La voici:
Quand le roi Quetzalcoatl, avec la race très blanche, fut conquis par la race sombre des envahisseurs, il refusa de se rendre, disant qu'il ne pouvait vivre en captivité; il n'y survivrait pas. Alors, avec tout le peuple que ses navires pouvaient transporter, il fit voile vers une terre lointaine en direction du soleil levant. Il atteignit, avec son peuple, cette terre lointaine, et ils s'y établirent. Ils prospérèrent et devinrent un grand peuple.
N Pendant la grande bataille, beaucoup réchappèrent et s'enfuirent dans les forêts, et on n'eut plus jamais de leurs nouvelles. Les autres furent faits prisonniers et vendus comme esclaves par les conquérants. »
Le quetzal est aujourd'hui le nom de l'oiseau national du Guatemala. Ce nom lui fut donné en souvenir de son dernier roi blanc, Quetzalcoatl. L'oiseau fut choisi parce que, comme ce roi, il ne peut vivre en captivité.
Le merveilleux livre sacré des Quichés, le Popol Vuh, fut écrit au Guatemala.
La tradition aztèque concernant la race blanche est, comme toutes ces traditions aztèques, très confuse, pleine de mythes et d'inventions. Je vais en signaler quelques-unes. Je dis qu'il s'agit d'inventions et d'additions parce qu'elles ne paraissent pas dans les autres traditions. Toutes, sans exception, se complètent et concordent entre elles en ce qui concerne les points importants.
Ces inventions aztèques ont détourné certains de nos plus grands savants et archéologues de la voie étroite de la raison et de la vérité.
Les Aztèques commencèrent à envahir la vallée de Mexico vers 1090 mais ce ne fut qu'en 1216 qu'ils s'y établirent.
A l'origine, les Aztèques faisaient partie de l'empire de Mayax et Kukul Khan, le serpent à plumes, était leur symbole de la Divinité. Il était aussi le symbole des Quichés, leurs voisins.
La date exacte du règne de Quetzal est inconnue parce qu'il a été chassé par cette race brune que nous appelons, à tort, des Mayas. Tout porte à croire que cela se passait il y a plus de 34 000 ans. D'autres indices semblent indiquer qu'il appartenait à une des douze dynasties. Quoi qu'il en soit, ma thèse est confirmée, car tout démontre que Quetzal a vécu il y a beaucoup plus de 16 000 ans.
Le premier changement dans la tradition aztèque se produisit dans leur pays du sud, avant leur conquête de la vallée de Mexico. Ils abandonnèrent le symbole qui représentait pour eux la Divinité, et adoptèrent pour dieu le grand roi blanc Quetzal. Ils lui inventèrent alors un fils, qu'ils nommèrent Tescat.
On raconta que ledit Tescat s'était enfui avec son père. Il fallait ensuite inventer une prophétie, et elle fut la suivante: L'esprit de Tescat reviendra dans le corps d'un homme blanc accompagné de nombreux soldats. Il viendra reconquérir le pays, égorgeant les hommes et faisant des femmes des esclaves. » Cela servit aux prêtres à terroriser le peuple, depuis le roi jusqu'au dernier des paysans. Des sacrifices constants furent exigés pour apaiser Tescat; ce fut le début des sacrifices humains. Les prêtres avaient alors le pouvoir absolu.
Le peuple vivait dans la crainte, car chacun pouvait être choisi pour prendre place sur la pierre sanglante des sacrifices.
Au temps où Cortez envahit le Mexique, les sacrifices humains se faisaient au rythme de 30 000 à 40 000 par an, si l'on peut en croire les auteurs espagnols.
Cette étincelle de sauvagerie gagna le monde entier, l'Egypte, l'Inde. la Phénicie, etc.
Nos savants archéologues ont apparemment trouvé un document aztèque datant de 1100 à 1200 (la période pendant laquelle Quetzal fut fait dieu par les Aztèques) et ils en déduisirent à tort que Quetzal vivait il y a quelques siècles à peine.
Le nom de Quetzal se retrouve dans toute l'histoire ancienne du Mexique et de l'Amérique Centrale. Il s'étend même aux Etats du w.a
sud-ouest des Etats-Unis, l'Arizona et le Nouveau-Mexique, car les Indiens Pueblos employaient dans leurs rites et leurs cérémonies le serpent barbu ou à plumes et l'appelaient Quetzalcoatl.
Quand on compare les anciennes traditions il semble bien que dans des temps très anciens une race blanche dominait le Mexique et l'Amérique Centrale, qu'elle formait un royaume et que son dernier roi se nommait Quetzal. Les Indiens Pueblos d'aujourd'hui sont incapables d'expliquer la présence de Quetzalcoatl dans leurs cérémonies religieuses. Chacun a une opinion différente. La première raison a été oubliée il ne reste que la tradition.
L'empire Mayax était formé de sept peuples distincts au moins, venant tous de la Mère-patrie et parlant tous la langue maya. Tous les rois et reines de Mayax des douze dynasties étaient de race blanche.
Les derniers peuples de race blanche étaient les précurseurs des Latins. Les ancêtres des Polynésiens blancs d'aujourd'hui. les ancêtres des Mayas blancs du Yucatan et les ancêtres de toutes nos races blanches sont les mêmes.

13
L'HISTOIRE GÉOLOGIQUE DE MU


Il serait maintenant intéressant d'apprendre l'histoire géologique de Mu et de connaître la cause scientifique de sa destruction.
J'ai déjà expliqué que les fondations souterraines de ce vaste continent étaient parcourues par des gaz volcaniques. Le granit (la roche primaire dans la formation de l'écorce terrestre) semble avoir été criblé de cavités pleines de gaz volcaniques explosifs. Quand ces cavités se vidèrent de leurs gaz, le plafond » s'écroula et le continent s'engloutit.
Mes enquêtes m'ont prouvé que le cataclysme qui frappa cette première civilisation était dû au vidage d'une suite de cavités isolées qui soutenaient la terre et qui étaient probablement reliées entre elles par des fissures.

Afin de faire clairement comprendre au lecteur ce que je veux dire quand je parle des chambres hautes, moyennes et basses, et des cavités isolées, j'ai fait un croquis de groupes de chambres de gaz archéennes, accompagné d'une explication. J'ai volontairement dessiné les chambres et les cavités à une plus grande hauteur afin de rendre le dessin plus clair.


