La moins bonne d'abord, comme pour s'en débarrasser!
C'est l'orgueil bien sûr!
Être créateur de ces quelques pages, y mettre tout ce que je juge beau et bon, et ensuite pouvoir les contempler et les faire vivre au fur et à mesure de l'inspiration ou des événements, c'est de l'orgueil mélangé à un désir de partage et de faire avancer les consciences vers plus de simplicité et de spiritualité..
Mais on ne se débarrasse pas comme çà, en claquant des doigts, de cet orgueil si bien enraciné! Il est là, il se nourrit malgré tous mes efforts pour le faire maigrir. Il a besoin de très peu de nourriture pour continuer à vivre ou à survivre. Le peu qu'il me vole lui suffit pour ne pas disparaître.
fleur du carya (noyer d'Amérique) |
Rêves et visions
Les trois églises sur la colline
- une de fabrication ancienne et peu solide,
- une obélisque plus grande que la première,
- et la troisième qui paraissait être construite en fer et en béton ; elle dépassait les deux autres par sa hauteur, mais le temps l’avait quand même malmenée car entre le rocher qui lui servait de socle et la construction elle-même on pouvait voir un espace, comme si cette construction aussi voulait tomber.
Beaucoup de touristes venaient visiter ce lieu. J’étais parmi eux, mais je vivais dans les environs et je connaissais ce lieu depuis longtemps. Un grand orage se préparait, le ciel s’assombrissait, avec des nuages plombés qui roulaient au-dessus de nos têtes, mais les touristes ne s’en souciaient pas, ils riaient, visitaient, s’amusaient à courir en tous sens. L’orage est devenu plus menaçant, et ça ressemblait plus à un début de cyclone qu’à un simple orage.
Soudain, tout s’est arrêté, le vent a cessé, les nuages paraissaient immobiles. D’étranges couleurs sont apparues vers l’Est : des bandes fines, blanches et oranges, partageaient le ciel comme en quartiers d’orange. Une trouée, du côté Est, avait une jolie couleur blanche un peu bleutée.
J’ai dit : «c’est un cyclone, on est dans l’œil du cyclone, attention ! il vaut mieux redescendre car on ne sera pas à l’abri dans ces constructions anciennes !»
Personne n’y a prêté attention ; les gens ont continué à s’amuser et à visiter. Puis le ciel a commencé à bouger de nouveau : de petits nuages couleur de plomb prenaient la forme d’une cuillère dans laquelle était un liquide laiteux qui paraissait lourd comme de l’argent en fusion. Et il s’écoulait. Alors les touristes ont commencé à avoir peur. Ce liquide descendait en formant des boulets devenant gris au fur et à mesure qu’ils touchaient le sol. Des rideaux de pluie se sont abattus sur la colline et ce fut la panique. Les gens ont commencé à fuir la colline.
Je leur ai dit : «Prenez un minimum d’affaires avec vous et descendez !» Je suis descendue un peu avec eux, mais pas loin. Sur ma gauche dans le ciel, côté Sud, se dessinait une flèche immense dirigée vers le Nord. Cette flèche était rouge, noire et jaune, avec des rubans multicolores paraissant des plumes. J’ai pensé tout de suite que c’était une flèche de cérémonie des Indiens d’Amérique du Nord. J’ai regardé un moment et suis remontée. J’ai demandé aux touristes encore là d'admirer le ciel. Certains ont regardé, mais sans aucune admiration ni étonnement. Ils étaient trop préoccupés à vouloir redescendre et à échapper aux menaces venant du ciel.
La flèche est le symbole de la force qui se dirige vers son but.(Sri Aurobindo)
J’ai dit : «c’est un cyclone, on est dans l’œil du cyclone, attention ! il vaut mieux redescendre car on ne sera pas à l’abri dans ces constructions anciennes !»
