L'eau et la nourriture : un droit pour chaque humain
Le partage de l'eau et de la nourriture : un devoir pour chaque humain
En République Dominicaine, cet arbre s'appelle "Libertad"
Cet arbre va-t-il révolutionner la vie des pauvres gens?
Va-t-il leur apporter la liberté? la Santé?
Serait-ce la fin de la faim dans le monde?
Dans les rues de la capitale, j'ai vu des personnes en train de vendre des branches de Moringa aux automibilistes. C'est devenu une plante à la mode. Il y a quelques jours, un ami est venu m'apporter aussi des branches de Moringa pour que j'en fasse de la tisane. Ce que j'ai fait et je vais planter quelques arbres dans le terrain de la propriété.
http://www.miracletrees.org/larbremoringa.html
L'arbre Moringa
Le Moringa (moringa oleifera) est un arbre tropical et une des plantes les plus utiles et polyvalentes qui existent sur terre.
Le Moringa est très riche en éléments nutritifs (vitamines, minéraux et protéines). Les feuilles fraîches de Moringa contiennent, par gramme :
7 fois autant de vitamine C que les oranges, 4 fois autant de calcium que le lait, 4 fois autant de vitamine A que la carotte, 3 fois autant de potassium que les bananes, 3 fois plus de fer que dans les épinards et autant de protéines que les œufs de poule!
Moringa, feuilles fraîches
Moringa, feuilles séchées
Chaque partie de l’arbre de Moringa a des propriétés bénéfiques qui sont au service de l’humanité.
Le Moringa possède un énorme potentiel. Son intérêt est diététique, agronomique et médicinal. Il peut également purifier l’eau et la rendre potable. Les médecins utilisent l’arbre Moringa pour traiter le diabète et l’hypertension, il est également efficace contre les infections de la peau. Il peut aider à reconstruire les os fragiles, combattre les anémies et la malnutrition, et permettre à une mère d’allaiter son nourrisson. Mais le Moringa sert également de fourrage pour les animaux et on peut fabriquer du carburant avec la graine. On dirait de la magie!
Moringa oleifera est un arbre à croissance rapide, résistant à la sécheresse, qui se développe dans des conditions arides. Il peut atteindre une hauteur de jusqu’à 3 mètres dès la première année. Ses feuilles et ses gousses peuvent être utilisées tout de suite.
Le Moringa produit des feuilles pendant la saison sèche et même durant les périodes de sécheresse. Le Moringa est donc une véritable source de vie, une source de verdure lorsque peu d'autres aliments sont disponibles.
Un tranquilisant végétal à découvrir
Le moringa est un arbre tropical dont le feuillage et les jeunes fruits sont comestibles après cuisson, leur contenu en protéines assimilables est particulièrement intéressant en diététique infantile.
Des graines on extrait l'huile de Ben, très fluide et utilisée en horlogerie et en parfumerie ainsi que des protéines servant à clarifier et purifier les eaux de boisson.
Le jus des feuilles est révulsif et on peut l'employer comme sinapisme antinévralgique.
Certains extraits ont une action apaisante, calmante, tranquilisante mais ne sont pas encore commercialisés en Europe.
Une recette de cuisine facile à faire
Ingrédients:
2 cuillères à soupe de graisse ou d’huile, 4 cuillérées d’eau
1 cuill. à café d’ail émincé, 2 cuill. à café de sel
1 cuill. à soupe d’oignon émincé, une pointe de poivre
1/2 tasse de tomates émincées, 1 tasse de viande hachée, cuite.
3 tasses de feuilles de Moringa, lavées et triées
Préparation:
Faites sauter l’ail, l’oignon et les tomates dans une grosse poêle à frire.
Rajoutez la viande hachée, couvrez et faites mijoter 5 minutes à petit feu.
Ajoutez l’eau et chauffez jusqu’à ébullition.
Assaisonnez avec du sel et du poivre.
Ajoutez les feuilles de Moringa,
cuisez 5 minutes supplémentaires.
