Très bonne année 2018! Soyez votre père Noël! Passez commande à l'univers et vivez comme si c'était déjà là!


Un sage indou du 18° siècle a dit : "Ne faites pas ce que vous voulez... et alors, vous pourrez faire ce que vous aimez!"

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Météo Las Galeras

dimanche 16 décembre 2012

La révolution non violente est en marche! LE TIBET SERA LIBRE!!!


http://www.tibetan.fr/?Tibet-l-essence-de-la-resistance

La réalité du Tibet aujourd'hui, ça n'est pas seulement une spirale dramatique d'immolations, mais aussi une population sous occupation coloniale qui se soulève contre un régime, déchire ses drapeaux et défie son armée en marchant pacifiquement. http://tibetlibre.eklablog.com/nouvelles-du-tibet-c18466706


Nous avons eu la chance de naître dans un pays libre!
Tel n'est pas le cas d'un enfant tibétain!


     



Histoire et signification du drapeau Tibétain
Historique

Comme pour bien des pays du monde, le drapeau tibétain est intimement lié à l’histoire du Tibet. Au 7ème siècle, vivait le roi Songtsène Gampo. L’immense territoire du pays était alors divisé en plusieurs régions : Go,Kyi, Tongdé et Young Gui Midé. Elles fournirent une armée de 2 860 000 hommes et tinrent garnison aux frontières du pays. Le régiment de chaque région possédait son étendard militaire. L’étendard du régiment de la région de Yeurou Teu comportait deux lions des neiges face à face. Sur celui de la région de U Rou Teu s’élevait une flamme blanche sur fond rouge. Le régiment de Yérou Mé a pour étendard un lion des neiges debout bondissant vers le ciel.
Cette tradition s’est perpétuée jusqu’au début du 20ème siècle. Le XIIIème Dalaï Lama créa l’actuel drapeau s’inspirant de ces anciens étendards. Il en fit l’emblème officiel devant être adopté par tous les régiments de l’armée tibétaine. Les différentes couleurs de ce drapeau sont représentatives des multiples aspects du Tibet : géographie, cultures et traditions, organisation politique du gouvernement, etc.


Symbolisme

La montagne enneigée au centre symbolise la terre du Tibet, bien connue comme étant entourée de monts neigeux. Les rayons rouges représentent les six tribus à l’origine du Tibet : Sé, Mou, Dhong, Tong, Drou et Ré. L’alternance des rayons rouges et des rayons bleus foncés du ciel, symbolisent l’activité bénéfique continue des dieux et déités protectrices, l’une rouge, l’autre noire, qui ont depuis des temps très anciens sauvegardé l’autorité religieuse et politique du pays. Les rayons émanant du soleil qui se lève au-dessus de la montagne enneigée représentent ce dont jouit le peuple tibétain : la liberté, la prospérité, le bonheur matériel et spirituel. Les deux lions des neiges évoquent l’accomplissement de l’action d’un gouvernement à la fois religieux et laïc. Le joyau à trois couleurs suggère la vénération du peuple tibétain envers les Trois Joyaux : le Bouddha, son Enseignement et la communauté (Sangha). Les lions des neiges tiennent le disque représentant le joyau de la joie, qui est de deux couleurs, en tourbillon, et cela fait référence à l’éthique observée selon les grandes traditions et principalement les 10 actions vertueuses et les 16 codes moraux.
La bordure jaune nous fait entrevoir la floraison et le développement des enseignements du Bouddha en un temps et un espace illimités.

Depuis les années 1950 où la Chine a envahi et conquis le Tibet, combien de tibétains sont morts de faim, de violences? Il s’agit bien d’un génocide commandité par le gouvernement Chinois. Combien de tibétains se sont réincarnés dans le monde et en Europe? Là… On ne peut pas savoir… Mais le bouddhisme a émigré dans l’Europe et dans le monde, ce qui est plutôt favorable et bénéfique. Cependant, lorsqu’un peuple découvre un certain goût pour l’exotisme d’une culture, cela a le tort de lui faire oublier le peuple qui a fait naître cette culture, et l’aspect positif de faire répandre une culture qui incite aux actes pacifistes…

Si les actes suivent la conscience, bouddhiste ou non, il est indispensable de se demander à quoi on contribue lorsque l’on tolère le silence de son gouvernement face à la dictature qu’impose la Chine au peuple tibétain; lorsque l’on achète made in China; lorsque l’on s’inquiète de l’écologie, des droits de l’homme, et quand on veut des droits pour les femmes. Puissent tous les êtres sensibles se tourner vers le Tibet pour apporter leur aide avec sincérité, créer des associations de soutien, revendiquer l’arrêt des intérêts et marchés financiers avec la Chine, et poser des actes conscients sans aucune discrimination. Ce n’est pas dieu ou Bouddha qui changera le monde et la vie des tibétains, mais ce sera les humains, en acceptant de devenir le meilleur d’eux-mêmes, et non les enjeux de l’autorité, où qu’elle se place.http://www.aurelia-dreulma-ecrivain.com/asie/une-tibetaine-en-europe

Voici des textes qui ont été lu à l'occasion.