Personne n’y a prêté attention ; les gens ont continué à s’amuser et à visiter. Puis le ciel a commencé à bouger de nouveau : de petits nuages couleur de plomb prenaient la forme d’une cuillère dans laquelle était un liquide laiteux qui paraissait lourd comme de l’argent en fusion. Et il s’écoulait. Alors les touristes ont commencé à avoir peur. Ce liquide descendait en formant des boulets devenant gris au fur et à mesure qu’ils touchaient le sol. Des rideaux de pluie se sont abattus sur la colline et ce fut la panique. Les gens ont commencé à fuir la colline.
Je leur ai dit : «Prenez un minimum d’affaires avec vous et descendez !» Je suis descendue un peu avec eux, mais pas loin. Sur ma gauche dans le ciel, côté Sud, se dessinait une flèche immense dirigée vers le Nord. Cette flèche était rouge, noire et jaune, avec des rubans multicolores paraissant des plumes. J’ai pensé tout de suite que c’était une flèche de cérémonie des Indiens d’Amérique du Nord. J’ai regardé un moment et suis remontée. J’ai demandé aux touristes encore là d'admirer le ciel. Certains ont regardé, mais sans aucune admiration ni étonnement. Ils étaient trop préoccupés à vouloir redescendre et à échapper aux menaces venant du ciel.
La flèche est le symbole de la force qui se dirige vers son but.(Sri Aurobindo)
J’ai fait le tour des trois églises et j’ai constaté qu’il y avait des visiteurs qui s’y abritaient. Un craquement s’est fait entendre et l’église obélisque s’est abattue de tout son long, ne touchant personne, mais la panique a repris de plus belle. Je leur disais de ne pas rester à l’abri de ces murs, que le cyclone pouvait tout emporter, que ça ne servait à rien de vouloir s’abriter dans ces églises déjà fragilisées, qu’il valait mieux descendre. Déjà, on pouvait apercevoir des groupes entiers loin en contrebas. Alors certains sont descendus et moi avec eux, au milieu de grosses gouttes de pluie et des jets concentrés d’eau qui descendaient du ciel en formant des jambes de pluie grises. Et le rêve s’arrête là.
La signification des couleurs selon les chinois donnent une certaine indication à ce rêve.
Signification des églises:
L'église du rêve n'est pas que l'édifice où est célébré un culte car il y a, dans ce type de songes, une autre idée que l'exercice d'une religion. L'église est en fait le sanctuaire du rêveur, là où son psychisme se recueille, reçoit la " bonne parole " et où il est en contact avec quelque puissance intérieure qui le guide et lui promet le paradis, c'est-à-dire sa définition du bonheur.
La signification des couleurs selon les chinois donnent une certaine indication à ce rêve.
Noir et Violet
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Nord - Primitif, origine, paradis.
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Bleu ou Vert
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Est - Vie, création.
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Rouge
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Sud - Harmonie et expansion.
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Blanc
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Ouest - Intégration et propulsion.
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Jaune
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Centre - Créateur, unité
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Signification des églises:
L'église du rêve n'est pas que l'édifice où est célébré un culte car il y a, dans ce type de songes, une autre idée que l'exercice d'une religion. L'église est en fait le sanctuaire du rêveur, là où son psychisme se recueille, reçoit la " bonne parole " et où il est en contact avec quelque puissance intérieure qui le guide et lui promet le paradis, c'est-à-dire sa définition du bonheur.
Les rubans de souffrance
Je vivais depuis peu avec un copain, dont apparemment j’étais très amoureuse. Des amis sont venus nous rendre visite. Je ne sais pas pourquoi j’ai répondu cette phrase : «en deux ans, la rouille a mangé toute la pioche, regarde» et j’ai cassé un bout rouillé pour le mettre sur ma bouche. La rouille a coloré mes lèvres; j’ai compris alors que ma relation avec mon copain était finie. Je suis allée me laver les lèvres et peu à peu je me suis retrouvée au centre de beaucoup d’amis qui faisaient cercle autour de moi, tout en tournant lentement.