Fig. A. Je montre ici le groupe supérieur et une partie du second groupe, chaque division montrant des groupes de cavités, ou chambres, à des profondeurs différentes. Ce croquis représente plus ou moins ce qui existait sous la surface de Mu avant que ce malheureux continent disparaisse à jamais dans les eaux du Pacifique. Le groupe supérieur devait avoir 15 miles de profondeur, le deuxième, ou moyen, 15 à 30 miles et le plus profond, ou inférieur, se trouvait à 30 miles du centre en fusion de la terre.
Le groupe supérieur est divisé en trois parties (O, X et W). La partie O va de la surface du sol à une profondeur de 5 miles. Toutes les chambres de cette partie sont isolées, c'est-à-dire qu'elles ne communiquent pas avec les cavités, inférieures, ni avec le centre de la terre d'où elles pourraient recevoir des gaz supplémentaires qui les surcompresseraient et les feraient exploser. Telles qu'elles sont. aucun nouveau gaz ne peut pénétrer, et si leur état se maintient ainsi, elles ne bougeront pas, de toute l'éternité.
La partie X va de 5 à l0 miles de la surface de la terre. Ce sont des chambres vives, c'est-à-dire qu'elles reçoivent constamment des gaz frais de la partie W qui passent de chambre en chambre par des fissures.
Afin de faire pénétrer des gaz additionnels dans les cavités isolées de la partie O, les secousses volcaniques doivent d'abord créer des cassures ou des fissures allant du groupe X à 01 et de O1 à O2.
Les gaz venant des chambres de la partie W. qui sont en communication avec le centre de la terre, doivent d'abord passer par les chambres X et les surcompresser. Cela nécessiterait l'élévation des plafonds de ces chambres pour faire de la place aux nouveaux gaz.
Les plafonds se soulevant, les roches qui les forment se fractureraient et se fendraient, formant des fissures par où les gaz pourraient passer des chambres X aux chambres 01. Avec le temps, le groupe 01 finirait par être surcompressé. Ses plafonds s'éléveraient. Puis les plafonds des chambres du groupe 02 devraient à leur tour s'élever pour accommoder cet afflux de nouveaux gaz. Ils se fendraient, éclateraient sous la poussée des gaz. jusqu'au point où les masses gazeuses ne pourraient plus soutenir le plafond. Qu'en résulterait-il? Les plafonds s'écrouleraient, les gaz deviendraient d'immenses flammes qui envelopperaient la terre au moment où elle s'engloutit. Les eaux avoisinantes se précipiteraient dans l'abîme et la terre serait submergée.
Pendant la création des principales ceintures de gaz passant aujourd'hui sous le Pacifique, les chambres 10. fig. B, se trouvèrent surcompressées, ce qui provoqua des fissures dans leurs plafonds. Les gaz pénétrèrent alors dans les chambres 01, où la même chose se produisit et d'où les gaz passèrent dans les chambres 02.
Les plafonds de ces chambres se fissurèrent, les gaz s'échappèrent, la terre s'écroula sur le sol de ces chambres, les eaux du Pacifique déferlèrent et Mu fut engloutie.
Je suis convaincu que les chambres qui soutenaient Mu se trouvaient très près de la surface. Je fonde mon opinion sur les profondeurs de l'océan Pacifique. le Manuscrit Troano, le Codex Cortesianus et le Document de Lhassa. Aucun de ces écrits ne parle d'une brusque élévation du terrain avant la plongée dans le Pacifique. On y lit, cependant, que « la terre fut arrachée et déchirée », qu'elle « frémit comme les feuilles d'un arbre dans la tempête », « se soulevant et retombant comme les vagues de l'océan » et que « pendant la nuit, elle fut engloutie ».
Tout cela indiquerait qu'il ne s'est pas produit une grande élévation de la terre, ce qui aurait été le cas si les chambres de soutien avaient été profondément enfoncées dans les entrailles de la terre. Du fait que les documents disent que Mu a été « deux fois soulevée ». « deux fois arrachée à ses fondations », on peut en déduire qu'une autre série de chambres se trouvait immédiatement sous celles qui soutenaient le continent, comme on le voit en 01 et 02. Le premier soulèvement se produisit quand les gaz pénétrèrent de 01 en 10 et le second, quand les gaz de 01 envahirent 02.
Depuis le commencement des temps, des pays et des continents ont été ainsi submergés.
Nous avons de ces exemples au cours de l'ère précambrienne, de l'ère paléozoïque, de l'ère secondaire jusqu'au pléistocène, à l'aube de nos temps historiques.
Il est certain que les chambres de gaz qui soutenaient Mu furent éliminées durant la création de la grande ceinture de gaz du Pacifique aux nombreuses ramifications. La présence de certains phénomènes géologiques me permet de conclure que c'était une suite de chambres qui soutenait Mu, et non une seule vaste chambre, comme ce fut le cas pour l'Atlantide. Voici sur quelles preuves je fonde ma thèse:
1. Les différences de profondeur de l'océan Pacifique entre les divers archipels démontrent que pour chaque profondeur il existait une chambre différente, ou une chambre sous une autre, qui ont été éliminées. S'il n'y avait eu qu'une seule chambre, le fond de l'océan serait pratiquement plat.
2. Certaines îles sont demeurées, qui faisaient partie du continent. S'il n'y avait eu qu'une seule chambre, elles auraient sombré avec le reste.
3. Ces îles se trouvent au-dessus des fissures entre les chambres, et non au-dessus des chambres proprement dites. Comme elles n'étaient pas soutenues par une chambre, elles ne se sont pas effondrées.
4. Les îles, avec leur sous-sol volcanique, prouvent que les chambres étaient reliées entre elles. Les gaz passaient d'une cavité à l'autre sous elles. Cela a naturellement affecté leur profil et elles sont devenues montagneuses et déchiquetées.
Mes observations ont pour point de départ des recherches et des investigations sur les troubles volcaniques qui se sont produits au cours des dernières années dans le Pacifique. Les îles et leurs caractéristiques ont été également prises en considération. Il semble y avoir deux ceintures principales avec de nombreuses ramifications. J'ai ensuite étudié les nombreux volcans éteints des îles polynésiennes. On ne peut trouver nulle part au monde des traces d'éruptions volcaniques comparables à celles du Pacifique. Ces immenses cratères béants témoignent de la violence des forces compressées dans le centre de la terre qui furent brusquement libérées pour jaillir avec une fureur destructrice sans équivalent dans l'histoire du globe.
Kilauea est un volcan éteint d'une des îles Hawaii, dont le cratère a près de cinq kilomètres de diamètre. Imaginez une bouche pareille qui vomit soudain du feu, de la fumée et de la lave! Un fleuve de feu de cinq kilomètres de diamètre! A quelle hauteur ce geyser est-il monté? A plus de mille mètres, certainement, si l'on songe à la force motrice incroyable qui le faisait jaillir.
Tout impressionnant que soit Kilauea il en était d'autres probablement encore plus grands. Cela parait certain si l'on considère la taille de la chambre qui s'est vidée de ses gaz, la force exercée par la surcompression et le poids de la terre qui s'y posait et qui fut engloutie.
Si l'on songe à tout cela, on ne peut guère s'étonner de la taille des cratères morts de Polynésie. Le plus surprenant, c'est qu'il reste des cratères. De telles forces souterraines étant libérées d'un seul coup, on peut se demander pourquoi la Terre n'a pas explosé en mille morceaux au lieu d'être parsemée de volcans.
Quand la division principale septentrionale de la grande ceinture de gaz du Pacifique fut complétée, une soupape de sécurité se forma pour disposer de l'accumulation future des nouveaux gaz. Un nouveau cratère creva le centre de celui de Kilauea; il n'a que trois cents mètres de diamètre et s'appelle Halemaumau. Si Halemaumau n'a qu'un dix-huitième du diamètre de Kilauea, il demeure un des plus grands cratères actuels et donne une idée, par comparaison, de l'énormité de son prédécesseur.
La grande ceinture de gaz centrale passe sous les îles Hawaii. Elle est en cet endroit plus proche de la surface que partout ailleurs.
Le Nivafou est aussi un cratère célèbre, d'un grand intérêt pour l'archéologue. Nivafou est une petite île au nord-est des Fidjis, à mi-chemin entre Fidji et Samoa. Le cratère éteint de Nivafou a trois kilomètres de diamètre. Depuis le temps où il contribua à engloutir le continent de Mu, il s'est rempli d'eau et forme maintenant un lac.
Ces exemples sont seulement les plus frappants parmi les immenses volcans éteints des îles polynésiennes. je doute fort qu'il y ait jamais eu d'éruption volcanique dans l'histoire du monde comparable à l'horreur du terrifiant cataclysme qui frappa la race humaine et détruisit la terre de Mu.
La géologie nous apprend que les côtes occidentales de l'Amérique du Nord se sont jadis élevées. La géologie a toujours été coupable de mettre la charrue avant les bœufs et elle en donne là une nouvelle preuve. Ce ne sont pas les côtes du continent américain qui se sont élevées, mais, bien au contraire, le niveau de l'océan Pacifique qui s'est abaissé.
La terre de Mu était un immense continent qui couvrait près de la moitié de l'océan Pacifique. Dans certains endroits, le niveau de la mer baissa de plus de mille mètres. Afin de remplir ce vaste trou, qui avait de 8 000 à 9 500 kilomètres de long sur au moins 3 000 à 5 000 kilomètres de large, les eaux ont dû s'y précipiter. Pour maintenir le niveau de l'océan, après la disparition de Mu, il aurait fallu énormément plus d'eau qu'il n'en contenait. Par conséquent. le niveau baissa le long des grèves. Et Mu ne fut pas la seule terre engloutie par le cataclysme. Un immense territoire fut aussi submergé au nord, et un peu de terre à l'ouest.
On peut se demander pourquoi les eaux de l'océan Atlantique n'ont pas reflué par le cap Horn pour remplir le Pacifique sans abaisser le niveau le long des côtes. A cela, je répondrai que l'Atlantique avait aussi ses ennuis à cette époque de l'histoire du monde, comme le démontrera la liste suivante des terres englouties.
Le continent de Mu dans le Pacifique, de plusieurs milliers de kilomètres carrés.
Le pont terrestre de Bering au nord, reliant l'Asie à l'Amérique. Ce pont n'était pas l'isthme étroit des géologues. Sa rive sud allait de l'Alaska au Kamchatka en passant par les îles Aléoutiennes. Au nord, il s'étendait jusque fort loin dans l'océan glacial Arctique.
Il y eut aussi les petites submersions du Pacifique, une bande de terre allant de la Californie au nord-ouest de la Colombie, et aussi dans l'archipel Malais mais elle est peu connue.
L'Atlantide était située au centre de l'océan Atlantique. C'était une immense île continentale, et à l'époque de sa disparition elle était le centre de la civilisation.
Et puis il y avait la route terrestre vers l'Europe, au nord de l'Atlantique, allant de l'Amérique au Groenland, puis en Norvège, avec une pointe triangulaire dont la côte occidentale allait de l'Islande au Finistère.
Des terres furent également submergées le long des côtes d'Amérique Centrale.
Tous ces cataclysmes furent provoqués par les contractions volcaniques pendant la formation des grandes ceintures gazeuses. La grande ceinture centrale submergea Mu et l'Atlantide. La ceinture circulaire du Pacifique engloutit le pont terrestre de Bering. La ceinture Appalaches-Islande-Scandinavie fit disparaître la route terrestre vers l'Europe.
Quand le niveau des eaux s'abaissa, de nombreuses terres émergèrent et les lignes côtières des continents furent étendues.
Apparemment, toutes ces régions étaient habitées, la population y était dense, et les pertes en vies humaines furent effrayantes. Sans aucun doute, des centaines de millions d'êtres trouvèrent la mort. Mu, à elle seule, avait 64 000 000 d'habitants.
Ce cycle géologique confirme tous les précédents renseignements sur la terre de Mu. Il apporte en quelque sorte un chaînon manquant. Géologiquement, il prouve sans l'ombre d'un doute l'existence d'un grand continent préhistorique au milieu de l'océan Pacifique.