 Guendun Choekyi Nyima, l’actuel Panchen Lama, est né le 25 avril 1989 à Lhari. Enlevé par les autorités chinoises à 6 ans, il demeure depuis le plus jeune prisonnier politique au monde. Son crime : être né Tibétain dans un Tibet occupé et surtout avoir été désigné comme la plus haute autorité spirituelle du Tibet après le Dalaï Lama. Le 17 mai 1995, peu après sa reconnaissance par le Dalaï Lama, Guendun Choekyi Nyima, ses parents et des proches disparaissent de leur village.Depuis cette date, on est sans nouvelles de lui et de sa famille. Le gouvernement chinois entretient le plus grand secret sur sa détention, malgré les demandes incessantes de la communauté internationale.


Aujourd’hui le 25 avril, il aura 23 ans et aura passé presque trois quarts de sa vie en prison. Il est le symbole même de la violation des droits de l’enfant par le gouvernement chinois. Quelles raisons peuvent bien pousser un gouvernement à emprisonner un enfant de 6 ans ? L'objectif évident est de conserver un contrôle ferme sur les affaires religieuses du peuple tibétain. En emprisonnant Gendun Choekyi Nyima et en désignant son propre Panchen Lama, la Chine a politisé des questions purement religieuses, quel cynisme pour un régime colonial prétendant "émanciper" un peuple du "pouvoir religieux" ! La détention du Panchen Lama met en évidence à quel point les autorités chinoises n'ont jamais eu l'intention de céder un quelconque espace de liberté aux tibétains. 

L'emprisonnement et le contrôle total de la vie d'un enfant révèlent à quel point un régime politique peut se montrer sans pitié pour maintenir son emprise sur un peuple et un territoire qui n'est pas le sien. La prison du Panchen Lama, où qu'il se trouve, est la prison que le gouvernement chinois tente de construire autours de chaque tibétain : des murs de contrôles, de mensonges, de propagande, d'intimidations, de tortures.

Mais des murs qui peuvent se briser collectivement. Car partout dans le monde, le visage du Panchen Lama enfant, est connu, imprimé, brandit à l'attention des dirigeants chinois avec une simple mais terrible question : Où est-il ?

Le Tibet connait une nouvelle vague de résistance qui a pris le nom de "Tsampa Revolution". Les tibétains au Tibet ou en exil défient la brutalité et l'arrogance du gouvernement chinois à travers le Lhakar. Lhakar est un mouvement du peuple qui a émergé a l’interieur du Tibet. Tous les mercredis, un nombre croissant des Tibétains font des efforts particuliers pour conserver la culture tibétaine partout dans le monde. Cela peut se traduire par des rassemblements pacifiques, durant lesquels les tibétains portent fièrement les habits traditionnels, s’expriment exclusivement en tibétain ou encore n’achètent que dans des magasins tenu par les tibétains. Lhakar incarne aujourd’hui un pan important de la résistance tibétaine. 

L’emprisonnement du Panchen Lama est celui du peuple tibétain. Nous exigeons sa libération immédiate, ainsi que celle de tous-tes les prisonniers-ères politiques tibétain-es. Nous demandons aux autorités chinoises de lever le silence sur les lieux et conditions de détentions du Panchen Lama et de ses proches. Il n'y a pas d'avenir pour des régimes gouvernant par la prison! Pierre par pierre, mur par mur, faisons tomber les prisons bâties sur le peuple tibétain!

Que s’effondrent toutes les dictatures qui osent enfermer des enfants de 6 ans. Brisons les Chaînes!

Liberté pour le Panchen Lama, Liberté pour le Tibet!

Rainbow spirale sur un fond noir: magnifique rendu 3D fractale. Banque d'images - 5497602

  LHAKAR - La révolution non-violente est en marche  

LHAKAR est un mouvement populaire qui a émergé au Tibet. En dépit de la répression intensifiée de la Chine, les Tibétains ont embrassé la stratégie - puissante - de la non-violence.