Le traitement de l’eau domestique
Les gousses doivent mûrir sur l’arbre et sont ramassées une fois sèches. Les enveloppes et «ailes» légères des graines se retirent facilement laissant apparaître la graine elle-même, toute blanche. Elles sont ensuite finement broyées et pilonnées en utilisant mortier et pilon. La quantité de graines broyées nécessaire au traitement de l’eau d’une rivière dépend de la quantité de matières en suspension qu’elle contient. Les utilisateurs se familiarisent rapidement avec les besoins variables de leur eau, en fonction de la saison et de la quantité de sédiments en suspension.
Pour traiter 20 litres d’eau (quantité moyenne transportée dans un grand seau) environ 2 grammes de poudre sont nécessaires (2 cuillères à café de 5 ml rases ou 2 capsules de bouteilles de soda avec le dos rond). Ajoutez une petite quantité d’eau propre à la poudre de graines pour en faire une pâte. Mettez la pâte dans une bouteille propre (une bouteille de soda est idéale) Ajoutez une tasse (200 ml) d’eau propre et secouez pendant 5 minutes. Ceci active les produits chimiques dans les graines écrasées
A l’aide d’un tissu de coton blanc, filtrez cette solution dans un seau de 20 litres rempli d’eau de rivière. Mélangez-en le contenu rapidement pendant 2 minutes suivies de 10 à 15 minutes beaucoup plus lentement. Pendant que vous remuez lentement, les graines de moringa lient ensemble (ou coagulent) les fines particules et bactéries pour en former de plus grosses qui ensuite coulent et se déposent au fond du seau. Au bout d’une heure, vous avez de l’eau claire.
Ce procédé rendra l’eau claire et retirera 90–99% des bactéries attachées aux particules solides. Cependant, certains micro-organismes nocifs risquent d’être encore présents dans l’eau surtout si l’eau est très polluée. Pour obtenir de l’eau potable, une purification plus poussée est recommandée, soit en la faisant bouillir soit en la passant dans un filtre contenant du sable. Les graines séchées (retirez celles qui sont décolorées) et la poudre peuvent être stockées. La pâte doit, toutefois, être préparée fraiche chaque jour.
Autre témoignages du pouvoir de cet arbre au Congo:http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=7050
« Bien que peu de gens en aient entendu parler aujourd’hui, le Moringa pourrait bientôt devenir l’une des plantes les plus précieuses du monde, au moins en termes humanitaires. »- Noel Vietmeyer, US National Academy of Sciences, Washington D.C.8
« Un avantage majeur du Moringa est le fait qu’il soit une ressource locale. Ceci contraste avec beaucoup de programmes de lutte contre la malnutrition qui dépendent de produits importés et de soutiens extérieurs… Le Moringa est une solution très simple et facilement accessible aux problèmes de malnutrition. »
« Parmi les légumes à feuilles, l’un d’eux se distingue comme particulièrement bon, c’est l’arbre de Moringa. Ses feuilles sont parmi les meilleures nourritures végétales que l’on puisse trouver. »- Dr. Frank W. Martin, in Survival and Subsistence in the Tropics4
« Les légumes verts à feuilles et les fruits apportent les micronutriments nécessaires à la santé comme le béta-carotène (vitamine A), la vitamine C, l’acide folique, et également le calcium et le potassium. Les feuilles de Moringa en particulier sont une source importante et bon marché de micronutriments. »- Dr. C. Gopalan, Président de la Fondation Nutrition d’Inde3
« Le Moringa est un outil très prometteur pour aider à surmonter certains des plus sévères problèmes du monde en développement—malnutrition, déforestation, eau contaminée et pauvreté. L’arbre se comporte le mieux dans les régions sèches où ces problèmes sont les plus graves. »
« Parmi la grande variété des Légumes à Feuilles Vertes, le Moringa est la source la plus riche en Béta-Carotène (Vitamine A), en plus de fournir d’autres micronutriments importants. »- Dr. Kamal Krishnaswamy, ancien Directeur du Conseil Indien de Recherche Médicale, Hyderabad7
* Suivi des pétitions à Signer: Pétitions Pour Eradiquer la Faim du Monde ; Pétitions Pour Défendre le Droit à la Santé
"Un arbre pourrait aider les Africains à réagir aux crises alimentaires. Est-ce enfin la fin de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire?