14
L'ORIGINE DE LA SAUVAGERIE


Dans le chapitre consacré à la destruction de Mu, j'ai expliqué comment la sauvagerie avait commencé sur notre globe. L'homme a été créé civilisé, et la destruction de la Mère-patrie n'a affecté que les survivants de la catastrophe qui se réfugièrent sur les îles stériles restant à la surface après l'engloutissement des grandes villes.
Une nation perd la place qu'elle avait occupée dans l'histoire du monde quand l'argent devient plus précieux à son peuple que l'honnêteté et l'honneur. Une avidité universelle, une fièvre du gain est le signe avant-coureur de quelque grand désastre ou soulèvement. Des civilisations sont nées et ont été oubliées. Il n'v a rien de nouveau sous le soleil. Ce qui est a été. Tout ce que nous apprenons ou découvrons a déjà existé; nos inventions et nos découvertes ne sont que des réinventions, des redécouvertes.
La thèse chérie des savants d'aujourd'hui, c'est que l'homme a commencé par être une bête et un sauvage et, par degrés. s'est élevé et civilisé.
je ne suis pas le seul à prétendre que la sauvagerie est un produit de la civilisation, et que la civilisation n'est pas née de la sauvagerie. Ce sont ceux qui ne connaissent rien des sauvages qui maintiennent que la civilisation est sortie de la sauvagerie.
Le baron von Humboldt. parlant des navrantes tribus d'Indiens qu'il a visitées le long de l'Amazone et de l'Orénoque, observe avec justesse:
Ils ne sont pas la matière première de l'humanité; ce n'est pas de cet état que nous sommes sortis. Ces malheureux êtres sont les derniers dégénérés d'une race qui est tombée à ce triste niveau. L'homme dans un état de nature est un être condamné, condamné à mort. »
Un sauvage, livré à lui-même, ne s'élève pas. Il est tombé là où il est et il continue de tomber. C'est seulement lorsqu'il est mis en contact avec la civilisation qu'une évolution devient possible. Le sauvage peut alors faire deux choses: ou il absorbe cette civilisation et évolue. ou il n'absorbe que les vices de la civilisation, les ajoute à ses vices de sauvage, devient encore plus bestial et sombre plus bas encore. Ceux-ci sont voués à une extinction rapide.
Deux causes ont pu provoquer la sauvagerie chez divers peuples, et elles sont toutes deux de nature géologique.
A la fin de l'ère tertiaire, l'écorce terrestre avait été nettoyée des vieilles chambres à gaz archéennes qui s'étaient enfoncées assez profondément pour se constituer en ceintures de gaz et former les plissements et les montagnes. Avant cette ère, il n'y avait pas de montagnes, à peine des collines. La terre habitable consistait en immenses plaines fertiles, à la population dense. La formation des ceintures gazeuses souleva l'écorce terrestre et les montagnes se dressèrent. Une ceinture passant sous une plaine très peuplée provoquait des crevasses et des plissements et tuait presque toute la population. Il y eut cependant quelques survivants dans ces montagnes toutes neuves.
Ils ne pouvaient redescendre dans leurs plaines, car la destruction y était totale. Il n'y avait plus d'eau, plus rien à manger et leurs souffrances devinrent telles qu'ils s'entre-dévorèrent; ainsi, par la suite d'un phénomène géologique (l'érection des montagnes) le cannibalisme fit son apparition chez l'homme. Dans certains endroits, les montagnes emportèrent avec elles des plaines entières, sur lesquelles vivaient des hommes et des femmes habitués à une civilisation raffinée. Livrés à eux-mêmes, ayant tout perdu, ils oublièrent leurs arts et leurs sciences. Ils devinrent des sauvages.
L'exemple le plus frappant est celui du grand empire Uighur en Asie. La moitié orientale fut submergée par les eaux du Déluge biblique, et tout y périt. Ensuite, la moitié occidentale se souleva, formant la chaîne de l'Himalaya et d'autres montagnes. Il reste de nombreux plateaux, où des gens survécurent et finirent par retrouver le chemin des plaines. Les Uighurs qui survécurent sont les ancêtres des races ariennes. En Inde comme en Chine, des traditions relatent l'érection de ces montagnes, les grandes pertes en vies humaines, et la survie de ceux qui demeurèrent dans les montagnes après le grand soulèvement,
Chez les Zoulous d'Afrique du Sud, une tradition dit que leurs ancêtres appartenaient à un groupe qui survécut lors du soulèvement des montagnes au nord.
En Amérique du Sud, la ville entière de Tiahuanaco s'éleva avec le vaste plateau qui existe aujourd'hui entre les deux chaînes des Andes. Cela est révélé par les inscriptions de la grande porte si bien connue des archéologues, sur les rives du lac Titicaca.
Dans la plupart des pays de montagnes, il existe des traditions concernant le plissement du sol. La Bible fait allusion à l'érection des montagnes, dans un des psaumes de David (Psaume 90).

Les savants d'aujourd'hui, en évaluant le caractère et les progrès d'une civilisation, se passionnent pour les pointes de flèches ou de lances. Ils prétendent que, parce que les flèches et les lances de silex du néolithique sont mieux façonnées que celles du paléolithique, les hommes du néolithique étaient par conséquent plus civilisés que ceux du paléolithique.
Je ne dis pas que nos savants se trompent, mais il me semble que cela ne prouve rien, et n'indique pas le progrès d'une civilisation sinon à l'inverse, c'est-à-dire que les hommes du paléolithique étaient pour moi plus civilisés que ceux du néolithique; de nombreux faits vont à l'encontre de la théorie des savants.
Il est parfaitement raisonnable de croire que, à l'époque où les pointes de lances ou de flèches étaient taillées dans le silex, les conditions étaient semblables à celles d'aujourd'hui, en ce sens que tous les individus n'étaient pas également habiles. Un mécanicien, un artisan, un artiste fabriquent un objet parfait alors que le bricoleur, le profane ou l'ignorant en sont bien incapables, et ce qu'ils façonnent est grossier. Les hommes du paléolithique étaient des ignorants, des novices, mais étaient-ils moins civilisés? Personnellement, je ne le pense pas. Ces novices étaient les survivants d'un peuple hautement civilisé, soudain livrés à eux-mêmes, dans le plus complet dénuement, par une des nombreuses convulsions de la terre pendant ce que l'on appelle l'ère paléolithique.
L'affirmation que, plus l'outil ou l'arme est grossièrement taillé plus le degré de civilisation du peuple qui les fabriqua était élevé, peut paraître illogique, sans doute; mais réfléchissez, reportez-vous aux temps anciens, et voyez comment l'homme, à plusieurs reprises, a été volé de tout sauf de ses mains nues, et rejeté vers les ressources de la nature. Les outils, les instruments, les ustensiles, tout avait disparu; il ne restait rien, absolument rien que le cerveau et les mains des survivants. Sans la moindre connaissance de l'artisanat et de la mécanique, ces survivants durent se mettre à fabriquer des outils avec rien que les pierres qu'ils trouvaient sous leurs pieds. Que pouvaient-ils fabriquer, sinon les formes les plus malhabiles. les plus grossières, alors qu'ils n'avaient ni connaissances, ni expérience? Pour moi, justement, ces flèches et ces lances grossières ne dénotent pas la sauvagerie ni un manque de civilisation. Bien au contraire, elles apportent la preuve qu'une haute civilisation tombait au niveau de la sauvagerie. Ainsi, les hommes du paléolithique étaient des survivants d'une plus grande civilisation, plus civilisés eux-mêmes que les hommes du néolithique qui leur succédèrent, et tandis que l'art et l'artisanat progressait, ces hommes descendaient de plus en plus bas.

15
ANCIENNES CONCEPTIONS RELIGIEUSES


Un mythe commence par une conception, une idée. L'esprit imagine des faits pour la présenter et l'étoffer. Les mythes sont l'expression de la façon dont l'homme primitif se représentait les choses sous l'influence du naturalisme.
Max Müller écrit dans Early Religions: « Dans un sens, toute religion a été valable à ses débuts; c'était les seules religions possibles sur le moment, qui soient compatibles avec la langue, la pensée et les sentiments de chaque génération, et avec l'âge du monde. Nous devons donc interpréter de la manière la plus charitable les apparentes absurdités, les folies et les erreurs des anciennes religions. Dès que nous commençons à connaître les pensées et les sentiments de l'homme, nous le trouvons en possession d'une religion, une foi et une adoration, ou une morale, une vision extatique, une religion d'espoir ou de crainte. une vénération des dieux.
« Afin de comprendre la religion d'un peuple primitif. nous devons pour ainsi dire toucher son cœur, sentir les courants de sa vie. Nous devons nous mettre à l'unisson de cet ancien peuple, écouter ses hymnes et ses prières, être témoins de ses rites et de ses cérémonies; nous devons nous efforcer de connaître son idéal religieux. Quand Thalès déclare que toutes choses sont pleines de dieux, et lorsque Bouddha nie l'existence de tout autre dieu que l'Etre Suprême. ils expriment tous deux leurs convictions. »
Et dans Ancestral Worship, Müller ajoute:
« La vénération des ancêtres est venue de la foi universelle des peuples primitifs en la persistence de la responsabilité humaine après la mort. Cette forme de culte semble avoir été commune à toute l'humanité à un stade ou un autre de son développement. Les idées religieuses des Hébreux d'aujourd'hui portent des traces de ce culte des ancêtres. Il est parfaitement évident que le Dieu particulier du patriarche hébreu, le Dieu familial d'Abraham avec qui il conversait et entretenait des relations personnelles, représentait une divinité ancestrale.
L'étude de nombreux documents anciens m'a apporté la conviction que ce culte des ancêtres est originaire de la destruction de Mu. Ce culte. la vénération des ancêtres, apparaît fortement dans les rites et cérémonies d'Egypte où les aïeux de la terre de Mu figurent pour une grande part.
On le retrouve dans les inscriptions de certains monuments mayas, et aussi dans l'alphabet grec.
Müller, encore, dans Origin of Religions Laws, nous dit: « La croyance que l'auteur des lois religieuses bénéficiait d'une intimité avec Dieu plus étroite que le commun des mortels imprègne les anciennes traditions de nombreuses nations. Selon Diodore de Sicile, les Egyptiens croyaient que leurs lois avaient été communiquées à Mnevis par Hermès. Les Crétois professaient que Minos avait reçu les lois de Zeus. Les Lacédémoniens croyaient qu'Apollon avait donné les lois à Lycurgue. les Ariens que Zathrauste les avait reçus du Bon Esprit. Selon Gatel, Zamolscis les avait reçues de la déesse, Hestia et les Juifs disent que Dieu remit les tables de la loi à Moïse. (1) Indiscutablement, les Sept Ecritures Sacrées Inspirées de la Mère-patrie sont à l'origine de cette croyance universelle.