"LHAKAR est un mouvement qui a inspiré de nombreux Tibétains au Tibet après le soulèvement de 2008. C’est un effort visant à répandre le mouvement parmi les Tibétains en exil", déclare Dolkar, une jeune Tibétaine de 23 ans, résidant à Dharamsala.


Chaque mercredi, un nombre croissant de Tibétains font un effort pour porter des vêtements traditionnels, parler uniquement tibétain, manger dans les restaurants tibétains, en consommant uniquement tibétain.

La résistance se construit par les canaux sociaux, culturels et économiques (promotion de la culture, de l’identité et de la langue tibétaine) et non-coopératifs (refusant de soutenir les institutions chinoises et leurs entreprises). À moindre échelle, ces tactiques de non-coopération rappellent l’epoque du boycott des textiles britanniques par l’Inde dans sa lutte pour la liberté du pays.

Le mot tibétain "LHAKAR" se traduit littéralement par "mercredi blanc".

Mercredi est considéré par les Tibétains comme un jour spécial, car il est censé être le jour de Sa Sainteté le Dalaï Lama, né un mercredi.

Depuis 2008, après le soulèvement populaire, les Tibétains au Tibet et en exil ont fait des promesses diverses comme boycotter les produits "Made In China", manger végétarien tous les mercredis, lire un journal tibétain une fois par semaine, porter une chuba (vêtement traditionnel tibétain) tous les mercredis, etc... Grâce à ces engagements et actions, les Tibétains se rassemblent autour du plus grand mouvement que le Tibet ait jamais connu.

Autour du monde, le peuple tibétain essaie de respecter LHAKAR. En Inde, le mouvement a eu un effet boule de neige grâce à l’implication de bénévoles, de militants, d’écrivains ou tout simplement d’individus qui croient au mouvement.

Avec la croissance de la diaspora tibétaine, ce mouvement est destiné à préserver l’identité tibétaine au moins une journée par semaine. Un jour qui signifie beaucoup

À Dharamsala, pour les Tibétains en exil, ce jour-là signifie beaucoup; cela signifie que l’âme du Tibet est vivante pendant un jour.

Cette journée préserve et met en avant la culture tibétaine à travers des actions simples telles que le port de la chuba et autres vêtements traditionnels, en ne parlant que la langue tibétaine pendant toute la journée, en écoutant de la musique tibétaine traditionnelle, en mangeant dans des restaurants tibétains... Une connexion avec le Tibet.

À Dharamsala, dans la communauté tibétaine en exil, beaucoup de gens ont décidé de se joindre au mouvement.

Un groupe de soutien a été récemment formé à Dharamsala, dans le but de faire connaître LHAKAR à la communauté tibétaine. Le groupe a créé un site internet, une page Facebook, et un compte Twitter. Grâce à internet, le mouvement LHAKAR peut facilement communiquer à travers le monde.

Dolkar est une jeune tibétaine de 23 ans née en Inde. Elle n’a jamais vu son pays, mais chaque mercredi, ses pensées sont au Tibet et son style de vie est strictement tibétain. Grâce à LHAKAR, une connexion est établie entre elle et le "Toit du Monde". Pour Dolkar, l’idée est de préserver la culture, la langue... En bref, l’identité du Tibet ajoute une autre dimension au mouvement.

"Je suis tibétaine ; je n’ai pas besoin de me le rappeler, mais tous les mercredis - plus que tout autre jour - je me souviens de la lutte que nous menons et ce qui se passe au Tibet. Grâce à ce mouvement, il y a clairement un lien entre la communauté en exil et les Tibétains au Tibet".

Progressivement, la communauté tibétaine en exil prend part au mouvement.

Chaque mercredi, Dolkar communique son engagement pour la cause tibétaine à travers ses actions. "Dès que je rencontre de nouveaux amis, je leur parle de LHAKAR. Les Tibétains en exil sont très réceptifs et sensibles au mouvement. Le message se répand rapidement et il y a un soutien croissant de la communauté".

Ce qui interpelle la population dans le mouvement est probablement le fait que c’est plus un état d’esprit. Il n’existe aucune règle, aucune restriction ; chacun est libre de prendre des initiatives ou de ne pas suivre le mouvement. Ce mouvement est pour le peuple, pour chaque Tibétain. "Pour ma part, je suis plus responsable en tant que Tibétaine le mercredi. J’agis. Quand je porte ma chuba, j’essaie d’inspirer les autres".