Un de mes amis a soufflé dans ma direction au-dessus d’une coupelle remplie d’un produit rouge. J’ai compris ce geste, il était la signification d’une phrase que nous aurions prononcée un peu plus tôt. J’ai commencé à tourner sur moi-même, entourée toujours de mes amis qui tournaient aussi autour de moi, mais dans le sens inverse.
A un moment, je me suis mise à émettre un cri rauque, qui avait du mal à sortir, mais c’était comme une libération. Ce cri, pourtant pratiquement inaudible, sortait de ma gorge comme des rubans de souffrance et mes oreilles étaient emplies de ce bruit assourdissant.
Quand je me suis arrêtée de tourner et de crier, mes amis aussi se sont arrêtés, et ils m’ont tous dit doucement : «merci sœur Tati, merci!» Je me suis sentie enfin libérée.
Le blessé
Cette nuit, j’ai fait un rêve bizarre où il était question d’un blessé que soignait le Dalaï-Lama. Ensuite il me l’a confié. Je me suis rendu compte qu’un os de sa jambe cassée sortait et que la blessure était ancienne. Je ne savais pas comment soigner cet homme, pourtant je m’en suis occupé tant bien que mal. Le rêve continue bizarrement. Je suis en train de téléphoner pour qu’on vienne l’évacuer, mais nous sommes apparemment dans un immeuble difficile d’accès.
Le clou dans le dos
Il y avait mon amie S. et ses enfants, ma mère et moi. S. m’a demandé de venir à l’hôtel terminer la journée avec ses enfants. J’y suis allée. Je ne me souviens plus très bien de la suite sauf que j’ai reçu comme un clou dans mon dos. La douleur était assez forte mais soutenable. Pendant cet épisode il semblerait que mon fils ait été présent aussi.
Cette chose enfoncée dans mon dos l’aurait été dans le but de me tuer car, après extraction, il s’agissait d’un objet indiquant le nombre de mois qui restaient à vivre à la personne qui le recevait. Il était noté six mois.
La colline a beaucoup changé!
J'habite toujours sur la colline, mais le paysage est bien différent. Il n'y a presque plus d'arbres, uniquement une belle herbe verte rase par endroits. Je m'en vais rendre visite à des voisins. Leur maison ressemble aux petites maisons traditionnelles des Dominicains, faite en planches plus ou moins bien ajustées et avec quelques matériaux de récupération.
Je me tiens sur le seuil de leur porte tout en discutant avec eux restés à l'intérieur. C'est l'heure du repas de midi. Je suis venue chercher quelque chose mais je ne me souviens pas quoi. A l'intérieur, il n'y a qu'une table rustique et il fait sombre car il n'y a ni fenêtre ni électricité. Juste devant la porte d'entrée coule un tout petit ruisseau mais dont le courant est capable de charrier des objets assez lourds. J'ai vu défiler des restes d'électroménager et des détritus de tous ordres. Tout ceci me paraît normal car ce paysage est le nouveau paysage de la colline après la catastrophe qui a eu lieu quelques mois auparavant. Je suis repartie vers ma maison.
L'oeil gauche de la femme de Roberto
J'attendais la rencontre avec un personnage important, très important, plus important qu'un chef d'état ou que le Pape mais je ne le connaissais pas. Quand la rencontre eut lieu, j'étais transportée de joie et je demandais à cet homme comment il fallait que le l'appelle. Il m'a regardée, m'a fait un clin d'oeil très prononcé avec son oeil gauche et m'a dit : "Appelez-moi Roberto!"
Je ne me souviens pas du reste. Ce rêve était prémonitoire mais il s'est écoulé plusieurs mois avant que je ne fasse le rapprochement entre un fait divers et ce rêve.
Une balle de revolver, tiré par on ne sait qui, à exactement minuit, lorsque toute la famille s'embrassait pour se souhaiter la nouvelle année, a ricoché sur le toit du hangar de Roberto et a terminé sa course en blessant la paupière de l'oeil gauche de sa femme. Lorsque l'on m'a raconté cet accident, ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai compris qu'il y avait une liaison avec mon rêve.
