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Météo Las Galeras

samedi 4 août 2012

pervenche de Madagascar pour l'Alzheimer!


Chaque région malgache possède une pharmacopée traditionnelle qui lui est propre. Le terroir est très important pour les plantes médicinales. De plus, les Malgaches vivent avec les plantes, communiquent avec elles comme si elles avaient une âme : l'utilisation des plantes à des fins curatives a longtemps été associée aux pratiques magico-religieuses. En effet, il faut reconnaître que certaines plantes la pervenche de Madagascar ont fait l'objet de découvertes troublantes de la part des chercheurs. Ainsi la pervenche de Madagascar peut elle avoir des principes actifs différents à chaque niveau d'extraction. " Connue pour le traitement de certains cancers, l'extrait de pervenche se révèle efficace contre les maladies cardiaques à la septième extraction." L'exploration scientifique des plantes malgaches n'a pas livré tous ses secrets. A travers le pays, des milliers d'autres plantes sont utilisées traditionnellement depuis toujours pour soulager petits et grands maux quotidiens.
Une plante qui permet de lutter contre le cancer

Cette petite plante à fleur originaire de l'océan indien est vivace sous les tropiques et annuelle dans les régions tempérées. Elle renferme beaucoup de substances actives très importantes en médecine (des alcaloïdes) dont certaines sont anticancéreuses et antileucémiques.

D'autres composés améliorent les fonctions cérébrales des sujets âgés, par exemple les troubles de la mémoire ou de l'audition, les suites d'accidents vasculaires cérébraux : ramollissement, hémorragies.


La mélatonine semble capable de soulager certains symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Des troubles du cycle veille/sommeil sont très caractéristiques de cette maladie, de même qu'un phénomène appelé syndrome du coucher du soleil, qui s'accompagne parfois d'agitation et d'agressivité. C'est un trouble du comportement habituel dans la maladie d'Alzheimer surtout lorsqu'elle s'accompagne d'une dépression. Cela se manifeste par une aggravation de différents symptômes cognitifs et du comportement qui se produit pendant les heures de la soirée. Bien que les raisons de l'apparition de ces symptômes ne soient pas encore très claires, un certain nombre de chercheurs pensent qu'elle pourrait être liée à un déclin des niveaux de mélatonine. 

Des chercheurs de l'Institut hollandais de recherche sur le cerveau, à Amsterdam, expliquent de quelle façon le déclin de la production de mélatonine qui se produit avec le vieillissement peut non seulement influer sur le rythme circadien mais aussi jouer un rôle dans le développement et les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. 

Ils citent des recherches montrant que le vieillissement est caractérisé par une détérioration progressive des rythmes circadiens due en partie à des modifications dégénératives du noyau suprachiasmatique et de la glande pinéale, qui ont pour résultat une diminution de la production de mélatonine. Ils citent d'autres travaux montrant que, chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer, l'horloge biologique est sévèrement perturbée et le degré de perturbation de la sécrétion de mélatonine est relié à la sévérité des troubles mentaux causés par la maladie. Ils déclarent que « les patients avec des perturbations du cycle veille/sommeil ont des troubles du rythme de sécrétion de mélatonine et que la disparition du rythme quotidien de la mélatonine chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer est cohérente avec des troubles cliniques du rythme comme du délire, de l'agitation ou des troubles veille/sommeil ». 

Pour soulager les syndromes du coucher de soleil ou les troubles du sommeil chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer, on utilise sans beaucoup de succès, et même avec parfois pour résultat une exacerbation du problème, des sédatifs, comme les benzodiazépines, et des antipsychotiques, comme l'halopéridol. En comparaison, des suppléments de mélatonine peuvent sembler plus intéressants puisqu'ils pourraient soigner la cause : une déficience de production de mélatonine. 