Il est intéressant de constater que la jeunesse tibétaine en exil multiplie les actions au profit de la préservation de la culture tibétaine. Sans tomber dans la politique ou l’activisme pur et dur, le mouvement LHAKAR résiste à l’occupation chinoise grâce à des actions simples qui fédèrent la population tibétaine en exil et noue le contact entre Tibet et diaspora tibétaine. Le mouvement a dans ce sens, de beaux jours devant lui.http://www.tibet-info.net/www/LHAKAR-La-revolution-non-violente.html

En faisant nos courses, peut-être pourrions-nous éviter d'acheter le "made in China"? Même si ce n'est pas évident d'y penser, il suffit de mettre un petit drapeau Tibétain ou un pense-bête dans votre voiture ou sur votre frigo pour ne pas oublier.

26 juillet 2012
L’engagement pour le Tibet

S'engager pour le Tibet n'est pas l'apanage d'un camp ou d'un parti politique. Ce n'est pas simplement un mouvement de sympathie pour un peuple ou d'antipathie à l'égard de ceux qui l'oppriment. Le Dalaï-lama l'a rappelé à de multiples reprises, soutenir le peuple tibétain c'est avant tout chérir et défendre la justice, la paix, le respect de l'autre. Et ce par le dialogue et la non violence.


Tibet : deux nouveaux Tibétains s’immolent par le feu

Source : www.leparisien.fr, publié le 28.08.2012, 06h52

Deux Tibétains se sont immolés par le feu dans le sud-ouest de la Chine pour protester contre la répression menée par Pékin dans les zones tibétaines chinoises, ont annoncé mardi des organisations de défense des Tibétains.

Lobsang Kalsang, 18 ans, un moine bouddhiste et Damchoek, 17 ans, un ancien bonze, ont été transportés à l’hôpital où ils sont décédés de leurs brûlures. Ils ont accompli leur geste désespéré dans la ville d’Aba (province du Sichuan), haut lieu de la contestation contre les autorités chinoises.

Juste avant de s’enflammer, ils ont lancé des slogans condamnant la répression de la culture tibétaine, a rapporté l’organisation Radio Free Asia (RFA) en citant des Tibétains en exil ayant des contacts sur place.

En tout cinquante personnes, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolées par le feu ou  ont tenté de le faire depuis début mars 2011 dans les zones chinoises habitées par des Tibétains, selon les bilans des ONG Free Tibet et International Campaign for Tibet.

Selon Free Tibet, Damchoek est mort quelques mois après que sa soeur, Tenzin Choedon, se soit elle-même transformée en torche humaine, alors que la Chine connaît depuis 18 mois une vague sans précédent d’immolations par le feu de Tibétains.

Les deux jeunes Tibétains ont choisi de mourir près du monastère de Kirti, bastion de la mobilisation tibétaine contre la tutelle de Pékin. Les autorités locales étaient injoignables mardi.

La Chine affirme avoir "libéré pacifiquement" le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de cette région pauvre et isolée.

Mais de nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu’ils considèrent comme une domination grandissante des Han, l’ethnie fortement majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture. http://www.tibetan.fr/?Tibet-deux-nouveaux-Tibetains-s



Le Comté de Zayu


Le Comté de Zayu, situé dans la Région Autonome du Tibet, dans le Sud-ouest de la Chine, a réussi à se connecter avec des touristes du monde entier malgré son enclavement, grâce à la magie du micro-blogging. Wang Ruizhi, un responsable du gouvernement local du village de Zhala, situé dans ce comté, a ouvert un compte au nom du village sur Sina Weibo, le site de micro-blogging le plus populaire de Chine, en 2011. depuis lors, dit-il, il l'a mis à jour quotidiennement, postant des informations sur les activités, la météo et le tourisme dans son village.

Ni Yong, Secrétaire adjoint du Parti du comté, lui a emboîté le pas et s'est inspiré des efforts de M. Wang pour faire la promotion de son village, et il s'est efforcé d'encourager les autres villages à créer leur propre présence en ligne. A ce jour, 15 des 96 villages du comté ont ouvert un compte sur Sina Weibo, selon M. Ni. « Même si les routes et les trains n'arrivent pas à Zayu, nous devons diffuser des informations sur le comté », a t-il dit.

Car en effet, le terrain difficile du comté est souvent cause de perturbations des transports, et il arrive même que la neige bloque les habitants chez eux. C'est dire donc si les comptes Weibo des villages sont particulièrement utiles pour aider le comté à maintenir le contact avec le monde extérieur, dit M. Ni.

Les responsables de villages ont reçu pour mission de tenir à jour les comptes Weibo. Le Département Communication du comté demande au minimum dix posts par mois et par compte de village, selon Jampa Yudron, Directeur adjoint de ce service.

« Weibo peut nous aider à présenter le travail que nous avons accompli, de même que partager les informations et les ressources pour attirer les investisseurs et les touristes », dit M. Yudron.