Mavis Mathabatha a planté 15 hectares d’un «arbre miracle» à Tooseng, un village dans la province pauvre du Limpopo, au nord-est de l’Afrique du Sud. Depuis trois ans, cette ancienne institutrice travaille pour que le moringa oleifera assiste sa communauté et les villages voisins. Les maux y sont nombreux: hauts taux de chômage, pauvreté, insécurité alimentaire, VIH, …
Mavis Mathabatha a planté 15 hectares d’un «arbre miracle» à Tooseng, un village dans la province pauvre du Limpopo, au nord-est de l’Afrique du Sud. Depuis trois ans, cette ancienne institutrice travaille pour que le moringa oleifera assiste sa communauté et les villages voisins. Les maux y sont nombreux: hauts taux de chômage, pauvreté, insécurité alimentaire, VIH, …
Le Moringa pousse...…précisément là où les gens en ont le plus besoin.
Fondation Pierre Rabhi
Pour une autonomie alimentaire des populations
Se nourrir est, a été et sera toujours une nécessité absolue sans laquelle aucune vie n’est possible. Elle doit donc être préservée de toute menace comme priorité des priorités.
Cette évidence, devenue banale pour les pays prospères en surabondance alimentaire – mais d’une alimentation que l’usage de la chimie de synthèse rend de plus en plus insalubre -, ne l’est pas pour un nombre toujours grandissant d’habitants de notre merveilleuse planète commune et rien ne peut justifier cette défaillance.
C’est après avoir été capable de produire sa nourriture par la domestication des végétaux et des animaux que le chasseur, cueilleur, pêcheur originel s’est affranchi des limites alimentaires auxquelles les autres créatures restent toujours subordonnées. C’est ainsi que l’agriculture a donné à la culture ses lettres de noblesse et permis l’émergence de civilisations majeures. Avoir réduit la terre nourricière - bien commun universel et irremplaçable - à un substrat exploitable, pressurable, dégradable à merci et dénaturé, au point de les rendre toxiques, les biens qu’elle nous donne pour des profits aveugles, est l’une des plus grandes transgressions infligées au principe fondamental de la vie. Les conséquences désastreuses sont déjà très avancées. Une pénurie alimentaire mondiale se confirme chaque jour.
À présent que les territoires vivriers se meurent de désertification physique, d’abandon ou de pratiques destructrices,
À présent que les agglomérations urbaines deviennent des pièges sociaux au risque de toutes les déflagrations,
À présent que le travail, solution d’hier, devient le grand problème d’aujourd’hui.
La Terre nourricière apparaît comme l’un des grands recours.
Apprendre - avec les principes et les techniques agroécologiques - aux femmes et aux hommes à soigner, guérir et féconder leurs terres au bénéfice de tous, ruraux et urbains, est à la base de notre engagement depuis presque une cinquantaine d’années. Les résultats obtenus dont témoignent même les paysans les plus démunis du Sud nous font un devoir de promouvoir et d’élargir cette action 1
C’est pour répondre à une demande exponentielle en la matière que nous avons créé la Fondation Pierre Rabhi. Car notre conviction, notre détermination et notre dévouement sont forts mais ne suffisent plus. Des moyens financiers plus importants sont absolument nécessaires. Nous avons donc besoin que vous nous aidiez à aider. Partout dans le monde, la nourriture issue des mains et de la volonté de ceux qu’elle nourrit sera le gage de la dignité, de la liberté et l’une des conditions majeures pour l’urgente paix universelle.
Le fardeau de la malnutrition tombe presque entièrement au monde en développement, avec l'Asie du Sud et l'Afrique sub-saharienne parmi les régions les plus touchées (Voir Figure 1).