Des études ouvertes ou contrôlées indiquent une réduction significative de la détérioration cognitive chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer traités avec de la mélatonine. Ces effets bénéfiques sur la fonction cognitive pourraient être en partie dus à la capacité de la mélatonine à favoriser chez les personnes âgées le sommeil lent et à augmenter les phases réparatrices du sommeil. De plus, la mélatonine protège les neurones de la toxicité de la bêta-amyloïde et du développement des plaques d'amyloïde associés à la maladie d'Alzheimer.




Si vous êtes un scientifique avec des oeillères, refermez vite ce message, il n'est pas pour vous, ou alors vous êtes d'accord pour enlever vos oeillères.

Je parle de la maladie d'Alzheimer puisque cela me touche de très près. Voici ce que j'en suis venue à penser à ce sujet:

- le cerveau touché par cette maladie se détruit peu à peu et il n'y a pas de miracles ni de remèdes pour arrêter cette destruction. C'est ce que la médecine traditionnelle a décrété. Je ne suis pas médecin, ni scientifique et à ces doubles titres que je n'ai pas, je devrais me taire.

- la mémoire est un des aspects de notre ego en même temps qu'une accumulation de schémas créés ou enregistrés malgré nous depuis notre enfance et certainement bien avant. Partant du principe que tout ce que l'on entend, dit, mémorise, ou fait ne se perd jamais mais reste "collé" à nous d'une façon ou d'une autre, j'en déduis que les malades d'Alzheimer ont accepté leur maladie bien avant qu'elle ne se déclare selon les nomes de la médecine. Je m'explique:

Si depuis votre enfance, vous vivez des situations traumatisantes, qui vous rabaissent, qui font que vous avez du mal à vous aimer et à vous accepter, vous avez de grandes chances d'ouvrir le chemin à cette maladie. Qui n'a pas envie d'être heureux? Pour être heureux, il faut s'aimer et s'accepter, tels que nous sommes. Les malades d'Alzheimer ne s'aiment pas et ne s'acceptent pas, ils luttent contre leur mémoire qui s'en va. Leur mémoire s'en va car ils ne veulent plus se souvenir de tous leurs traumatismes et leurs souffrances, alors effacer la mémoire est un des moyens qu'a trouvé notre ego pour s'en sortir. L'ego étant une création de nous-même, lorsque l'on reconnaît cette création fictive mais ô combien tyrannique, l'on peut commencer à briser le cercle vicieux de la perte de mémoire, de la lutte pour la perte de la mémoire.

Alors où est la guérison? C'est bien de critiquer, mais il faut aussi apporter une pierre pour construire la solution!

- Pour les malades déjà bien avancés dans la maladie, il est bien difficile de leur faire prendre conscience que leur maladie n'est que le résultat de leur fuite devant leurs souffrances et leurs traumatismes. Leur entendement étant altéré, la seule solution est qu'ils sentent autour d'eux l'amour dont ils ont encore plus besoin que d'autres puisque c'est ce manque d'amour qui les a précipités dans cette maladie.

- Pour les personnes commençant à perdre la mémoire, il est tout à fait possible d'arrêter ce processus dès lors que l'on commence à reconnaître les dégâts causés par notre ego à notre mémoire pour nous "protéger" ou pour "occulter" les traumatismes qui nous collent à la peau depuis trop longtemps. Un travail sur soi est indispensable, sans l'aide de psychiatre, sans l'aide de gourou, uniquement avec notre propre amour pour soi-même à réveiller, et partant de là, on est capable ensuite d'aimer les autres et de les aider, mais d'abord aidons-nous nous-mêmes! Ce n'est pas nouveau! "aidez-vous, le ciel vous aidera"

- Pour les personnes étant en pleine possession de leur mémoire, il leur suffit de savoir d'être heureuses et de trouver le chemin pour que ce bonheur reste collé à elles, quelles que soient les difficultés de la vie...... et de manger de la noix de coco, enfin, plus exactement de l'huile de noix de coco.

L’huile de noix de coco – une solution à la maladie d’Alzheimer?