La nuit du grillon
La nuit du 25 au 26 mars 2009, je l'ai appelée la nuit du grillon, car un criquet a chanté "criii - criii - criii" au-dessus de ma moustiquaire toute la nuit. Je n'ai pas dormi avant trois heures et demie du matin. Devant mes yeux grand-ouverts, bien éveillée, j'ai vu apparaître des dessins qui m'ont fait penser à ces motifs floraux faits à l'ancienne sur les dessus de lit - ton sur ton -. C'était dans les tons de blanc-cassé et les motifs occupaient toute ma vision, comme s'il n'y avait pas d'espace entre mes yeux et ce que je voyais.
J'étais très détendue, et pour me prouver que ce n'était pas un phénomène passager, je fermais les yeux plusieurs fois. La vision était toujours là et continuait à évoluer. Parfois elle se figeait et j'aurais voulu pouvoir la dessiner. Mais comment allumer une lampe de poche sans la faire disparaître ? Alors j'ai continué ma nuit, accompagnée par les cris-cris du grillon aux grandes pattes grises.
Lorsqu'enfin je me suis endormie, cela n'a pas duré longtemps car mon chien a aboyé. Les visions étaient toujours là : certains motifs avaient changé de forme mais avaient toujours la même couleur blanc-cassé.
Les trois valises
J’étais en train de faire trois valises avec lesquelles j’étais arrivée. C’était une période de vacances et quelqu’un me disait qu’il restait encore huit jours de vacances. J’ai répondu que je repartirai avec une seule valise. Dans cette valise, il y avait du linge propre et du linge sale.
La tête de sanglier
Le visage souriant du T.G.V.
Je me réveille et je vois un beau ciel bleu-clair lumineux. "Tiens ! On est déjà arrivé à Paris ? m’étonnais-je et, dans la seconde qui suit, un visage d'homme souriant, avec des petites lunettes, m'apparait dans le ciel bleu. Ses yeux sont légèrement en amande et le visage rond est de type oriental. A ce moment-là, je me réveille vraiment, car j'étais en train de rêver, et ce visage apparu devait être la personne avec qui j'avais pris rendez-vous à Paris.
J'en déduis que c'est sans doute un rêve prémonitoire, mais plusieurs années après, j'ai enfin l'explication, la voici:
Du T.G.V. Angoulême-Paris à la colline de Las Galeras
Tout a commencé dans le T.G.V. Angoulême-Paris de je ne sais plus quelle année exactement. J'étais en activité avec un métier des plus stressants. Je lisais à cette époque un livre où il était question de l'iris humain qui est la carte de santé de l'individu. Voulant en savoir plus, j'ai pris rendez-vous avec l'homme dont faisait mention l'auteur. C'était en banlieue parisienne. Le T.G.V. Angoulême-Paris partant très tôt, je dormais une bonne partie du trajet.
A Paris, je vais directement à mon rendez-vous car je veux repartir le soir même. J'ai du mal à trouver l'endroit et enfin j'y arrive. Je sonne. Personne... J'insiste. Personne... Venir de si loin pour trouver porte close est très décevant. Je sonne chez le voisin et j'apprends que le Monsieur n'est pas là. Je repars et je reviens à la gare Montparnasse pour Angoulême et reprends ma voiture pour mon domicile.
Tout ça pour rien !... La vie reprend son cours, les mois passent, j'ai presque oublié ce rendez-vous manqué. Quant au visage qui m'était apparu en rêve, n'en parlons plus !
Un jour, en faisant mes courses dans le grand supermarché, je feuillette un ouvrage assez épais et sur le rabat de la couverture, je reconnais "le visage souriant".... de mon rêve fait dans le T.G.V..... Je n'en crois pas mes yeux !.... J'achète donc l'ouvrage et je le lis d'une traite, enfin, de plusieurs traites car il est épais et sa lecture ne m'apparaît pas des plus faciles. Beaucoup de termes ne me sont pas familiers mais l'auteur a une écriture directe qui me convient.