« Il a existé une religion primitive arienne, sémite, turanienne avant l'apparition de laquelle chacune de ces races primitives était divisée. par la langue, le culte et le sentiment national.
Le Dieu le plus haut reçut le même nom dans les anciennes mythologies de l'Inde, de la
Grèce, de l'Italie et de l'Allemagne, et le garda, qu'il soit adoré dans l'Himalaya, sous les
chênes de Dodone, au Capitole ou dans les forêts de Germanie. Ce nom était Dyaus en sanscrit, Zeus en grec, Jovis en latin et Tiu en germain.
« Ainsi les ancêtres de la race arienne. des milliers d'années peut-être avant Homère et le
Veda, adoraient un être invisible sous le même nom, le plus beau, le plus exaltant qu'ils purent trouver dans leur vocabulaire, sous le nom de Lumière ou Ciel. Après cela, nul ne peut prétendre que tout n'était que culte de la nature et idolâtrie. Non, la religion était autre chose, bien qu'elle ait pu dégénérer par la suite.
« Dyaus ne signifiait pas le ciel bleu, pas plus que le ciel n'était personnifié; la signification était ailleurs. Nous avons dans le Veda l'invocation Dyaus Pitar, le Zeus Pater grec et le latin Jupiter, qui ont gardé la même signification quand ces langues furent transformées. Cela signifie Ciel Père, ou Père Céleste. »
La première religion de l'homme était un culte simple et pur de la Déité. Les extravagances qui s'y insinuèrent plus tard et la défigurèrent furent le résultat de l'inévitable dégradation que la prêtrise inflige aux grandes idées dont elle a la charge. La religion originelle devint discordante, envahie par des corruptions, des inventions et des erreurs.
Manetho. l'historien égyptien, nous dit que « le culte des animaux fut introduit en Egypte sous le règne du deuxième roi de la Onzième Dynastie. »
Dans toutes mes études sur l'Egypte je n'ai pu trouver la moindre trace d'un culte des animaux pendant les premières dynasties, et il en est rarement question entre l'ère de Kufu et le règne de Ramsès II. En revanche, on voit que dans les tout premiers temps les Egyptiens se mirent apparemment à adorer les symboles au lieu de ce qu'ils représentaient. ce qui était le premier pas vers le culte animal.
Manetho dit encore: « Ce n'est qu'au temps de la Dix-huitième Dynastie que des formes animales de dieux furent placées dans les chambres funéraires des disparus. Sous le règne de Thotmès III, ces figures se retrouvent constamment. portant ]a tête de l'animal qui était embaumé. Après le règne de Ramsès, le culte des animaux prit une extraordinaire extension.
Voilà un exemple d'une prêtrise sans scrupules, avide de pouvoir et de richesse, qui pour arriver à ses fins dégrada la simple, belle et pure religion d'Osiris enseignée par Thoth à saïs.
D'après d'anciens documents, il semblerait qu'environ 2000 av. J.C. toutes les religions du monde dégénérèrent. tombant en bien des pays jusqu'aux affreux sacrifices humains. Seul Moïse résista et maintint son peuple dans le droit chemin.

Dans les anciennes traditions, jusqu'au temps de Moïse même, nous trouvons « l'eau au-dessus du firmament et les eaux au-dessous distinction apportée par le pluriel. Dans ces cas l'eau se rapporte à l'éther qui remplit l'espace au-delà de l'atmosphère.
Il ne peut être mis en doute que toutes les traditions de la Création, où qu'on les trouve. ont une origine commune. Peu importe qu'il s'agisse de nos traditions bibliques, de celles des Hindous, des Chaldéens, des Egyptiens, des Mayas, des Polynésiens ou autres; leur source est la même et remonte au premier homme, à des dizaines de millénaires et peut-être davantage.
Une dissection de toutes les traditions révèle des faits ahurissants. Le plus surprenant est sans doute que les Polynésiens, qui ont été séparés du reste du monde pendant plus de 12 000 ans, aient une tradition de la Création concordant point pour point avec le récit biblique, jusqu'aux noms du premier homme et de la première femme, disant que la femme fut créée avec les os de l'homme et que l'homme est une création spirituelle de Dieu. Ces indigènes n'ont pas pu obtenir ces traditions du monde extérieur. Ils les possèdent depuis plus de 12 000 ans. La tradition biblique commença avec Moïse il y a quelque trois mille ans à peine, ce qui prouve qu'elle fut communiquée à Moïse sous une forme quelconque. Les Naacals et les Egyptiens nous démontrent sous quelle forme, et quelle était son origine.
Serpents. Depuis les temps les plus reculés, le serpent a été vénéré par presque tous les peuples, pour qui il incarnait la sagesse divine.
Dans toutes mes études, j'ai découvert que tous les mythes ont une base, et que cette base est une légende ou une tradition. Les mythes, inventions, légendes et traditions du serpent sont innombrables.
Eusèbe, auteur d'une précieuse Histoire Ecclésiastique, nous dit que les Egyptiens appelaient le Créateur Kneph, et qu'il était symbolisé par un serpent. Cela explique pourquoi le serpent était si hautement vénéré par les anciens; il était leur symbole du Créateur.
Dans leurs sculptures, les Mayas représentent le Créateur de toutes choses protégé par un serpent lové.
Les Hindous ont beaucoup de choses à nous apprendre sur ce sujet. Le Manava Dharma Sastra, un livre hindou, identifie le serpent au Créateur. Dans un autre ouvrage, Aytera Bhramana, nous lisons: Sarpa Rajni, la reine des Serpents, la mère de tout ce qui bouge... », et encore: Caisha, le Serpent à Sept têtes, le Créateur... »
Les Mayas d'Amérique, justement, symbolisaient le Créateur avec Ah-ac-chapat, le Serpent à Sept têtes.
Dans le Popol Vuh, le livre sacré des Quichés. nous trouvons: « Le Créateur, le Dominateur, le Serpent couvert de plumes. »
Après des années de recherches, et une étude approfondie de tout ce qui a été écrit sur le serpent par des auteurs modernes, l'examen de nombreux documents anciens, inscriptions, légendes, traditions et mythes, et après avoir remarqué la place qu'occupait le serpent dans les anciennes sculptures et constructions, j'ai pu faire les déductions suivantes:
1. Presque tout ce qui a été écrit par nos 284 savants et auteurs modernes n'a pas une parcelle de raison. Tout n'est qu'hypothèses.
2. Le serpent orné, avec plumes, ailes, ou avec plusieurs têtes, est uniquement le symbole du Créateur et de la Création.
3. Le serpent sans ornement était le symbole des eaux.
4. Le serpent circulaire était un des symboles de l'univers.
Voyons quels sont les motifs de mes diverses déductions:
1. Le serpent orné. Nous avons déjà vu que c'était le symbole du Créateur chez les Mayas, les Hindous et les Egyptiens.
2. Le serpent sans ornement. C'est un très ancien symbole des eaux. Les Mayas nous apprennent qu'il fut choisi parce que les ondulations de son corps imitaient les vagues de la mer. Il est originaire de la Mère-patrie, d'où il fut transporté en Birmanie, en Inde et à Babylone, et d'autre part au Yucatan, à l'Amérique Centrale, à la Grèce, l'Asie Mineure et l'Egypte.
Le serpent sans ornement symbolisant les eaux et les eaux étant la mère de la vie de la Nature, il était tout naturellement assimilé au Créateur, dans les esprits des premiers hommes. Les anciens, cependant, semblent avoir pris soin de faire une distinction entre la Divinité et les Forces créatrices de la nature, en ornant le serpent qui symbolise le Créateur.
Dans les anciens écrits, le soleil est toujours symboliquement dépeint en train de lutter et de vaincre le serpent des eaux, qui n'a pas d'ornement.
En étudiant ce symbolisme, beaucoup d'auteurs se sont trompés; ils n'ont pas su faire de différence entre le symbole des eaux et celui du Créateur, puisque tous deux sont des serpents. Le Soleil ne lutte pas contre le serpent des eaux; en fait, il n'est pas du tout en train de lutter. La lance. la flèche, le trait sont des symboles d'activité. La Force du Soleil pénètre les eaux et apporte la vie aux oeufs cosmiques qu'elles contiennent.
Nous trouvons en Egypte le dieu Horus symbole du Soleil, percer la tête du serpent Aphophis — les eaux — avec une lance.
En Grèce, Apollon, le Soleil, vainc le serpent Python, symbole grec des eaux.
En Inde, Vichnou, le Soleil, conquiert Anatha le Serpent, symbole des eaux.
Cette conception a été transmise aux chrétiens car, de tous temps, l'Eglise de Rome a représenté la Vierge Marie piétinant le serpent.
3. Le serpent circulaire. Le serpent en forme de cercle, se mordant la queue, est un des plus anciens symboles de l'univers. Je l'ai retrouvé dans des images naacales. Les Egyptiens l'utilisaient parfois pour orner la coiffure de leurs symboles de la Divinité.
Le Serpent à Sept têtes, le symbole du Créateur et de la Création a été longuement expliqué dans le premier chapitre de cet ouvrage.
L'arbre et le serpent. D'innombrables légendes imprègnent la littérature ancienne et moderne de l'Arbre de Vie et du Serpent. Toutes ces légendes sont devenues des mythes; et finalement on fit pousser sur l'arbre une récolte de pommes. Ces pommes devenaient nécessaires pour poursuivre le mythe, car sans elles, comment Eve aurait-elle tenté Adam? Elles étaient indispensables pour causer la chute d'Adam, selon le mythe. Ainsi, depuis toujours, la pauvre femme est accusée d'être la cause de tous les maux qui s'abattirent sur l'homme. Un monumental exemple de lâcheté de la part de l'homme, et Ezra est le coupable; si Ezra avait su lire correctement les symboles des écrits de Moïse, il aurait donné une version toute différente de l'histoire du vieux serpent rusé et de l'Arbre de Vie.