Effets présumés
L’huile de noix de coco peut-elle prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer? Cette hypothèse a quelque chose à voir avec les cétones. Notre corps produit des cétones lorsqu’il transforme les matières grasses en énergie. La principale source d’énergie du cerveau est le glucose. On pense que les cellules du cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont de la difficulté à métaboliser le glucose. Selon la théorie avancée ici, les cétones produites par notre corps au moment de la digestion de l’huile de noix de coco pourraient fournir une source d’énergie de rechange pour nourrir le cerveau.

Ce qu’il faut retenir
Les effets de l’huile de noix de coco sur la maladie d’Alzheimer sont incertains et il est nécessaire de poursuivre les recherches avant de tirer toute conclusion définitive. Mais l’intérêt soulevé par la question renforce l’importance que nous attachons à la recherche. Nous avons bon espoir de trouver des traitements efficaces pour l’Alzheimer et les maladies apparentées et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchée.
http://www.alzheimer.ca/fr/About-dementia/Alzheimer-s-disease/What-is-Alzheimer-s-disease/Common-Questions/Coconut-oil
http://www.naturalexis.com/maladie_d_alzheimer_causes_et_remede_naturel_huile_de_coco.html

Et le chocolat?


Dans l’après-midi en utilisant un acide aminé appelé tryptophane le corps fabrique la sérotonine, et la mélatonine.

Penchons-nous sur ces deux derniers. La «sérotonine» permet l’arrêt de l’activité, la prise de recul, ce qu’on appelle en coaching : la mise en position META, puis la «mélatonine» est le neuromédiateur du repos, de la nuit, il favorise un sommeil réparateur et va être stoppé par la lumière du matin et l’apparition de la dopamine.

Pour fabriquer la sérotonine le corps utilise tryptophane qui est un acide aminé rare, fragile, et qui souvent est utilisé prioritairement par le corps en cas de contraception, de constipation, d’inflammation ou d’ infection, ou si l’on mange de la viande rouge le soir. La sérotonine fabriquée au niveau périphérique doit pénétrer le cerveau où elle est active, ce passage au cerveau nécessite du sucre.

Que se passe-t-il quand on manque de sérotonine ?


C’est l’inverse, compulsions sucrées, compulsions vers le tabac, la boulimie, le stress, l’angoisse, pour aller vers la déprime l’agressivité voire irritabilité … en pratique cela se traduit par des pulsions sucrées vers 17h00 et surtout le soir puis la nuit. Ceci s’explique par le manque de sérotonine au niveau cérébral qui ne sachant pas qu‘elle n’a pas été fabriquée, demande au corps d’aller chercher du sucre afin qu’elle puisse rentrer au niveau cérébral et agir. Il est à noter que la plupart des médicaments antidépresseurs utilisent souvent les chemins de la sérotonine.

Qu’y a-t-il dans le chocolat ? 

Eh bien le chocolat apporte du tryptophane, de la sérotonine, et du sucre. Donc le précurseur, le produit et le transporteur qui permet l’action bénéfique au niveau cérébral. Il est bien connu que les croqueurs de chocolat sont plus calmes, sereins en fin de journée, peu stressés, et dorment bien la nuit. 

«Le truc du Doc H.» 

Ainsi pour avoir les effets bénéfiques du chocolat, en plus des éléments vitamines et minéraux cités plus haut. Le truc du doc. H. consiste à consommer du chocolat minimum à 70 % de cacao, acheté chez un artisan pour être sûr qu’il ne possède que du beurre cacao comme lipides, et de laisser fondre un carré sous la langue après le repas du midi, et un autre sous la langue pendant le goûter. http://www.nouveaudepart.fr/index.php/page/blog/command/print/uid/jozmtu/bb/1

soleil, bananes, riz, maïs

La mélatonine est aussi présente dans l’avoine, le maïs, l’orge, le riz, les tomates et les bananes.

Ce qui me fait croire que l'amélioration de la santé de ma mère sous ce climat tropical est due en grande partie à son alimentation basée sur le riz, le maïs, et les bananes.

problèmes de mémoire? faites confiance aux mouches!
Etes-vous angoissé(e)? Faites confiance à vos amygdales!



