Très bonne année 2018! Soyez votre père Noël! Passez commande à l'univers et vivez comme si c'était déjà là!


Un sage indou du 18° siècle a dit : "Ne faites pas ce que vous voulez... et alors, vous pourrez faire ce que vous aimez!"

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A partager sans modération! Je souhaite que mon blog vous caresse l'âme et le coeur; bonne visite ensoleillée!

Météo Las Galeras

disciple de la nature (poèmes)

IMAGES KDOS POUR VOUS TOUS MES AMIS(E)


DISCIPLE DE LA NATURE
Je suis un humble disciple de la nature
Chaque jour, je m’émerveille de ses trésors
Chaque seconde je reçois ses messages d’émeraude
Mon esprit est imprégné de sa sagesse.

Nul besoin d’aller loin ni de chercher longtemps
Tout alentour est une source de bonheur
Qui jamais ne peut se tarir
Qui toujours déverse ses torrents de lumière.

Ce maître invisible parle sans paroles
Directement au cœur de celui qui écoute
Et regarde avec des yeux d’enfant.

Créateur de beauté et de musique célestes
Sans jamais s’arrêter ni se lasser
Il offre aux humains ses œuvres.

Le papillon nacré se pose sur l’hibiscus double
Ses ailes fragiles caressent l’air parfumé
Et parfois s’immobilisent dans le cœur d’une fleur.

Les guêpes jaunes et noires aux longues pattes
Envahissent mon toit de feuilles de palmier
Des générations sont nées ici dans la paix
Troublées seulement par la pluie.

L’oiseau-mouche vert pousse son cri métallique
Et se repose sur une branche
De l’arbre-orchidée avant de repartir
Vers sa jungle bruissant de vies cachées.

Mon chien se couche au soleil et ferme les yeux.
Quand son pelage noir devient brûlant
Il se lève et me regarde pour aller
S’allonger un peu plus loin à l’ombre.

Tout est calme, juste un peu de brise
Un grand soleil, dans un ciel bleu
Presque sans nuage, inonde la colline
C’est l’heure immobile de la sieste.




MA COLLINE

J'habite une colline de lumière
Zébrée par les vols de rossignols,
Enchantée par les colibris verts et pourpres,
Peinte d'émeraude et d'ors mélangés.

Les yeux ouverts ou fermés
La maison vide ou pleine
Installée sur ma terrasse
Je savoure mon présent.

Visiteurs inconnus laissant leurs empreintes
Dans mon esprit bleuté,
Je vous invite à revenir
Pour vous laisser charmer et vous reposer
;


LES NUAGES

Accompagnés par les alizés
Se bousculant dans un désordre parfait
Ils colorent la palette intemporelle azurée
Avant de déverser leur transparence
Sur cette colline bénie des Dieux

Flocons cotonneux blancs bleutés 
Serrés les uns contre les autres
Ils traversent mon horizon sans jamais s'arrêter.


DES ÉCLATS DE LUMIÈRE

Des éclats de lumière trouent mon toit.
Des rafales de vent s'engouffrent
Par les fenêtres grillagées
L'ondée tropicale n'en finit pas
De déverser ses larmes sur cette terre
Bénie des Dieux

L'eau et le vent sont devenus mes amis
Le soleil est mon compagnon
Un peu trop ardent parfois.

Ma maison abrite mes secrets
Et il y a toujours de l'eau et du café
Pour les visiteurs.

Je n'ai besoin de rien de plus, ni rien de moins
Chaque jour devient une bénédiction.


SEULES AU MONDE

Le prunier mombin a perdu toutes ses feuilles en février;
Comme lui, en mars, mes pousses vertes pointent leur nez;
J'ai des projets pleins la tête

Et pourtant pas un sou vaillant;
Où vont échouer toutes ces énergies vibrantes ?

Le paradis que j'ai sous les yeux me parle de perfection ;
Chaque brin d'herbe sauvage me parle d'amour,
Les rossignols gris et blancs à la queue dressée s'époumonent
A lancer leurs trilles du matin jusqu'au soir.

Les colibris verts et noirs à la queue orange et blanche
Font du lèche-vitrine autour des pantoufliers rouges.
Les oiseaux-mouches n'en finissent pas d'aspirer le sucre
Des fleurs des arbres-orchidées embaumant l'air du jardin.
Les frangipaniers ouvrent leurs blanches corolles au cœur jaune
Pour s'enivrer de lumière bleue et blanche cristalline.
Transparentes gouttes de rosée tremblant au bout des feuilles
D'hibiscus rouges, oranges ou blancs, que dites-vous ?

Immobile près de moi, la chatte admire tout cela.
Dans ses yeux se reflètent le calme de la mer
Et la majesté de la montagne mauve et verte.
Nous sommes seules au monde et heureuses de l'être.




MERCI LA VIE

Merci la vie de tous tes cadeaux !
Merci la nature de ta générosité !
Merci mes compagnons à quatre pattes
De votre présence indéfectible !

Merci l’espace, indélébile et bleu le jour
Encre de chine et argent la nuit,
Pour tes flots d’énergie liquide
Tombant sur mes épaules nues.