L'illustration ci-dessus est une vignette tirée des Ecritures Sacrées de Mu.
Je dois d'abord signaler, au sujet des premières conceptions religieuses de l'homme, qu'on lui enseigna qu'il n'y avait qu'une seule véritable vie sur terre, l'âme de l'homme, appelée parfois par les anciens l'Homme, ou l'Homme Intérieur.
Le corps matériel de l'homme n'était qu'une habitation provisoire. Toutes les autres formes de ce que nous appelons la vie avaient aussi un caractère temporaire: prises de la terre et retournant à la terre-mère.
Entre toutes les créatures terrestres, l'homme était le seul à avoir une partie immortelle qui survivait au corps matériel et vivait éternellement; par conséquent, l'âme de l'homme était la seule véritable vie de la terre.
L'homme fit son apparition sur la terre de Mu; par conséquent, la seule véritable vie apparut pour la première fois à Mu. L'homme est aussi comparé à un fruit. Les arbres portent des fruits, et l'homme était le premier fruit d'un arbre, et ce fruit était la vie. La Terre de Mu était l'Arbre de Vie. Ainsi, Mu est symbolisée par un arbre, l'arbre de vie.
La vignette du document Naacal montre l'arbre enlacé par un serpent, qui entoure le tronc. Le serpent se nomme Khan, c'est un serpent sans ornement, donc le symbole des eaux. On nous montre symboliquement que Mu était entourée d'eau. Cette vignette nous explique intelligemment ce qu'était l'Arbre de Vie et pourquoi il est entouré d'un serpent.
Dans la légende biblique, des anges brandissent des glaives de feu autour du Jardin d'Eden (Mu) pour empêcher Adam et Eve d'y revenir.
Là, Ezra n'a pas su déchiffrer un hiéroglyphe égyptien complexe. Il devrait se lire ainsi: Mu sombrant dans un abîme de feu. Les flammes des feux des profondeurs jaillirent et enveloppèrent son corps quand elle s'engloutit. Engloutie, submergée, elle ne permettait plus à l'homme de regagner le Jardin d'Eden, puisque Mu était morte, disparue sous les eaux.
Si les anciens ont attribué tant de symboles à la Divinité, c'est qu'ils se croyaient indignes de prononcer Son nom; ils l'appelaient Sans-Nom. Les divers symboles représentent Ses nombreux attributs.
Nous allons maintenant aborder un sujet qui a généralement été présenté au public d'une façon propre à faire naître de fausses impressions: les cérémonies religieuses et rites anciens.
Je ne saurais dire si les auteurs ont été incapables de faire une bonne traduction, ou s'ils sont ignorants du sujet, et de surplus cela m'indiffère; mais ce que je sais, c'est que les écrits qui ont été publiés sur ce sujet tentent généralement de salir les anciennes religions au lieu de communiquer au lecteur un respect de nos ancêtres qui ont si fidèlement essayé de saisir la Divinité. C'est cette compréhension qui rend la lecture des oeuvres de Max Müller si fascinante. Je lui envie sa puissance de concentration et sa faculté de laisser parler son âme, de s'associer par l'esprit avec les âmes et les cœurs des peuples anciens dont il parle.
Tous les rites et cérémonies pratiqués dans les anciens temples étaient symboliques; il ne faut jamais les prendre à la lettre, comme le font trop d'auteurs ignorants. Ils symbolisaient la vie que l'homme doit mener pour aspirer à la perfection pour que, à la fin, lorsque l'heure vient pour lui de passer dans le Grand Au-delà, il puisse le faire avec une conscience pure et un coeur paisible. Ils tendaient à symboliser pour lui ce qu'est le Ciel, ce qu'est Dieu, et la gloire qui l'attend s'il a mené une bonne vie.
Beaucoup de leurs conceptions nous paraîtraient ridicules, aujourd'hui, si nous ne pouvions nous placer mentalement à côté d'eux, comprendre leur mentalité primitive et imaginer qu'à cette époque les enseignements et le mode d'enseigner étaient aussi complexes que possible.
Max Müller avait parfaitement raison, quand il écrivait: « On ne devrait jamais juger les anciennes religions sur les apparences. » C'est ce que nous devons nous rappeler, ne jamais oublier que ce que nous voyons est symbolique et non littéral.
Une grande tache, cependant, souilla et défigura le blason des anciennes religions. Les Mayas, les Egyptiens, les Phéniciens et d'autres peuples anciens transformèrent, il y a environ 3 000 ans, le culte pur de Dieu en d'horribles formes d'idolâtrie. Une prêtrise sans scrupules leur enseigna d'abord l'adoration des symboles, puis des fétiches de bois ou de pierre, et finalement — disgrâce et horreur finales — l'offrande à ces faux dieux de sacrifices humains.
On sait que les premiers livres de l'Ancien Testament furent écrits par Moïse d'après des archives de temples égyptiens. Hiéroglyphes et symboles étaient la forme d'écriture courante des anciens. Un hiéroglyphe ou un symbole est l'emblème d'une chose, et par conséquent ne doit pas être pris au sens littéral. Il ne faut jamais cesser de se dire qu'ils représentent quelque chose, mais ne sont pas cette chose. C'est en oubliant de faire une différence entre le symbole et ce qu'il représente que bien des auteurs et traducteurs nous ont transmis des interprétations erronées et bien souvent, en matière religieuse, ont fait passer pour de l'idolâtrie ce qui était en fait une profonde vénération et un culte de la Divinité. On peut surtout le constater dans les traductions des textes traitant de la religion osirienne. J'entends par religion osirienne celle qui fut prêchée par Thoth à saïs au commencement de l'histoire de l'Egypte, et non celle qui fut enseignée plus tard par les mauvais prêtres à partir de la Onzième Dynastie et jusqu'à la Dix-Huitième.
Selon l'Ancien Testament de Moïse, l'homme est une création spéciale de Dieu et fit son apparition dans le Jardin d'Eden. Où était ce Jardin d'Eden? Les limites bibliques de ce jardin sont géographiquement impossibles, comme n'importe qui peut le constater en consultant un atlas et en essayant de les retracer. Voilà donc une erreur biblique. Mais comment a-t-elle pu être commise? Moïse était un érudit, un Maître, il avait atteint les plus hauts degrés dans la religion et la science. Il lui aurait été parfaitement impossible de répéter de telles impossibilités; nous devons donc chercher ailleurs l'origine des nombreuses erreurs de la Bible.
Moïse, très certainement, écrivit un récit simple, avec de simples faits, dans une langue symbolique; une histoire symboliquement écrite, mais vraie sous tous ses aspects. Ce furent les traductions successives qui en déformèrent le sens.
Les écrits de Moïse étaient en hiéroglyphes égyptiens et en caractères hiératiques. Des savants hébreux m'ont dit que certains étaient sur des tablettes d'argile, d'autres sur papyrus; je le répète comme on me l'a dit.
Huit cents ans après l'Exode d'Egypte des Hébreux, Ezra, avec une équipe de scribes, rassembla toutes les tablettes et tous les écrits se rapportant à l'histoire des Israélites, et en fit un livre qui devint la Bible.
Ceux qui avaient été écrits par Moïse étaient, nous l'avons vu, en hiéroglyphes. Est-ce surprenant qu'Ezra et ses associés aient fait tant de contresens, alors qu'aucun d'eux n'était capable de comprendre à fond l'écriture égyptienne de Moïse? Seul un Maître aurait pu comprendre, et ni Ezra ni son équipe n'étaient des Maîtres. Leur incapacité devient flagrante lorsque l'on compare leurs traductions avec les documents originaux que l'on trouve en Egypte, en Chaldée, en Inde et chez les Mayas. Moïse écrivait des choses sensées; ses traducteurs en ont fait par endroits un tissu d'absurdités. Moïse écrivait dans le style symbolique de son époque et ses traducteurs ont essayé de transcrire littéralement ses paroles. Ils n'y ont réussi qu'à moitié, et quand ils tombaient sur une suite d'hiéroglyphes qu'ils ne comprenaient pas, ils ont ajouté des mythes au texte historique. Les limites du Jardin d'Eden font partie d'un de ces mythes.
J'ai découvert de multiples preuves qui me permettent d'affirmer que Moïse a écrit les premiers livres de la Bible d'après les archives des temples, apportées en Egypte, de la Mère-patrie. par les Naacals, qui y arrivèrent en traversant la Birmanie et l'Inde, et que ces archives égyptiennes étaient des copies des Sept Ecritures Sacrées et Inspirées de Mu. Ces copies sont écrites sur des tablettes d'argile et concernent la Création. Le Jardin d'Eden, le Déluge, le dernier grand cataclysme magnétique et l'érection des montagnes sont des additions plus récentes.
Moïse n'a pas pu faire une erreur en recopiant ces documents, alors il a sans aucun doute laissé des copies parfaites. Huit cents ans plus tard, une tentative de traduction en hébreu a été faite par des hommes qui ne comprenaient pas les anciens caractères ésotériques, d'où la différence entre l'original et leur traduction.
Ezra et ses scribes comprenaient même si peu ces écrits que je doute fort qu'il existe aujourd'hui un seul Juif qui connaisse la signification du buisson ardent et ce que le sacrifice symbolise.
Avant la submersion de Mu, le mot sacrifice était inconnu, dans quelque langue que ce fût. Il fut imaginé pour décrire la destruction de Mu; et un feu sur un autel symbolisait le souvenir de la Mère-patrie bien-aimée.