Sauvegarder des souvenirs touchés par le vieillissement…

Publié le 03 avril 2012 par Santelog

Sauvegarder des souvenirs touchés par le vieillissement… C'est ce que ces scientifiques du Scripps Research Institute viennent de réussir sur…des mouches à fruits mais c'est une découverte qui pourrait bien aussi s'appliquer à l'Homme : La perte de la mémoire liée au vieillissement ne serait pas nécessairement permanente. Alors que la perte de mémoire est liée à la baisse de la fonction de certains neurones, ces scientifiques ont découvert que la stimulation de ces mêmes neurones, une fois identifiés, pourrait inverser ces troubles de la mémoire liés à l'âge. Des conclusions publiées dans l'édition du 2 avril des Comptes-rendus de l'Académie des Sciences américaines (PNAS).

Les chercheurs, Ron Davis, président du Département des neurosciences de l'Institut Scripps et Ayako Tonoki-Yamaguchi, associé de recherche ont examiné les traces de la mémoire et la mémoire dans le cerveau de mouches des fruits à la fois jeunes et vieilles. Ils constatent que, comme chez d'autres espèces, allant de la souris à l'homme, un défaut se développe dans la mémoire avec l'âge. Dans le cas de la mouche à fruits, la capacité à former des souvenirs qui durent quelques heures (mémoire de moyen terme) diminue en raison d'une baisse de la fonction de certains neurones. Mais ils remarquent aussi que la stimulation de ces mêmes neurones permet d'inverser ces troubles de la mémoire liés à l'âge.

Sauvegarder des souvenirs touchés par le vieillissement : « Cette étude montre qu'une fois que ces neurones endommagés sont identifiés, il serait possible de développer des médicaments pour cibler ces neurones et sauvegarder les souvenirs touchés par le processus de vieillissement», résume Ron Davis. « En outre, la formation biochimique de la mémoire sous-jacente chez les mouches des fruits est remarquablement proche de celle de l'homme. Tout ce que nous pourrons apprendre sur la formation des souvenirs chez les mouches est probablement transposable à la mémoire humaine et aux troubles de la mémoire humaine ».

Pour la première fois, des scientifiques observent les changements dans les neurones : Bien que personne ne comprenne vraiment les modifications de la mémoire durant le processus du vieillissement, avec cette étude et en utilisant l'imagerie fonctionnelle cellulaire pour surveiller ces changements dans l'activité des neurones, les scientifiques sont parvenus à observer ces changements. Ils confirment : "Nous avons identifié des changements qui semblent refléter la façon dont la mémoire à moyen terme est codée dans ces neurones ».

La mémoire olfactive, champ d'étude des scientifiques, est la forme la plus étudiée de la mémoire dans les mouches à fruits. Avec un léger choc électrique, ils parviennent à reproduire à court terme des souvenirs qui persistent pendant environ une demi-heure mais parviennent aussi à rétablir la mémoire à moyen terme qui dure quelques heures et la mémoire à long terme qui persiste pendant plusieurs jours. L'équipe constate que chez les animaux âgés, les signes de la mémoire codée ont disparu au bout de quelques heures. De cette façon, les scientifiques ont pu identifier les neurones chez la mouche altérés par le vieillissement et responsables de troubles de la mémoire à moyen terme.

Enfin, lorsque les scientifiques stimulent ces neurones pour voir si la mémoire peut être sauvée, en plaçant des canaux ioniques soit activés par le froid, soit par la chaleur dans les neurones défectueux pour les stimuler, dans ces 2 cas, ils parviennent à rétablir la mémoire à moyen terme avec succès.