Zhala est situé à deux jours de route de la capitale du Tibet, Lhasa. Et bien que les noix, les pêches et autres produits agricoles récoltés à Zhala pourraient être vendus et rapporter de jolies sommes à la ville, les infrastructures de transport médiocres empêchent les agriculteurs de vendre leurs produits ailleurs. « Ce que je souhaite le plus, c'est aider les habitants locaux à vendre leurs produits grâce à Weibo », dit M. Wang.

Mais si les comptes de micro-blogs ont permi au Comté de Zayu de faire entendre sa voix, ils lui ont aussi permis d'entendre la voix des autres. M. Wang se souvient ainsi d'un utilisateur de Weibo dont le nom d'utilisateur était Ye Zihang Henry, qui l'a contacté en mai pour lui poser des questions sur des dons de vêtements et de nourriture en faveur des habitants locaux. M. Wang a donné une adresse à cet utilisateur, et le 19 juin dernier, il a reçu un colis contenant les dons en question.

« Avoir vu les sourires sur les visages de ces Tibétains, jeunes et vieux qand ils ont reçu la nourriture et les vêtements m'a rendu heureux. Je retournerai au Tibet et j'irai visiter Zayu si j'en ai la chance », a commenté M. Ye au sujet d'une photo mise en ligne par M. Wang sur le compte Weibo du village.

Selon M. Ni, mes micro-blogs du comté permettront aux villageois d'avoir un aperçu du monde extérieur
« Je peux obtenir des informations sur les autres villages par l'entremise des textes et des photos qu'ils mettent en ligne. Les autres membres du personnel peuvent quant à eux communiquer directement entre eux grâce aux messages et aux commentaires privés », dit M. Ni.

Wei Zejun, un autre responsable du Département Communication du Comté de Zayu, a également précisé que les habitants du comté réussissent à rester en contact avec les micro-blogs grâce aux réseaux de leurs téléphones, car les réseaux conventionnels n'ont pas encore atteint le comté.

« En fait, les habitants locaux ne savent pas grand chose de Weibo. Nous enverrons des responsables de village pour leur apprendre comment utiliser Weibo et les aider à comprendre les politiques locales », a ajouté M. Ni.

Jin Jianbin, Professeur à l'Université Tsinghua, estime pour sa part que les micro-blogs ont joué un rôle significatif pour faciliter la communication et les échanges entre les villages de Zayu et d'autres secteurs. De son côté, M. Jin pense que le Gouvernement local devrait demander davantage de soutien pour développer l'alphabétisation au sein des habitants du comté, afin de les aider à mieux comprendre les micro-blogs.



 
Savoir que de jeunes gens s'immolent par le feu pour attirer l'attention du monde entier et ne rien faire me rend mal à l'aise alors j'ai cherché comment on pouvait réagir et apporter notre pierre (qui doit être certainement plus un grain de sable qu'une pierre, mais les plages immenses de mon pays sont faites de grains de sable alors...)
Je n'ai aucune idée de l'impact que peut avoir notre signature pour une pétition, mais si vous vous sentez concerné(e) par cette détresse, voici un lien pour la signer.
Soutenir la libération de Tenzin Delek Rimpoche en signant la pétition sur le site http://freetibetanheroes.org/ ou http://freetibetanheroes.org/free-runggye-adak/ et vous recevrez un email ainsi rédigé:

Dear yvette,

Thank you for taking this important action for Runggye Adak by urging Liu Qibao, Sichuan Party Secretary, to release him and his family members immediately. 

For further updates on how you can help to Free Tibetan Heroes please visit http://www.freetibetanheroes.org

Mandie McKeown
Campaign Coordinator

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Free Runggye Adak 釋放榮杰阿扎

Liu Qibao 
Party Secretary, Sichuan Province 


I am writing to express my deep concern about Runggye Adak [Ch: 荣杰阿扎 Rongjie Azha], a 55-year old Tibetan nomad from Lithang in the Tibetan region of Kham, who is serving an eight year prison sentence for attempting to freely express his opinion. Adak is the father of eleven children and a highly respected member of the local nomadic community.

On 1 August 2007, during the famous Lithang Horse Racing Festival, Runggye Adak made a public call for the return of the Dalai Lama to Tibet. In taking this simple act Runggye Adak was arrested and detained along with numerous others including his nephew Adak Lopoe [Ch: 阿珠禄波, Azhu Lubo] and Jamyang Kunkhyen [Ch: 江央贡臣, Jiangyang Gongchen], who are also serving prison sentences for informing the media about Runggye Adak's courageous speech.