Le culte des ancêtres. L'origine commune de ce culte si répandu est si universellement reconnue que je ne pense pas qu'il soit nécessaire de la prouver ici; je me contenterai de démontrer dans quel pays il a pris naissance, et je citerai quelques documents de divers pays.
Egypte. « Papyrus IV » (Musée de Boulak): « Apporte des offrandes à ton père et à ta mère qui reposent dans la vallée des tombeaux; car celui qui apporte ces offrandes est aussi agréable aux dieux que s'il les leur apportait à eux. Visite souvent les morts, afin que tu fasses pour eux ce qu'ils pourront faire pour toi. »
Inde. Le « Dharma Lastra »: « La cérémonie en l'honneur des Mânes est supérieure, pour les Brahmanes, à l'adoration des dieux; et les offrandes aux dieux qui se font avant les offrandes aux Mânes accroissent leur mérite. »
Chine. Confucius dans « Khoung Tsen ». Tout le chapitre XIX est consacré à la description d'une cérémonie en l'honneur des ancêtres, pratiquée deux fois par an, au printemps et en automne. Dans „ Lun Yu », Confucius dit: « Il est nécessaire de faire des sacrifices aux ancêtres comme s'ils étaient présents. »
Japon. Le quinzième jour du septième mois japonais, un festival se donne en l'honneur des ancêtres; un repas de fruits et de légumes est placé devant les Itays, sur des tables de bois d'une forme curieuse et qui portent des inscriptions commémorant les morts.
Pérou. « Fables et Rites des Incas ». (pages 36 à 50) : « Ces festivités ont été établies pour commémorer les amis et les parents disparus. On les célébrait avec des larmes, des chants funèbres, de la musique plaintive. et l'on allait sur les tombes de ses morts pour leur apporter des offrandes de maïs et de chicaha que l'on glissait par des fentes pratiquées dans la pierre tombale au-dessus de vases placés près du corps. Les Péruviens organisaient de grands festivals en l'honneur de leurs morts pendant le mois d'Aya-Marca.»
Le Plongeon. dans « Central America », écrit: « Aujourd'hui encore, les indigènes du Yucatan, de Petan et d'autres régions d'Amérique Centrale où la langue maya est parlée, ont l'habitude, au début de novembre. d'aller suspendre aux branches de certains arbres dans des clairières de la forêt, aux carrefours et dans des recoins isolés. des gâteaux faits de leur meilleure farine, à l'intention des âmes de leurs disparus. »
R.G. Haliburton, qui fait autorité sur le sujet du culte ancestral, écrit dans son ouvrage intitulé Festival of Ancestors »: « (ces fêtes) se déroulent aujourd'hui comme jadis au début de novembre, chez les Péruviens, les Hindous, les indigènes des îles du Pacifique, le peuple des îles Tonga, les Australiens, les anciens Perses, les anciens Egyptiens et dans toutes les nations du nord de l'Europe, se poursuivant pendant trois jours chez les Japonais, les Hindous, les Australiens, les anciens Romains et les anciens Egyptiens. »
Ce fait surprenant m'inspira aussitôt une question: comment cette uniformité dans l'époque de ces manifestations a-t-elle été préservée et s'est-elle perpétuée non seulement dans des lieux fort éloignés les uns des autres, mais aussi pendant un nombre incalculable de siècles depuis que les Péruviens et les Indochinois héritèrent cette coutume primitive d'une même source?
Entre les colonnes du temple des Mystères Sacrés, à Uxmal, il y avait un grand autel, placé à la porte de la chambre intérieure, où l'on avait l'habitude de faire des offrandes aux Mânes.
Cette coutume nous dit quelle est la source commune. Les offrandes aux ancêtres étaient un rite sacré, pratiqué dans le temple des Mystères Sacrés. Or, nous avons déjà démontré que les rites et les cérémonies de ce temple venaient en droite ligne de la Mère-patrie.
Donc, c'est de Mu que vient le culte des ancêtres.
Cette coutume est descendue jusqu'à nous et nous est toujours chère, car n'allons-nous pas porter des fleurs sur les tombes de nos chers disparus? Et au début du mois de novembre? Combien sont ceux qui, en apportant des gerbes et des couronnes à leurs morts, savent qu'ils accomplissent un rite vieux de plus de 12 000 ans?
Langues. Il est admis que le langage est le guide le plus sûr pour retracer les rapports et les alliances entre différents peuples, même lorsqu'ils habitaient des contrées séparées par d'immenses étendues d'eau et de terre.
Chose étonnante, nous trouvons des vocables mayas dans toutes les langues du monde. Au Japon, la moitié de la langue est cara-maya. En Inde, une grande partie des langages parlés vient, sans aucun doute, du naga-maya. La proportion varie cependant avec chaque nation.
Le candien cingalais abonde en mots mayas originaux, et toutes les langues européennes en sont imprégnées, surtout le grec dont l'alphabet est composé de vocables cara-mayas. Plus de cinquante pour cent du dialecte indien mexicain est du cara-maya pur. Un Indien mexicain et un Japonais peuvent s'entretenir intelligiblement sans l'aide d'un interprète, tant ils ont de mots communs. On peut en dire autant des Incas. Les anciennes langues akkadienne et chaldéenne étaient faites en grande partie de cara-maya. ainsi que l'égyptien. Et ainsi pour presque toutes les langues.
Naturellement, les mots se sont altérés avec le temps, mais les racines demeurent. Par exemple, nous trouvons souvent, dans le grec, la lettre g remplaçant le k maya, comme le d remplace le t maya et le r est souvent employé à la place du 1 maya. Cet avatar se retrouve d'ailleurs dans de nombreuses langues.
Dans tous les mots où la lettre c se prononce comme un k, on peut être sûr que ce mot vient du maya. La langue originelle a subi les plus grands changements là où l'art de l'écriture était inconnu et où la grammaire a été perdue ou oubliée.
Il y avait une langue originelle », dit Max Müller, ce qui se confirme quand on étudie une langue et ses origines. Dans toutes, on trouve des mots, des racines, des vocables qui sont identiques et qui généralement ont le même sens, preuve formelle qu'ils ont une même origine.
Chacun de ces mots universels nous vient de la langue-mère maya. On peut en déduire que ce langage était le premier mode d'expression de l'homme.
Il faut observer que la langue maya actuelle ne ressemble pas plus à celle d'il y a cinq ou dix mille ans que la langue de Shakespeare ou de Ronsard ne ressemble à l'anglais ou au français d'aujourd'hui. La langue maya actuelle a reçu de nombreux apports étrangers, à la suite
du brassage des peuples, et des conquêtes. Ainsi, des vocables aztèques ou nahuatls ont été ajoutés au maya originel.
La première langue de l'homme était très simpliste, très pauvre, si bien qu'un mot avait plusieurs significations. En déchiffrant les anciens documents et inscriptions, je me suis aperçu que la signification du mot dépend en quelque sorte de la place qu'il occupe dans la phrase et sans doute la façon de le prononcer avait aussi son importance.
Par exemple le mot maya ma veut dire « mère », « terre », « pays ». En égyptien, ce même mot a les mêmes significations; mais quand il sert de préfixe à des noms, des verbes ou des adjectifs, c'est une négation. Il en est de même dans les langues grecque et cingalaise.
Pour donner un exemple des multiples significations des mots mayas, j'en ai choisi quelques-uns dans les traductions de Brasseur:
Be: aller, partir, marcher, bouger, progresser.
Chi: bouche, ouverture, bordure, limite, frontière.
Ka: âme, barrières, sédiments, tout ce qui est éjecté.
Kaachac: excessivement, en abondance, plein. Kab: main, bras, branche, tout ce qui s'étend. Kak: finir, feu, brûler, détruire.
Kul: adorer, le sceau, la croupe.
Lai: vider, emporter, se débarrasser de.
Ni: Pointe, crête, sommet, montagne.
On: circulaire.
On-onx: circulaire, tournoyant, tourbillon, tornade.
Paà: brèche, ouverture, ouvrir.
Ta: où, lieu, lisse, plat, terrain, plaine.
Tan: vers, près, avant, au centre.
Tel: profond, profondeurs, fond, abîme. Zi: froid, gelé, vapeur, fumée.
Ha: eau, humidité.
Pe: venir. de, dehors, hors de.
Tous ces anciens mots possédant plusieurs significations, il est extrêmement difficile de traduire les anciens documents et inscriptions pour exprimer en langage moderne les pensées des premiers hommes. Bien que le sens général puisse être décelé, je doute fort que l'on puisse jamais traduire la signification exacte dans tous ses détails.
Les traductions dépendent, dans une large mesure, du tempérament du traducteur. Si, par exemple, il a une tournure d'esprit orientale, ses traductions seront figuratives, fleuries et souvent exagérées; alors que les oeuvres du traducteur flegmatique seront plus froides, sèches, abruptes, trop concises.