Après l'avoir lu, j'essaie d'utiliser pour mon travail les passages traitant de la méditation surtout pour surmonter le stress journalier auquel je suis soumise. Ma vie professionnelle et sentimentale étant trop surchargée, l'une de stress, l'autre de hauts et de bas, ce livre ne m'a pas vraiment touchée. Je suis restée en surface. C'est l'analyse que j'en fais, mais peut-être qu'une porte a été entrouverte et m'a poussée à chercher en direction de tout ce qui traite de vies antérieures, de récits d'après-vie, de régressions, d'auras, etc...
Je trouve ainsi l'adresse d'une personne qui fait régresser sans hypnose, uniquement par la relaxation. Je fais trois régressions pour accéder à mes vies antérieures, mais je suis persuadée, lors de la troisième séance que, ce que je vis, c'est l'homme qui me le suggère. J'ai du mal à analyser et à comprendre la part de l'imagination et la part de vérité si tant est qu'il y en ait une à trouver. J'arrête donc ces séances. Ma vie continue au rythme saccadé : travail stressant, longues journées, longs trajets en voiture.
Un dimanche matin, je me réveille avec, devant mes yeux ouverts, un cercle de couleurs. Je ferme les yeux, l'image est toujours là. Je rouvre les yeux : j'ai encore quelques secondes la même image : c'est un cercle remplit de motifs en couleur, ressemblant à un mandala.
Je suis surprise mais la vie reprend son rythme et j'en arrive à oublier aussi cet épisode. Par contre, je m'intéresse à l'aura du corps humain et à l'aura des objets également. Je m'amuse à regarder ma main en laissant mon regard posé en-deçà de la main au bout du bras tendu. Je ne m'attendais pas à obtenir des résultats aussi rapidement. En effet, apparaît autour de mes doigts une couleur claire gris-fumé et quelques semaines plus tard, je fais l'expérience de voir mon aura dans la grande glace de l'armoire de ma chambre. Toute la partie supérieure est entourée d'un halo jaune clair. Je teste mon regard sur mon fils : il est d'un joli bleu-clair. Mes chats, bien sûr, n'y échappent pas et je constate qu'un liseré de couleur rouge entoure la tête et pour le reste du corps le liseré est vert.
Je pense que les séances de relaxation pour régresser dans mes vies antérieures ont eu un effet quelconque. Ceci intervient bien après ces séances et après la lecture de certains ouvrages sur l'aura et la méditation. Je teste auprès de mes collègues mon nouveau savoir et quelques résultats de lectures d'auras me stupéfient. En effet je découvre l'endroit du corps où l'un de mes collègues a un problème chronique grâce à la couleur grise qui s'échappait au niveau de ses yeux. Depuis des années il était soigné pour une sinusite sans succès. Je n'en savais rien et lui a été très surpris aussi que je le découvre en quelques minutes.
Puis je change de vie professionnelle. J'arrête tout, mon travail, l'aide à mon fils dans ses magasins et je viens vivre sur le terrain acheté en République Dominicaine en juin 2000. Depuis, l'aura est passée au second plan et même plus ! Je consacre mes premières années à apprendre ce nouveau pays, ses coutumes, sa langue et je fais connaissance avec certaines familles qui sont encore aujourd'hui, 12 ans après, toujours des amis.
Je découvre les restes des Indiens qui vivaient dans cette péninsule et je décide de faire un musée et d'ouvrir ma maison aux touristes de l'hôtel tout inclus situé au bas de ma colline. Avec ce mode de vie mouvementé, mais jamais stressant, je découvre, non seulement ce pays, mais bien autre chose de très personnel.
Arrivée à 49 ans dans ce pays, je pensais bien me connaître. Je me découvre grâce à la vie que je mène ici et surtout grâce à la lecture du livre de Sogyal Rinpoché, "le visage souriant du T.G.V. Angoulême-Paris".