Source: PNAS published ahead of print April 2, 2012, doi:10.1073/pnas.1118126109 “
Aging Impairs Intermediate-Term Behavioral Memory by Disrupting the Neuron Memory Trace"
(Visuels FRC)


vivre sans mémoire

Extrait de mon journal

"Elle sait qu’elle ne peut plus se faire à manger seule, qu’elle ne peut plus se laver seule, qu’elle est dépendante de quelqu’un de toute façon. Au plus fort de sa rébellion ce matin elle ne savait plus que c’était moi qui étais là, elle disait que je n’étais pas la seule à m’occuper d’elle, qu’il y en avait d’autres, comme lorsque les aide-ménagères venaient.

Je viens de lui faire faire le numéro de téléphone de Dorian, elle a eu un peu de mal à appuyer sur les touches 9 et 6 pour faire le 96, mais à part ça elle ne s’est pas trompée.….. Dur, dur, le 79 et le 44 posent problème aussi, mais en le lui faisant faire trois fois de suite, elle le mémorise. J’ai essayé de lui faire faire une page de chiffres, mais elle n’en a plus envie, elle est repartie sur la terrasse ramasser les feuilles !..."



Poème dédié à ma mère
LA DÉPENDANCE

Pourquoi mes mains ne m’obéissent-elles plus ?
Où sont donc partis mes souvenirs ?
Je suis à la recherche de quoi exactement ?
Je tourne, je marche, je piétine, je m’arrête, interdite :
Je ne sais plus après quoi je courre !

Des éclairs de colère, des coups d’épée de lassitude,
Des nuages d’angoisse traversent ma vie et se changent en indifférence.
Je m’assois, je m’assoupis, ma tête oscille vers le bas
Je ne sais plus où je suis, ni qui je suis lorsque je me réveille.

Je me relève, je regarde autour de moi, tout étonnée d’être encore vivante
Mais sans repères, sans désirs, sans joie ni tristesse,
Juste une immense fatigue qui m’enveloppe comme du coton.

Un rayon de soleil entre dans ma tête, venu de nulle part
J’ai soudain envie de sortir à l’air libre.
Je sors, je marche, tourne et vire sur la grande terrasse qui m’accueille.
Je sens la morsure du froid sec, je n’ai plus envie de rester dehors.
Je rentre, j’ai envie de faire quelque chose, de bouger, d’être utile :
Faire la vaisselle, balayer, déplacer des objets.

Je parle tout bas, je me parle et me réponds par des ahhhhhh ! D’accord !
Un sentiment d’exaspération monte en moi et me durcit le visage,
Mes yeux deviennent plus clairs et froids
Mes lèvres se serrent sur des dents absentes
J’ai envie de détruire tout ce que je touche.

L’envie de disparaître arrive car je ne sais pas à quoi je sers ;
Pour qui, pour quoi je vis : je souffre d’inutilité lancinante.
Lorsque le soir arrive la peur de la mort me tenaille :
J’ai peur d’aller au lit, peur de m’endormir,
Peur de mourir pendant mon sommeil.


Alors je retarde le moment, je m’énerve, je refuse de me laver,
Je décide de dormir sur une chaise dans le noir et d’attendre, mais quoi ?...
Pendant de longues minutes, parfois des heures, j’attends, mais quoi ?...
Je cherche mes lunettes et mon réveil pour les poser sur la table de nuit,
Je vérifie cent fois s’il fonctionne en le portant à mon oreille ;
Je cherche mon présent, je refuse le passé, je ne peux imaginer l’avenir.


Suis-je vivante ? Lorsque je me réveille en pleine nuit pour un besoin urgent
Je ne sais plus dans quel monde je suis, ni à quelle époque, ni avec qui.
Une lumière diffuse m’attire, je sais que je dois aller là ;
Je sursaute lorsque je vois apparaître ma fille près de moi :
J’avais oublié qu’elle était là. Je me calme et je reviens dans mon lit.

Une pulsion me fait me lever tôt le matin, j’essaie de m’habiller
Je ne sais pas par quoi il faut commencer :
Alors, au hasard, je mets mes vêtements en désordre
Pas question de me déshabiller !