Les quatre génies. C'est encore une ancienne conception. On trouve les Quatre Génies dans toutes les histoires et traditions de la Création. Jusqu'ici leur origine était inconnue. Les tablettes mexicaines, cependant, nous apprennent leur histoire et leur origine.
Comme je l'ai déjà démontré, il existait Quatre Grandes Forces primaires qui, sur les commandements du Créateur, organisèrent la Création et lorsqu'elle fut achevée ces Quatre grandes forces durent prendre en charge l'univers physique. Les premiers hommes les appelaient les Quatre Piliers du Ciel; c'est-à-dire qu'ils soutenaient et supportaient les créations qu'ils avaient achevées. Les anciens attribuaient une autre signification à ce nom; les Piliers du Ciel étaient pour eux les Piliers de Celui qui vit dans le Ciel.
L'ancien symbole de la terre était un carré, chaque coin représentant les points cardinaux. Ainsi, le Ciel était soutenu par les Quatre Piliers qui se dressaient aux quatre coins de la terre. Pour se conformer à une forme de symbologie — laquelle, je l'ignore — ils attribuèrent à chaque pilier un gardien. Ces gardiens étaient les Quatre Génies.
Ceux des Mayas:
Kan Bacab, le Bacab Jaune, placé à l'est.
Chac Bacab, le Bacab rouge, placé à l'ouest. Zac Bacab, le Bacab blanc. placé au nord. Ek Bacab, le Bacab noir, placé au sud.
Les Egyptiens:
Pour les Egyptiens il y avait Quatre Génies de l'Amenti, placés aux quatre points cardinaux: Amset, le génie de l'est.
Hapu, le génie de l'ouest.
Tesautmutf, le génie du nord.
Quabsenuf, le génie du sud
Les Chaldéens:
Les Quatre Génies Protecteurs de la race humaine, auxquels croyaient les Chaldéens, étaient:
Sed-Alap, ou Kirub, représenté par un taureau à figure humaine.
Lamas, ou Nigal, représenté par un lion à tête humaine.
Nattig, représenté par une tête d'aigle. (1) Ustar, un homme.
(1) Il est curieux de noter que ce sont là les symboles des quatre évangélistes, Mathieu, Marc, Luc et Jean

Les Hindous:
Indra, le Roi des Cieux, placé à l'est.
Varouna, le Dieu des Eaux, placé à l'ouest. Rouvera, le Dieu de la Richesse. placé au nord.
Yama, le Juge des Morts. placé au sud.
Les Chinois:
Les quatre montagnes, Tse-Yo, placées aux quatre coins du globe chinois (comme ils appelaient leur pays) étaient:
Tai-Tsong. le Yo de l'est.
Saing-Fou. le Yo de l'ouest.
Chen-si, le Yo du nord.
How-Kowang. le Yo du sud.
Tradition juive:
La conception des quatre dieux, piliers ou génies n'est pas complètement rejetée par les Juifs. Bien qu'il n'en soit jamais question dans les livres écrits par Moïse, ce n'est pas un critère car certains de ses ouvrages ont été perdus. et l'allusion aux quatre points cardinaux pouvait s'y trouver. Mais plus tard, nous trouvons cette conception chez les Juifs, dans le livre d'Ezéchiel, I, 10 « Les quatre avaient une figure d'homme, une face de lion, une face de bœuf et une tête d'aigle. » Et, plus loin: « La première figure était celle d'un ange, la deuxième celle d'un homme, la troisième celle d'un lion et la quatrième celle d'un aigle. »
Il s'agit là d'une vision d'Ezéchiel. A l'époque où il écrivit ces lignes, il était prisonnier des Chaldéens. Comparons donc sa vision avec la religion chaldéenne, qui existait depuis des millénaires parce que ces conceptions venaient de la Mère-patrie, soit par la colonie caucasienne, soit par les Naacals de l'Inde.
Chaldéens: Quatre génies: homme, taureau, lion, aigle.
Ezéchiel: Quatre animaux: homme, bœuf, lion, aigle.
Si la vision d'Ezéchiel n'est pas dérivée de la religion chaldéenne, j'aimerais bien savoir d'où elle vient! Quatre de ces mêmes bêtes sont aujourd'hui au British Museum, apportées là des ruines de Ninive. Ezéchiel les connaissait certainement car elles ornaient les plus importants édifices.
La trinité. La conception de la Trinité ou du Dieu Triple nous a été transmise depuis les origines de l'homme. Elle a été préservée dans les oeuvres des philosophes, et reste sacrée pour beaucoup, les chrétiens et les brahmanes entre autres.
L'ancien symbole de la Trinité était un des plus sacrés, le triangle équilatéral. Partout où l'on trouve ce symbole, sous quelque forme que ce soit. il fait allusion à la Trinité et au Ciel.
Chez les Mayas, le triangle équilatéral représentant la Trinité se retrouve parmi les sculptures des temples du Yucatan. Je n'ai pu déterminer à ma satisfaction les noms originaux de la Trinité des Mayas. Le Plongeon et d'autres leur en ont donné trois, et même cinq. nombre représentant Dieu et ses Quatre Forces. mais ils me semblent incorrects car ces noms viennent de peuples qui vivaient des dizaines de millénaires après la conception de la Trinité ou du Dieu Triple.Dans le Popol Vuh du Guatemala on peut lire: « Tout ce qui existe est l'eeuvre de Tzkol le Créateur qui, par sa volonté, a créé l'univers et dont les autres noms sont Bitol le fabricant.
Alom l'engendreur et Quhalom, qui donne la vie. » Tzkol est donc un dieu collectif.
Dans le Sri Snatara des Hindous, le Grand Arum, le Sans-nom, est représenté en tant que trinité par un triangle équilatéral.
Dans un autre livre hindou, Niroukta, il est affirmé par trois fois qu'il n'y a que trois dieux, et ces dieux désignent l'Unique Déité. « Les dieux ne sont que trois. » « Pradjapati, ou comme Il est parfois appelé, Mahatma, le Seigneur de toutes les créatures, est le Dieu collectif. »
Les Chaldéens symbolisaient « Ensoph la Grande Lumière » sous forme de trinité, par un triangle équilatéral.
Chez les Egyptiens, la Trinité était formée par « Shu, Set et Horus ».
En Grèce, Platon et Orphée font allusion à la Trinité comme étant trois rois, « Phanès, Uranus et Kronos ».
Proclus affirme que « le Démiurge ou Créateur est triple. Les trois parties formant la trinité sont les trois intellects ou rois. Celui qui existe, Celui qui possède et Celui qui voit tout ».
Pythagore enseignait à ses disciples que Dieu était « nombres et harmonie ». Il leur fit honorer les nombres et le triangle équilatéral portant le nom de Dieu.
Dans les églises catholiques, nous voyons parfois, au-dessus du maître-autel, un triangle équilatéral avec un oeil au milieu. Cet oeil ajouté au triangle est originaire d'Egypte, c'était l’œil omniscient d'Osiris ».
Pendant de longues années j'ai fait des recherches en Inde pour essayer de trouver l'origine de la conception de la Trinité. J'ai retracé cette conception jusqu'à la Mère-patrie, sans pouvoir découvrir son origine. Un jour, comme j'en parlais avec mon vieil ami hindou, il me dit: « Il y a une légende à ce sujet. La légende dit que la Mère-patrie était formée de trois terres, que chaque terre avait été suscitée par un dieu différent, et qu'il fallut ainsi trois dieux pour créer le continent, mais que ces trois dieux ne faisaient qu'un, étant reliés par les côtés du triangle. »
Je ne puis que répéter les paroles de mon vieil ami: « C'est peut-être la vérité; ou bien c'est peut-être un mythe. Je n'en sais rien.»