The fact that Ruggye Adak's speech was considered a crime diminishes China's standing in the world and proves that China does not respect the constitutional right of individuals to enjoy freedom of speech. 

I urge you to immediately and unconditionally release Runggye Adak, Adak Lopoe and Jamyang Kunchyen. I also request, as a matter of urgency, that the Chinese authorities allow family members to visit with those detained in the company of a doctor to ascertain their well-being.

我寫此信的目的是要表達我對榮杰阿扎的關切。55歲的榮杰阿扎是西藏康區理塘的牧民,因為企圖自由表達意見而被判刑八年。他有十一個孩子,在牧民社會中深受尊重。
2007年8月1日,在聞名的理塘賽馬節中,榮杰阿扎在大眾前公開要求讓達賴喇嘛回到西藏!就這麼一個小小的舉動,榮杰阿扎立即被捕而且被監禁至今。他的外甥阿珠禄波、江央貢臣等因為將榮杰阿扎此勇敢之舉的訊息告訴媒體,也同時遭判刑監禁。
將榮杰阿扎的言論視為一種犯罪行為將會嚴重損害中國的國際形象,並證明了中國完全不尊重憲法賦予公民的言論自由權。
因為這個案件同時遭到逮捕的還有阿珠祿波和江央貢臣。他們是因為將榮杰阿扎的舉動告之媒體而被監禁。

Sincerely,


yvette 

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Un espoir: la tradition ne se perd pas!


Mise à jour 14.08.2012 15h01
A Lhassa, un institut de théologie de haut niveau forme les Bouddhas vivants


Dezhub Jamyang Sherab Palden (à droite) lit des sûtras au Musée du Tibet à Lhasa, capitale de la Région Autonome du Tibet, le 17 avril 2011. Jogo / Xinhua

La nouvelle génération de Bouddhas Vivants qui étudient le lamaïsme tibétain dans des instituts de théologie de haut niveau devrait constituer les grands chefs religieux de l'avenir.

Vingt-deux jeunes Bouddhas Vivants, comme le 6e Dezhub Jamyang Sherab Palden, âgé de 7 ans, et le 7e Reting Rinpoche, âgé de 15 ans, font leurs études à l'Université Bouddhiste du Tibet, la seule faculté de théologie bouddhiste de niveau provincial du Tibet.

«Les jeunes Bouddhas Vivants apprécient la compagnie de leurs condisciples, et ils jouent et étudient ensemble», a dit Dulkar Tsering, Vice-président de l'Université.

Cette université a ouvert ses portes en octobre 2011 et compte 150 étudiants. Au programme figurent des cours de Bouddhisme Esotérique, de Bouddhisme Exotérique et de sanscrit pour les moines de toutes les écoles du Lamaïsme Tibétain.

«Les étudiants peuvent avoir un parcours différent. Ils sont d'âges variés, viennent de différentes régions, ont diverses influences religieuses et différents statuts économiques. Mais à l'école, en tant que condisciples, ils sont tous égaux», dit Dulkar Tsering.

Après que le processus de sélection et de reconnaissance des Bouddhas Vivants ait été standardisé en 2007 par un règlement publié par l'Administration d'Etat des Affaires Religieuses, l'éducation des jeunes Bouddhas Vivants pour en faire des chefs religieux révérés est devenue une nouvelle tâche à laquelle a dû faire face la Chine. 

Certains jeunes Bouddhas Vivants reçoivent des cours dans leur propre monastère, ce qui est susceptible d'être néfaste à leur formation religieuse du fait de ressources inadéquates, dit Dulkar Tsering. 

Avec aujourd'hui la totalité des Bouddhas Vivants influents sous son toit, l'Université du Bouddhisme Tibétain essaie de conserver le modèle de formation traditionnel des monastères, avec 60% des cours dédiés à la formation religieuse et le reste à des études linguistiques, culturelles et séculières, dit-il.

Il est important que les Bouddhas Vivants puissent communiquer dans des dialectes locaux et soient en contact avec des fidèles des différentes zones de la Région Autonome du Tibet. Il est aussi important qu'ils aient les capacités nécessaires pour participer à des dialogues étendus lors d'apparitions publiques, a t-il ajouté.

Cinq moines de l'université ont participé au 5e Séminaire International sur les Etudes Tibétaines de Beijing, qui s'est tenu du 2 au 4 août, et qui a attiré 267 universitaires chinois et étrangers. La participation des moines avait pour but de faire la promotion des études bouddhistes et d'acquérir de l'expérience face à un public international.