Au petit déjeuner je mange avec plaisir, mais l’heure de la toilette
Est un supplice alors je la retarde et, lorsque je l’accepte,
C’est une violation de mon intimité – même si c’est ma fille qui me lave –
Je préférerais mourir et souvent des bouffées de colère me désarçonnent,
Me laissent essoufflée et j’ai du mal à retrouver mon calme.

Les heures s’étirent, alternées par des moments de calme et de tempête.
Dans ma tête les souvenirs s’effilochent au gré de mes humeurs ;
Ils surgissent dans le désordre : mon petit-fils est devenu mon fils ;
Mon arrière-petit-fils a du mal à entrer dans ma mémoire
Malgré les photos qui défilent ; mon fils est devenu un inconnu,
Je n’ai plus qu’une fille et un fils petit-fils qui me raccrochent à la vie.




Et si l’on pouvait contrôler la peur ?

Mécanisme essentiel à la survie de nombreuses espèces, la peur est une adaptation comportementale innée ou la conséquence d'un apprentissage. Elle peut pourtant devenir parfois «irraisonnée» par anticipation d’un événement désagréable. Plusieurs équipes de recherche dont l’Unité Inserm 862 à Bordeaux "Neurocentre Magendie" viennent d’identifier trois groupes de neurones impliqués dans ces réactions d’anticipation. Prendre le contrôle des seuls neurones déclenchant une peur inconsidérée présente à leurs yeux un intérêt médical certain dans le traitement du syndrome de stress post traumatique ou des troubles anxieux sévères. Ces travaux sont publiés dans la revue Science. 

L’amygdale, siège de la "peur apprise"

L’amygdale n’est pas seulement la formation lymphoïde située au fond de la gorge et qui déclenche des angines à répétition. Il s’agit également d’une zone importante du cerveau. Elle est située dans le lobe temporal impliqué dans des fonctions cognitives, dont l’audition, la mémoire, la vision et le langage. Elle présente de nombreuses afférences avec d’autres zones du cerveau (hypothalamus, lobe olfactif...). Son rôle dans la peur «apprise» est connu depuis plusieurs années. 

Source :
“Encoding of conditioned fear in central amygdala inhibitory circuits” Ciocchi et coll. Science, 11 Novembre 2010
article relevé dans l'INSERM



Inventer un parfum hilarant

En chimie, le gaz hilarant porte le nom d’oxyde nitreux (ou protoxyde d’azote). Utilisée à merveille par les dentistes avant que ne soient introduits de meilleurs anesthésiques, il a effectivement la réputation de rendre les gens euphoriques, voire écroulés de rire… Au XIXe siècle, le protoxyde d’azote était même utilisé comme attraction sur les champs de foire! Les gens n’hésitaient pas à mettre la main au porte-monnaie pour en inhaler quelques bouffées et se retrouver dans un état hilare et extraverti. Il était si enivrant que le poète Robert Southey écrivait : «je suis sûr que l’air au paradis doit être fait de cet extraordinaire gaz de plaisir».

Le gaz hilarant fut découvert en 1793 par Joseph Priestley, chimiste célèbre pour avoir isolé plusieurs gaz dont l’oxygène, le dioxyde de carbone et l’ammoniac. Mais il faudra attendre cinquante ans pour que soit utilisée sa découverte en chirurgie. Son rôle? Anesthésique. Car en effet, il calme la douleur. Mais il déforme aussi les sens de la vue, de l’ouïe et du toucher…

Quant au mécanisme précis qui mène au fou rire, il reste un mystère. Diverses émotions peuvent ainsi apparaître après l’inhalation d’oxyde nitreux, dont l’hystérie. Attention, en inhaler peut être dangereux si le gaz n’est pas mélangé à l’oxygène en proportions raisonnables.

Sachez aussi que le protoxyde d’azote est utilisé comme carburant pour fusées, et lors de courses automobiles par exemple. Pourquoi? Parce qu’il assure une meilleure combustion dans les moteurs que l’air. Or, en brûlant plus de carburant en moins de temps, on fait de sa voiture un vrai petit bolide !