16
OMEGA — LA CLEF DE VOûTE


Si l'on devait me poser la question: « Il y a combien de temps que l'homme est apparu sur la Terre? » je répondrais: « Sans aucun doute, pendant l'ère tertiaire. »
Je ne puis dire quel nombre d'années s'est écoulé depuis; personne ne le peut. L'homme d'aujourd'hui ne peut pas plus concevoir à quelle époque le pléistocène a commencé, ni la durée d'une ère géologique, que l'antique fossile qui est placé sur mon bureau.
Selon la grande loi de la Création. il doit d'abord y avoir un état, une condition, et, en même temps, une vie capable de s'y épanouir. La condition a toujours été soumise aux influences des Forces primaires de la Terre.
Cela a été vrai depuis le commencement de l'histoire du globe, et à aucun moment nous ne trouvons la nouvelle création en retard sur la condition, parce que la condition est parente de la Création ou du développement.
A quel moment les conditions ont-elles permis l'apparition de l'homme? La Terre était propice à la vie de l'homme à la fin de l'oligocène. déjà, et plus encore durant la dernière moitié du miocène et le début du pliocène.
Cela se passait très longtemps avant la formation des grandes ceintures gazeuses, longtemps avant l'érection des montagnes, et longtemps avant l'ère glaciaire. Je crois avoir déjà fourni à mes lecteurs nombre de preuves qui démontrent que:
Premièrement: A un moment de l'histoire de notre planète, un grand continent a existé au milieu de l'océan Pacifique, où nous ne voyons aujourd'hui que quelques archipels.
Deuxièmement: Cette terre avait, dans les temps anciens, deux noms, géographique et hiératique. Le nom hiératique était Mu; le nom géographique les Terres de l'Ouest ou Lémurie.
Troisièmement: C'est sur cette terre que l'homme a fait son apparition sur la Terre.
Quatrièmement: L'homme était une création spéciale et non l’œuvre de la nature. Il est apparu parfaitement développé; il ne lui manquait que l'éducation physique et mentale.
Qu'est donc l'homme?
James D. Dana nous dit: « L'homme n'est pas un produit de la nature; c'est une création spéciale de l'Etre Infini, dont il est l'image. »
Je suis tout à fait d'accord avec Dana, mais une force irrésistible me pousse à aller plus loin.
Toute tentative tendant à déterminer à quelle date l'homme apparut sur la terre ne peut être que futile. Cela a toujours été un secret, et doit le demeurer, parce que la première patrie de l'homme sur la Terre repose aujourd'hui, avec ce secret, au fond de l'océan Pacifique. Nous pouvons cependant espérer, grâce aux recherches archéologiques et géologiques, pouvoir un jour approcher de cette date de sa création.
J'ai démontré que l'homme vivait sur la Terre et, à en juger par la qualité et la perfection de ses travaux, qu'il connaissait déjà une grande civilisation dans la seconde moitié de l'ère tertiaire. Tout indique qu'il vivait très longtemps, des millénaires avant la fin de cette ère. ce qui le rendrait contemporain des premiers singes ressemblant à des hommes.
Si l'évolution était possible — ce que les vieilles tablettes Naacals contestent en en donnant la preuve — le contraire se serait produit; c'est-à-dire que les singes seraient descendus de l'homme. Or, l'homme, la plus complexe de toutes les formes de vie, et la plus parfaite, a été créé dans une intention spéciale. comme le font observer les tablettes Naacals.
L'homme est un animal de l'ordre des mammifères, distinct et différent des autres animaux par le fait qu'à son corps a été ajouté une force, ou âme, afin qu'il règne sur la terre.
Ce don merveilleux n'a été accordé à aucune autre forme de vie, ce qui prouve incontestablement que l'homme est une création à part, possédant une force divine.
Avec cette force, l'homme a reçu le pouvoir de se placer, quand il aura appris à utiliser cette force, à côté de l'Etre Infini dont il possède en lui une partie. Par conséquent, l'homme est fils de Dieu.
Comme toutes les autres créatures, l'homme a débuté au bas de l'échelle; mais, contrairement aux autres créatures, il lui a été donné le pouvoir de s'élever. L'homme a toujours été environné d'influences luttant entre elles pour le bien et pour le mal. Les bonnes influences ne peuvent que suggérer le bien. Les mauvaises suggestions viennent des influences matérielles ou élémentaires. Toutes les influences matérielles ne sont pas mauvaises, mais seules peuvent être bonnes celles de l'âme.
A en juger par l'évolution de l'homme indiquée par la science et l'érudition, il approche maintenant du seuil de la connaissance. Quand sa connaissance sera complète — ce qui ne sera que lorsque l'homme comprendra et pourra contrôler certaines forces terrestres qui lui permettront de comprendre sa propre force — alors les oeuvres humaines dépasseront notre degré actuel de compréhension. Quand l'homme aura parfaitement assimilé cette force d'âme qu'il possède, il sera incapable de pensées et d'actions mauvaises. 11 pourra alors accomplir tout ce qui lui sera dicté par son âme, parce que l'âme ne subira plus de mauvaises influences. Les oeuvres de l'homme seront bonnes, parce que son âme est incapable de faire le mal.
Nous n'avons considéré jusqu'ici que le passé de l'homme; consacrons quelques brefs instants à envisager son avenir, pour voir ce que le sort lui réserve. Tout indique que le temps viendra où l'homme contrôlera parfaitement tous les éléments terrestres et beaucoup des forces du globe, état vers lequel il avance à grands pas. Le pouvoir de sa force d'âme commence à peine à être imaginé par l'homme d'aujourd'hui.
Il y a beaucoup de phénomènes étranges, ou apparemment étranges, dans lesquels les objectifs sont atteints par l'influence de cette force de l'âme. Et pourtant, celui qui les accomplit ne sait pas qu'il le fait grâce à cette force. Il découvre qu'il possède un pouvoir, mais il ignore sa nature; il ne voit que les résultats. D'une certaine façon, il est assez évolué pour projeter la force de son âme dans une direction limitée, mais sans la comprendre. Les grands mystères des Hindous, des Polynésiens, des Egyptiens et les miracles de la Bible sont ou ont été les résultats de l'influence de cette force de l'âme.
Le Christ est le parfait exemple de la force de l'âme contrôlant parfaitement l'esprit et le corps. Il est apparu sur terre comme d'autres avant Lui, pour accomplir la Grande Loi divine. L'esprit de l'homme était alors conditionné. Le Christ fut placé sur la terre pour servir d'exemple à l'homme, pour enseigner et démontrer ce que pouvait devenir l'homme. L'évolution se poursuit; l'homme doit devenir parfait, sinon la Grande Loi divine aura échoué. Mais comme elle est divine elle ne peut échouer.
Il est bien regrettable que beaucoup de nos grands savants soient athées, et défendent la théorie de l'évolution; le fait demeure qu'un évolutionniste sincère ne peut être que athée. Et il est d'autant plus regrettable que les savants le soient car la science, pleinement comprise, ne peut que démontrer le pouvoir et le mystère de l'Etre Suprême, la Déité.
Le récif sur lequel la plupart des savants se sont échoués s'appelle le matérialisme. Dans leurs études, ils ont éliminé les forces et leurs influences en disant: « Une force est le résultat des mouvements atomiques. » Exact, toutes les forces le sont, SAUF la première qui déclencha le mécanisme atomique.
C'est cette force que l'athée n'a jamais découverte, alors il échafaude ses thèses sans en tenir compte. Il n'a découvert que les forces mineures originaires des mouvements atomiques; il n'est jamais en contact direct avec Dieu.
Les mouvements des atomes sont comme les engrenages d'une mécanique. Une roue en fait tourner une autre, qui en fait tourner une autre, et ainsi de suite à l'infini. Mais qu'est-ce qui a fait tourner la première roue? Non pas une autre, puisqu'elle est la première. Par conséquent, il doit y avoir autre chose. Quoi? Une force indépendante de tous les atomes.
L'univers est une suite d'engrenages atomiques. Qu'est-ce qui fait tourner la première roue de l'univers? Une force, la Grande Force primaire, la Grande Force infinie, en un mot: Dieu. L'athée n'a pas découvert que Dieu est la Grande Force primaire, qu'Il fait tourner les engrenages grâce à des forces subsidiaires, et que les forces atomiques ne sont que les forces subsidiaires de la Grande Force primaire.
Ainsi, l'athée ne considère que le côté matériel des choses. Il en déduit naturellement que les éléments gouvernent les forces. Donc, les forces ne comptent pas, il est inutile de s'y intéresser. Alors le navire sans gouvernail s'échoue sur les récifs.
Si l'athée étudiait aussi soigneusement les forces que les éléments, remontant constamment la filière, suivant une force après l'autre, il arriverait à l'origine du mouvement. Il comprendrait alors qu'il possède en lui-même une force qui n'est pas physique, et que cette force n'est autre que l'âme vivante et immortelle. Sachant cela, il comprendrait ce qu'il est, non pas la pauvre bête qu'il essaye d'être, mais un individu qui possède en lui une partie de l'Etre Suprême, un fils de Dieu, tout comme la feuille est une partie de l'arbre lui-même.
Le Christ et le Bouddha ont déclaré tous deux qu'ils n'étaient que « ce que tous les autres peuvent devenir ».
Avec sa connaissance chimique des éléments, le savant comprend que les particules chimiques qui forment son corps doivent éventuellement se décomposer, et il devrait savoir que cette décomposition libère l'âme. Connaissant la mortalité de ce qui le compose, il devrait savoir que son âme, comme les éléments de la nature, ne peut mourir.
Il est écrit que tous les éléments chimiques doivent éventuellement se décomposer, se séparer, retrouver leur forme originelle, retourner là d'où ils sont venus. Les éléments ayant libéré l'âme de ses liens, elle doit aussi retourner à son origine, étant gouvernée par la même loi divine que les éléments. Venant de la Grande Source, l'aboutissement glorieux et triomphant de l'âme de l'homme ne peut être que son retour à Dieu.