Figure 1 : Pourcentage de la population souffrant de la sous-nutrition (source : FAO). [3]
La malnutrition peut avoir de graves conséquences. Même le manque de micronutriments dont l'être humain n'a besoin qu'en très petites quantités peut être une cause de décès, parce que sans ces micronutriments, le corps ne peut produire les enzymes et les hormones essentielles pour la croissance et le développement.
Encadré 1 : La nutrition dans le monde, en chiffres
Un fardeau mondial
- 1,02 milliard de personnes souffrent de la sous-nutrition, une forme grave de malnutrition.
- 99 pour cent de personnes souffrant de sous-nutrition vivent dans les pays en développement.
- 642 millions de personnes en Asie et dans le Pacifique sont mal nourries.
- Plus de 60 pour cent de personnes souffrant de sous-nutrition chronique sont des femmes.
La malnutrition infantile
- 6 millions d'enfants meurent chaque année de causes sont liées à la malnutrition.
- 1,5 million d'enfants meurent chaque année de marasmes à cause de la dénutrition.
- 178 millions d'enfants souffrent de croissance retardée ('stunting'), en partie parce qu'ils ne consomment pas assez d'aliments ou de vitamines.
- 146 millions d'enfants âgés de moins de cinq ans souffrent d'insuffisance pondérale.
- Plus de 50 pour cent de ces enfants de moins de cinq ans en insuffisance pondérale vivent en Asie du Sud.
- 20 pour cent des décès d'enfants de moins de cinq ans pourraient être évités par le respect des directives en matière d'allaitement maternel.
Déficiences en micronutriments
- Plus de 500.000 décès d'enfants chaque année sont dus à la carence en vitamine A.
- Plus de 20 pour cent d'enfants âgés de moins cinq ans dans le monde en développement souffrent d'anémie liée à une carence en fer.
- 40 à 60 per cent des enfants dans le monde en développement ont un retard mental dû la carence en fer.
- 2 milliards de personnes dans le monde souffrent d'une carence en iode.
- 176,000 personnes meurent chaque année de diarrhée liée à une carence en zinc.
- 406.000 personnes meurent chaque année de pneumonie liée à une carence en zinc.
Les coûts économiques
- Entre US$20 et 30 milliards, c'est l'estimation du coût annuel de la sous-nutrition pour le développement économique.
- 12 pour cent, c'est le manque à gagner en salaires perçus au cours d'une vie entière que l'on peut attribuer aux années d'études perdues à cause de la malnutrition au Zimbabwe.
La surnutrition
- Jusqu'à 20 pour cent d'enfants de moins cinq ans sont en surcharge pondérale dans certains pays en développement.
Adaptés de statistiques publiées par l'OMS et le Programme alimentaire mondial.
Nutrition et maladie
Les chercheurs constatent qu'il existe des interactions entre la nutrition et le traitement de la plupart des maladies, qu'elles soient infectieuses ou chroniques. La lutte contre ces maladies nécessite donc une amélioration de l'alimentation.
La malnutrition et l'infection forment un cercle vicieux, et souvent mortel. La malnutrition affaiblit le système immunitaire, aggravant la susceptibilité à l'infection. L'infection, à son tour, épuise le stock de nutriments et d'énergie, compromettant le traitement et aggravant les dégâts causés par les maladies infectieuses.
bravo pour cet article. Tout ce que vous dite sur le moringa est exact. Je travaille pour développer cette filière d'agroforesterie du moringa depuis presque 10 ans. Mon conseiller scientifique et ami est le Doyen d'une université de biotechnologie européenne qui travaille sur la purification de l'eau avec le moringa, depuis plus de 10 ans. Il faut que vous sachiez que le moringa n'est pas plus développé dans le monde parce qu’il est sur une liste noire de la banque mondiale qui s'oppose a son développement.
RépondreSupprimerEt le moringa a encore de nombreuses autres qualités.
georges.senot@wanadoo.fr
merci pour votre information Georges. Où développez-vous cette filière? Ce serait intéressant de connaître votre expérience.
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