L’amaryllis sauvage dresse sa tige vers le ciel
Et va heurter le laurier rose ;
La brise les fait danser ensemble malgré eux ;
Comme les humains ils essaient de cohabiter
Jusqu'à ce que le plus faible se fane et meurt.


La passiflore jette son dévolu sur les hibiscus
Enroulant ses vrilles sur la moindre tige,
Elle sait qu’elle doit s’élever pour fructifier ;
De même, l’homme saisit les opportunités
Pour avancer et donner un avenir à ses fruits
.
Le cactus déraciné continue de fleurir
Et de grandir car il se contente de l’air humide,
Peu lui importe la terre à ses pieds,
Seuls lui suffisent l’eau et le soleil ;
Ainsi l’homme heureux se contente
De son présent et quelles que soient les difficultés
Rien ne l’empêche d’avancer.


L'ORAGE

Il pleut, il pleut sur ma colline verte,
Les grands arbres font danser leurs branches
Au rythme du vent.

Le soleil cherche désespérément une trouée
Dans les nuages gris et blancs.

Il pleut, il pleut mais il fait chaud,
L’orage a déversé son déluge cette nuit
Les éclairs ont foudroyé ma terrasse.

Tout est humide et un peu collant
La terre s’abreuve et regorge d’énergie.
Mais où donc vont les colibris
Quand il pleut ?
Et les papillons ?
Où donc se cachent-ils
?


LE VIEUX GOMMIER ET LE ROSSIGNOL

Un jeune rossignol gris et blanc
Ivre de liberté et d'impatience
Vole au-dessus d'un océan vert
Et se pose maladroitement
Sur la plus haute branche
D'un vieux gommier rouge.

"Repose-toi jeune rossignol !"
Lui conseille gentiment le gommier.
"Que nenni ! Je veux découvrir le monde !"
Répond le rossignol intrépide
Et il s'envole à nouveau
Vers l'océan de verdure en riant.

Insensé pense le gommier
A quoi cela sert-il d'avoir des ailes
Si c'est pour ne rien voir du monde
Merveilleux qui pousse alentour
De mon tronc et de mes branches ?

Un perroquet vint à poser
Ses pattes acérées sur une branche basse.
"Aïe ! Se plaint le gommier,
Tu écailles ma peau à chaque fois !
Fais donc attention s'il te plaît !"

"Que tu es grincheux vieux gommier !
Tu devrais être flatté que je vienne
Te rendre visite de temps en temps !
A part les rossignols à la queue dressée,
Les tourterelles et moi, tu ne vois personne !"
Rétorque le perroquet noir.

"Vous, les êtres volants arrogants
Et instables, vous passez trop vite
Pour voir réellement ma beauté
Et la magnificence de mes compagnons !
Arrêtez-vous, ne serait-ce qu'un jour
Et vous comprendrez" assure le gommier.

"D'accord !" accepte le perroquet noir
Et il plante ses ongles dans le tronc résineux
Pour ne plus en bouger de toute une journée
Malgré les appels et les railleries de ses congénères.

Et il observa : le vent, l'air, le soleil,
Les innombrables insectes, les lézards, les libellules,
Les vautours, les faucons, la mer au loin,
Et les autres arbres ! Tout lui sembla neuf.

Je n'avais jamais vu cela ! Songea-t-il ;
Que ce monde est beau, l'immobile et le mouvant,
Le silencieux et le bruyant !
"Merci mon bon gommier ! Je reviendrai
Me poser plus souvent dorénavant !"

 
LE COLIBRI
De ses yeux coule une seule larme
Transparente et bleue
Il est des jours sans soleil
Pour l’homme triste et solitaire

Le colibri à la queue mauve
Suspend son vol bourdonnant
Et s’approche de l’homme.
"Pourquoi pleures-tu ? demande le colibri,"
Je pleure sur moi-même" répond l’homme.

Le colibri à l’œil noir brillant
Dépose une goutte de nectar
Sur les lèvres pincées de l’homme
Pour qu’enfin elles s’ouvrent sur un sourire.


DE SOIE
De soie tendue je voudrais que tu soies
Afin que la joie soit ton habit de soie
De soirée comme de jour moirée
Ainsi soit la joie de soie tendue

.
La soie dentelée de gouttes de pluie
Se balance doucement au gré du vent
L’araignée-crabe jaune et noire tisse sa toile
De soie tendue toute à sa joie de créer

Un écran-piège pour capturer ses proies.

Sous une grande feuille ciselée de papayer
Un cocon de soie blanche abrite
Un insecte inconnu prêt à s’éveiller
A la vie éphémère sous un ciel de soie verte.

Ainsi soit la vie faite de fils de soie
Qui se tendent jusqu’à se rompre
Pour que d’autres soies voient le jour.

Soyez de soies tendus mes amis multicolores
Et faites naître en vous cette joie indescriptible
Éclatant en milliers de gouttes de soie
Inondant l’horizon bleuté de votre esprit
De soie tendu.