L'école essaie de combiner les avantages de l'enseignement traditionnel et des techniques modernes. Située dans le Comté de Quxu à Lhasa, elle possède des installations modernes, grâce à des investissements massifs du Gouvernement.

«Ce n'est qu'affaire de temps avant que les Bouddhas Vivants chinois deviennent compétents en de multiples langues et possèdent un savoir en doctrines religieuses, médecine et pharmacologie tibétaines», a dit Dulkar Tsering.

La réincarnation du 5e Dezhub Rinpoche fut le premier Bouddha Vivant d'importance à être choisi et intronisé après l'entrée en vigueur du texte gouvernemental.

Losang Dorje, né en 2005 dans la Préfecture de Lhoka, dans la Région Autonome du Tibet, a été choisi en juillet 2010 par tirage au sort dans une urne dorée au Monastère Jokhang de Lhasa, selon les rituels du bouddhisme tibétain et les conventions historiques. Il a été intronisé 6e Dezhub Jamyang Sherab Palden après avoir été reconnu par le Gouvernement Central et les autorités du Tibet.

Le jeune Bouddha Vivant est studieux, en bonne santé et il aime séjourner à l'Université du Bouddhisme Tibétain, a dit Dawa Tsering, Directeur de l'Association Bouddhiste de la Préfecture de Lhoka. Après la mort du 5e Dezhub Ripoche en mars 2000, Dawa Tsering a dirigé une équipe de recherche et cherché un successeur dans plus de 700 villages.

«J'ai été personnellement impliqué dans le processus. J'ai reçu un fort soutien de la part du Gouvernement Central et des autorités de la Région Autonome du Tibet. De nombreux moines fort respectés m'ont aidé dans mes recherches et se sont assurés du respect des rites religieux et des conventions historiques», a dit Dawa Tsering lors d'un discours prononcé lors du séminaire de trois jours sur les études tibétaines qui s'est tenu à Beijing.

En Chine, quelque 1 000 Bouddhas Vivants suivent un système de réincarnation. La réincarnation d'un Bouddha Vivant qui a une grande influence, comme le Panchen Lama, doit être confirmée et approuvée par le Gouvernement Central. Pour la réincarnation des Bouddhas Vivants qui ont moins d'influence, c'est l'Administration d'Etat pour les Affaires Religieuses qui sera consultée. Et quant à la réincarnation de ceux qui ont une influence mineure, elle n'aura besoin que d'être déclarée aux autorités de niveau provincial, selon Dulkar Tsering, de l'Université du Bouddhisme Tibétain.

Depuis la Dynastie Qing (1644-1911), la réincarnation des 150 Bouddhas Vivants les plus importants requiert l'approbation du Gouvernement Central.

Aujourd'hui, le nombre des Bouddhas Vivants de grande influence se monte à 150 environ en Chine et le processus de déclaration au Gouvernement Central est identique à celui qui était en vigueur sous la Dynastie Qing, a précisé Li Decheng, Directeur de l'Institut des Etudes Religieuses au Centre Chinois de Recherche en Tibétologie.

La cérémonie de tirage au sort dans une urne dorée a régi la sélection des Bouddhas Vivants les plus influents, comme le Dalai Lama et le Panchen Lama. Cette mesure fut introduite sous la Dynastie Qing, afin d'éviter que les Bouddhas Vivants ne choisissent eux-mêmes leurs parents ou des proches pour successeurs.

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7909864.html

Mise à jour 28.08.2012 15h21

Une spiritualité peu ordinaire


Tenzin Dorje, 30 ans, un Bouddha Vivant réincarné du Monastère de Yangri Gar à Lhasa, est surnommé le « Bouddha Vivant moderne » du fait de son comportement et son style de vie non conventionnels. Fournie par le China Daily

Tenzin Dorje a été qualifié de Bouddha vivant moderne. Liu Wei est allé à Lhasa pour l'interrroger et en apprendre davantage.

Tenzin Dorje possède un iPad, et son thème est rouge, de la même couleur que son chougu, la robe bouddhiste traditionnelle. Dans sa tablette, de la musique bouddhiste, du hip-hop et des chansons en anglais.

Tenzin Dorje est mieux connu à Lhasa sous le nom de Sixième Balok Rinpoche. Rinpoche est le titre qui est donné à un « tulku » –un Bouddha vivant réincarné. Mais pour une personne férue de spritualité, les sujets qu'il a abordés durant l'entretien peuvent apparaitre plutôt profane…« Je suis Vierge, et vous ? Quel est votre signe astrologique ? » dit ainsi ce jeune homme qui va fêter son trentième anniversaire à la mi-septembre. Puis il a poursuivi sur sa vedette de football préférée, le portugais Ronaldo, tout en insistant bien sur le fait qu'il n'est pas le même que « cette gueule d'ange de Ronaldo ».