La guayigua, le liseron et la hache de pierre
Un matin, en me réveillant, j’ai devant les yeux une image très nette d'un pied de guayigua, avec un peu de liseron sur le côté gauche. Je n’ai pas réussi à me souvenir du rêve, seulement il m’est resté cette image. Alors j’ai pensé : «Il faut que je sache où est ce pied de guayigua dans le terrain du bas».(la guayigua est une zamia et les Indiens rapaient les tubercules pour en extraire la farine et aujourd'hui il reste encore des Dominicaines qui savent faire le pain de guayiga)
En allant désherber, je l’ai trouvé. Il est derrière un tronc de copalier. Il y a effectivement un peu de liseron sur le côté gauche, juste à côté où j’avais trouvé, les jours précédents, un grand outil en pierre taillée : une sorte de hache, ou bien un coin pour fendre le bois ou faire des planches dans un tronc d’arbre.
L'agence immobilière "Granners"
Ce rêve m’a emmenée dans la commune de Pantin, au Nord de Paris, très près de la rue d’Isly où j’ai vécu quelques années.
Je me suis retrouvée dans un appartement avec une personne qui avait louée ce studio par l’intermédiaire d’une agence immobilière du nom de «Granners». En arrivant j’ai reconnu le studio, transformé, mais c’était bien le même. Au mur il y avait le même papier peint que j’avais posé il y a près de 40 ans. J’expliquais à la personne (qui ressemblait à un de mes amis Dominicains) que j’avais vécu ici et je suis partie reconnaître les environs.
Certains immeubles avaient été démolis et, à un endroit où rien n’avait été reconstruit, marchait un homme (qui semblait être un reporter ou un photographe). Il m’a demandé : «Vous nous cherchez?» «Oui, ai-je répondu, je cherche l’agence immobilière Granners» «C’est tout près, il faut aller dans cet immeuble là-bas» dit-il en me le désignant.
J’ai marché, j’ai vu le panneau et l'immeuble et le rêve s’interrompt.
Certains immeubles avaient été démolis et, à un endroit où rien n’avait été reconstruit, marchait un homme (qui semblait être un reporter ou un photographe). Il m’a demandé : «Vous nous cherchez?» «Oui, ai-je répondu, je cherche l’agence immobilière Granners» «C’est tout près, il faut aller dans cet immeuble là-bas» dit-il en me le désignant.
J’ai marché, j’ai vu le panneau et l'immeuble et le rêve s’interrompt.
Le centre de vacances
Je me trouvais dans un centre de vacances. Il y avait des adultes et des adolescents répartis en petits groupes qui s’apprêtaient à passer leur journée en compagnie d’animaux. Le but c’était de surveiller et de découvrir en même temps ces animaux domestiques mais en liberté. A chaque groupe de personnes, correspondait un groupe d’animaux choisis par affinité avec les participants. Celui qui aimait mieux les chèvres s’occupait d’elles pendant une partie de la journée et le soir venu chacun faisait le récit de sa journée, s’il le désirait.
Dans mon rêve, il y avait quelques blessures aux doigts déjà soignées et je trouvais cela tout à fait naturel. Cela faisait partie de l’expérience recherchée par les participants. Tout ceci se passait dans une grande propriété.
Dans mon rêve, il y avait quelques blessures aux doigts déjà soignées et je trouvais cela tout à fait naturel. Cela faisait partie de l’expérience recherchée par les participants. Tout ceci se passait dans une grande propriété.
J’étais à Paris dans une entreprise semblable à celle où je travaillais dans les années 70-80. Le détail est un détail de couleur : le vert. Les murs étaient peints en vert, d’un joli vert pomme. Et j’avais ce jour-là un sac à mains vert, du même vert, mais c’était une coïncidence.
Ensuite, je me mettais à ma machine à écrire pour travailler. J’étais secrétaire. Il y avait deux autres femmes avec moi du même âge. Elles faisaient du classement, mais étaient aussi secrétaires.