De même, en opposition avec l'image que l'on se fait généralement d'un «Bouddha vivant», il a mis en ligne, sur son micro-blog, des photos de lui-même portant des lunettes de soleil chic, suscitant les commentaires de ses quelque 5 000 fans.

Ce comportement peu conventionnel a eu pour résultat que certains médias l'ont baptisé «Bouddha Vivant moderne», un titre qu'il n'apprécie guère.

Tenzin Dorje ne se souvient pas clairement quand il a été reconnu Rinpoche. Il se souvient cependant que quand il avait 8 ans environ, de nombreux vieux lamas sont venus chez lui et ont parlé à son père, également un Rinpoche, mais qui avait repris une vie séculière durant la «Révolution Culturelle» (1966-1976). Peu après, il fut reconnu comme «Bouddha Vivant».

Certes, tout le monde ne comprend pas son style de vie. Quand il rentre dans un cinéma ou un restaurant, il arrive qu'il soit accueilli par des visages fort peu amicaux. «Comment oses-tu être là ? Comment un lama peut-il utiliser un iPhone ?» sont le genre de questions auxquelles il fait face. «Pourtant le fait est que je peux facilement écrire en tibétain sur mon iPhone», dit-il. Et d'ailleurs, a t-il ajouté, à Lhasa, de nombreux lamas utilisent un iPhone pour la même raison, et ils font également bon usage des diverses applications pour mieux pratiquer le bouddhisme.

Tenzin Dorje dit qu'il a aussi construit une communauté en ligne pour l'apprentissage du mandarin. Et un de ses condisciples moine en a construit une autre, avec une application de messagerie instantanée du nom de weixin, dans laquelle vingt lamas de différents monastères peuvent discuter de sûtras en même temps.

«Jadis, les Bouddhas Vivants expliquaient les sûtras dans les monastères, mais aujourd'hui certains d'entre eux utilisent des technologies modernes pour diffuser plus largement le bouddhisme. Pour moi, il n'y a rien de mal à cela», dit-il.

En tant que Rinpoche, Tenzin Dorje a l'opportunité de recevoir une bonne éducation. Au Tibet, il y a quelque 2 000 «Bouddhas Vivants», la plupart maîtrisant le Bouddhisme, les arts, la musique ou la médecine. Quant à lui, il a appris la musique et les arts auprès de lamas âgés. Aujourd'hui, il enseigne l'anglais et les arts à l'Université du Bouddhisme de Lhasa.

Avant, son niveau d'anglais était pitoyable. Mais un jour, il y a neuf ans, un incident l'a incité à l'améliorer. Il était alors interprète, mais il n'a pas réussi à fournir une prestation de qualité lors d'une rencontre entre son maître et un professeur de l'Université de Virginie, et il a dû recourir à l'aide d'un des étudiants de ce professeur.

Fort gêné, il a décidé de travailler dur pour améliorer ses compétences en langues. Il a appris auprès de lamas reconnus, écouté la radio et s'est entraîné tous les jours en parlant en anglais avec des amis.

«Je voulais pouvoir dire autre chose que ‘bonjour' et ‘bienvenue au Tibet' quand je m'adressais à des amis étrangers, et discuter de la culture tibétaine d'une façon qu'ils puissent comprendre», dit-il.

Depuis, Tenzin Dorje est devenu responsable de la présentation en anglais des statues de Bouddha au Monastère Drigung Til de Lhasa, et il a fini la traduction d'un livre tibétain sur les funérailles célestes.

Ermao, important producteur de musique tibétaine a travaillé avec Tenzin Dorje sur un documentaire télévisé de 10 minutes sur la musique bouddhiste. Les deux hommes projettent de publier un CD de «gurlu» ou «mgur», une sorte de poésie lyrique du Bouddhisme tibétain.

Ermao dit qu'il serait content de voir Tenzin Dorje passer davantage de temps dans les monastères, soit pour se livrer à la contemplation soit pour étudier des sûtras, mais il ne se permettra pas de juger de son style de vie actuel.

«Au Tibet, il y a différents types de Bouddhas Vivants, dit-il. Certains d'entre eux choisissent de vivre seulement dans des monastères, tandis que d'autres préfèrent vivre au sein de la communauté. Mais tant qu'ils ne sont pas accros à certains hobbies ou aux distractions, je pense que le fait qu'ils apprennent comment les gens ordinaires vivent et travaillent ne pose pas de problème».